Le gouvernement Macron censure l’expression d’étudiants, des examens BAC E3C sous contrôle des matraques, un proviseur espionne des lycéens...

En démocrature macroniste, le pouvoir autoritaire accentue la peur et la délation

samedi 1er février 2020, par Camille Pierrette.

Voici plusieurs exemples du régime autoritaire qui s’étend partout, ici dans l’enseignement : espionnage d’élèves, examens forcés, menaces, censure, arrestations, matraque, garde à vue...
La macronie s’enfonce dans la « néo-dictature » pour tenter de contenir les révoltes, et diffuse des valeurs boueuses tirant vers le brun.
Il ne suffit donc plus de juste imposer le retrait d’une ou deux réforme, c’est tout le gouvernement et tous ses pions qu’il faut faire dégager, c’est tout le système qu’il faut abattre pour reconstruire à la place des sociétés vivables sur d’autres bases.

🛑 LE PROVISEUR ESPIONNE SES ÉLÈVES SUR INSTAGRAM ! 🛑

Chaque jour, petit bout par petit bout, secteur par secteur, le pays sombre dans le fascisme. Au lycée Valin de La Rochelle, les épreuves du Bac E3C ont été annulées en raison d’un blocage. Mais 20 élèves ont été interdits de rattrapage et ont écopé d’un 0/20. Pour justifier cette décision, le proviseur a affirmé avoir espionné les comptes Instagram des élèves et leur « reproche » de s’être abonné à au compte « Blocus Valin ».

C’est grave, très grave. Qu’un proviseur aille fouiller la vie privée de ses élèves. Qu’il utilise leur réseaux sociaux pour justifier de sanctions politiques. Depuis quelques jours, les lycées sont en proie à une véritable militarisation de la répression du mouvement de protestation. Plus que jamais, les lycéens doivent maintenir la pression et être rejoins par les parents et les professeurs. Laisser passer une telle situation, c’est accepté que les générations futures ne vivent que dans une école de la peur et de la délation.

- Sur cette affaire, voir aussi : Des lycéens interdits de se présenter à une épreuve de contrôle continu du bac pour avoir manifesté

- Autre affaire aussi scandaleuse : Le gouvernement Macron censure l’expression des étudiants du travail social lors des examens (...) « un étudiant en travail social qui oserait porter un regard critique sur la politique du gouvernement dans une épreuve nationale conduisant à l’obtention du dipmôme se verrait certainement sanctionné » (...) « Bref, ce qui est demandé aux travailleurs sociaux, c’est qu’ils gardent le silence avec un scotch sur la bouche »

- Réforme du bac : « On punit les mômes parce qu’ils osent dénoncer la situation ? » - Rodrigo Arenas, le président de la fédération des parents d’élèves FCPE, dénonce les sanctions qui pèsent sur les élèves, qui protestent contre le nouveau bac voulu par Jean-Michel Blanquer, dont les premières épreuves de contrôle continu ont débutées en janvier.

Le gouvernement Macron censure l’expression d’étudiants, un proviseur espionne ses élèves

LYCÉES NANTAIS : DES EXAMENS A L’OMBRE DES MATRAQUES

Hier vendredi au matin, les épreuves du « nouveau » Bac imposé par le gouvernement étaient organisées au lycée Clémenceau. La veille, ces épreuves avaient été annulées au lycées Guist’hau, bloqué par les élèves, malgré l’intervention violente de la police.

Les autorités ont donc déployés préventivement des forces de l’ordre aux abords des bahuts. A Clémenceau, « on s’est fait dégager notre blocus par les CRS armés de matraques et de LBD alors qu’il s’agissait d’un blocus pacifique et qu’il n’y avait eu aucune dégradation », écrit une élève.

Des parents de lycéens racontent : « situation très tendue jusque vers 10h. Plusieurs camions de police, la BAC et arrivée ensuite de 2 camions de CRS. Ils ont fini par obliger les jeunes à rentrer en menaçant de les charger et de taper sans discernement sur ceux qui resteraient dehors. À l’intérieur les portes coupe-feu étaient fermées. Les 1res ont été filtrés et ont dû passer l’épreuve d’E3C qui était prévue ce jour. La proviseure, avec qui des élèves sont allés parler à dit que s’il y avait des problèmes avec la police c’était de leur faute [...] Un élève a été violemment interpellé [...] Voilà ce que je sais, que mon fils m’a dit au téléphone ce midi. »

« Ce matin tentative de blocus au lycée Clemenceau un jeune au moins embarqué par les forces de l’ordre et relâché sans mention sur son casier. Les épreuves ont été maintenues même si certains se soit assis sur les tables et d’autres ont été menacés de représailles s’ils ne rentraient pas dans le rang. »

Les examens se sont donc déroulés par la force, sous la contrainte, à l’ombre des matraques. Dans toute la France, des lycéens subissent la répression policière et des sanctions administratives pour étouffer leur lutte.

Quel genre de régime fait-il occuper les lycées et obéir la jeunesse par la police ?

LYCÉES NANTAIS : DES EXAMENS A L’OMBRE DES MATRAQUES

Remarques persos

L’Etat et le Capital ont peur des débordements qui pourraient venir de la jeunesse, et de manière générale ils veulent accentuer la privatisation et le rôle de l’éducation nationale dans la conformisation générale. De tout temps l’école d’Etat est une caserne au service de la soumission, de l’obéissance, de l’uniformisation, de l’enfumage (« on est en démocratie », « pas d’alternatives au capitalisme »). Les profs réfractaires ou désobéissants sont une goutte d’eau dans la grande Machine à broyer les jeunes.

A présent, à l’école et partout ailleurs, fichage, SNU, répression policière, censure, biométrie, surveillance, délation, précarisation... s’étendent, et des étudiants se suicident par immolation.
Le pouvoir utilise tous les moyens à sa disposition pour faire tenir sa dictature 2.0, pour contrer et saper les résistances.

Décidément, le mieux à faire serait que profs et élèves quittent l’éducation nationale... (l’instruction est obligatoire, pas l’école d’Etat)
Et auto-organisent d’autres manière de vivre et d’apprendre.

Semaine noire pour les lycéens en lutte partout en France

⚫ÉCOLE DE LA PEUR

Semaine noire pour les lycéens en lutte partout en France. Dernière exemple en date : quatre lycéens de 16 ans de Maurice Ravel à Paris qui ont passé la nuit au poste, dépassant les 25h de GAV, pour avoir simplement alimenté un feu dans une poubelle à côté du blocus. Trois d’entre eux ont même été déféré en urgence au TGI. Quand on traite sa jeunesse comme des criminels, c’est qu’il y a un grave soucis de démocratie et de liberté.

(post de Cerveaux non disponibles)

BAC E3C : menaces, sanctions, répression, contraintes, ...tout va bien

LE BAC EN DICTATURE

Pour résumer le bac Blanquer et ses E3C, ce sont :

- Des sujets disponibles corrigés sur internet avant que les élèves ne passent l’épreuve (un peu partout dans le pays) ;

- Des élèves de Première qui se retrouvent séquestrés dans leur établissement sous cadenas à composer sous la contrainte (Bordeaux) ;

- Des lycéens tabassés et gazés, ainsi que certains de leurs professeurs, devant leur lycée pour avoir simplement manifesté leur opposition à cette réforme (Nantes) ;

- Une alarme incendie désactivée au mépris de toute sécurité et un élève blessé par un vigile envoyé par le rectorat (Romans-sur-Isère) ;

- Des élèves qui sont envoyés composer pendant que des camarades à eux, blessés par la police pour avoir essayé d’organiser un blocage à l’entrée de leur bahut, gisent sur le trottoir, en train d’être pris en charge par les secours (Rennes)

- Des épreuves se tenant sous la garde de policiers armés (Grenoble, Bordeaux) ;

- Des élèves qui se retrouvent à plancher sur des sujets sans rapport avec ce qu’ils ont travaillé en classe (un peu partout) ;

- Des surveillances assurées par des personnels retraités qui ne savent pas utiliser le matériel pour lancer les fichiers audio de compréhension orale ;

- Des élèves qui repassent une deuxième fois sur le même sujet en cas de report ;

- D’autres qui sont déclarés absents à l’épreuve et reçoivent un zéro pour ne pas avoir forcé un barrage à l’entrée de leur établissement (un peu partout) ou qui sont interdits de passer des épreuves de rattrapage parce qu’ils ont manifesté (La Rochelle) ;

- D’autres encore qui sont punis d’un zéro pour s’être joints à un mouvement lycéen de protestation, qui passeront en conseil de discipline ou subissent un dépôt de plainte de la part d’une proviseure pour avoir appelé au boycott des épreuves (Lyon,) ;

- Le ministère qui ment éhontément en annonçant la bonne tenue d’épreuves là où elle ne se sont en fait pas tenues, tel cet établissement bloqué où seuls 20 élèves internes ont pu composer sur 389 élèves attendus (Le Mans) ;

- Des élèves de Seconde et Terminale jugés susceptibles de perturber la tenue des épreuves de Première qui sont séquestrés, enfermés à clé en salle d’étude, où une élève fait une crise d’angoisse sans qu’aucun secours ne lui soit porté (Aiguillon) ;

Bien entendu cette liste n’est pas exhaustive.

Bref, le nouveau bac Blanquer c’est rupture d’égalité et violence partout, légalité et respect des élèves nulle part.

Et la contrainte par la force et la menace pour faire passer tout cela, parce que le ministre a décrété que cela se passerait – par tous les moyens ! – et parce que dans ce pays il n’y a plus, nulle part, de consentement à l’autorité de ces incapables/vendus qui nous gouvernent.

Perceval Gaillard

Des flics dans un lycée sur Grenoble

DOUCE FRANCE....

Ce matin (fin janvier 2020), alors que les lycéens (et profs) manifestaient devant leur lycée à Aristide Berges (Seyssinet-Pariset, Isère) contre la réforme du Bac E3C, le pouvoir a appelé ses habituels « médiateurs » : des policiers cagoulés et sur-armés, qui sont entrés à l’intérieur même du lycée. L’ensemble de la société sombre petit à petit dans l’autoritarisme. La moindre contestation fait désormais l’objet d’une réponse quasi militaire.

Photo : Laura Pfister - post de Cerveaux non disponibles

« Merci pour votre collaboration » : des lettres d’intimidations envoyées aux familles par des proviseurs

NANTES : COMMENT LES PROVISEURS MENACENT LES LYCÉENS EN LUTTE

- "Merci pour votre collaboration" : des lettres d’intimidations envoyées aux familles -

A Nantes comme partout en France, les lycéens sont mobilisés contre le « nouveau Bac » E3C. Un projet absurde, mal préparé, et mettant en concurrence les lycées. Des centaines d’initiatives ont lieu pour empêcher ou reporter les épreuves. A Nantes, la police est intervenue violemment sur plusieurs blocus. Mais la répression n’est pas seulement policière. Voici des courriers envoyés par les proviseurs aux familles de jeunes mobilisés :

- A gauche le courrier menaçant envoyé aux parents d’élèves du lycée Jean Perrin à Nantes. L’administration évoque des « incendies » pour justifier la répression et créer un climat anxiogène, avant de « remercier » les parents pour leur « collaboration ». Une stratégie mensongère, qui qualifie la mobilisation de « mise en danger d’autrui », pour créer un climat anxiogène. Voici la réaction des lycéens à ces accusations : « La principale nous à accusée à tort d’avoir mis feu à 2 endroits du lycées, ce qui est absolument faux, ce sont 2 endroits que nous n’avons pas fréquentés durant l’action et mettre le feu n’était pas dans nos convictions. [...] Elle en a profité pour nous décrédibiliser auprès des parents ce qui est inadmissible. [...] la direction était donc au courant de 2 éventuels feux dans l’établissement et aucune alarme n’a pu sonner, aucun prof n’a été au courant et surtout aucun élèves n’a été évacué ni même mis en sécurité, elle n’a pas fait son travail lorsqu’elle a décidé de garder cette info pour elle et à mis en danger les élèves de son établissement ! ». Plusieurs d’entre eux ont subi des conseils de discipline, des exclusions ou des zéros pour avoir participé à la contestation.

- A droite, la lettre envoyée à des familles du lycée Livet, dans le centre-ville de Nantes. Le proviseur dénonce « des mouvements sociaux qui affectent le fonctionnement du lycée ». Le crime dénoncé ? Le « déplacement de conteneurs poubelle », qualifié « d’invivable » par le proviseur ! Dans tout son mépris, l’administration qualifie les revendications des lycéens « d’assez floues » et « mal comprises », et menace les jeunes de « sanctions disciplinaires » mais aussi « judiciaires ». Comme si le proviseur avait des capacités de juge ou de procureur sur ce qui se passe en dehors de son lycée. Ici encore, le proviseur conclut sa lettre de menace en demandant aux parents de forcer leur enfant à rentrer dans le rang.

Les lycéens menacés seront-ils isolés ? Que font les enseignants ? Ces basses manœuvres d’intimidation contre des jeunes en lutte suffiront-elles à tuer la colère qui se répand partout ? Rien n’est moins sur !

(post et montage photo de Nantes Révoltée, le 5 février 2020)

Février 2020 : la police surveille la contestation lycéenne avec des fusils d’assaut automatiques
A quand des chars d’assault pour surveiller les primaires ?!!

🚨CONTRÔLE CONTINU

Ce matin au Lycée VHB de Rennes la police était présente pour empêcher le blocus mais aussi... Contrôler les identités des personnes présentes et faire entrer les lycéens pour les épreuves E3C.

(post et vidéo de Cerveaux non disponibles, 5 février)


Forum de l’article

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  • Le gouvernement Macron censure l’expression d’étudiants, des examens BAC E3C sous contrôle des matraques, un proviseur espionne des lycéens... Le 5 février 2020 à 12:33, par Camille Z

    C’est ça la réalité de la police :
    Lettre d’une maman d’un lycéen de Ravel, arrêté vendredi matin devant le lycée,

    suite à un feu de poubelle (adressée au maire de son arrondissement de résidence) :

    Le commissaire du 20e vous a indiqué que les lycéens avaient été arrêté pour « tentative d’incendie dangereuse » à l’entrée du lycée. Je tiens à vous préciser que ce qui est reproché aux lycéens est le fait d’avoir alimenté le feu d’une poubelle en mettant des cartons dedans, feu d’une poubelle qui n’était pas à l’entrée du lycée mais aux abords du lycée et qu’en aucun cas le feu ne pouvait se propager à autre chose qu’à la dite poubelle. Nous sommes bien d’accord que ce n’est pas une attitude de mettre des bouts de cartons dans une poubelle isolée en feu, mais de là à faire arrêter les gamins par la BAC (il semble qu’il y avait 3 voitures de la BAC présentes + des voitures de la police nationale), il y a de quoi se poser des questions quant aux manières et aux directives qui sont données.
    Ils ont ensuite transporté les gamins dans le commissariat du 20e.

    Nous les parents, avons été informés de la garde à vue de nos enfants pour feu d’une poubelle vers 11h30 du matin. Une des mamans qui s’est présenté au commissariat du 20e s’est vu dire que son fils n’était pas chez eux, elle a ensuite fait tous les commissariats du coin sans succès, pour finalement revenir le soir dans le 20e et s’entendre dire qu’ils se sont trompés et que son fils est bien là.

    Là où je tiens à vous alerter, c’est le traitement qu’ont eu ces mineurs pendant leur présence au commissariat, traitement inacceptable et très préoccupant.

    Je vais vous livrer les premiers témoignages de mon fils (j’ai peu échangé avec les autres enfants car hier soir nous voulions tous rentrer chez nous).

    Les enfants se sont donc retrouvés à partir de la fin d’après-midi, seuls dans des cellules sans aucune information de ce qui allait se passer. Cellules où l’odeur est insupportable. Ils n’ont pas été informés qu’ils allaient rester la nuit. A chaque fois qu’ils ont demandé l’heure, on leur répondait « après ». Mon fils a demandé du papier toilette, le flic lui a dit « je reviens », il n’est jamais revenu. Lorsqu’on lui a amené son repas le vendredi soir, le flic lui a dit « fais attention c’est brûlant », en fait le plat n’était même pas décongelé. Ils sont réveillés la nuit toutes les deux-trois heures pour être fouillés. Mon fils avait enlevé son tee-shirt et son sous pantalon pour se faire un oreiller et se protéger de la lumière pour essayer de dormir, un flic est venu dans la nuit et lui a demandé s’il avait froid. Il lui a répondu oui, et ce dernier lui a pris son tee-shirt et son pantalon. Mon fils a vomi pendant la nuit à plusieurs reprises, il a sonné longtemps, très longtemps (ce fameux bouton comme à l’hôpital où on appelle quand on a besoin d’aide), personne n’est jamais venu. Il s’est alors mis à taper contre les murs pour que quelqu’un vienne enfin. Un flic est venu et lui a dit d’arrêter et de fermer sa gueule, sans même lui demander ce qu’il se passait. Lorsqu’ils ont été déférés, les enfants n’avaient aucune info d’où ils étaient emmenés

    Pouvez-vous me dire quel être humain mérite à ce point de ne plus être considéré ? De quel droit, ces agents de police peuvent ne pas amener du papier toilette à un gardé à vue qui en réclame ?

    Quand les enfants ont été déférés au tribunal, ils n’avaient aucune idée d’où ils partaient. Quand l’un d’entre eux a osé demander dans le fourgon où ils allaient, un des agents de police leur a répondu « ferme ta gueule, j’ai envie de taper alors ne me cherche pas ». La situation est TRES préoccupante et là ce ne sont que quelques-unes des premières remarques que mon fils a pu nous faire hier soir. Quelle image donne-t-on aux mineurs de la Police ? C’est le système lui-même qui est en train de braquer les jeunes contre la Police. Quel être humain mérite d’être traité avec autant d’humiliation ? Où est le respect des droits de l’Homme ?

    J’espère vraiment que vous pourrez prendre le temps de rencontrer ces jeunes -qui ont bien conscience que ce n’est pas malin d’alimenter un feu de poubelle – afin de leur montrer que la politique n’est pas sourde, qu’en effet la justice est légitime mais que le respect des hommes doit être total et je pense que pour vous il serait très intéressant d’entendre la réalité des gardes à vue.

    Je suis vraiment choquée que les agents de police du commissariat du 20e puissent être aussi brutaux. Comment le Commissaire du 20e peut-il laisser son équipe traiter les gardés à vue de la sorte ? d’autant plus quand ils sont mineurs ? Je passe sur l’irrégularité de la procédure concernant mon fils où ils n’ont pas voulu attendre l’avocat pour procéder à son audition. Mais cela sera vu dans un autre temps.

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  • Le gouvernement Macron censure l’expression d’étudiants, des examens BAC E3C sous contrôle des matraques, un proviseur espionne des lycéens... Le 3 février 2020 à 21:09, par Camille Z

    et ça continue : 🔴ÉCOLE DE LA TERREUR 🔴
    Ce lundi matin, un lycéen est arrêté brutalement par les forces de l’ordre a l’intérieur même de son établissement à Meylan alors qu’il manifestait contre les E3C. Il ne se passe pas une journée sans que la police intervienne violemment dans des établissements scolaires. Heureusement cela ne freine pas la contestation, bien au contraire. Ce lundi était l’un des plus important en terme de blocus de lycée. Et un établissement sur trois qui devait faire passer les épreuves E3C a connu des perturbations. (post Cerveaux non disponibles)

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  • Le gouvernement Macron censure l’expression d’étudiants, des examens BAC E3C sous contrôle des matraques, un proviseur espionne des lycéens... Le 3 février 2020 à 12:58, par Camille Z

    et encore :
    « Tout le monde déteste les E3C » - Appel à la police anti-émeute, refus d’évacuation malgré un incendie : un proviseur rennais prêt à tout pour faire passer les nouvelles épreuves Blanquer.
    paru dans lundimatin#228, le 3 février 2020
    Depuis plusieurs mois, la réforme Blanquer est critiquée par une partie non négligeable des élèves et du corps enseignant. Le lancement des épreuves d’E3C (Epreuves Communes de Contrôle Continu) il y a une dizaine de jours s’est ainsi accompagné de blocages : les épreuves ont été perturbées dans plus d’une quarantaine d’établissements et reportées dans une dizaine de lycées. Exemple à Rennes, où l’entêtement dangereux d’un proviseur de lycée pour maintenir la tenue des épreuves a atteint des sommets

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  • Le gouvernement Macron censure l’expression d’étudiants, des examens BAC E3C sous contrôle des matraques, un proviseur espionne des lycéens... Le 3 février 2020 à 12:37, par Camille Z

    Voir aussi :
    L’école, le Bac, la lutte - Comprendre l’opposition à la réforme Blanquer avec Laurence De Cock
    paru dans lundimatin#228, le 3 février 2020
    Réforme des retraites, réforme du Bac, rétention des copies, des notes, blocages de lycées, salles de classes retournées, police devant les établissements, élèves en garde à vue. Il se passe beaucoup de choses à l’éducation nationale en ce moment. Pour y voir plus clair, nous nous sommes entretenus avec Laurence De Cock, enseignante, qui propose de « redonner ses titres de noblesse à une réappropriation politique de l’école ».

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