La subsistance et l’autonomie dans les sociétés traditionnelles

Une source infinie d’inspiration pour abandonner les modes de vie de la civilisation industrielle

mardi 30 août 2022, par Auteurs divers.

Voici un site web qui publie des textes sur la subsistance et l’autonomie dans les sociétés traditionnelles, afin d’inspirer et stimuler des pratiques soutenables adaptées à nos pays et à notre époque.

Subsistance, le média qui explore l’autonomie

Les sociétés traditionnelles sont une source infinie d’inspiration pour abandonner les modes de vie modernes où l’excès de confort et de technologie contribue autant à la déchéance du genre humain qu’à la dévastation environnementale.

- Voir https://subsistance.org/podcasts/

La subsistance et l’autonomie dans les sociétés traditionnelles
Village Maasaï près de la ville d’Arusha, Tanzanie

Les société traditionnelles (ou tribales) qui nous intéressent sont celles qu’on appelle généralement peuples autochtones (on emploie parfois aussi les termes peuples racines ou peuples premiers). Ces derniers représentent environ 6 % de la population mondiale mais concentrent la quasi-totalité de la diversité culturelle sur Terre. Ces peuples sont propriétaires, occupent ou utilisent environ 25 % de la surface terrestre, des zones où l’on trouve 80 % de la biodiversité mondiale restante.

Pour nombre d’entre elles, les sociétés tribales se distinguent des autres secteurs de la communauté nationale par leurs conditions sociales, culturelles et économiques. C’était le cas également eu Europe et en France pour de nombreuses populations avant le développement des États-nations modernes. Les sociétés traditionnelles auxquelles nous faisons référence sont généralement de taille modeste, sans État et dotées de techniques low-tech.

- Pour en savoir plus, lire notre article sur les peuples autochtones.

- La subsistance, c’est quoi ?

La perspective de subsistance constitue la seule alternative pratique, éprouvée et avérée, au capitalisme, et la meilleure base d’inspiration pour repenser notre liberté dans un monde en plein bouleversement.
Aurélien Berlan, Terre et Liberté : la quête d’autonomie contre le fantasme de délivrance (2022)

« Aujourd’hui, l’autosubsistance et l’autosuffisance évoquent d’abord la pauvreté et l’arriération : ce n’est pas “avoir ce qu’il faut” pour vivre, mais être en deçà du suffisant. L’ “économie de subsistance” des cultures paysannes et indigènes est associée à la rareté et au manque, en raison de techniques considérées comme archaïques. »

Mais le terme « subsistance » n’a pas toujours eu un sens négatif :

« À l’origine, le terme “subsistance” n’était pas péjoratif. Au sens premier, il désigne la vie dans la durée et rime avec persistance et résistance : ce qui subsiste, c’est ce qui résiste à l’action corrosive du temps. Au sens second, le terme désigne la première chose dont il faut se préoccuper pour assurer son existence. Le langage ordinaire est sans ambiguïté : les subsistances, ce sont les vivres. Comme vivre, c’est “vivre de”, assurer sa subsistance suppose d’abord de trouver de quoi se nourrir. D’où le fait que la subsistance soit si étroitement associée aux pratiques paysannes. »


Les pénuries, inflations, crises économiques et sociales...(+ les catastrophes climatiques et écologiques) subies, ou une vie digne, égalitaire et sobre choisie, basée sur la subsistance individuelle et collective, et l’autonomie collective ?

La dépendance totale à la mégamachine (ses industries, énergies et gouvernements technocratiques autoritaires) ou la subsistance et l’autonomie collective dans des sociétés socialement et écologiquement soutenables, donc organisées localement et démocratiquement, avec des techniques « low-tech » ?

La destruction de la nature et son remplacement par les technologies de la mégamachine et des marchandises payantes, ou une vie en coopération avec la biosphère ?

Toujours les mêmes questions, auxquelles la plupart des humains civilisés (vivants dans la culture de la civilisation) ne veulent pas se poser, et auxquelles ils répondent de fait, par adhésion ou passivité récurrente : oui à la mégamachine, mort à la biosphère !

Voir en ligne : Subsistance, le média qui explore l’autonomie


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