L’Etat français commande des munitions marquantes pour ses armes à létalité réduite

Pour l’Etat et le régime macroniste, nous sommes du simple gibier et du bétail à mater par la force

samedi 27 mars 2021, par Calamity Jane.

Après les commandes massives de drones et de LBD, L’Etat commande des munitions pour ses armes à létalité réduite, avec un lot de munitions qui en plus marque les cibles. Deux en un : mutilation et traçage, et en plus souriez vous êtes filmés !
Par ailleurs, la pourriture de loi sécurité globale (qui suit son court lundi 29 mars) veut, entre autre joyeuseté dystopique, étendre la possibilité pour les flics de garder sur eux leur arme partout quand ils ne sont pas en service (leur arme classique avec balles). Tandis que le port d’armes pourrait s’étendre aux agents de sécurité privée, et que le port d’armes se répand dans les polices municipales. Bientôt des flingues pour les élus, les employés qui sécurisent les sorties d’école, les cantonniers... ?!
Ici deux articles sur ces sujets, puis un post sur les mensonges policiers qui font condamner des gens.

L’Etat français commande des munitions marquantes pour ses armes à létalité réduite
Pour l’Etat et le régime macroniste, nous sommes du simple gibier et du bétail à mater par la force

- L’État veut maintenir l’ordre avec des LBD à munitions marquantes - Le ministère de l’Intérieur a publié un appel d’offres le 12 mars pour la fourniture de 170.000 balles de lanceurs de balles de défense, dont 10.000 « munitions de défense marquante visible ». Ce nouveau type de munition s’inscrit dans une logique de contrôle et de traque en constante aggravation.
Tirer, choquer, traquer. Les 10.000 munitions marquantes pour lanceurs de balles de défense (LBD) commandés par le ministère de l’Intérieur n’ont rien de radicalement nouveau, mais se font en coordination avec l’élargissement et l’extension en cours des pouvoirs de police.

- Féminicides, suicides… Les risques de la généralisation du port d’armes des policiers hors service - La loi Sécurité globale autorise policiers et gendarmes hors service à garder leur arme en tout lieu et tout le temps. Rien ne prouve l’efficacité d’une telle mesure, mais les conséquences dramatiques pour les citoyens et les agents sont connues.
« Doit-on s’habituer à côtoyer des individus armés lorsqu’on on se rend à l’hôpital, à la crèche, en boîte de nuit ou à un spectacle ? » C’est ce que laisse présager la récente proposition de la loi Sécurité globale. Son article 25 prévoit que les forces de l’ordre hors service puissent pénétrer armées dans les établissements recevant du public sans s’en voir refuser l’accès.
Basta, média indépendant, a recensé 78 personnes tuées par un fonctionnaire en dehors de ses heures de travail depuis 1977 toutes circonstances confondues. Seules 4 de ces personnes étaient armées au moment de mourir. Plusieurs décès sont liés à des manipulations d’armes. Ainsi, le 26 juin 2004, à Paris, Ibrahim Diakité, âgé de 7 ans, regarde la télévision dans son salon quand il reçoit une balle mortelle. Son voisin, gardien de la paix, rechargeait son pistolet lorsque le coup est parti.
- Le projet de loi doit être discuté en « commission mixte paritaire » à partir de ce lundi 29 mars. Notre enquête

UN AN DE PRISON A CAUSE DE MENSONGES POLICIERS

- Une policière rédige de faux aveux et envoie un homme en prison

A Saint Nazaire en 2018, un homme est accusé de viol. Sur la base d’ « aveux », il part en détention provisoire. Un an plus tard, son avocat obtient le visionnage des vidéos de l’audition de son client pour contester les « aveux » : ils étaient faux.
L’état indemnise l’homme de 30 000€ et la policière devrait « peut-être » lui verser 10 000€. Ce qui est faible pour avoir passé 1 an enfermé, pour avoir eu sa vie sociale, familiale et professionnelle brisée.

Un article émétisant de Ouest France s’émeut du sort de la policière, dont l’IGPN se félicite de ses 26 ans de carrière irréprochables. Pourtant, elle, ne passera pas par la case prison. Elle écope de 2 ans de prison avec sursis, la condamnation ne sera pas inscrite sur son casier judiciaire et elle reste policière !
Par contre, dans la presse, aucune mention n’est faite du sort de l’homme incarcéré ni de la victime du viol. Tout juste est mentionné ce témoignage, par la policière : « J’ai surtout été la seule à vouloir prendre ce dossier : la victime était particulière, physiquement parlant, et ça faisait rire tout le monde ». Abject. Une idée de la volonté de la police à traiter les affaires de viol. C’est comme si la victime ne valait rien.

Ici, il y avait une vidéo de l’audition pour prouver le mensonge de la policière. Et il aura fallu attendre. C’est d’ailleurs étonnant que la vidéo de l’audition ait été visionnée si longtemps après l’incarcération… Ses collègues et sa hiérarchie étaient-ils au courant que quelque chose n’allait pas ? Mais, en dehors de preuves irréfutables, la justice considère la police comme assermentée et leur parole n’est pas opposable. Il est ainsi très difficile de contester ce qui est mentionné dans un procès-verbal. La police peut donc finalement envoyer des personnes en prison très facilement.

Les faux PV ne sont pas rares de la part de la police. C’est aussi une habitude, à minima, de tourner les accusations vers la culpabilité. Ce qui se rajoute à tous les actes illégaux et disproportionnés de la police : perquisitions injustifiées, intimidations, gardes a vue arbitraires… sans mentionner les violences policières légitimées par les magistrats et le gouvernement.

La police est un système à abattre.

(post de Nantes Révoltée)

P.-S.

Notes

Ces balles de marquage pour LBD vont inciter la flicaille à shooter encore plus tout ce qui bouge. Comme dans un stand de tir ou une séance de chasse au gibier, ils seront très tentés de marquer, tracer, sans trop se soucier du fait que ce qui leur sert à tracer est une arme à létalité réduite qui mutile et éborgne.
L’Etat (et le Monstre économique sa moitié) a peur, il se sent cerné, il essaie de contrôler et prévenir. La traque et la répression de « l’ennemi intérieur » prend des proportions de masse et de totalitarisme.

Le régime, en bon adepte de Big Brother (section inversion des réalités) appelle sa loi liberticide « proposition de loi pour un nouveau pacte de sécurité respectueux des libertés » !

L’Etat et ses gouvernements, étant par nature autoritaires et antidémocratiques, ne peuvent se maintenir que par la force armée, la terreur, en inculquant à leurs bétails domestiqués la soumission, la résignation, et, si possible, l’amour de leur servitude obtenue par la peur de menaces médiatisées à outrance telles que le terrorisme ou un virus.
L’Etat, ses gouvernements et polices, se présentent comme les seuls sauveurs, les protecteurs miraculeux, alors qu’ils participent largement des désastres (avec leurs complices du capitalisme et de l’Economie) et de leur propagation.
Un peu comme la mafia qui soutire allégeance et fric à ceux qu’elle prétend protéger ...contre ses propres actions et agents.


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