Entre le premier EPR au monde qui fuit en Chine, et la centrale de Flamanville qui sera terminée on ne sait pas quand, le nucléaire et les EPR ont du plomb dans l’aile.
Plus que quelques pichenettes pour que cette technologie ruineuse du passé disparaisse complètement dans les oubliettes radioactives ?
- La première centrale nucléaire EPR d’EDF connaît un grave incident en Chine
- La Chine se hâte ...d’en dire le moins possible et de continuer à faire tourner la centrale
Nucléaire : Fuite radioactive à l’EPR de Taishan : la Chine se tait - Le 8 juin, EDF a demandé une assistance technique d’urgence aux autorités étasuniennes en raison d’une fuite de l’EPR chinois de Taishan, que l’électricien a construit et dont il est propriétaire à 30 %. Si EDF minimise la gravité de l’incident, des experts s’interrogent, notamment sur l’indépendance de l’autorité chinoise de sûreté nucléaire.
L’EPR chinois de Taishan présente-t-il une « menace radiologique imminente » ? C’est ce que suggèrent des documents internes de la filiale d’EDF Framatome, révélés par la chaîne de télévision étasunienne CNN lundi 14 juin. L’entreprise spécialisée dans le nucléaire aurait alerté la semaine dernière les autorités des États-Unis de la présence d’une fuite dans l’un des deux réacteurs de cette centrale située dans le sud de la Chine. Construite et détenue à 30 % par EDF, Taishan est la première centrale nucléaire de type EPR à avoir été mise en service dans le monde, en 2018.
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En cas de fuite, ces gaz sont normalement envoyés vers des réservoirs tampons et rejetés aussi tardivement que possible dans l’environnement, précise Yves Marignac. Lorsque ces rejets excèdent certains seuils, il est prévu d’arrêter le réacteur. Il est possible que cela n’ait pas été le cas à Taishan : selon les documents de Framatome consultés par CNN, l’autorité de sûreté nucléaire chinoise aurait repoussé les limites acceptables de détection des rayonnements aux alentours de la centrale afin d’éviter son arrêt, en dépit des risques sanitaires potentiels pour la population. Ces limites, calquées sur les normes françaises en la matière, auraient été plus que doublées. « Il semble que le réacteur fonctionne depuis au moins plusieurs semaines avec un niveau de contamination qui aurait déclenché en France un arrêt sous 48 h », explique Yves Marignac.
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