L’élevage industriel de volailles détruit aussi les oiseaux sauvages

Vive la liberté de chacun de produire ce qu’il veut comme il veut ? Peu importe les conséquences sociales, sanitaires et écologiques ?

L’élevage industriel de volailles détruit aussi les oiseaux sauvages

Entasser à mort des animaux pour davantage de rentabilité et surnager dans la compétition mondialisée

 La grippe aviaire, nouveau péril pour les oiseaux sauvages - La grippe aviaire a décimé des populations d’oiseaux sauvages en 2022, en plus d’avoir provoqué des millions d’abattages dans les élevages. Une catastrophe qui doit amener à remettre en cause l’élevage intensif, selon la LPO.
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Puis début juillet, les premiers cas d’influenza aviaire sont apparus dans l’unique colonie française de fous de Bassans située sur l’île Rouzic, dans la réserve des Sept-îles, au large des Côtes-d’Armor. Les 19 000 couples qui s’y retrouvent pour nicher représentent 4 % de la population mondiale de l’espèce. « Des milliers d’oiseaux ont été retrouvés morts, et, notamment, plus de 90 % des poussins », se désespère Cédric Marteau. « Ces oiseaux marins ont une dynamique lente, on va repartir sur les effectifs des années 70, c’est 50 ans de conservation qui pourraient être mis à mal en une seule année. »
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La LPO souhaite des élevages plus petits et moins nombreux afin de réduire leur densité, en circuit court pour limiter les échanges internationaux, propose de privilégier les races locales plus résistantes au virus, de maintenir une diversité génétique qui permet aussi une meilleure résistance, ou encore de ne pas stigmatiser le plein air, qui permet notamment de donner plus d’espace aux animaux et de limiter leur stress qui les rend plus vulnérables.
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Vive l’agro-industrie-bashing, qui n’est pas de l’agri-bashing

L’élevage intensif fait partie d’une agriculture industrielle qui pollue et détruit les sols, intoxique l’humanité, détruit les cycles de l’eau, émet beaucoup de gaz à effet de serre, enlaidit les paysages, fait souffrir énormément les animaux concernés, appauvrit la diversité biologique, enchaîne les exploitants agricoles à l’industrie mondialisée et aux prêts bancaires... Et bonus, l’élevage industriel de volatiles contribue via les grippes aviaires à la destruction de très nombreux oiseaux sauvages, notamment marins. Les oiseaux sauvages sont par ailleurs déjà massacrés et affaiblis par l’agro-industrie et ses polluants, par le réchauffement climatique induit par la civilisation industrielle (et notamment par sa branche agricole).

L’élevage intensif est donc une activité criminelle soutenue, subventionnée et encouragée par un système social criminel. Lequel système déploie ses flics (ses cellules Demeter et ses sections anti-terroristes) et sa surveillance pour réprimer les actions écologistes au lieu de s’en prendre aux structures néfastes de l’agro-industrie. Forcément, le système industriel ne veut surtout pas s’en prendre à lui-même.

Les luttes radicales de différentes sortes contre l’agro-industrie et le système dont elle fait partie sont donc indispensables, incontournables, vitales.
Evidemment ce n’est pas de l’agri-bashing comme aiment le rabâcher l’Etat, le régime macroniste et les agro-industriels lobbyistes de la FNSEA, mais de l’agro-industrie-bashing, une critique et des actions qui ciblent surtout un système industriel (capitaliste, technologique et étatiste) et moins les agriculteurs qui sont pris dedans et qui en deviennent souvent eux aussi les victimes.

L’élevage industriel de volailles détruit aussi les oiseaux sauvages

Les élevages intensifs sont des nids à virus, bactéries, des pouponnières idéales pour pandémies