La police tue une femme d’une balle dans la tête, comme ça, pour rien - L’Ordre ou la vie ?

La police d’extrême droite a encore tuée sous Macron - 21 ans : assassinée pour un défaut de port de ceinture

jeudi 9 juin 2022, par Chronique du régime policier.

A Montélimar, un policier municipal a failli tirer ce 9 juin sur une voiture mal garée ? Nouvel exemple meurtrier à Paris. La police tue, encore et encore, encouragée par le cautionnement des médias dominants et de leurs éditoritalistes extrémistes, violents et pervers, par les lois sécuritaires qui s’empilent, par son impunité structurelle, par son idéologie d’extrême droite, par l’obsession de la-sécurité et de la défense de l’Ordre.
Davantage de flics et d’armements policiers comme le projettent le macronisme et les autres droites ?
Davantage d’étatisme comme le projettent les gauches ?
Ou on tente d’autres voies que le système policier autoritaire, on construit des sociétés vivables où on s’occupe des éventuels problèmes autrement ?
Quelques remarques générales plus bas.

La police tue une femme d’une balle dans la tête, comme ça, pour rien - L’Ordre ou la vie ?
Peine de mort appliquée à discrétion par les flics d’extrême droite, couverts par la loi et les médias des milliardaires ?

- Drôme : à Montélimar, un policier municipal met en joue un automobiliste mal garé
Lors d’une patrouille, un policier municipal a sorti son arme de service et visé le conducteur qui refusait de sortir de son véhicule et payer une amende de stationnement. Un geste « peut-être un peu disproportionné » selon une source de la police nationale. (...) Un geste qui semble disproportionné dans un contexte où une femme a perdu la vie samedi dernier lors d’un contrôle de police à Paris après un refus d’obtempérer. (...)

« un geste peut-être un peu disproportionné » dit la police !

Un geste certainement délirant, très dangereux et totalement inadapté, plutôt !
Et si l’automobiliste s’était énervé verbalement et avait démarré normalement en enclenchant la première, les flics auraient fait quoi ? Tirs nourris vers la voiture et meurtre assermenté du conducteur ?!
Il est grand temps de détrôner la police, et tous ceux qui nourrissent sa toute puissance.

⚠️POLICE : LESDIAS VEULENTTABLIR LA PEINE DE MORT ET LES EXÉCUTIONS SOMMAIRES

Elle s’appelait Rayana, elle avait 21 ans. Elle rentrait de soirée. Elle ne connaissait pas le conducteur de la voiture qui la raccompagnait. Elle lui a même demandé de s’arrêter quand les policiers lui ont fait signe. Elle est morte d’une balle dans la tête. Parce que deux fous de la gâchette en uniformes ont vidé leur chargeur, en pleine rue, au milieu des passants, sur un véhicule. Morte pour un refus d’obtempérer.

Les faits sont atroces. Injustifiables. Pourtant, ils ne sont pas isolés. Début mai, deux frères étaient abattus par un policier qui mitraillait leur voiture au fusil d’assaut, pour un refus d’obtempérer déjà. Quelques semaines, un père de famille. Une balle dans le dos, au volant également. Les médias des milliardaires ne voient aucun problème à ces exécutions sommaires. Pire, ils font tout pour les justifier.

Concernant la mort de Rayana, des journalistes sont aller chercher le casier judiciaire du conducteur et des passagers, y compris le passé de la défunte. Selon ces médias, elle aurait commis une infraction il y a des années. Sous entendu : elle a bien mérité d’être tuée d’une balle dans la tête.

Ce procédé abject est systématique depuis au moins 10 ans. Lorsqu’une personne est mutilée ou tuée par la police, la première chose que font les chiens de garde, c’est fouiller avec leurs amis policiers le passé de la victime pour justifier l’injustifiable. Une autre méthode quand il n’y a pas de casier : insinuer que la victime était peut-être droguée ou malade.

Cédric, père de famille étouffé lors d’une interpellation ? Il était « connu » de la police. Steve, noyé lors de la fête de la musique ? Il était peut-être drogué. Wissam, tabassé à mort au commissariat de Clermont-Ferrand ? Drogué lui aussi. Adama, étouffé sous le poids de gendarmes ? Il devait avoir un problème cardiaque. Rémi, tué sur une ZAD par une grenade ? Peut-être qu’il avait des explosifs dans son sac.

TOUT, absolument tout est fait par les médias pour ne jamais mettre en cause la barbarie policière. Tout est fait pour humilier les victimes et leurs proches post-mortem. Protéger la police, salir la mémoire d’une personne morte. Une ignominie absolue.

A contrario, jamais ni le nom ni le passif des policiers mis en cause ne sortent. Même lorsque les agents sont notoirement connus pour leur violence. Par contre, si vous avez volé un bonbon durant votre enfance et que vous êtes victime de la police, BFM et LCI le répéteront en prime time jusqu’à la nausée : vous l’avez cherché. Ces médias appliquent la « présomption de culpabilité » ... pour les victimes.

A présent, l’hebdomadaire Le Point estime même que le fait de demander que la police ne tire pas dans la tête des gens est un « prétexte d’ultra-gauche ». Et Mélenchon, candidat social-démocrate qui s’est timidement ému de ce crime, est décrit comme ayant une « idéologie radicale d’ultragauche ». Tout le monde devrait être terrifié par les fusillades policières de plus en plus régulières. En revanche, Le Point n’a vu aucun problème à médiatiser la candidature d’un pétainiste condamné pour « provocation à la haine raciale ».

Le Point est un hebdomadaire de cadres, ultra-libéral et sécuritaire, qui survit grâce à d’énormes sommes d’argent public. Oui, si vous ne le saviez pas, la presse de droite qui passe son temps à dénoncer l’assistanat n’existe que grâce aux aides de l’Etat.

Pour Le Point, l’explosion des violences policières, l’augmentation drastiques des tirs à balles réelles est un « prétexte ». Ces gens sont hautement dangereux. Ils soutiennent l’idée qu’exécuter une femme de 21 ans d’une balle dans la tête est normal.

Leurs mots ne sont pas déconnectés des actes : ils installent une ambiance, et décomplexent toujours plus les policiers, qui se sentent ainsi autorisés à aller plus loin.

De fait les médias des milliardaires veulent nous tuer, ou du moins, ils rendent légitime de le faire. La priorité des prochaines mobilisations doit être d’exiger l’arrêt des subventions pour ces médias, d’occuper leurs sièges, de les réquisitionner, d’émettre autre chose que leur diarrhée fasciste. On étouffe.

(post et visuel de Nantes Révoltée)

La police tue une femme d’une balle dans la tête, comme ça, pour rien - L’Ordre ou la vie ?
Devis de flic : « Tirer d’abord, charger les victimes ensuite »

🔴CRIME POLICIER À PARIS : DES PASSAGERS DE LA VOITURE CRIBLÉE DE BALLESMOIGNENT

Samedi matin, deux policiers à vélo ont tiré une dizaine de munitions sur une voiture, en plein Paris, au milieu des passants, pour un refus d’obtempérer. Les fous de la gâchette ont tué une jeune femme de 21 ans. Une passagère, là par hasard. Deux témoignages de passagers apportent des précision sur ce qui s’apparente à une exécution.

Inès, une amie de la défunte, raconte : « J’étais avec mon amie Rayana, une copine très proche ». Elles terminent leur soirée et rentrent en voiture avec deux amis d’amis qu’elles ne connaissent pas. « Trois policiers à vélo ont toqué à la vitre du conducteur parce qu’il ne portait pas sa ceinture de sécurité. Il n’a pas voulu baisser sa vitre. » C’est pour ce motif dérisoire que la violence va se déchaîner. « Tout est allé très vite. Je n’ai même pas entendu "Sortez de la voiture" ou "Mains en l’air". Ils ont cassé les vitres en tapant avec leurs armes. La scène était très violente. Le conducteur n’a même pas eu le temps d’enlever les mains du volant […] On a entendu des coups de feu, la voiture qui repart. Tout cela s’est passé en même temps. La voiture n’est pas d’abord partie et ensuite ils ont tiré, c’est en même temps. Ils ont dû tirer une dizaine de coups de feu, ça a duré longtemps. »

Les passagers paniquent, hurlent au conducteur de s’arrêter, d’abandonner la voiture, craignant que les policiers ne tirent encore. Ce qu’il fait.

« J’ai cru que ma copine Rayana, qui était sur le siège devant moi, était tombée dans les pommes. J’ai essayé de l’appeler plusieurs fois en criant son prénom à voix haute. Son corps était lâche. C’est là que j’ai vu son cou rempli de sang. Je n’ai même pas eu le temps de bien réaliser et de la prendre dans mes bras. » Les policiers tireurs arrivent : « ils nous ont braqués en disant : "Mains en l’air, mains sur la tête", ce qu’ils auraient dû dire la première fois pour nous laisser une chance, peut-être, de sortir.On était en état de choc, on criait. C’est là que j’ai réalisé que Rayana avait pris une balle. » Les passagers sont alors arrêtés, menottés, sans pouvoir consulter un médecin. « Ils nous ont laissé sur un coin de la scène, plus de trois heures en plein soleil, devant la foule ».

La passagère précise, pour illustrer la disproportion des tirs : « Personne dans la rue n’a été blessé ou renversé. J’ai perdu une amie devant moi. » Elle souligne la mise en danger insensé causée par les policiers tireurs : « Il y avait d’autres gens dans la rue, des enfants notamment. Un enfant, une mère de famille, n’importe qui aurait pu prendre une balle perdue. Les policiers n’ont pas pensé à ça. »
Le passager avant de la voiture, Ibrahima, témoigne également : « On était à un feu rouge et un policier à vélo est venu taper à la vitre du conducteur pour lui demander de se mettre sur le côté pour un contrôle, Mon ami a bougé la tête […] et ne s’est pas arrêté ». Puis « ils sont revenus à côté de nous et nous ont braqués directement ». Les agents « étaient en train de trembler, ils tenaient les pistolets », l’un d’eux « a tiré directement, au moins dix coups de feu […] Après ça, on est sorti de la voiture et on a vu que la fille devant était pleine de sang, inconsciente ».

Quel était le risque pour les tireurs ? Le conducteur « n’a percuté aucun policier. Le policier est venu sur le côté et a frappé à la vitre. Comment pouvez-vous frapper sur une vitre conducteur et que quelqu’un vous percute en même temps ? C’est impossible ! Ils voulaient se déchaîner. Pourquoi ils ont tiré dans la tête de la fille ? Même dans les films on ne voit pas ça. » Qui cause le plus de danger ? Un homme qui ne porte pas sa ceinture de sécurité ou des policiers surarmés, sûrs de leur impunité, recrutés avec 6 de moyenne et autorisés à tirer ?

Rayana, la jeune femme défunte, avait 21 ans et la vie devant elle.
Un compte Instagram a été ouvert par ses proches : @justicepourrayana

(post de Nantes Révoltée)

- D’autres articles sur cette affaire révoltante :

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1er règne macroniste : escalade de la violence policière

⚠️ FLAGRANTNI ⚠️

L’association Flagrant Déni vient de publier trois séries d’indicateurs, qui forment autant d’« escaliers de la violence policière ». Deux d’entre eux étaient déjà publics, le troisième résulte d’une compilation inédite réalisée par Flagrant déni.

1. L’IGPN recense les cas d’usage de l’arme individuelle des policiers : plus de 300 coups de feu par an sous Macron, contre 250 pendant le quinquennat précédent, soit une hausse de 20 % environ. Comme l’a récemment rappelé le journal Le Monde, cet usage a significativement augmenté depuis une loi ayant assoupli les règles de la légitime défense policière en 2017.

2. Résultat, d’après les décomptes du média en ligne Bastamag : avec environ 30 morts par an sous Macron, le nombre de décès de personnes aux mains de la police atteint un taux inégalé : presque deux fois plus que sous Sarkozy ! Après une baisse au début des années 2000, le nombre de morts augmente de façon continue au fil des mandats présidentiels. D’après Bastamag, 60 % des décès ont eu lieu par arme à feu.

3. Le nombre de tirs de lanceurs de balles dits « de défense » (LBD) a littéralement explosé. Sous Macron (sans compter l’année 2021 pour laquelle aucun chiffre n’a été publie), on obtient une moyenne de plus de 11 000 tirs : cinq fois plus que sous Sarkozy. En 2020, année « confinée », le nombre de tirs a été supérieur à 2016, année marquée par le conflit lié à la « loi Travail ».

Les LBD ont été mis en service sous Chirac au début des années 2000, et généralisés sous Sarkozy. Leur usage croissant n’empêche pas la hausse du nombre de tirs d’armes « létales », ni globalement celle du nombre de morts. Ces armes ne font que s’ajouter à l’arsenal existant, causant de nombreuses blessures et infirmités supplémentaires. La violence policière est une politique organisée. Jamais dans l’histoire de la Cinquième république elle ne l’a été de façon aussi constante et massive que sous Macron.

- Étude complète : https://www.flagrant-deni.fr/wp-content/uploads/2022/05/constats-proposition-pour-en-finir-avec-impunite-police.pdf

(post de Cerveaux non disponibles)

La civilisation industrielle a besoin d’une police armée et toute puissante

L’étatisme, la société de masse, l’absence de démocratie, la folie extrémiste intrinsèque au capitalisme qui attise la guerre de tous contre tous... poussent aux systèmes policiers, à la toute puissance de la police, à la surenchère de flics, de lois sécuritaires et d’armes policières en tout genre, à commencer par les flingues et le droit de tuer.

Car pour tenir ce modèle de société a besoin d’Ordre, de foules qui marchent au pas, de soutiers qui se tiennent sages, de systèmes techno-numériques de fichage et de surveillance automatisés.
Car pour alimenter la machine industrielle qui dévaste les mondes vivants et faire tenir l’administration étatisée des foules et de l’Economie, il faut des larbins qui triment et qui ferment leur gueule, qui obéissent et qui soient disciplinés, qui suivent les ordres des technocrates et des robots.
Quand la peur du gendarme et la propagande officielle ne suffisent pas, ce système lâche ses flics, leur brutalité, et la force armée.
Quand ce système se perpétue et s’étend, se durcit et s’auto-justifie, ses cerbères armés dopés aux phobies de l’extrême droite (si complaisamment relayées dans les médias de masse) en viennent forcément à tirer et tuer tout ce qui bouge : à noyer un teufeur à une fête de la musique, à étouffer un livreur, à buter une jeune fille passagère d’une voiture d’une balle dans la tête, à massacrer au fusil mitrailleur un type dans un véhicule qui juste refuse d’obtempérer, etc.

L’Etat et ses agents refusent qu’on refuse de leur obéir au doigt et à l’oeil.
Ce doigt ganté est crispé sur la gachette et l’oeil est celui d’un Big Brother numérique. Ce monstre aveugle n’a ni coeur ni cerveau, c’est une machine, à l’image du monde cybernétique et désertique qu’il veut nous imposer.

Bientôt, si vous refusez un contrôle d’identité en marchant dans la rue, et continuez d’avancer en frôlant un flic, celui-ci vous tuera pour menace et présomption de danger public ?

A quand une révolte « barbare et sauvage » contre la mégamachine et son système policier ?


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