Les massacres industriels sélectionnés à la louche par IA et orchestrés par le gouvernement israélien ont repris. A peine le temps de pleurer et enterrer les nombreux morts qui parsèment les ruines de Gaza. Après le nord de Gaza c’est le sud qui est intensément bombardé par l’armée, en choisissant encore volontairement d’exécuter en masse des civils (dont de très nombreux enfants) au prétexte d’éliminer (peut-être) quelques combattants du Hamas. Les palestiniens gazaouis ne savent plus où se réfugier, mais de nombreux pays occidentaux continuent pourtant de soutenir honteusement l’Etat d’Israël et de dénoncer très mollement cette forme de génocide malgré des alertes solennelles formulées par l’OMS et le secrétaire général de l’ONU.
En france, ce sont des débats sur ces sujets qui sont parfois interdits, tandis que les médias militants extrême-droitisés des milliardaires continuent de déverser librement leurs ordures à longueur de journée.
A quand de vraies campagnes de boycott de ces médias (et des autres entreprises de ces milliardaires) et de pressions sur le gouvernement macroniste ?
Et les fabricants d’armes, on va laisser tranquille leur business sous prétexte de "notre sécurité" et d’emplois ?!
S’il y a un "camp" à choisir dans cette histoire de colonialisme sanglant, c’est celui de la vie et de l’émancipation des peuples envers les Etats, les gouvernements, le capitalisme, les autoritarismes, les nationalismes et les appareils militaires. Pour que les guerres contre les peuples ne soient ni possibles ni envisageables.
« Déluge d’Al-Aqsa » : bain de sang, sacrifice et invitation au suicide, par Felipe Catalani
« Déluge d’Al-Aqsa » : bain de sang, sacrifice et invitation au suicide, par Felipe Catalani - Pour l’« anti-impérialisme » d’aujourd’hui, les élites russes et arabes sont des alliés objectifs, tout comme les prolétaires israéliens et américains sont des ennemis naturels.
Contre tous les états et leurs guerres, discussion autour du conflit israélo-palestinien
Contre tous les états et leurs guerres, discussion autour du conflit israélo-palestinien - L’horreur de la guerre a encore eclaté, cette fois au proche orient, tuant des milliers personnes, en blessant des dizaines de milliers ...
(...)
Contre la sommation à choisir un camps ! Ici comme ailleurs !
Comme dans toute guerre, nous sommes sommés de choisir un camps. Et imposer une seule vision à travers laquelle tout analyser est l’apanage systématique du pouvoir… et de ceux qui veulent le prendre !
Cette lecture binaire des évènements creuse les préjugés racistes en faisant des raccourcis tel que être juif correspondrait à soutenir Israël et défendre le sionisme, ou que la Palestine se réduirait au Hamas, que tous les musulmans soutiendraient. Cette essentialisation est le fait de discours de droite comme de gauche,dont le "camps" diffère.
Le gouvernement français a très clairement choisi le sien, et a donné carte blanche a l’Etat israelien pour massacrer des civils palestiniens. Ici, il en profite pour stigmatiser et réprimer toute forme de contestation du discours dominant, en utilisant le délit "d’apologie du terrorisme", en interdisant les manifs pro-palestiniennes et même les débats. L’Etat françait profite dans le même temps de ce climat pour attaquer les droits sociaux des étrangers et semer une ambiance de peur et de méfiance vis-à-vis des présumés musulmans/arabes. Cette peur instrumentalisée creuse les divisions au sein de la population et permet au pouvoir et au capitalisme de diviser pour mieux régner et exploiter.
A l’opposé, certaines organisations de gauche soutiennent aveuglement la Palestine en justifiant les pratiques abjectes du Hamas par l’anti-impérialisme, qualifiant de « glorieuse résistance » le massacre de festivaliers et invisibilisant le climat de terreur qu’impose le Hamas aux populations palestiniennes… La critique historique de la religion se trouvant ainsi anéantie, puisqu’ils prennent la défense d’un mouvement islamiste basé sur la religion pour opprimer sa population.
(...)
Aucune guerre nationaliste ne peut et ne sera jamais de notre côté. C’est les pauvres qu’on envoie servir de chair à canon sur des champs de bataille, qu’on blesse, tue, viole, qui sont les victimes jamais « collatérales » des obus et des balles prétendument perdues pendant que ceux à qui elle profite prennent les décisions, bien au chaud dans leurs manoirs surprotégés.
S’attaquer à cette logique, c’est aussi lutter contre l’industrie de la guerre ici, contre les frontières, les nationalismes, les armées... au moyen de l’internationalisme, des perspectives révolutionnaires, du développement de lieux d’autonomies...en se solidarisant pour imaginer d’autres organisations possibles, en dehors de l’idée de représentation politique !
(...)
La Palestine est le génocide que nous, peuple juif, pouvons arrêter
La Palestine est le génocide que nous, peuple juif, pouvons arrêter - Nous ne pouvons pas laisser l’âme morale du judaïsme périr par notre silence collectif sur la guerre génocidaire d’Israël contre les Palestiniens à Gaza
Le 24 novembre, au moment même où j’écris ceci, une lettre d’amour à mon cher peuple juif, un génocide se déroule sur mon écran.
(Note : texte intéressant même si il tend à faire peser trop de responsabilités aux peuples juifs)
NE PAS OPPOSER LES PERSÉCUTIONS ANTISÉMITES ET LA TRAGÉDIE DU PEUPLE PALESTINIEN
En occident, les médias tentent d’opposer deux tragédies. La Shoah d’un côté : la persécution et l’extermination des juifs européens au XXe siècle. Le sort des palestiniens de l’autre : une colonisation sans fin ponctuée de vols de terre, de massacres et d’atrocités.
Dans cette logique dangereuse, soutenir les palestiniens serait être antisémite. Cela reviendrait à nier les souffrances endurées par les juifs. Et inversement, l’horreur du nazisme hier justifierait les crimes coloniaux commis aujourd’hui. On entend dire sur certains plateaux télés que si la jeunesse se mobilise pour la Palestine, c’est parce qu’elle aurait presque oublié la Shoah, que tout cela lui paraîtrait lointain.
C’est exactement l’inverse. C’est JUSTEMENT parce que nous connaissons l’histoire des génocides, de la déshumanisation et des violences de masse qu’il faut défendre la Palestine. Opposer la mémoire des juifs persécutés et massacrés au sort actuel des Palestiniens persécutés et massacrés par les colons d’extrême droite est une mise en concurrence des souffrance très grave.
« Plus jamais » ça, cela vaut justement pour tout le monde. L’histoire doit nous enseigner qu’aucun peuple ne mérite d’être déshumanisé, colonisé, humilié ou exterminé.
C’est parce que l’histoire des totalitarismes nous hante que nous refusons le nettoyage ethnique commis par un gouvernement fasciste sous nos yeux.
Une explication intéressante a été développée par une jeune habitante des États-Unis qui soutient la Palestine.
vidéo : https://fb.watch/ovBydFny7j/ - Sous-titre : Caisses de grève
- L’armée israélienne a repris son carnage planifié à GAZA : choisir le camp de l’émancipation
GAZA : AU MOINS 15.000 MORTS ET 56.000 BÂTIMENTS DÉTRUITS
Les chiffres d’une guerre d’anéantissement -
Après 47 jours de bombardements, de siège, de privations d’eau, d’énergie et d’envois de blindés sur la zone jadis densément peuplée de Gaza, une trêve doit commencer ce vendredi.
Tout le nord de la bande de Gaza est entièrement dévasté. Les images satellites permettent d’estimer qu’entre 56.000 et 74.300 immeubles ont été endommagés ou détruits. Dans cette partie de l’enclave, un bâtiment sur deux est détruit. Sur des kilomètres et des kilomètres, des zones urbaines qui comptaient des centaines de milliers d’habitants ne sont que ruines, désolation et odeur de cadavres.
Un bilan provisoire estime que 14.854 personnes ont été tuées dans les bombardements, dont 6.150 enfants, et 36.000 autres blessées. Il faut ajouter à ce bilan des milliers de personnes « portées disparues » dont les corps sont sous les décombres.
Le niveau de dévastation est tel que le journal Politico révèle « l’inquiétude » de la Maison Blanche à propos de la trêve humanitaire : elle pourrait permettre aux journalistes d’accéder à Gaza et de constater le niveau de destruction, ce qui pourrait retourner les opinions publiques contre l’État colonial.
Matrin Griffiths, représentant de l’ONU, explique que c’est la « pire » situation humanitaire qu’il ait jamais vu de sa carrière sur la chaîne CNN. Ayant travaillé dans le domaine pendant des décennies, il ajoute : « Je ne dis pas cela à la légère. » Griffiths a commencé à travailler à l’époque des Khmers rouges.
Ce massacre total, ces destructions méthodiques ne sont pas un « accident » ou des « dommages collatéraux » : c’est une doctrine militaire imaginée par les généraux israéliens en 2006 au Liban. La « doctrine Dahiya ».
En juillet 2006, la « deuxième Guerre du Liban » éclate. Le conflit armée oppose l’État israélien au parti chiite islamiste du Hezbollah – parti basé à Beyrouth. Les combats vont durer plus de 30 jours. À la suite de tirs de roquettes et d’une incursion d’un commando du Hezbollah en Palestine occupée, 8 soldats de Tsahal sont tués tandis que d’autres sont kidnappés. Les généraux de l’armée israélienne décident alors de mettre en œuvre une nouvelle doctrine militaire. En « représailles », elle prône l’usage disproportionné de la force en milieu urbain, sans aucune distinction entre cibles civiles et militaires dans un but de « dissuasion ». Un quartier densément peuplé de la banlieue sud de Beyrouh va en faire les frais. Un déluge de feu s’abat sur le quartier de Dahieh Janoubyé (Dahiya) au mépris du droit international et de la guerre. Les bombardements tuent 1.191 civils libanais et en blessent plus de 4.000 autres.
En octobre 2008, le général israélien Gadi Eizenkot formule à l’agence Reuters le principe de cette doctrine militaire : « Ce qui est arrivé au quartier Dahiya de Beyrouth en 2006 arrivera à tous les villages qui servent de base à des tirs contre Israël. […] Nous ferons un usage de la force disproportionné [sur ces zones] et y causerons de grands dommages et destructions. De notre point de vue, il ne s’agit pas de villages civils, mais de bases militaires. […] Il ne s’agit pas d’une recommandation, mais d’un plan, et il a été approuvé. […] S’en prendre à la population est le seul moyen de retenir Nasrallah [le chef du Hezbollah]. »
Ce qui se passe en ce moment à Gaza relève de la même logique.
Ces stratégies s’inscrivent dans la tradition coloniale des guerres asymétriques : pour combattre le FLN en Algérie, l’armée française n’avait pas hésité à déplacer des millions de paysans algériens et à les enfermer dans des camps, pour éviter que les indépendantistes ne se « cachent » dans la population. Ainsi, les campagnes étaient « vidées », et toute âme qui vive abattue sur le champ. Ces opérations ont tué des centaines de milliers de civils. Le préfet de Paris Maurice Papon déclarait aussi en 1961 : « Pour un coup reçu, nous en rendrons dix ». Une logique appliquée à la lettre par l’armée israélienne. En pire.
Le gouvernement israélien semble aller encore plus loin, puisque certains ministres appellent ouvertement à raser la zone et à éliminer toute présence palestinienne.
- L’armée israélienne a repris son carnage planifié à GAZA : choisir le camp de l’émancipation
🗞️ ISRAËL : LE GOUVERNEMENT FASCISTE MENACE LA PRESSE
Le ministre de la communication du gouvernement Netanyahou, Shlomo Karhi, a lancé une procédure pour restreindre la diffusion du grand quotidien israélien Haaretz, afin de lui porter atteinte financièrement.
Haaretz est diffusé à 70.000 exemplaires quotidiens, ce qui est très important pour un pays de la taille d’Israël. C’est un grand journal de centre-gauche, reconnu pour son sérieux. Il n’est pas anti-colonialiste ni révolutionnaire, mais livre une information relativement indépendante et publie des articles « d’opinion » reflétant différentes tendances de la société israélienne.
Le gouvernement d’extrême droite reproche à Haaretz l’extrait d’une tribune disant : « Sous tout cela se cache l’arrogance israélienne : notre conviction que nous pouvons faire du mal à n’importe qui et que nous ne serons jamais punis pour cela » après le 7 octobre, ou une chronique expliquant : « En un jour, les citoyens israéliens ont vécu la routine des palestiniens depuis des dizaines d’années : invasion militaire, mort, cruauté, enfants tués, corps abandonnés dans les rues ». Autre motif de colère, Haaretz avait révélé il y a quelques jours que des hélicoptères de l’armée israélienne auraient tiré sur des fêtards du festival "Nova" le 7 octobre et que le Hamas n’était pas au courant de cette fête organisée aux portes de Gaza le jour fatidique.
Le ministre israélien accuse Haaretz de faire de la « propagande défaitiste et mensongère » « contre l’État d’Israël ».
Mais cette attaque fait partie d’une offensive plus large. Shlomo Karhi propose des dispositions d’urgence permettant de censurer les émissions et confisquer le matériel de diffusion de médias considérés comme « portant atteinte à la sécurité nationale ou à l’ordre public » ou servant de relais à la « propagande de l’ennemi ».
L’Union des journalistes en Israël critique ces propositions, estimant qu’elles portent atteinte à la liberté de la presse. Le gouvernement Netanyahou massacre les journalistes présents à Gaza, empêche une couverture indépendante du conflit par la presse internationale, sature nos médias de sa propagande et bâillonne les journalistes israéliens.
💥 CESSEZ LE FEU : BOMBARDEMENTS ET TIRS À GAZA, RÉPRESSION EN CISJORDANIE
Ce vendredi 24 novembre, un « cessez-le-feu » commençait après 47 jours de bombardements d’une violence absolue sur Gaza. Une pause très relative, puisque la barbarie coloniale continue :
➡️ À l’aube, juste avant le début officiel du cessez-le-feu, une frappe a détruit une zone de Jabalia, au Nord de Gaza. Un groupe de soldat ricanaient en contemplant l’explosion et prenaient des selfies devant le panache de fumée. Les gazaouis font savoir que la nuit précédant la trêve a été particulièrement meurtrière, avec des bombardements très intenses.
➡️ Environ deux heures avant l’entrée en vigueur de la trêve, un représentant du ministère de la santé de Gaza a déclaré à l’Agence France-Presse que des soldats israéliens « menaient un raid dans l’hôpital indonésien » où 200 patients sont toujours traités. Cet hôpital a subi des frappes et des assauts ces derniers jours.
➡️ Alors que le cessez-le-feu était en vigueur, des palestiniens ont tenté de retourner vers leurs anciennes habitations au nord de Gaza. Les forces israéliennes leur ont tiré dessus. Des vidéos montrent des rafales visant des foules de civils, femmes, hommes ou enfants. Au moins quinze personnes auraient été blessées par ces tirs et un homme tué. D’autres images, insoutenables, montrent de nombreux corps en décomposition au nord de Gaza, abandonnés depuis des jours et que la trêve permet de découvrir.
➡️ En Cisjordanie, rien ne change. Des fidèles musulmans ont été empêchés de prier dans la vieille ville de Jérusalem par la police israélienne qui a tiré des grenades lacrymogènes, explosives et des balles caoutchouc. D’autres vidéos montrent de violentes arrestations de palestiniens de Cisjordanie et des maisons continuent d’être rasées par les israéliens.
La « trêve » de 4 jours ne concerne pas la violence quotidienne que subissent les colonisé-es depuis 75 ans.
vidéo : https://fb.watch/owA_xPHibh/
(posts de Contre Attaque)
Echos d’actions de résistance
- Pour un boycott actif de Carrefour - Dans la nuit du 23 novembre à Toulouse, les vitres de deux Carrefour, avenue de l’URSS et avenue jean Rieux, ont été frappé à coup de marteaux. Et les tags de Free Gaza ont été inscrit sur leurs murs.
- L’armée israélienne a repris son carnage planifié à GAZA : choisir le camp de l’émancipation
Articles divers
- Une autre histoire des récents évènements israélo-palestiniens - Ce qui s’est passé le 07 octobre en Israël est une une abomination, un acte de terrorisme touchant des civils sans distinction et ne doit souffrir d’aucune forme de complaisance. Ceci étant dit, la réponse d’Israël est elle aussi une abomination et les crimes de Tsahal n’ont rien a envier à ceux du Hamas sur l’échelle de l’horreur ...
- Fermes, coopératives... « En Palestine, une nouvelle forme de résistance » - Jardins communautaires, coopératives... En Cisjordanie et à Gaza, les Palestiniens ont développé une « écologie de la subsistance qui n’est pas séparée de la résistance », raconte l’historienne Stéphanie Latte Abdallah.
- Guerre Israël-Hamas : l’effarement à Gaza, où règne « un niveau de destruction absolue » - Profitant de la suspension des bombardements, les habitants de l’enclave palestinienne ont circulé dans les rues, jalonnées d’immeubles en ruine et de cadavres en état de décomposition. (...) « C’est un niveau de destruction absolue. Nous avons vécu quatre, cinq guerres, mais nous n’avons jamais vu autant de destructions. » Sur les images qu’il filme, des habitations ratatinées succèdent à des rues défoncées. (...) « Je me suis promené dans la ville de Gaza peu après le début de la trêve. La destruction est totale. Maisons, bâtiments, mosquées, jardins publics, écoles, conduites d’eau, poteaux électriques, écrit l’éditeur Refaat Alareer. (...) Selon le médecin et député indépendant Mustafa Barghouti, figure de la société civile palestinienne, qui dirige une association regroupant des dizaines de ses confrères à Gaza, l’armée israélienne s’est retirée de l’hôpital Al-Shifa après avoir détruit les générateurs électriques, les générateurs d’oxygène et les appareils à rayons X et d’imagerie médicale.
- D’une violence génocidaire à l’autre, l’impossible destruction de la Palestine - Dans cet article, l’universitaire palestinien Saree Makdisi examine les conséquences catastrophiques de la campagne de violence génocidaire contre Gaza. À travers une perspective historique, l’auteur montre en outre que l’objectif israélien d’éliminer le Hamas est sans doute vain, et que la seule issue possible au conflit israélo-palestinien est le démantèlement de l’État colonial d’Israël, soit la libération de la Palestine et le retour des réfugiés.
- « L’avenir de l’homme occidental est la femme palestinienne » - En ces temps de propagande, les meilleurs avocats de la Palestine demeurent, et de loin, les femmes palestiniennes. Encore faudrait-il qu’on les écoute ! Hélas…
Leila Shahid (ex-déléguée de la Palestine en France), Hala Abou Assira (Ambassadeur en France), Jilan Wahba Abdalmajid (Ambassadeur en Irlande), et tant d’autres…
Alors que le monde observe, horrifié, comment les dites « démocraties » et les dits « démocrates » ont perdu tout sens de l’humanité á Gaza, ces femmes demeurent des lumières pour tout un monde, essentiellement masculin, devenu fou.
Elles sont l’éloquence et la dignité face aux bourreaux, au mépris et à la barbarie… - De la logique génocidaire -
Du traitement médiatique de la guerre en Israël et Palestine et de la logique génocidaire du gouvernement d’extrême-droite israélien - Rayer Gaza et ses habitants de la carte : une option « civilisée » ? - La France, en abandonnant ses ressortissants présents à Gaza et en interdisant toute expression d’empathie et de soutien au peuple palestinien se déconsidère et alimente l’antisémitisme en France.
Nous, Français.s.es Juifs et Juives sommes effaré.e.s et catastrophé.e.s par l’ampleur sans précédent de ce massacre, commis avec l’accord des puissances occidentales, et par ses conséquences prévisibles.
- L’armée israélienne a repris son carnage planifié à GAZA : choisir le camp de l’émancipation
💬 PAROLE DE GÉNOCIDAIRE
« Après avoir transformé Khan Younès [une ville du sud de Gaza] en terrain de football, nous devons profiter de la destruction pour dire aux [autres] pays que chacun d’entre eux doit prendre un quota... Nous avons besoin que les 2 millions partent. C’est la solution pour Gaza. »
Voilà les mots de la politicienne Ayelet Shaked sur la Chaîne israélienne Channel 13 il y a deux jours. Selon elle, les autres pays devraient définitivement accueillir « 20.000 ou 50.000 Palestiniens de Gaza » afin de vider la zone de ses habitants.
Ayelet Shaked n’est pas juste une illuminée. Elle a été élue députée d’un parti d’extrême droite dès 2013, puis nommée ministre de la Justice de 2015 à 2019 par Netanyahou lui-même, avant de fonder un parti encore plus proche du fascisme et d’être nommée ministre de l’Intérieur entre 2021 et 2022. Voilà l’état d’esprit des plus hauts responsables des institutions israéliennes depuis des années.
Dans le même registre, Giora Eiland, général israélien, a déclaré après le 7 octobre : « Nous visons à créer les conditions pour que la vie à Gaza devienne insoutenable », « Gaza deviendra un endroit où aucun être humain ne peut exister. Nous menons une guerre existentielle » et « Il n’y a rien à craindre de la pression internationale ».
Eliyahu Yossian, un ancien officier militaire et formateur israélien a dit à la télévision : « Il n’y a pas de population à Gaza, il y a 2,5 millions de terroristes. Il est inutile de leur envoyer des missiles d’avertissement ».
On se demande pourquoi les médias français continuent à nier l’apartheid israélien et les visées génocidaires de ses dirigeants : ils l’expriment explicitement, l’annoncent, les souhaitent. Par une opération de déni du réel, nos médias ne se contentent pas de soutenir Israël, ils nient les propos et les idées pourtant assumées par les leaders israéliens eux-mêmes depuis des années ! En France, rapporter les mots de ces dirigeants équivaut déjà à être suspect.
En 2015, Ayelet Shaked publiait déjà sur Facebook : « Le peuple palestinien tout entier est l’ennemi » et justifiait sa mort « y compris ses personnes âgées et ses femmes, ses villes et ses villages, ses biens et ses infrastructures ». Elle estimait que les mères palestiniennes donnent vie à des « serpents ».
Avis à ceux qui découvrent la Palestine depuis le 7 octobre et qui justifient les actes d’Israël par un pseudo droit à se défendre : cela fait des décennies qu’un peuple entier subit les logiques suprémacistes, coloniales et meurtrières d’un État qui ne s’en cache même pas.
En 2014, la même élue écrivait : « Qu’y a-t-il de si horrible à comprendre que le peuple palestinien tout entier est l’ennemi ? […] Toute courageuse "Mère-Jihad" qui envoie son fils en enfer devrait savoir qu’elle l’accompagne, ainsi que la maison et tout ce qu’elle contient » ou encore « Derrière chaque terroriste se cachent des dizaines d’hommes et de femmes, sans lesquels il ne pourrait pas se livrer au terrorisme. Ce sont tous des combattants ennemis, et leur sang sera sur toutes leurs têtes. »
Lorsqu’elle était au gouvernement, elle s’est attaquée aux ONG de défense des droits de l’homme et a réduit leurs financements. Elle est mariée à un pilote de chasse de l’armée, qui bombarde probablement Gaza ces derniers jours.
Sur la photo, elle pose tout sourire avec Manuel Valls, le 11 septembre 2017, dans le cadre d’une conférence sur le terrorisme.
- L’armée israélienne a repris son carnage planifié à GAZA : choisir le camp de l’émancipation
PARC DES PRINCES : LES SUPPORTERS PARISIENS DÉPLOIENT UNE BANDEROLE EN SOUTIEN À GAZA
Vendredi 24 novembre 2023, Parc des Princes, lors du Match PSG-AS Monaco. Une banderole est déployée en soutien au peuple palestinien dans la tribune Auteuil. On peut y lire « Cette année, la semaine des droits de l’enfance se fera sans les enfants de Gaza ».
En effet, la journée internationale des droits de l’enfant avait lieu ce lundi 20 novembre 2023. Il y a 34 ans les Nations Unies adoptaient à l’unanimité la Convention relative aux droits de l’Enfant. Un texte signé par 197 États censé promouvoir des conditions dignes, le droit à l’éducation et à la santé pour les enfants du monde entier. Autant vous dire que, sous occupation coloniale et avec un régime d’apartheid, les droits humains sont piétinés, écrasés. Les droits des enfants palestiniens sont tout simplement bafoués.
À Gaza, les écoles ainsi que les hôpitaux sont pris pour cibles par les bombardements israéliens. La ville est dévastée, 56.000 bâtiments ont été détruits, au moins 15.000 palestiniens ont été tués dont 6.000 enfants.
200 mineurs sont détenus dans les geôles israéliennes. Ces jeunes palestiniens sont enfermés et enlevés à leurs familles, soit sous le régime de la détention administrative, c’est à dire sans procès, soit en étant jugés par des tribunaux militaires pour avoir lancé un caillou ou simplement pour s’être opposer à l’armée israélienne, aux vols et aux spoliations des colons.
À Paris, les supporters de la tribune Auteuil sont solidaire de la Palestine. En Août 2022, alors que des bombardements frappaient l’enclave palestinienne, une bâche était tendu : « On traîne en bande comme à Gaza ». Quelques mètres au-dessus, on pouvait voir flotter le drapeau palestinien. Plus tard en octobre 2022, une autre banderole était aperçu en tribune Auteuil : « Gaza existe, Gaza résiste, Free Palestine ».
Malgré l’écrasement du foot business, les tribunes de stade restent aussi un espace d’expression populaire, où l’on peut faire passer nos messages politiques et sociaux. De Glasgow à Paris en passant par Copenhague et Donostia, continuons de témoigner notre solidarité avec le peuple palestinien. Le massacre abominable de la population de Gaza ne sombrera pas dans l’oubli.
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LIBÉRATION D’OTAGES : L’OPPRESSION JUSQU’AU BOUT
Des sources palestiniennes le faisaient savoir hier, c’est confirmé par la chaîne CNN. Le gouvernement d’extrême droite israélien empêche les otages palestiniens libérés de fêter leur sortie et de parler à la presse.
Pour rappel, sur 39 palestinien-nes libéré-es, il y avait 15 mineur-es dont 10 enfermé-es sans jugement et 24 femmes, dont 23 étaient enfermées sans jugement ! Des séquestrations extrajudiciaires.
Des images prises devant une prison montrent un palestinien enfermé depuis des années, complètement perdu à sa sortie, qui n’arrive même plus à reconnaître sa famille. Certains détenus ont été arrêtés alors qu’ils étaient adolescents et ont passé des années à endurer l’isolement total et la torture physique et psychologique.
Les forces de sécurité ont suivi certains palestiniens relâchés jusqu’à chez eux, allant même jusqu’à boucler des rues pour empêcher tout rassemblement. Les palestiniens libérées sont forcés de ne pas apparaître dans les médias ou de faire des déclarations à la presse, mais aussi de se rassembler chez la famille du prisonnier, de faire la fête, de partager des confiseries… Des soldats auraient confisqué un gâteau dans la famille d’une palestinienne.
Ces restrictions inhumaines qui visent à persécuter les personnes libérées et leurs proches, même après leur sortie, ont été particulièrement sévères à Jérusalem Est, où un important déploiement des forces d’occupation a été mis en place. Les palestinien-nes n’ont aucun droit, pas même celui d’éprouver un peu de joie.
Du côté des otages israélien-nes relâché-es hier : les images diffusées au moment de leur sortie et les hôpitaux israéliens confirment qu’ils sont en bonne santé, malgré les bombardements intenses sur Gaza pendant 48 jours. Ils n’ont pas pu non plus s’exprimer pour le moment. Les forces spéciales de l’armée et les services de renseignement israéliens les ont pris en charge pour les briefer.
vidéo : https://fb.watch/oxZYrk2Y-w/ - Sous-titres : Caisses de Grève
- L’armée israélienne a repris son carnage planifié à GAZA : choisir le camp de l’émancipation
INTOX, INVERSION : COMMENT LES MÉDIAS ORGANISENT LA CONFUSION
Le journal Le Point confond volontairement les étoiles de David et les symboles nazis -
Souvenez-vous : il y a un mois, tout le monde ne parlait que de ça. Fin octobre, des centaines d’étoile de David de couleur bleue, parfaitement exécutées, sur de très nombreux murs de la capitale, avaient provoqué un drame national. Tous les médias français, parlant d’un « retour des années 30 », d’une symbolique nazie, sans se poser aucune question. Pourtant, l’étoile de David n’est pas antisémite en soi, c’est un symbole juif, la couleur évoquait même le drapeau israélien. Ce symbole est d’ailleurs régulièrement tagué sur des murs par des groupes sionistes comme la Ligue de Défense Juive.
Peu importe, Darmanin avait accusé « l’islamisme » et « l’ultra-gauche », désignés comme responsable de « l’antisémitisme en France ». Affaire classée. Mais quelques jours plus tard, on apprenait que ces tags avaient en fait été réalisés par un couple Moldave à la demande d’un homme d’affaire pro-Israël. Il disait vouloir « soutenir les juifs européens » en lien, selon lui, avec un groupe français pro-israélien, le « bouclier de David ». Ce rebondissement gênant avait été traité avec beaucoup de discrétion...
Le 10 novembre, un graffiti représentant un drapeau palestinien avec le slogan « fuck antisémitisme » était qualifié d’acte « antisémite » par de nombreux médias et des députés macronistes. Pour la députée Yadan, « ”Fuck antisemitisme” veut dire ici ”J’emmerde ceux qui lutte [sic] contre l’antisémitisme parce que je revendique l’être” ». Le réel inversé sans aucun complexe. Le mensonge totalement assumé.
Nouvel épisode ce samedi 25 novembre. 13 néo-nazis ont été arrêtés dans les beaux quartiers parisiens – le 17e arrondissement, entre Levallois et l’Arc de Triomphe – en train de taguer des croix gammés. Cette fois ci, le mobile antisémite est incontestable. Les tagueurs nazis sont connus des autorités pour leur engagement à l’extrême droite. Et cette fois-ci, personne ne peut accuser « la rue arabe » ou « la France Insoumise ». Tout cela ne cadre pas avec le narratif délirant du gouvernement, qui fait tout pour banaliser ses alliés d’extrême droite.
Ce dimanche, la couverture presse est donc très légère. Et même mensongère. Par exemple, le journal Le Point, dont l’obsession numéro 1 est la haine de la gauche juste après l’islamophobie, met carrément une photo des étoiles de David bleues du mois d’octobre à la place des croix gammées ! Et confond délibérément le symbole nazi et le symbole juif en légende de la photo ! C’est une insulte pour les victimes de la Shoah. On n’ose imaginer qu’un grand journal comme Le Point soit à ce point incompétent. Il s’agit donc d’une stratégie délibérée de confusion.
Si soutenir la Palestine est antisémite, si une étoile de David est une croix gammée, si les vrais antisémites sont à gauche et les défenseurs des juifs sont d’extrême droite, alors tout est faux, rien n’est vrai, tous les repères sont brisés. Cette confusion totale, qui banalise le véritable antisémitisme, n’a qu’un but : abrutir la population et permettre le retour du fascisme.
DEVANT LA PRISON DE CISJORDANIE : ISRAËL GAZE TOUS LES SOIRS LES FAMILLES D’OTAGES
Il paraît qu’une « trêve » est conclue entre Israël et le Hamas. Pourtant, cela n’empêche pas l’État colonial de continuer à persécuter les palestiniens. La nuit du 25 au 26 novembre, un raid très violent sur la ville de Jénine en Cisjordanie a fait plusieurs morts.
Un autre exemple parmi d’autres : tous les soirs, les familles d’otages palestiniens qui doivent sortir de la prison d’Ofer, près de Ramallah, attendent leurs proches, et se font tirer dessus.
➡️Le 24 novembre : des familles palestiniennes réunies devant la prison ont reçu des grenades lacrymogènes et des balles en caoutchouc. La police a aussi tiré à balles réelles. Il y aurait quatre blessés par balles et plusieurs malaises à cause des gaz, dont des enfants évacués.
➡️Le 25 novembre : les environs de la prison d’Ofer ont de nouveau été saturés de gaz, alors que des familles attendaient la libération de 38 femmes et 6 enfants détenus. Des tirs à balles réelles auraient encore retenti.
➡️Le 26 novembre : en plus des familles, des journalistes ont été pris pour cible devant la prison. L’antenne espagnole de Reporter Sans Frontières écrit que « l’armée israélienne attaque un groupe de personnes avec des gaz lacrymogènes » et que « des journalistes locaux et internationaux, on constaté l’attaque systématique contre les journalistes palestiniens ». 4 enfants auraient été blessés « alors que des proches de prisonniers palestiniens qui devaient être libérés de la prison attendaient ». Des images d’un tir de grenade dans une voiture accompagnent ce récit.
Rien n’est épargné au peuple colonisé. Même les rares moments de répit, les retrouvailles, ou la possibilité que des détenus libérés parlent aux médias sont empêchés et transformés en calvaire par les autorités coloniales. Israël ne permet ni la joie, ni la libre expression des palestiniens.
vidéo : https://fb.watch/ozxPwZkNwY/
TV NETANYAHOU BASCULE DANS LE COMPLOTISME
BFM est une chaîne possédée par le milliardaire Patrick Drahi, patron de la firme SFR, qui exploite son personnel – il déclarait en 2015 « Je n’aime pas payer des salaires, je paie le moins possible » – et qui finance littéralement l’armée israélienne qui commet actuellement des crimes contre l’humanité en Palestine.
BFM est l’organe de propagande d’un pays étranger en guerre. C’est comme si FOX News avait été diffusée en français dans des millions de foyers durant la guerre en Irak, comme si une chaîne russe sous contrôle de Poutine était autorisée à émettre en continu sur tout le territoire français.
BFM disqualifie méthodiquement les rares paroles qui s’opposent au colonialisme israélien, mais aussi toutes celles qui émettent le moindre doute sur les massacres de civils en cours. Cela a commencé par la gauche : Poutou, Mélenchon, traînés dans la boue et diffamés pendant des jours. La droite et l’extrême droite, elles, ont monopolisé les plateaux de la chaîne pour dire tout le bien qu’elles pensaient de la colonisation.
À présent, BFM s’attaque à Dominique de Villepin. Attention, il ne s’agit pas ici de défendre cet homme politique : De Villepin est un type de droite, ancien Premier Ministre de Jacques Chirac, une fripouille et certainement pas un camarades des luttes sociales et anticolonialistes.
Mais avec BFM, même la position modérée d’un ancien diplomate Gaulliste comme De Villepin – le refus d’un soutien inconditionnel à un massacre de civils – est intolérable. Le pauvre homme s’est contenté de dénoncer le traitement biaisé de la guerre en cours. Il est à son tour traité d’antisémite. BFM a littéralement remplacé l’expression « domination financière » qu’il a prononcée à propos des médias occidentaux par « domination juive ».
Un glissement très grave et, pour le coup, antisémite : en procédant ainsi, BFM assimile toute critique du capitalisme au judaïsme.
BFM est une chaîne qui se moque totalement de la vérité : raciste, diffamatoire, dangereuse. Et désormais complotiste, puisqu’elle attribue des propos qui n’ont pas été dits sur la base de suppositions.
vidéo : https://fb.watch/oAr4JUAVWY/
🇵🇸JENINE : EXÉCUTIONS ET ARRESTATIONS D’ENFANTS, DESTRUCTIONS DE ROUTES ET DE MAISON
– Attention, images difficiles –
🔴Ce mercredi 29 novembre en Cisjordanie, dans la ville de Jénine, l’armée d’occupation a exécuté deux enfants d’une balle dans la tête. Basil Abu Al-Wafa âgé de 9 ans, et Adam Al-Ghoul, 15 ans.
🔴L’organisation israélienne de défense des droits de l’Homme B’Tselem a également diffusé des vidéos d’arrestations d’enfants par l’armée. Ces mineurs sont ensuite parqués dans des petites cages, comme des animaux.
🔴L’armée israélienne utilise également des engins de chantiers pour détruire les routes et des maisons à Jénine et dans le reste de la Cisjordanie, pour rendre la vie insupportable dans les territoires palestiniens.
🔴Des raids très meurtriers ont lieu quasiment tous les jours dans ce territoire et en particulier à Jénine : l’armée y organise des descentes, et arrête ou tue des suspects, avant de se retirer. Près de 250 palestiniens ont été tués et 3000 blessés par Israël en Cisjordanie depuis le 7 octobre.
🔴La Cisjordanie n’est pas Gaza : il s’agit d’un territoire sous contrôle de l’autorité palestinienne, et il pas gouverné par le Hamas. Il ne s’agit donc en rien de se « défendre » suite aux attaques du 7 octobre. Il s’agit d’opérations quotidiennes d’humiliations, de meurtres et de destructions commis contre une population colonisée.
Selon le droit international, l’armée israélienne n’est pas chez elle. En théorie, ce sont donc les palestiniens qui ont le « droit de se défendre » face à de tels crimes d’une armée ennemie sur leur population. Mais les médias dominants en occident ne vous montrerons pas ces images horribles.
vidéo : https://fb.watch/oDuIl3x4Sx/
LES VICTIMES PALESTINIENNES AVAIENT DES NOMS, DES VISAGES ET DES SENTIMENTS
Alors que les médias français font tout pour déshumaniser les victimes palestiniennes, les réduire à des « dommages collatéraux » sans visage, à des chiffres, à des entités négligeables, d’autres médias notamment anglo-saxons montrent la réalité des familles brisées par les bombardements israéliens.
Les images du corps sans vie de la petite Reem, tuée par des frappes israéliennes, embrassée par son grand père Khaled, ont ému le monde entier. Elles ont circulé partout. Sauf en France, où aucun média n’a osé diffuser la vidéo ni parler de cette famille dévastée par l’agression militaire sur Gaza. Il ne faudrait surtout pas montrer au public français la réalité de l’opération menée avec le soutien du gouvernement Macron. Ni la réalité criminelle du colonialisme.
Alignés sur le gouvernement fasciste israélien, les médias français estiment que seules les vies israéliennes ont de la valeur.
Ce montage vidéo réalisé par Caisses de Grève dévoile ces images bouleversantes et le fossé immense entre le réel et la version choisie par les présentateurs inhumains de chaînes comme BFM, LCI ou Cnews.
Rappelons-le sans cesse : les 15.000 civils tués à Gaza dont 6000 enfants avaient des noms, des visages, des joies et des peines, et avaient le droit à un avenir.
vidéo : https://fb.watch/oENpfsWP8R/
- L’armée israélienne a repris son carnage planifié à GAZA : choisir le camp de l’émancipation
GAZA : L’ARMÉE ISRAÉLIENNE LAISSE MOURIR DES BÉBÉS PRÉMATURÉS PALESTINIENS DE L’HÔPITAL AL-NASR
Barbarie coloniale -
« Horreur absolue » : ce sont les mots pour qualifier les images insoutenables filmées par un journaliste d’Al-Mashhad - chaîne de télévision basée à Dubaï - dans l’hôpital Al-Nasr à Gaza. Le reportage mis en ligne sur YouTube le 27 novembre a été repris et diffusé par la chaîne Al-Jazeera le lendemain.
Lors de la « trêve » conclue le 24 novembre entre l’armée israélienne et le Hamas, des journalistes ont pu visiter l’hôpital Al-Narsr, victime d’une attaque avant l’arrêt des combats. Leur vidéo montre des corps de nourrissons prématurés en état de décomposition. Une publication insoutenable vue des dizaines de millions de fois sur les réseaux sociaux avec l’explication : « L’armée israélienne a forcé les familles à évacuer l’hôpital Al-Nasr, laissant derrière elles leur bébé prématuré dans l’unité de soins intensifs ».
Un autre tweet va plus loin : « L’armée israélienne a refusé de les transporter pour les soigner, et a obligé les familles à leur faire leurs adieux... » Tsahal a sciemment laissé des nourrissons palestiniens mourir lentement en les abandonnant. L’ONG Médecins sans frontières confirme que les nourrissons étaient encore vivants quand les soignants ont dû quitter l’hôpital le 11 novembre.
Le 9 novembre, le directeur de l’hôpital, Mustafa Al-Kahlot expliquait : « L’alimentation en oxygène et en air du matériel de sauvetage dans les unités de soins intensifs pour nourrissons a été interrompue. L’alimentation électrique a été coupée dans l’hôpital, il n’y a de l’électricité que dans l’unité de soins intensifs. L’hôpital est désormais considéré comme hors service, à l’exception de l’unité de soins intensifs, dans laquelle je me trouve actuellement. Elle accueille huit patients qui sont en danger de mort. »
Ce jour-là, l’hôpital est la cible de tirs d’artillerie israéliens touchant le service pédiatrique et occasionnant des dégâts importants. Une soignante diffuse alors la photo d’un bébé en évidente sous-nutrition décédé lors de ces attaques et dénonce l’absence d’ambulances et la difficulté d’évacuer les lieux en raison de tirs israéliens.
Le 12 novembre les forces d’occupation forcent l’évacuation du personnel soignant. Le directeur des hôpitaux de Gaza explique que « les évacuations forcées des hôpitaux pédiatriques Al-Nasr et Al-Rantisi ont laissé des patients sans soin dans les rues ». Le coordinateur médical de Médecins sans frontières à Gaza confirme alors dans le Washington Post que 5 bébés vivants, branchés à des respirateurs, ont dû être abandonnés sur place par des soignants menacés de mort. Ils ont donc probablement agonisé, abandonnés de tous, et leurs corps se sont décomposés jusqu’à ce qu’ils soient retrouvés lors de la trêve.
Au lendemain du 7 octobre, les médias occidentaux n’avaient pas de mots assez durs pour qualifier l’attaque du Hamas, barbare et terroriste. Une histoire rapportant « 40 bébés décapités » avait fait le tour du monde, alors qu’elle n’a jamais été démontrée. Ici, il s’agit de vrais bébés prématurés, abandonnés à une mort certaine par l’armée israélienne. Qui fera le procès de la barbarie coloniale du gouvernement Netanyahou ? Pas la presse aux ordres du gouvernement fasciste israélien.
- L’armée israélienne a repris son carnage planifié à GAZA : choisir le camp de l’émancipation
MARSEILLE : DES ENTREPRISES COMPLICES DE L’ÉTAT COLONIAL ISRAÉLIEN CIBLÉES
Nouvelle action symbolique à Marseille pour dénoncer les groupes partenaires du régime colonial israélien -
Il y a quelques jours, plusieurs façades d’entreprises étaient badigeonnées de peinture rouge-sang et agrémentées de graffitis dans la cité phocéenne. Sur les murs, on pouvait lire les inscriptions suivantes : "complice" ou "Free Gaza".
Carrefour est l’un des principales partenaires commerciaux du régime d’apartheid israélien. Avec son contrat signé en 2022 avec la société Electra Consumer Products, le groupe Carrefour soutient une entreprise directement implantée dans les colonies illégales israélienne. De plus, depuis le 7 octobre, Carrefour Israël communique sur le fait de distribuer des plateaux repas aux soldats de Tsahal sur les réseaux sociaux.
En octobre 2022, des Arabes Israéliens se filmaient en train de brûler des vêtements Zara et appelaient au Boycott de l’enseigne de prêt-à-porter. Joey Schwebel, responsable de Zara Israël, organisait à son domicile un événement de campagne au profit du député d’extrême droite, Itamar Ben Gvir. Ce politicien fasciste dirige le parti ultra-nationaliste Otzma Yehudit à la Knesset.
Ben Gvir est un fanatique au pouvoir. Il est aujourd’hui le ministre de l’intérieur du gouvernement Netanyahou et s’est illustré par ses propos racistes et ses déclarations génocidaires à l’encontre des palestiniens. Schwebel à la tête de Trimera Brands, géant de la distribution textile et franchise de Zara en Israël, soutient donc publiquement le régime fasciste israélien.
Ces entreprises soutiennent la colonisation et les crimes de guerre israéliens ! Boycottez-les !
MASSACRE ASSISTÉ PAR INTELLIGENCE ARTIFICIELLE
Le média israélien 972 Mag a mené l’enquête et révèle que le massacre de palestiniens est « intentionnel ». L’armée israélienne sait « exactement combien de dommages collatéraux il y a dans chaque maison ».
« Rien n’arrive pas hasard. Lorsqu’une fillette de 3 ans est tuée dans une maison à Gaza, c’est parce que quelqu’un dans l’armée a décidé qu’il n’était pas grave qu’elle soit tuée, que c’était un prix qui valait la peine d’être payé pour atteindre la cible ».
Les journalistes parlent d’une « une usine d’assassinats de masse » assistée par intelligence artificielle.
« L’autorisation élargie de l’armée israélienne pour bombarder des cibles non militaires, l’assouplissement des contraintes concernant les pertes civiles attendues et l’utilisation d’un système d’intelligence artificielle pour générer plus de cibles potentielles que jamais » ont contribué à l’ampleur inimaginable des pertes humaines.
Une vidéo résume l’enquête, traduite et sous-titrée par Caisses de Grève
L’article de 972 Mag : https://fb.watch/oH7mosjH8z/
(posts de Contre Attaque)
"Le cessez-le-feu est terminé.
Nous ne pouvons pas voir plus d’enfants avec blessures de guerre, brûlures, le corps criblé d’éclats d’obus, les os brisés. L’inaction de ceux qui ont de l’influence permet l’assassinat d’enfants. C’est une guerre contre les enfants"
James Elder, porte parole de l’UNICEF
Sous titres caisses de grève - vidéo : https://fb.watch/oH7tkScwX_/
Neutralité journalistique n’est pas synonyme d’absence d’humanité.
Nima Elbagir, journaliste soudanaise, est correspondante d’investigation internationale en chef pour la chaîne américaine CNN.
Dans ce reportage, elle n’a pas hésité à montrer la douloureuse réalité de la situation en Palestine.
Être journaliste, vraiment journaliste, n’est pas une simple affaire dans cette société où la médiocrité se déguise en diseuse de vérité, et où la neutralité devient un prétexte pour dissimuler la lâcheté.
La vérité ici est crue, elle est dite. Et elle ne passera pas inaperçue aux yeux de tous.
vidéo : https://fb.watch/oK-gI7yjP5/
(posts de CND)
- L’armée israélienne a repris son carnage planifié à GAZA : choisir le camp de l’émancipation
LE SAVIEZ-VOUS ?
Lors des frappes à Raqqa en Syrie et à Mosul en Irak contre L’Etat Islamique, les États-Unis jugeaient leur bombe de 230 kg trop puissante pour être utilisée en milieu urbain. À Gaza, 90% des bombes utilisées par l’armée Israélienne pèsent entre 450 kg et 900 kg.
Tsahal bombarde donc l’une des zones les plus densément peuplées au monde avec des armes 2 à 4 fois plus puissantes que les missiles américains qui étaient jugés trop dangereux dans sa guerre contre Daesh.
Que l’État-major américain en vienne à émettre des réserves sur l’emploi de certaines munitions afin de « limiter » les pertes humaines de populations civiles dans les zones urbaines en dit long sur la volonté d’écrasement de la bande de Gaza par l’État fasciste israélien. Le gouvernement de Netanyahou souhaite éradiquer de la carte la Palestine. Le caractère intentionnel de ce massacre de masse n’est plus à démontrer.
Cette publication ne cherche pas à relativiser les atrocités et les horreurs commises par les États-Unis au nom du « monde libre » et de la « démocratie » à travers le monde. Des guerres en Irak et en Afghanistan, en passant par le Vietnam avec ses campagnes de frappes généralisées au Napalm et la dispersion d’agent Orange. Du largage des bombes nucléaires d’Hiroshima et Nagasaki en Août 1945 jusqu’à la torture barbare des prisonniers des camps de Guantanamo, l’impérialisme américain n’a rien à envier à la sauvagerie décomplexée du fascime colonial israélien.
D’ailleurs, depuis le 7 octobre, Biden et la diplomatie américaine ont témoigné leur soutien inconditionnel à Israël dans sa guerre contre la résistance palestinienne. L’État américain exportent ses missiles vers Israël. Ce sont principalement des bombes américaines qui tuent femmes, vieillards et enfants palestiniens à Gaza. Nous n’oublierons jamais les crimes contre l’humanité commis par les soldats de Tsahal, ni les gouvernement occidentaux complices de la guerre génocidaire.
🇬🇧 ANGLETERRE : ACTIONS CONTRE LE SIÈGE D’UNE FIRME ISRAÉLIENNE D’ARMEMENT
« Nous avons frappé les propriétaires de l’usine d’armes d’Elbit à Leicester, car il ne sera pas possible d’héberger des criminels de guerre sous notre surveillance ». C’est en ces mots que l’action qui a visé la plus grande firme d’armements israélienne a été revendiquée sur les réseaux sociaux par le réseau anglophone Palestine Action.
Des vitrines du sièges de l’entreprise dans la ville de Leicester en Angleterre ont été brisées et de la peinture rouge sans déversées sur la façade, avant de déployer un drapeau palestinien. Elbit Systems fournit des drones tueurs, des bombes au phosphore blanc, des balles de sniper et des pièces d’avions de chasse, autant d’éléments déployés par l’armée d’occupation israélienne pour massacrer le peuple palestinien.
Elle collabore avec la firme française Thales, l’une des plus grandes sociétés d’armement au monde, pour concevoir des drones, des systèmes de missile, des drones et des outils de surveillance de pointe…
Chez nos voisins, la campagne méthodique de dénonciation et de harcèlement de Elbit commence à porter ses fruits. Le partenariat de l’entreprise israélienne avec la société iO Associates, qui recrutait des ingénieurs et informaticiens pour le compte d’Elbit, a été annulé sous la pression. Ses sièges ont eux aussi été repeints en rouge ou envahis, notamment à Manchester.
Des actions inspirantes.
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🇮🇱 ISRAËL TUE DES PALESTINIENS AVEC DES « DRONES SNIPERS »
Gaza : terrain d’expérimentation de l’horreur dystopique -
« Des ’drones snipers’ tirent sur des cibles autour des hôpitaux de Gaza, selon un médecin britannique ». C’est le titre d’un article paru dans le journal anglais The Telegraph, le 13 novembre. Comme d’habitude, la presse étrangère mène un vrai travail d’information sur l’attaque de Gaza, pendant que les médias français relaient les éléments de langage de l’armée israélienne.
Ces révélations font froid dans le dos. Plusieurs témoignages d’habitants ou de soignants à Gaza évoquent des drones « volant à basse altitude et capables de tirer à balles réelles » dans l’enclave palestinienne. Les médecins rapportent qu’ils ont traité de nombreux « patients touchés au torse ou au cou par des drones israéliens quadcopter volant à basse altitude ». Le docteur Fadel Naïm évoque « des blessures directes causées par des drones ciblant des individus ». Ces petits drones tueurs sont quasiment indétectables et imprévisibles. C’est une mort venue du ciel, terrifiante.
L’information est peu connue, mais en plus d’être un État colonial sanguinaire, Israël est une référence mondiale en terme d’innovations militaires. Ce pays met les grands moyens pour trouver des façons toujours plus sophistiquées de tuer et terroriser les palestiniens. Moyens qui sont directement appliqués sur des humains puisque les campagnes militaires menées par ce pays sont permanentes, ce qui intéresse beaucoup les autres États. En effet, les guerres israéliennes sont des zones de « test » pour les inventions israéliennes, et de nombreuses entreprises occidentales s’en inspirent. Ceci explique en partie le soutien inconditionnel des pays occidentaux à Israël.
Ainsi, depuis le printemps 2018, l’armée israélienne utilise des drones capables de tirer depuis le ciel des grenades lacrymogènes sur des manifestants palestiniens. À partir du moment où cette technologie est maîtrisée, il suffit de remplacer les lanceurs de grenades par des armes à feu. C’est le cas, avec des drones « capables d’emporter une carabine de type M4, d’ajuster une cible et d’encaisser le recul au moment du tir ».
La firme Smart Shooter a créé un drone baptisé Smash Dragon, qui serait « capable d’ajuster, de suivre et de toucher une cible dans un environnement inconnu - que celle-ci soit statique ou dynamique, de jour comme de nuit ». Le fondateur et PDG de l’entreprise se vante : « C’est comme si nous inventions le smartphone pour le monde militaire ».
Smart Shooter a des contrats importants avec les forces d’occupation israéliennes, le ministère américain de la Défense, le corps des Marines américain, l’armée néerlandaise, la marine indienne, l’armée allemande et l’OTAN.
Smart Shooter a déjà produit des LBD automatisés. Nous l’évoquions dans un article paru en octobre 2022 : ce système avait été installé à Hébron, ville palestinienne de Cisjordanie, au niveau d’un check-point, ces zones de blocage et de contrôle des palestiniens. L’armée israélienne se félicitait alors d’un dispositif de « visée intelligente » qui guide les tirs. L’Intelligence Artificielle permettrait de « détecter » sans être humain « les mouvements de foule et tirer très précisément sur les individus considérés comme les plus à risque ». Même les romans dystopiques n’ont pas anticipé le tir automatisé en cas de mouvement « suspect ». Le viseur Smash utilisé par l’État Israélien est extrêmement performant, il verrouille la cible à distance et la munition frappe précisément.
Ce qui se passe à Gaza est un laboratoire de l’ultra-violence coloniale et concerne l’humanité entière. Les LBD automatiques et les drones tueurs ne sont plus des inventions lointaines et inquiétantes de science fiction, mais d’ors et déjà utilisés sur des humains.
Ce commerce de la mort est aussi un commerce de la lâcheté absolue : gazer, mutiler, tuer à distance, par ordinateur, sans prendre aucun risque. Sans même être présent. Pendant qu’une population colonisée, désarmée et affamée est traitée de « terroriste » alors qu’elle tente de survivre avec des moyens dérisoires. La dysmétrie absolue.
- L’armée israélienne a repris son carnage planifié à GAZA : choisir le camp de l’émancipation
SURTOUT NE DITES PAS...
...qu’il s’agit d’une opération de nettoyage ethnique
➡️ Selon l’Organisation des Nations Unies, le nettoyage ethnique correspond à une « politique délibérée conçue par un groupe ethnique ou religieux visant à faire disparaître, par le recours à la violence et à la terreur, des populations civiles appartenant à une communauté ethnique ou religieuse distincte de certaines zones géographiques ». La définition est limpide.
➡️ Depuis le 7 octobre, l’armée israélienne mène une campagne de bombardement massive principalement concentrée sur le nord de la bande de Gaza, mais pas que... Les missiles frappent partout dans l’enclave, où ils ont détruit la moitié des habitations et tué plus de 15.000 palestiniens dont une large majorité de femmes et enfants.
➡️ Tsahal a ordonné quelques jours après le début de son offensive "l’évacuation" de plus d’un million de personnes du nord vers le sud de Wadi Gaza, le cours d’eau qui découpe la bande de Gaza en deux. L’armée israélienne promettait, notamment dans les médias internationaux, que les civils évacués seraient en sécurité au sud de cette limite. C’était un mensonge.
➡️ Le gouvernement Netanyahou a invoqué des raisons de "sécurité" et de "protection" des civils pour justifier le déplacement forcé des populations palestiniennes vers le sud de Gaza.
➡️ Pendant l’expulsion, l’État major sioniste n’a pas hésité à prendre pour cibles les civils et les convois sanitaires qui fuyaient sous le tapis de bombes. Dès le 12 octobre, des agences de presse palestiniennes relataient que des tirs d’obus touchait la ville de Khan Younes, au sud de l’enclave palestinienne, dans une zone désignée comme sûre par les dirigeants israéliens. Le quartier abrite un camp de réfugiés de plus de 55.000 personnes ayant fui les combats du nord de l’enclave. Semer l’effroi pour faire fuir le peuple palestinien de la région.
➡️ Fin octobre, l’armée israélienne lançait son opération terrestre et pénétrait dans le nord de l’enclave avec des centaines de chars et de soldats, rasant les bâtiments administratifs et le parlement de Gaza.
➡️ Après une semaine de trêve fin novembre dans le cadre d’échanges d’otages entre le régime colonial israélien et les factions armées palestiniennes, l’État-Major des forces armées de l’État hébreux ont lancé une grande offensive terrestre sur le Sud de Gaza. La zone que l’armée israélienne avait promis d’épargner, et concentrant tous les réfugiés, devient le théâtre d’affrontements violents et le cœur d’une guerre industrielle qui vise à anéantir le peuple de Gaza, le pousser à l’exil. De nouveaux massacres sont à venir. Et Tsahal appelle les habitants de Khan Younes à évacuer... Mais pour aller où ? Nous le répétons : ce déplacement contraint et forcé des habitants de Gaza par le recours de la terreur et la violence constitue une nouvelle "Nakba", une "catastrophe" en Arabe. En 1948 plusieurs centaines de palestiniens avait été poussés à l’exode par les colons israéliens, chassés de leur terre.
Mais surtout ne dites pas qu’il s’agit d’un nettoyage ethnique.
(posts de Contre Attaque)
- L’armée israélienne a repris son carnage planifié à GAZA : choisir le camp de l’émancipation
SIMPLE ET DÉTERMINÉ.
Un message percutant de l’activiste et videaste Thomas Maddens en direction des gouvernements occidentaux qui continuent d’être les complices d’une catastrophe à Gaza.
vidéo : https://fb.watch/oOGs3fIy-g/
La situation à Gaza est "proche de l’heure la plus sombre de l’humanité.
La situation empire d’heure en heure. Les bombardements s’intensifient partout, y compris au sud". Déclaration du responsable de l’OMS dans les territoires palestiniens, Richard Peeperkorn.
vidéo : https://fb.watch/oM9i1W97OW/
Entre 20 et 30 000 morts !
« Nous les analystes militaires, on pense qu’on en est à entre 20 et 30 000 morts. Dans ce type de bombardement on fait 4 fois plus de blessés. Soit 120 000 blessés ou tués. Pardon, mais c’est un carnage »
Si certains affirment depuis longtemps que les chiffres du Hamas ne sont pas fiables, c’était pour envisager des chiffres réels plus bas. Sauf que des analystes militaires envisagent que le Hamas annonce des chiffres plus bas que la réalité. Ajoutant encore plus à l’horreur déjà évidente.
vidéo : https://fb.watch/oMDxtIlVKR/
(posts de CND)
GAZA : « ENTRE 20 ET 30 000 MORTS », UN « CARNAGE DÉLIBÉRÉ »
Dans le marécage médiatique, il se glisse parfois quelques fragments de vérité, tard le soir, dans des programmes relativement confidentiels. C’était le cas de l’émission C ce soir sur France 2 le 5 décembre.
L’analyste militaire Guillaume Ancel, pas vraiment un pacifiste de gauche ni un anti-colonialiste, a estimé : « Vous avez, au minimum, entre 20 et 30.000 morts du côté palestinien […] Dans ce type de bombardement on fait 4 fois plus de blessés. Soit 120.000 blessés ou tués. Pardon, mais c’est un carnage ». Pour évaluer ce chiffre bien supérieur aux estimations, il se base sur la densité extrême de bombardements : une grande partie des corps n’ont toujours pas été sortis des décombres, alors que plus de la moitié des bâtiments de la bande de Gaza ont été détruits...
Il a aussi expliqué que l’emploi des bombes les plus meurtrières possibles sur Gaza était un choix parfaitement délibéré et conscient : « Quand on tue dix fois plus de personnes que sa cible volontairement, on est dans une guerre contre les palestiniens, et non plus contre le Hamas ». « C’est bien un choix » de tuer un maximum de civils.
Ce que dit cet ancien militaire, c’est ce qui est dénoncé depuis des semaines par les collectifs de soutien à la Palestine et les rares forces de gauche encore vivantes dans ce pays. Non seulement elle n’ont jamais été entendues, mais elles ont été diffamées, réprimées, censurées.
La parole d’un militaire à propos du bombardement de civils le plus intense du XXIe siècle, aggravé par le fait qu’il s’agit d’une population délibérément assiégée et affamée, sera-t-elle plus audible ?
vidéo : https://fb.watch/oNYFcNKJzt/
- L’armée israélienne a repris son carnage planifié à GAZA : choisir le camp de l’émancipation
🚨 GAZA : L’ONU INVOQUE L’ARTICLE 99, UNE ALERTE MAXIMALE POUR RÉCLAMER UN CESSEZ-LE-FEU
– Trois gouvernements sur cinq du Conseil de Sécurité de l’ONU soutiennent « inconditionnellement » Israël, cela n’aura donc probablement aucun effet –
Mardi 5 décembre 2023, l’Organisation Mondiale de la Santé déclare : « En moyenne, un enfant est tué toutes les 10 minutes à Gaza. Je pense qu’en ce sens, nous sommes proches de l’heure la plus sombre de l’humanité. Nous avons besoin d’un cessez-le-feu durable ».
Le lendemain, c’est le secrétaire général de l’ONU qui déclenche l’article 99 de la Charte des Nations Unies pour saisir le Conseil de sécurité « compte tenu de l’ampleur des pertes en vies humaines à Gaza et en Israël, en si peu de temps ».
« Je viens d’invoquer l’article 99 de la Charte des Nations Unies - pour la première fois depuis mon mandat de Secrétaire général. Face au risque grave d’effondrement du système humanitaire à Gaza, j’exhorte le Conseil à contribuer à éviter une catastrophe humanitaire et à appeler à un cessez-le-feu humanitaire » écrit Antonio Guterres.
« Les hôpitaux sont devenus des champs de bataille », explique le secrétaire général, qui ajoute que « sans abri ni éléments essentiels pour survivre, je m’attends à ce que l’ordre public s’effondre bientôt complètement ». Plus de 100 employés humanitaires de l’ONU ont été tués dans les bombardements sur Gaza, un bilan inédit dans ce siècle.
Le bureau de coordination de l’aide humanitaire de l’ONU évoque une « intensification significative » des bombardements israéliens depuis lundi. En trois jours, au moins 1.207 Palestiniens ont été tués, dont 70% étaient des enfants et des femmes. La boucherie a repris.
Mais en quoi consiste ce fameux « article 99 » ? Il stipule que le Secrétaire général de l’ONU « peut attirer l’attention du Conseil de sécurité sur toute question qui, à son avis, pourrait menacer le maintien de la paix et de la sécurité internationale ».
Ce Conseil de sécurité compte 5 États membres permanents : la Chine, les États-Unis, la Russie, la France et le Royaume-Uni. Conformément au droit international, ce Conseil de sécurité pourrait décider d’imposer un cessez-le-feu humanitaire immédiat et envoyer des troupes d’interposition si nécessaire. La lettre d’Antonio Guterres a été envoyée au Président du Conseil de sécurité à New York mercredi 5 décembre au matin.
Le problème est que dans ce Conseil, trois gouvernements sur cinq soutiennent « inconditionnellement » Israël. Dont notre infect président Macron. Cela n’aura donc probablement aucun effet.
Cet article 99 aura au moins une utilité, plutôt misérable : les dirigeants occidentaux qui soutiennent politiquement et militairement le régime qui commet actuellement des crimes contre l’humanité ne pourront pas faire comme s’ils n’avaient pas été alertés de la plus vive manière par les plus hautes instances internationales. Au regard de l’histoire, les noms de Biden, Macron et Sunak seront liés à tout jamais à l’un des plus grands massacres de civils de notre début de siècle.
- L’armée israélienne a repris son carnage planifié à GAZA - Choisir le camp de l’émancipation
GAZA : RAFLE ET TRAITEMENT INHUMAIN DE CIVILS PALESTINIENS
Des images glaçantes nous parviennent chaque jour de l’enclave palestinienne. À la violence de la guerre coloniale et des bombardements israéliens s’ajoutent d’autres images. Celles d’une armée d’occupation barbare qui humilie ses prisonniers.
Des photographies de plusieurs dizaines de civils palestiniens captifs, à genoux et à moitié nus, parfois les mains liées dans le dos et les yeux bandés, ont été partagées par un reporter fasciste israélien sur les réseaux sociaux. Le journaliste Yinon Magal se gargarise ainsi des traitements inhumains et dégradants subis par les civils palestiniens entre les mains des militaires israéliens.
Ces corps déshumanisés, alignés dans le froid, sont ceux de civils : il s’agirait pour la plupart d’entre eux, selon des journalistes palestiniens, de pères de familles kidnappés par l’armée israélienne dans des écoles de l’ONU au nord de la bande de Gaza. Un habitant a déclaré à Haaretz que l’armée avait arrêté tous les jeunes hommes vivant dans la ville de Beit Lahya.
Parmi ces Palestiniens, le journaliste Diaa Al Kahlou, rédacteur en chef du média New Arab, a été formellement reconnu. Il ne pouvait pas déménager dans le Sud parce qu’il avait une mère âgée et un enfant handicapé. Bien sûr, l’armée coloniale affirme de son côté qu’elle « a arrêté et interrogé des centaines de suspects liés à des activités terroristes, et [que] beaucoup d’entre eux, y compris au cours de la dernière journée, se sont rendus à nous ».
Un autre détenu, qui a été relâché ce matin après son arrestation par l’armée israélienne à Beit Lahiya, raconte au média Quds News Network : "Les soldats de l’occupation nous ont déshabillé lorsqu’ils nous ont arrêté dans le nord de la bande de Gaza, nous ont mis dans des camions et nous ont emmené au bord de la mer, après nous avoir bandé les yeux. Ils nous ont placé dans le froid, sans vêtements, et nous sommes restés jusqu’à minuit ligotés sans bouger. Ensuite, ils ont ordonné à certains d’entre nous de rentrer chez eux et en ont maintenu d’autres en détention. Nous sommes rentrés à pied, nus, et avons pu constater que la plupart de nos maisons avaient été incendiées et volées."
Ces images atroces rappellent celles de la prison d’Abu Ghraib, en Irak, où les troupes américaines avaient torturé et dénudé des prisonniers, ou les régimes fascistes du 20e siècle. Elle doivent être montrées partout et ces arrestations doivent être dénoncées pour ce qu’elles sont, c’est-à-dire des prises d’otages s’accompagnant de traitements inhumains et dégradants.
En Cisjordanie, des milliers d’arrestations de palestiniens ont lieu depuis le 7 octobre. Des soldats israéliens avaient publié sur les réseaux des vidéos où on les voyait en train de rafler des hommes totalement nus, avant de les charger dans des bus ou de les humilier, les yeux bandés, en diffusant l’hymne israélien.
Rien n’est épargné au peuple colonisé. Ni le fracas des bombes ni les humiliations barbares. Le monde doit savoir.
(posts de Contre Attaque)
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QUAND LA MAIRIE DE PARIS VERSE DANS LA CENSURE UNIVERSITAIRE
Hier soir devait se tenir au Cirque Électrique un événement rassemblant plusieurs voix du monde militant et du monde universitaire.
Intitulé « Contre l’antisémitisme, son instrumentalisation, et pour la paix révolutionnaire en Palestine », cette conférence était à l’initiative de plusieurs collectifs juifs antisionistes, décoloniaux, et d’autres organisations militantes, à savoir Tsedek, l’UJFP, le NPA, Paroles d’Honneur, Révolution Permanente ou encore l’Action Antifasciste Paris-Banlieue.
Il y était notamment prévu une intervention de Judith Butler, universitaire états-unienne de renommée mondiale, travaillant notamment sur la théorie queer, qui devait ici prendre la parole en tant que juive anti-sioniste et membre de Jewish Voice for Peace, organisation juive antisioniste incontournable aux Etats-Unis.
La suite en images : https://www.facebook.com/cerveauxnondisponibles/posts/pfbid04yvJR6AJhVSbVNQSyRcL14UHgfwV7Dwu63scDyGdom6kwhJQa3rCV6C5FMqkxcMWl
(post de CND)
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