La violence du capi­ta­lisme et de ses classes domi­nantes continue et s’exacerbe en temps de crise

Exclus, pauvres et travailleurs toujours premiers touchés

samedi 21 mars 2020, par Auteurs divers.

Quelques articles qui parlent de la violence des riches et du capitalisme envers les pauvres et les travailleurs. En temps de crise, les inégalités sociales sont encore plus visibles et s’aggravent.

« Nous devrions faire sauter les ponts » — le coro­na­vi­rus déchaîne une guerre de classes dans les Hamp­tons - Le texte suivant est une traduc­tion d’un article écrit par la jour­na­liste Maureen Calla­han, initia­le­ment publié, en anglais, sur le site du New York Post, le 19 mars 2020. Je l’ai traduit parce qu’il permet de consta­ter l’igno­mi­nie du capi­ta­lisme et de ses classes domi­nantes en temps de crise. Des choses simi­laires se produisent en France, bien évidem­ment.

- Extraits de cet article :

La guerre des classes est décla­rée dans les Hamp­tons.

Les habi­tants à l’an­née, en grande partie des employés qui nettoient et aménagent le paysage pour les congés d’été des super-riches — qui supportent donc toutes sortes d’ava­nies et de compor­te­ments abjectes en échange d’un salaire — ne se taisent plus.

« Il n’y a plus un seul légume en ville », affirme un habi­tant de Springs, un quar­tier de travailleurs d’East Hamp­ton. « À cause de ces indi­vi­dus élitistes qui pensent qu’ils n’ont pas à suivre les règles. »

Et la pénu­rie alimen­taire qui sévit ici n’est pas le seul problème. Tous les aspects de la vie, et surtout les soins médi­caux, sont mis à rude épreuve par l’af­flux soudain de riches Manhat­ta­nites paniqués fuyant New-York, appor­tant avec eux leur mépris et leur indif­fé­rence pour les petites gens — et dans certains cas, appor­tant sciem­ment le coro­na­vi­rus.

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ce sont les droits des employeurs que le gouvernement entend clairement étendre, en phase avec sa gestion pro-patronale de la crise sanitaire. Ainsi, si le texte permet de « limiter les ruptures des contrats de travail, en facilitant et en renforçant le recours à l’activité partielle » c’est en « réduisant le reste à charge pour l’employeur », tandis que le gouvernement entend laisser la possibilité « aux entreprises de secteurs particulièrement nécessaires à la sécurité de la nation ou à la continuité de la vie économique et sociale de déroger de droit aux règles d’ordre public et aux stipulations conventionnelles relatives à la durée du travail, au repos hebdomadaire et au repos dominical » et, plus généralement, aux employeurs de « modifier les conditions d’acquisition de congés payés et permettre à l’employeur d’imposer ou de modifier unilatéralement les dates de prise d’une partie des congés payés, des jours de réduction du temps de travail et des jours de repos affectés sur le compte épargne-temps du salarié. »


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