Pandémie : Pour le dehors, le plein air, la nature... Pour la désobéissance et la résistance

Un jour on attrapera la rage, et ce sera contagieux

lundi 16 novembre 2020, par Auteurs divers.

Pour le dehors, le plein air, la nature.
Contre l’absurdité criminelle et infantilisante des attestations de sortie, des limitations de promenades à une heure et un kilomètre, des masques en extérieur en toute circonstance, des accès très limités aux jardins potagers non attenants...
Pour la désobéissance et la résistance aux directives absurdes et surtout à ce système autoritaire fascisant.

  • Le dehors, puissant anticorps au virus autoritariste : Depuis les débuts de la pandémie, les mesures gouvernementales (télétravail ou couvre-feu), impliquent un repli sur la sphère privée. Pour préserver le « sens commun », ne faudrait-il pas réinvestir le dehors, demande l’auteur de cette tribune. Enseignement en plein air, réunion sur des places publiques, partage de repas… Le politique vit de rencontres et de confrontations.
  • Pour un accès responsable à la nature en période de confinement : « Se promener dans la nature n’a pas d’incidence sur la circulation du coronavirus », rappellent les auteurs de cette tribune. « En revanche, de nombreuses études démontrent l’effet bénéfique du contact avec la nature et de l’activité physique sur la santé. »

Par solidarité et/ou par obligation, on se plie bon gré mal gré à déjà pas mal de restrictions : commerces dits non-essentiels fermés, bars et restaurants fermées, spectacles et expositions interrompues, pratiques sportives également, etc., mais ça ne suffit pas au Macronistan et à ses sbires dévoués, à cet absurdistan autoritaire qui ose se prétendre encore « démocratique ».

Comme dans les prisons, on ne rate pas l’heure de la promenade, on pense comme des reclus, on attend patiemment notre gamelle et notre tour de sortie de ce jour sans fin.

Les êtres sans nom et sans visage qui prétendent nous gouverner veulent aussi nous faire subir une coercition absurde et débilitante, et donc nous « obliger » à ce qu’on se mette dans l’illégalité en permanence, qu’on risque l’amende ou l’interpellation dès qu’on croise la flicaille.
Alors on se fait sans arrêt des vraies-fausses attestations de circulation sur mesure, on change les heures et les motifs, on circule clandestinement en se fondant dans la masse ou les ombres, on dépasse les 1 kilomètre de distance de notre prison domiciliaire encore mal surveillée (les drones et la 5G n’ont pas encore été déployés), on se fait des apéros et des coucheries clandestines, on se découvre des envies de courses dans des échoppes lointaines, on chante dans les rues et on emmerde tous ces flics, ces maires, ces ministres et ces préfets qui se croient importants ou utiles en multipliant les amendes, les contrôles « pour votre sécurité », les intimidations, les fichages, les arrêtés de ceci ou de celà, les déclarations martiales, les coups contre les lycéens et les jeunes des ghettos, les lois pourraves à leur image et les démonstrations empressées d’obéissance.
On est déjà bien gentils de ne pas brûler leurs palais et les temples économiques, alors qu’ils ferment leur clapet s’ils ne veulent pas réveiller de coupables envies de guillotines.

« Horreur, malheur, outrage, irresponsabilité et illégalité » s’étrangleront mécaniquement les robots du macronistan et leurs amis en nous culpabilisant à l’envie sur les morts du covid, les affres des malades en réanimation, les hôpitaux saturés, les fermetures de marchés et la fatigue extrême des soignant.e.s. A moins qu’ils nous ignorent de haut en ne prenant pas la peine de considérer de si coupables pensées.
Ils se contenteront alors d’appeler le 17 pour que leurs milices accomplissent la basse besogne.
Et ils oublieront bien vite que c’est leur système économique qui favorise ce type de pandémie, que ce sont leurs choix politiques de longue date qui ont flingué les systèmes de santé pour pouvoir ensuite mieux les privatiser (voir docu ci-dessous).

Hôpital 40 ans de privatisations part 1
par [anton legoff->https://www.youtube.com/channel/UCHDpKgiQ7BJNIvByvTUliYg]
https://www.youtube.com/watch?v=3iYP_nCubrk

On vous vomit pour ce que vous nous obligez à faire, pour ça et pour tout le reste déjà bien chargé avant la pandémie, pour toute la peur inutile que vous aimez inspirer et pour les ruses de gosse qu’on doit déployer juste pour sortir de chez nous s’aérer hors de vous clous stupides. On se voit malgré nous obligé de vous haïr à cause de toutes ces humiliations que vous nous imposez.
On vous hait d’être contraint de vous haïr.
On vous déteste du fait du mauvais sentiment de haine qui monte en nous et que vous attisez sans fin.
On vous hait parce qu’on aimerait bien faire autre chose que passer trop de temps à combattre vos menées totalitaires et écocidaires.
On vous hait parce que du coup on a moins de temps pour l’amour et pour contempler les oiseaux, les fleurs ou les regards des passant.e.s.

On vous hait d’autant plus qu’on sait très bien qu’on a toute chance de perdre la lutte, et donc de voir votre système sanguinaire continuer.

Comme si on était trop cons pour ne pas savoir que se balader dans une rue semi-déserte, un champ ou une forêt ne générait aucune contamination.
Comme si le masque en extérieur n’était pas inutile et stupide (à part peut-être dans un groupe statique et serré ?).
Comme si cultiver un jardin toute une journée allait contaminer les feuilles mortes qui s’envolent dans le vent vers les Ephad.

Alors que les médecins savent bien que c’est important pour la santé mentale et physique (notamment pour la fameuse défense immunitaire dont on a davantage besoin que des auto-attestations dérogatoires de sortie de notre résidence surveillée) de pouvoir s’aérer abondamment, de prendre le soleil, d’être en contact avec le monde naturel, voilà que les chantres de la légalité sanitaire technocratique d’en haut nous collent des limitations criminelles : une heure de balade max par jour à un kilomètre max de sa cellule.
Même les chiens sont mieux traités.

Mais les maîtres veulent toujours contrôler leurs sujets, montrer qu’ils sont les chefs et qu’on est rien. Les maîtres savent bien qu’on les hait à cause de leurs politiques, alors ils sont gagnés par la peur de la révolte, que quelque chose leurs échappe, alors ils planifient un système panoptique pour nous surveiller H24 et des flics partout pour nous punir.
Ils nous considèrent comme des petits enfants, ils nous veulent semblables aux machines, aux mécaniques prévisibles. Ils veulent que quand ils appuient sur un bouton on dise juste « merci pour notre sécurité », « merci pour les dernières libertés que vous détruisez », CLING.
La servitude volontaire très répandue, le règne de la consommation et de la religion du travail ne leur suffisent pas, il leur faut des marionnettes vides, des termites productives, de simples réceptacles ouverts à leurs éructations fascisantes, des esclaves apeurés et reconnaissants envers les puissants qui bien sûr se sacrifient pour nous sauver et faire ruisseler des miettes de leurs richesses.

Pour le dehors, le plein air, la nature... Pour la désobéissance et la résistance
Un jour on attrapera la rage, ce sera contagieux et on saura où mordre

A force de nous battre, de nous accabler de chaînes, de nous mépriser et de serrer les muselières, ne vous étonnez pas si un jour on attrape la rage et qu’on ne pense qu’à mordre. Comme au Chili, on aura tellement la rage que même les coups et la peur ne nous feront plus rien.
On aura aussi appris à frapper là où il faut pour que vos régimes totalitaires (politiques et économiques) s’écroulent pour de bon et disparaissent.
Et on aura acquis suffisamment d’expérience pour faire en sorte que ces systèmes et leurs tyrans ne puissent plus jamais revenir en scène.

- Pour finir, voici un extrait de René Riesel et Jaime Semprun, à méditer sur la situation actuelle et les gouvernements :

« Dans tous les discours du catastrophisme scientifique, on perçoit distinctement une même délectation à nous détailler les contraintes implacables qui pèsent désormais sur notre survie. Les techniciens de l’administration des choses se bousculent pour annoncer triomphalement la mauvaise nouvelle, celle qui rend enfin oiseuse toute dispute sur le gouvernement des hommes. Le catastrophisme d’État n’est très ouvertement qu’une inlassable propagande pour la survie planifiée – c’est à dire pour une version plus autoritairement administrée de ce qui existe. Ses experts n’ont au fond, après tant de bilans chiffrés et de calculs d’échéance, qu’une seule chose à dire : c’est que l’immensité des enjeux (des « défis ») et l’urgence des mesures à prendre frappent d’inanité l’idée qu’on pourrait ne serait-ce qu’alléger le poids des contraintes sociales, devenues si naturelles. »

Jaime Semprun et René Riesel – Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable (éditions de l’Encyclopédie des nuisances, 2008)

AAA.

P.-S.

- Pour élargir le sujet :
Remise à l’endroit ?
Confinement, anti-confinement, masques, pas masques ! Symétrie entre imposition et contestation. La confusion étend ses territoires, l’une brutale, celle de l’État et de ses donneurs d’ordre, l’autre gesticulant avec des motifs à courte vue condamnée à rester sans effet. Propositions.


Forum de l’article

  • Pandémie : Pour le dehors, le plein air, la nature... Pour la désobéissance et la résistance Le 23 novembre 2020 à 15:50, par Auteur Divers

    Votre attestation, s’il vous plaît ! Le macronisme est une bureaucratie - Le règne de la paperasse n’est pas le seul fait des régimes autoritaires. L’attestation dérogatoire de déplacement ­n’est-elle pas le signe d’un nouvel enfer bureaucratique ?

    Répondre à ce message

  • Pandémie : Pour le dehors, le plein air, la nature... Pour la désobéissance et la résistance Le 16 novembre 2020 à 22:28, par Rogntudjuuu !

    Pour les prunes, il faut systématiquement les contester et ne pas payer (paiement vaut acceptation).
    UN : ça encombrera les services de l’ANTAI !
    DEUX : c’est suspensif !
    TROIS : en cherchant dans le décret paru au JO, il y aura toujours une faille (plein d’infos sur le net à ce sujet)

    Quant au potentat local, il a été ministre (de je ne sais plus quoi) 3 mois qui lui ouvriront droit à une retraite bien méritée sans doute (ironie ...)
    Eh oui ! C’est cela la Cinquième !
    3 mois ministre = retraite de ministre à vie
    43 ans de cotisations = SMIC net (et encore en forçant !)

    Répondre à ce message

  • Pandémie : Pour le dehors, le plein air, la nature... Pour la désobéissance et la résistance Le 15 novembre 2020 à 22:45, par poulet

    Viva la Muerte

    Sale ambiance au marché de Crest samedi ! On a assisté à une chasse à tout ce qui pouvait ressembler à de la convivialité.

    Un milicien du petit potentat local, a cru bon de me mettre une prune pour non port du masque hors du marché, alors que j’étais en train d’y mettre de l’huile essentielle (eucalyptus globulus), afin d’en améliorer l’efficacité qui est très médiocre dans les conditions d’utilisation présentes, (20 % à l’intérieur et inutile en plein air...ce sont même les autorités sanitaires qui le disent !).

    Il semble que les interventions étaient ciblées, car plusieurs personnes se baladaient dans le marché sans masque et sans avoir de problème.

    Cette amende illégale sera bien entendu contestée.

    Les sbires du baron subissent-ils une lobotomie ou un dressage particulier ? car il est plus efficace de parler à... un mur . J’ai souvenir d’avoir discuté avec des gendarmes et là au moins on avait l’impression d’avoir affaire à des êtres humains et non à des robots.

    Bien sûr il y a les ordres.

    Le petit politicien local, qui n’en finit pas de dégringoler de mois en mois et de semaine en semaine transmet sa hargne à ses subordonnés.
    Dire qu’il y a seulement quelques petites années il prétendait participer à la Présidentielle et finir au pire comme... premier ministre. Ensuite opération suppléant d’un jeune et fringant candidat : chute  ! Au profit de la béni-oui-oui du Vercors.
    Tentative de prise de pouvoir à la 3CPS : rechute !
    Et cerise sur le gâteau annulation de l’élection municipale.
    Il est très rare que le Conseil d’État censure une décision de justice dûment motivée. Il ne l’a pas fait pour la maison des chasseurs des Sétérées.

    Devant tant de poisse provoquée par sa prétention, on ne peut que lui conseiller d’aller cultiver son jardin et de laisser à d’autres le soin de gérer la ville.

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