Pour le pouvoir et son bloc bourgeois, les médias qui importent sont les médias de masse, ceux affiliés aux milliardaires et à l’extrême-droite. Les petits médias indépendants et libres, comme les radios associatives, sont à éliminer.
Le gouvernement utilise son budget d’austérité qu’il veut imposer au 49.3 pour camoufler sa volonté de détruire les radios associatives libres qui restent.
C’est logique, dans ce régime autoritaire et non-démocratique qui penche franchement vers l’extrême droite, les médias "non-affiliés" doivent être étouffés, éliminés, pourchassés, réduits au minimum.
Plus subtile et aussi efficace que la répression, la censure et l’embastillement par la force armée : laisser faire le jeu du Marché capitaliste et supprimer/réduire les aides publiques qui timidement limitaient un peu ses effets néfastes favorisant les riches conservateurs.
En résumé : Cnews sur la TNT et sa propagande d’extrême droite continue financée par un milliardaire OUI - les radios libres pluralistes, de service public et souvent plus ou moins de gauche NON
C’est la politique du gouvernement Macron/Barnier/Le Pen.
Qui veut la mort des radios associatives ?
Qui veut la mort des radios associatives ?
C’est avec sidération que l’association “Les Locales” et ses organisations représentatives SNRL [Syndicat National des Radios Libres] et CNRA [Confédération Nationale des Radios Associatives] découvrent la Proposition de Loi de Finances pour 2025. Malgré un budget de la Culture maintenu, le Fonds de Soutien à l’Expression Radiophonique (FSER) subit une coupe drastique de 35%, soit plus de 10 millions d’euros !
Le Projet de Loi de Finances 2025, présenté par le Gouvernement, annonce une réduction de 35 % du Fonds de Soutien à l’Expression Radiophonique (FSER). Cette baisse, inscrite dans le cadre du plan d’économies souhaité par le Premier Ministre et son Gouvernement, n’est pas une simple coupe budgétaire. Elle touche de plein fouet un secteur vital pour l’expression démocratique et culturelle de notre pays : les radios associatives.
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Sur les 12 millions d’euros d’économies demandées, 10,4 millions d’euros seront entièrement supportés par les radios locales associatives, alors que ces dernières ne représentent que 4% de l’enveloppe budgétaire globale dédiée à la Mission Médias, Livre et Industries Culturelles.
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Les conséquences de ce couperet net dans le fonctionnement économique des radios associatives seront sans appel : impact direct sur l’emploi, alors même que nous sommes le deuxième employeur du secteur radiophonique. Plus largement, c’est l’existence même de nos radios qui est menacée. Les médias de proximité, garants de la diversité et du pluralisme du paysage radiophonique, risquent purement et simplement de disparaître.
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Il ne s’agit pas, ici, d’un rabot économique, mais d’un vrai coup de guillotine. Cette exécution est-elle actée, décidée, voulue et assumée ?
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Nous appelons dès maintenant l’ensemble des radios associatives à se mobiliser. Nous enjoignons également tout le secteur de la radio (privée et publique) ainsi que l’ensemble du monde de la culture à prendre conscience des répercussions désastreuses que cette mesure pourrait engendrer. Si cette proposition est confirmée, c’est une déstabilisation sans précédent de tout le secteur que nous devrons affronter collectivement.
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