Le monde agro-industriel mafieux et ses multinationales sans scrupules : exemples

On n’a pas le temps de transformer progressivement un à un chaque secteur

jeudi 11 mai 2023, par Groupe écolo.

Comme le reste, l’agriculture est prise dans la civlisation industrielle, et ce qui compte c’est le fric et les intérêts privés, éventuellement en captant de l’argent public.
Exemples avec des contrats d’élevage, les pesticides, les mégabassines et le maïs.
On est loin de l’imagerie d’épinal qu’on vend dans les pubs, ou aux enfants dans les livres sur la ferme.
Multinationales et énormes coopératives dominent le marché et font leur loi, souvent en partenariat avec la FNSEA.
Et tout ça au détriment des paysans, des dits consommateurs, des sols, des animaux et plantes sauvages, de l’eau et du climat.

Quelques exemples du fonctionement de l’agro-industrie et de ses lobbys

Le monde agro-industriel mafieux et ses multinationales sans scrupules : exemples

- Éleveurs enchaînés : « Je veux sortir du monde agricole mafieux » - Sous contrat avec des multinationales de l’agroalimentaire, un producteur de lait et une éleveuse de veaux racontent l’envers d’un système économique dont ils sont devenus dépendants. Un récit signé Inès Léraud.

- Grâce aux mégabassines, une entreprise profite de l’argent public - Derrière les mégabassines ou le barrage de Sivens, on trouve la discrète Compagnie d’aménagement des Coteaux de Gascogne. Promouvoir l’irrigation lui permet de capter des financements publics.

- Malgré les ravages des pesticides, un gouvernement sous l’influence de la FNSEA - Les annonces du ministère de l’Agriculture en matière de pesticides, notamment sur le S-métolachlore, vont dans le sens des revendications du syndicat agricole majoritaire. Ce dernier mène un lobbying intense contre toute forme d’interdiction.

Le monde agro-industriel mafieux et ses multinationales sans scrupules : exemples

- Comment les multinationales font main basse sur la reproduction animale - Un taureau capable de produire plus d’un million de descendants, cinq races d’animaux qui dominent l’élevage mondial de vaches, cochons, poules, chèvres et moutons… Les industriels ont pris le contrôle de la sélection génétique des animaux de ferme. Basta ! s’est plongé dans ce secteur, où se joue une guerre industrielle similaire à celle que connaît le marché de la semence végétale. La recherche de rentabilité immédiate aboutit aujourd’hui à une érosion terrifiante de la biodiversité animale. Alors que les problèmes sanitaires se multiplient, des éleveurs, des associations et des chercheurs s’organisent pour préserver la diversité des animaux d’élevage et préserver des espèces qui ne soient pas standardisées.

- Accro au maïs, la France subventionne un modèle agricole gourmand en eau - À l’heure où la France connaît déjà des restrictions d’eau dues à la sécheresse, focus sur le maïs, qui a besoin d’eau en été et dont 40 % de la production est exportée. Ou comment les politiques publiques nous ont conduit dans une impasse.

Le monde agro-industriel mafieux et ses multinationales sans scrupules : exemples

- Crise agricole : comment empêcher banques et créanciers de s’enrichir grâce au sur-endettement des paysans - Le monde rural ne cesse de s’enfoncer dans la crise. D’après la Mutualité sociale agricole (MSA), un tiers des agriculteurs vit avec moins de 350 euros par mois. Cette pauvreté monétaire pourrait encore s’amplifier cette année. Pour faire face à ces difficultés, les agriculteurs surendettés sont souvent bien seuls. Ils peinent à tenir tête aux banques et à leurs nombreux créanciers, dont certains profitent de la situation pour prospérer. L’association Solidarité paysans accompagne ces agriculteurs au bout du rouleau, soumis à une pression intolérable, pour les aider à sortir de l’ornière. Reportage.

- Comment l’industrie agro-alimentaire et la grande distribution asphyxient le monde agricole - Pourquoi nombre des 462 000 agriculteurs, dont un quart vit sous le seuil de pauvreté, n’arrivent pas à vivre décemment de leurs productions destinées aux 67 millions de consommateurs français et à l’exportation ? Du champ jusqu’à l’assiette, comment se répartit la valeur économique créée par les filières agro-alimentaires ? Une étude réalisée par le Bureau d’analyse sociétale pour une information citoyenne (Basic) pour le compte de l’Ademe, consacrée aux impacts socio-économiques d’une alimentation plus durable en France, fournit des éléments de réponse.

Le monde agro-industriel mafieux et ses multinationales sans scrupules : exemples

- « Mieux vaut que tu ne saches pas » : les confortables revenus des dirigeants des coopératives agricoles - De 10 000 à 80 000 euros mensuels : les dirigeants de coopératives agricoles s’octroient de très généreux salaires. Pour les agriculteurs, qui gagnent en moyenne 1700 euros par mois, ces sommes sont juste « indécentes ».

Un modèle de société qui pourrit et marchandise l’agriculture, comme tout le reste

Critiquer l’agro-industrie et ses pratiques souvent mafieuses, ce n’est pas critiquer toute l’agriculture ni tous les agriculteurs, c’est critiquer une certaine agriculture (productiviste, pesticidée, marchandisée), c’est critiquer un modèle de société qui pourrit et marchandise l’agriculture comme tout le reste, qui fait de la plupart des agriculteurs soit des pions pressurés/précarisés otages des multinationales et du Marché, soit des capitalistes plus ou moins avisés qui concentrent pouvoirs et terres.
Les autres sont minoritaires, et voués à disparaître ou à être cantonnés dans des niches, des vitrines, des marginalités, des attractions à touristes.

Démanteler et quitter la civilisation industrielle, en finir avec la mégamachine, est urgent et vital, pour la production alimentaire comme pour tout.
Vu la rapidité et l’ampleur des catastrophes écologiques et climatiques générées par ce modèle de société, on n’aura pas le temps de transformer progressivement un à un chaque secteur (à supposer que ce soit possible car ils sont interconnectés et forment système) en entrant en conflit à chaque fois avec de puissants lobbies et par l’extension d’alternatives bien meilleures, c’est de basculement révolutionnaire dont on a besoin, de changements qui s’en prennent aux racines des problèmes pour tout bouleverser et tout revoir en même temps.

Une forme de révolution parait impossible et impensable, c’est pourtant la seule chance de pouvoir peut-être garder la planète habitable, il va donc bien falloir le penser et le mettre en mouvement.


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