Il est vital de lutter contre les enfumages portés par les industriels, quasi tous les élus, les merdias et les « écologistes » grand public.
A présent, quasiment toute le monde s’accorde pour dire que ça va très mal (biodiversité détruite, autoritarisme, exploitation, climat rendu invivable...), mais en revanche pour ce qui est des causes des désastres et les moyens de stopper les problèmes, ...la confusion et les propagandes de l’Etat-capitalisme augmentent.
- L’écologie c’est pas développer des énergies plus « vertes » pour alimenter la Machine industrielle
- ...c’est démanteler la civilisation industrielle
L’important n’est vraiment pas de trouver de meilleurs moyens d’alimenter la mégamachine :
1. Parce que l’important n’est pas de trouver une nouvelle source d’énergie plus bio, plus verte, moins destructrice, pour alimenter la civilisation industrielle qui détruit la planète (au travers de ses industries de production d’énergie comme au travers de toutes ses industries) et asservi les humains, mais de la démanteler, de la mettre hors d’état de nuire, au plus vite.
2. Parce que la production des panneaux solaires et éoliennes, comme la construction de barrages, repose intégralement — comme tout le reste — sur l’esclavage salarial qu’imposent l’État et le capitalisme (mais ça, ceux qui promeuvent ces technologies, ces industries, en général, s’en cognent, c’est pas eux qui sont condamnés aux boulots les plus ingrats de la société industrielle capitaliste, dans les mines, les usines, etc.).
3. Parce que la production des panneaux solaires et éoliennes, comme la construction de barrages, repose intégralement sur l’utilisation de combustibles fossiles et/ou du nucléaire (ce que le documentaire expose largement).
4. Parce que l’énergie soi-disant verte produite par ces panneaux, éoliennes, barrages, etc., ne sert qu’à alimenter en énergie d’autres appareils — futurs e‑déchets — eux aussi issus du système industrielle capitaliste qui détruit la planète et asservi les humains. Il n’y a rien d’écologique là-dedans, rien qui bénéficie au monde naturel.
5. Parce qu’une civilisation industrielle capitaliste un peu moins destructrice, un peu plus bio, même si c’était possible, ça resterait une civilisation industrielle capitaliste destructrice. « Politiquement, la faiblesse de l’argument du moindre mal a toujours été que ceux qui choisissent le moindre mal oublient très vite qu’ils ont choisi le mal » (Hannah Arendt).
6. Parce qu’il s’agit de hautes technologies, de technologies complexes, dont la production appelle donc assez inéluctablement une société structurellement très complexe, hiérarchique, autoritaire (Cf. : https://www.partage-le.com/2020/04/25/de-la-cuillere-en-plastique-a-la-centrale-nucleaire-un-meme-despotisme-industriel-par-nicolas-casaux/)
(texte de N Casaux)