La contestation sociale et écologique face à un système policier et capitaliste surarmé qui se moque de tuer et de tout détruire

Dégager Macron et démanteler ce système assassin est vital et urgent

lundi 27 mars 2023, par Auteurs divers.

Voici plusieurs articles et témoignages sur l’abject massacre de masse à la grenade (deux personnes dans le coma entre la vie et la mort + des centaines de blessés) planifié par l’Etat, son système policier, le gouvernement et l’agro-industrie liée à la FNSEA.
La révolte et la rage ne peuvent que monter d’un cran face à de telles brutalités d’Etat.
Avec les mutilations sinistres exécutées froidement par les gendarmes à Sainte Soline et les multiples exactions commises contre les manifestantEs pour les retraites (déjà plusieurs personnes mutilées), il est confirmé que le technocapitalisme et l’Etat français veulent tuer sans scrupule des opposants politiques dès que la situation leur échappe un peu trop.

Une fois de plus, une fois de trop, il est confirmé de manière sanglante qu’ils préfèrent continuer à tout prix TOUTES les activités criminelles qui détruisent nos vies et la planète, et renforcer pour ce faire un système autoritaire assassin plutôt qu’accepter la démocratie réelle (donc directe) et une vraie bifurcation écologique (donc radicale, anti-capitaliste, anti-patriarcale).

Fini pour de bon le pseudo-dialogue, finies les illusions persistantes en la fiction rassurante de « la-démocratie » et de ses institutions illégitimes, finie la croyance irrationnelle en l’Etat protecteur, finis les messages symboliques adressés aux puissants qui nous broient sans pitié à coup de grenades explosives létales, de pollutions et de précarités, finies la retenue et la « patience civique ».
Si Macron tend sa main de faux-cul, on la mordra jusqu’au sang.

A nous de confirmer notre élan vital vers l’insurrection générale.
Mort à la mégamachine, à bas l’Economie de marché, l’Etat au rebus avec son système policier et technocratique !

L’histoire montre qu’il existe quantité de moyens pour stopper et ralentir l’Economie, hors de la portée et de la vue des armes de guerres potentiellement létales telles que les grenades et les LBD.
Dans un conflit asymétrique de ce type, les résistants ont souvent utilisé des moyens adaptés à la situation, évitant le choc frontal avec les armes de guerre de l’ennemi.
Les historiens parlent de guérilla furtive, de sabotages en tous genres, de blocages par des foules immenses.
Bien sûr, une grève générale insurrectionnelle serait aussi d’un grand secours.

Macron et son monde d’assassins ont décidé de pratiquer la terre brûlée et de massacrer sans pitié toute résistance, comme lors du soulèvement des gilets jaunes. Mais on apprend.
Mais l’eau ne brûle pas facilement, elle s’échappe, s’écoule et s’infiltre partout, elle ronge et dissout, elle disparaît et réapparaît : Be Water.

La contestation sociale et écologique face à un système policier et capitaliste surarmé qui se moque de tuer et de tout détruire
La rage des peuples !

LA RAGE DE VIVRE ÇA

Quand l’émotion est trop forte, quand les événements nous retournent les tripes, il nous semble impossible de poser des mots sur ce qu’il se passe. Mais, dans le même temps, il nous semble inimaginable de ne pas écrire ce qui ne peut être dit.
Alors nous écrivons ces lignes, quelques heures après les drames de Sainte Soline.
Ce weekend e pouvoir, par l’intermédiaire de son bras armé, a volontairement voulu blesser, mutiler, voire tuer des personnes. Il ne s’agit pas d’accusations. Mais d’un fait. Ce fait, il va falloir qu’un nombre important de personnes et de structures présentes à Sainte Soline l’écrivent, le disent, le crient !

Chez CND, on nous accuse souvent d’être des amoureux de l’émeute, de la violence urbaine, du chaos. La plupart du temps, plutôt que de tenter de « raisonner » nos détracteurs, nous préférons répondre à ces accusations en singeant les stigmates dont on nous part. A l’image de certains GJ ou BB qui ne cherchent plus à convaincre BFM qu’ils ne sont pas des assoiffés de sang...
Sauf que nous savons bien que ce qui nous anime : ce n’est pas la violence mais bien l’amour. Dire cela peut paraître niais pour certains, une contre vérité pour d’autres. Mais ceux qui ont été dans les cortèges de tête, à la ZAD ou sur les ronds points avec les Gilets Jaunes savent que ce qui entretient le feu se trouve bien du côté de l’amour et de l’entraide, de l’espoir d’un avenir meilleur. Pour soi, pour sa famille, pour ses amis, pour tous ceux qui souffrent, qui galèrent.
Si voir des poubelles brûlées peut offrir de l’adrénaline et un certain plaisir, c’est plus par ce qu’il provoque d’inquiétude chez les puissants de ce monde que par l’aspect « destructeur » de ce feu.
Dire cela nous paraît important par rapport aux horreurs vécues par des centaines de manifestants ce weekend. Pour ceux qui ont été blessés, mutilés ou qui se retrouvent entre la vie et la mort. Ces personnes sont venues à Sainte Soline parce qu’elles croient en un projet de vie plus respectueux des uns et des autres, et surtout plus respectueux de la planète. Elles sont venues lutter pour respecter le vivant et pour lui donner un meilleur avenir. Et pour ça, elles se sont fait tirer dessus par la police, à coup de LBD et de grenades désencerclantes...
Il faut prendre la mesure de ce que nous vivons depuis quelques années, et notamment depuis les Gilets Jaunes. Le pouvoir a décidé d’étendre à l’ensemble de la contestation sociale la barbarie policière institutionnalisée pendant les contre-insurrections coloniales, qui ne se déployait jusque là que dans les quartiers populaires et dans les territoires dits d’outremer. Signe de cette dérive, il a même créé de nouvelles unités clairement conçues pour frapper les corps et les esprits.
La France est un pays qui accepte de vivre avec des centaines de ses concitoyens éborgnés, mutilés, et même tués, pour avoir participé à une manifestation, à un rassemblement politique, ou à une fête de la musique.
Au moment de la sortie de son film Un pays qui se tient sage, David Dufresne faisait remarquer à quel point, lors des actes GJ les plus insurrectionnels et alors que des dizaines de milliers de personnes étaient dans la rue et en demande d’une révolution, aucun manifestant n’avait sorti un fusil de chasse ou un pistolet pour tenter de tirer sur les forces de l’ordre.

Car malgré une haine de la police de plus en plus répandue, quasiment personne ne souhaitait la mort d’un policier.
En cela, les seuils de tolérance de la violence ont été très très nettement abaissés en quelques décennies. Qu’importe ce qu’en disent BFM ou Cnews, la société s’est spectaculairement pacifiée, et notamment dans le secteur des luttes sociales et politiques.

Sauf que du côté des forces de l’ordre, la tendance est totalement inverse avec une objective hausse du degré de violence, et même de terreur, qui est désormais « acceptée ». Acceptée par ces forces de l’ordre, par leurs supérieurs, par le pouvoir, par les médias et, in fine, par l’ensemble de la population.
Au point d’en arriver à ce weekend meurtrier à Sainte Soline, celui-ci faisant suite à plusieurs nuits de déferlement de terreur policière dans les rues des grandes villes.
On ne compte plus les vidéos prouvant la cruauté verbale et physique de policiers, de séquences où certains tabassent pour le plaisir, écrasent par terre, où la Brav roule volontairement sur des manifestants, frappe des journalistes, balance des insultes racistes et sexistes. C’est devenu « normal ».

Si ce système accepte ce degré de cruauté, dans l’espoir de se maintenir en place, c’est la confirmation qu’il a perdu toute légitimité à prétendre aux principes humanistes dont il se pare à longueur de temps.
Au-delà du côté immoral et inhumain de ce que le pouvoir est en train de faire, il faudra aussi qu’il assume les conséquences d’une telle violence dans sa réponse aux colères de ses propres citoyens. Et qu’il ne s’étonne pas si le degré de pacification de la société redescend d’un cran dans les prochaines années.
De notre côté, il sera important de ne pas se laisser aveugler par la colère, hautement légitime, et l’envie de vengeance, compréhensible mais potentiellement destructrice. Pour cela, il faudra se souvenir, et se marteler, les raisons pour lesquelles les personnes blessées sont venues à Saint Soline ou dans les rues en feu. Qu’il s’agissait de construire un monde meilleur et plus juste. Moins violent aussi. Plus humain surtout.

(post de CND)

- Communiqué de l’interobservatoires, dont la LDH est membre : Sainte-Soline : empêcher l’accès à la mégabassine, quel qu’en soit le coût humain - Ce document est publié à titre de première synthèse des faits les plus saillants relevés par les équipes d’observation. Le rapport d’observation complet fera l’objet d’une publication ultérieure.

Témoignage : La guerre de l’eau. Des larmes, du sang et de la rage

- Témoignage sur Ricochets.cc : La guerre de l’eau. Des larmes, du sang et de la rage

Sur Reporterre.net :

  • Médecin à Sainte-Soline, je témoigne de la répression - Alors que le pronostic vital d’un opposant aux mégabassines de Sainte-Soline est toujours engagé, une médecin urgentiste lui ayant porté secours témoigne. Elle pointe la responsabilité de la préfecture pour le retard de sa prise en charge par les urgences.
    (...) Le niveau d’intensité a été maximal d’emblée. Pas de demi-mesure. Tous ces blessés qui reculent. Allongé dans un champ. Assis dans un fossé. La haine monte contre les forces de l’ordre. Que font-ils, que défendent-ils, quelques mètres cubes de béton valent-ils tous ces corps mutilés ?
    (...) Je refais le point sur la suspicion de fracture ouverte du fémur. Je déballe la plaie. La plaie est profonde. Il y a un quelque chose de dur et de blanc qui ressort en son sein. Ce n’est pas de l’os. C’est un corps étranger en plastique blanc, une part cylindrique, une part plate. Je laisse le corps étranger en place.
    (...) L’histoire rapporte un tir tendu de grenade au niveau temporal droit (juste en arrière de l’oreille). Il se serait effondré. Extrait par des manifestants. Au début il aurait été agité. Là, il est en position latérale de sécurité. Il est trop calme.
    (...) Un traumatisme crânien grave peut aboutir à la mort cérébrale, ou à la présence de séquelles extrêmement lourdes.
    (...) Des pompiers en pick-up arrivent, ils nous demandent pourquoi le Smur et les VSAV [véhicules de secours et d’assistance aux victimes] ne sont pas là. Je craque et leur hurle dessus, je dis que les ambulances sont bloquées par les GM [gardes mobiles] en amont.
    Combien de temps s’est écoulé ? Depuis combien de temps était-il au sol avant mon arrivée ? Comment peuvent-ils assumer un tel niveau de violence pour quelques mètres cubes de béton ?
    Je pense à Rémi Fraisse.
    Le Smur arrive. J’aide à son installation sur le brancard du Samu. Le médecin du Smur prépare de quoi l’intuber dans le camion. Je quitte les lieux pour rejoindre les autres blessés.
    Je pense à cet homme. À ses amis. Aux miens. Je me demande où ils sont. Y en a-t-il d’autres comme lui ? Je pense à tous ceux qui ont été blessés ces dernières années par les armes de la police. À la zad, au Chefresne, au Testet, pendant la loi Travail, les Gilets jaunes. À ceux qui ont perdu des doigts, une main. Un œil. Ceux qui ont perdu la vie. À lui.
La contestation sociale et écologique face à un système policier et capitaliste surarmé qui se moque de tuer et de tout détruire
Témoignage d’une médecin urgentiste : des flics, un Etat et un gouvernement abjects
  • Après Sainte-Soline, repenser la lutte - Le message de Sainte-Soline est limpide : le pouvoir est prêt à tuer pour défendre son modèle mortifère. Une violence étatique dont le mouvement social doit tenir compte pour ne pas se laisser enfermer dans la confrontation.
    La manifestation qui s’est déroulée à Sainte-Soline ce week-end marque un tournant dans l’histoire du mouvement climatique. Elle atteste que l’écologie génère le conflit, et non le consensus. Jusqu’à récemment, beaucoup pensaient que la passivité des dirigeants à l’endroit du réchauffement climatique était le reflet de leur ignorance. Si on les alertait avec suffisamment de force, si on les aidait à « prendre conscience », si on comblait leur ignorance supposée, la lumière leur viendrait et ils « agiraient » pour éviter la catastrophe.
    Le déchaînement de violence à Sainte-Soline fait tomber les illusions. Les gouvernants savent très bien que les bassines ne répondront pas aux sécheresses à venir. Ils savent très bien que le dossier scientifique supposé les légitimer est hautement douteux. Ils savent très bien que plusieurs de ces projets sont illégaux, comme l’a rappelé Stéphane Foucart.
    Ils le savent, mais ils ont choisi d’imposer les mégabassines pour maintenir à tout prix l’agriculture industrielle, aux effets sanitaires, climatiques et humains désastreux.
    De même, en ce qui concerne le climat, ils savent très bien qu’une politique vigoureuse d’économies d’énergie serait la priorité pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, que construire des autoroutes est un contresens absolu, que laisser se développer l’artificialisation des sols dégrade rapidement la biodiversité et altère la résilience au réchauffement à venir. Et ainsi de suite. Ils savent, mais ils continuent à détruire. Pour préserver sans scrupules un système gouverné par l’objectif de créer du profit et d’accumuler du capital financier, quelles qu’en soient les conséquences écologiques — donc humaines.
    (...)
    Le masque tombe, le champ politique s’est clarifié, il met face à face le technocapitalisme, ou technosolutionnisme, et l’écologie redistributive. Et toutes celles et ceux qui comprennent la gravité de la situation actuelle comprennent aussi que la solution ne peut passer par un consensus paisible, mais par des conflits assumés : sortir du système destructeur impose de faire reculer de puissants intérêts.
    (...)
    Avec une interrogation majeure : quelle doit être la tactique de lutte face à un gouvernement qui piétine les lois, les libertés fondamentales, et vise à terroriser les manifestants ? Peut-on aller à la confrontation directe, comme bon nombre l’ont fait à Sainte-Soline, au prix de blessés graves, voire de morts ?
    Le rapport de force physique n’est-il pas terriblement déséquilibré, avec un système qui radicalise depuis des années la répression, s’armant de drones, d’hélicoptères, de quads, de blindés, de millions de grenades et de LBD, de vidéosurveillance, de procureurs aux ordres, de médias relayant le discours officiel ? Mais la colère populaire déborde face à ce gouvernement obtus, « abject », comme l’a dit Julien Le Guet, porte-parole de Bassines non merci.
    (...)
    Comment ne pas comprendre la rage de jeunes (et de moins jeunes) qui voient leur avenir bouché par le changement climatique, par la morgue des ultrariches, par la précarisation généralisée des emplois et des statuts ? « Si l’oppresseur utilise la violence, l’opprimé n’a d’autre choix que de répondre par la violence », écrivait Nelson Mandela.
    (...)
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UNE DEUXIÈME PERSONNE DANS LE COMA, LA POLICE TRAQUE LES BLESSÉS DANS LESPITAUX, DARMANIN MENACE LA MANIF DE DEMAIN ...

Suite à la terrible répression à Sainte-Soline, la barbarie d’Etat semble ne plus avoir de limites. C’est l’escalade à tous les niveaux. Le gouvernement a peur et sort les crocs.

On fait le point ce lundi soir :

🔴Traque dans les hopitaux
Ce midi, le collectif Les Soulèvements de la Terre alertait sur le fait que plusieurs blessé.e.s dans différents hôpitaux ont vu leurs affaires saisies par le personnel hospitalier, à la demande de la police. Une cellule composée de 114 enquêteurs est en train d’enquêter sur les manifestants, et notamment sur les personnes gravement blessée samedi. « Ils sont à la recherche de toute trace de participation à la manifestation, tant les habits que les téléphones portables » explique le message qui circule. Si vous êtes proche d’une personne blessée, prévenez là et protégez là.
Ce ne serait malheureusement pas une première, le 4 novembre, Robin, blessé à la tête lors d’une précédente marche contre les mégabassines, passait son scanner avant sa sortie, lorsque les équipes médicales ont contacté les forces de l’ordre afin de procéder à son arrestation.

🔴Un deuxième homme dans le coma
Samedi, plusieurs personnes ont été évacuées inconscientes après des tirs de la police. En plus de S., dans le coma après avoir reçu une grenade explosive dans la tête, un deuxième homme était lui aussi dans un état grave après un tir de LBD dans la trachée. Hospitalisé en urgence vitale, il a de nouveau son pronostic vital engagé ce lundi. Sa mère, très émue, interrogée dans les médias évoque une opération du cerveau suite à une hémorragie dans la tête.

🔴Fiché S, et légitimation de la barbarie
« Fiché S, membre de l’ultra-gauche, black bloc : le profil du manifestant grièvement blessé » ose titrer le média de Bolloré Europe 1. BFM surenchérit en expliquant qu’il serait « connu des services de renseignement depuis au moins l’année 2009 » et qu’il aurait participé à des manifestations « lors du G7 de Biarritz ou contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ».
Un homme est donc entre la vie et la mort après avoir reçu une grenade et il est déjà sali par les ordures médiatiques. Les valets du régime diffusent telles quelles les informations de la police politique, des engagements remontant parfois à 10 ans, pour justifier le crime. Dans leur infinie ignominie, les rapaces insinuent que, puisqu’il est fiché, on peut le tuer.
Rappelons qu’en France, toutes les personnes encore un peu vivantes et désobéissantes sont fichées S, il suffit de manifester une fois pour le climat ou pour le partage des richesses, d’aller sur une ZAD ou de bloquer une route. Ne détournez pas le regard : demain, c’est vous, ou vos proches.
Pour rappel, le siège de BFM est au 2 rue du Général-Alain-de-Boissieu dans le 15e arrondissement de Paris, non loin de celui d’Europe 1, quai André-Citroën (rue des Cévennes).

🔴Menace
A la veille de la journée de grève générale du mardi 28, le ministre de l’Intérieur annonce qu’il va encore augmenter le nombre de flics. Il promet un « dispositif de sécurité inédit » et un « niveau de mobilisation jamais atteint » : 13000 agents mobilisés, dont 5500 à Paris.
Pour se justifier, Darmanin agite le fantasme de l’ultra gauche qui veut « tuer » des forces de l’ordre, alors que c’est exactement l’inverse : depuis des semaines, les opposants sont la cible de rafles, de mutilations et de tentatives de meurtres avec armes. Macron choisit donc l’escalade sans fin, alors que deux hommes sont entre la vie et la mort, et des dizaines d’autres mutilés. Dans n’importe quel pays voisin, le ministre de la police démissionneraient et le gouvernement s’excuserait. En France, c’est la surenchère.
Ne cédons pas à la peur. La période est historique. Ensemble nous sommes plus forts.

(post de Contre Attaque)

Policiers et gendarmes sont très largement adeptes de l’extrême droite

- La quasi-totalité des gendarmes et policiers votent extrême-droite - La République « démocratique » de france dépend d’une profession acquise au néo-fascisme - Ne votez pas comme ceux qui vous répriment

Non seulement les flics sont chambrés, protégés et très très peu poursuivis en cas d’exactions flagrantes, payés pour réprimer (avec notre argent, génial), mais en plus ils sont très largement acquis à l’extrême droite. Inutile de compter sur leur désobéissance ou leur ralliement à l’insurrection populaire. Ils rejoindront plus facilement un coup d’Etat néo-fasciste.

En plus, la banalisation des actes et propos d’extrême droite dans les médias dominants ne peut qu’encourager leur obéissance aveuble au Pouvoir et leurs pratiques de répressions envers tout ce qui s’apparente à la gauche.

De même, l’attitude constamment abjecte des macronistes qui criminalisent et méprisent la contestation politique ne peut que mener à une répression brutale et sans pitié.

Ainsi, alliés et se protégeant mutuellement, flics, Etat, gouvernements, système capitaliste et lobbys mènent une guerre sans merci aux peuples et à la planète.
Ils ont besoin les uns des autres, ils ne se lâcheront pas.

A la rigueur, ils consentiront in extremis à faire jouer le fusible éculé du changement de gouvernement ou de la dissolution de l’assemblée nationale, pour tout faire pour que rien ne change et garder la main.
Mais nous ne sommes plus dupes de ces basses manoeuvres, on veut bien plus que du carton pâte, et on ne laissera pas les partis nous entraîner dans cette impasse.

Autopsie des techniques policières et journalistiques pour maquiller les violences policières

- Autopsie des techniques policières et journalistiques pour maquiller les violences policières - La récurrence des violences policières a obligé les policiers et certaines rédactions journalistiques à la botte de la préfecture à développer des techniques pour masquer la violence manifeste des pandores. Voici quelques-unes de ces techniques.


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