La civilisation industrielle continue de dégrader le climat mondial : résistances ?

Soutenir encore la croissance, le capitalisme, le productivisme est un crime

mardi 25 avril 2023, par Les Indiens du Futur.

Sans surprise, les catastrophes climatiques créées par la civilisation industrielle s’aggravent partout.
Plus bas quelques exemples concernant les fontes de glaces et les températures records.
Soutenir encore la croissance, le capitalisme, le productivisme est tout simplement criminel.

Ce n’est pas de développement économique et de créations d’emplois dans le cadre capitaliste dont on a besoin, mais de démocratie directe, de qualité de vie, de partage des activités et de leurs fruits, de prise directe sur les choix de production, de remise en cause radicale du système techno-industrielle et de ses chaînes logistiques mondialisées.

Le gouvernement, la quasi totalité des entrepreneurs adulés partout et la plupart des élus veulent continuer à tout prix (au prix de nos vies et de celles des autres vivants) ce modèle social dévastateur. Et nous ?
Allons-nous nous organiser pour agir énergiquement et démanteler tout ça au plus vite ?
Ou préférons-nous subir des désastres croissants, avec comme « solution » la gestion autoritaire et policière centralisée de l’Etat pour gérer (mal) les catastrophes dantesques qu’il a contribué largement à créer, tout en excerçant une répression brutale et meurtrière pour empêcher les changements urgents et vitaux.

La civilisation industrielle continue de dégrader le climat mondial
Fonte accélérée des glaces aux pôles et en montagnes

- Se débarrasser définitivement du macronisme et de ses réformes de merde est éminement désirable, mais il faudrait impérativement inscrire ça dans une remise en cause profonde et large du système en place, de cette mégamachine impitoyable qui détruit méthodiquement tout avenir vivable.

Ayons conscience qu’il faudrait des résistances bien plus fortes et permanentes que les luttes locales contre certains projets nuisibles ou les Soulèvements de la terre. Une forme d’insurrection générale, de néo-luddisme sans doute.

  • Glaciers, océans, chaleurs : le climat mondial continue de se dégrader - Sécheresses, inondations et vagues de chaleur : le chaos climatique a touché tous les continents et coûté des milliards selon le dernier rapport annuel l’Organisation météorologique mondiale (OMM) publié le 21 avril. Voici les informations à retenir : (...) L’ensemble du globe a été touché par des vagues de chaleur record. La surmortalité liée aux canicules en Europe a dépassé les 15 000 décès. La sécheresse a frappé l’Afrique de l’Est. En janvier 2023, on estimait que plus de 20 millions de personnes étaient confrontées à une insécurité alimentaire aiguë dans la région. (...) Les Alpes européennes ont battu des records de fonte des glaciers en raison d’une combinaison entre un faible enneigement hivernal, la poussière saharienne en mars 2022 et des vagues de chaleur entre mai et début septembre.
    En Suisse, les glaciers ont perdu 6 % de leur volume entre 2021 et 2022. Pour la première fois dans l’histoire, aucune neige n’a survécu à la saison de fonte estivale. Quant à la glace de mer en Antarctique, sa superficie est tombée à 1,92 million de km² le 25 février 2022, soit le niveau le plus bas jamais enregistré. (...)
    Les concentrations des trois principaux gaz à effet de serre — dioxyde de carbone, méthane et protoxyde d’azote — ont atteint des niveaux record en 2021. La progression annuelle de la concentration de méthane entre 2020 et 2021 a été la plus forte jamais enregistrée. Tout cela a également des conséquences sur l’acidification des océans qui se poursuit.
  • Nappes phréatiques : la menace d’une sécheresse se confirme - Les pluies du mois de mars n’y ont rien fait : près de 20 % des nappes phréatiques ont des niveaux très bas, a annoncé le Bureau de recherches géologiques et minières. Le risque de sécheresse cet été est donc « avéré ».
  • 21,1 °C : record de température à la surface des océans : C’est un record. En ce début du mois d’avril, la température moyenne à la surface des océans a atteint 21,1 °C, d’après les données de la National oceanic and atmospheric administration (NOAA). Du jamais-vu depuis le début des enregistrements par satellite, en 1981, de cette agence américaine. Le précédent record (21 °C) avait été atteint en mars 2016.
  • + sécheresse et températures records cette fin avril en Espagne et au Maroc...

En complément, quelques évidences utiles à se rappeler :

- Timothée Parrique : « La décroissance est incompatible avec le capitalisme » : Il n’est pas trop tard pour aller vers la décroissance, selon l’économiste Timothée Parrique. Cela suppose de changer tout notre système capitaliste.


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