Quelques articles qui parlent de la violence des riches et du capitalisme envers les pauvres et les travailleurs. En temps de crise, les inégalités sociales sont encore plus visibles et s’aggravent.
« Nous devrions faire sauter les ponts » — le coronavirus déchaîne une guerre de classes dans les Hamptons - Le texte suivant est une traduction d’un article écrit par la journaliste Maureen Callahan, initialement publié, en anglais, sur le site du New York Post, le 19 mars 2020. Je l’ai traduit parce qu’il permet de constater l’ignominie du capitalisme et de ses classes dominantes en temps de crise. Des choses similaires se produisent en France, bien évidemment.
Extraits de cet article :
La guerre des classes est déclarée dans les Hamptons.
Les habitants à l’année, en grande partie des employés qui nettoient et aménagent le paysage pour les congés d’été des super-riches — qui supportent donc toutes sortes d’avanies et de comportements abjectes en échange d’un salaire — ne se taisent plus.
« Il n’y a plus un seul légume en ville », affirme un habitant de Springs, un quartier de travailleurs d’East Hampton. « À cause de ces individus élitistes qui pensent qu’ils n’ont pas à suivre les règles. »
Et la pénurie alimentaire qui sévit ici n’est pas le seul problème. Tous les aspects de la vie, et surtout les soins médicaux, sont mis à rude épreuve par l’afflux soudain de riches Manhattanites paniqués fuyant New-York, apportant avec eux leur mépris et leur indifférence pour les petites gens — et dans certains cas, apportant sciemment le coronavirus.
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ce sont les droits des employeurs que le gouvernement entend clairement étendre, en phase avec sa gestion pro-patronale de la crise sanitaire. Ainsi, si le texte permet de « limiter les ruptures des contrats de travail, en facilitant et en renforçant le recours à l’activité partielle » c’est en « réduisant le reste à charge pour l’employeur », tandis que le gouvernement entend laisser la possibilité « aux entreprises de secteurs particulièrement nécessaires à la sécurité de la nation ou à la continuité de la vie économique et sociale de déroger de droit aux règles d’ordre public et aux stipulations conventionnelles relatives à la durée du travail, au repos hebdomadaire et au repos dominical » et, plus généralement, aux employeurs de « modifier les conditions d’acquisition de congés payés et permettre à l’employeur d’imposer ou de modifier unilatéralement les dates de prise d’une partie des congés payés, des jours de réduction du temps de travail et des jours de repos affectés sur le compte épargne-temps du salarié. »