L’Etat d’Israël a imposé l’apartheid à Gaza, puis le nettoyage ethnique, le génocide et les massacres de masse : STOP

En temps de guerres, la propagande des puissants s’intensifie et se radicalise

jeudi 23 novembre 2023

A force d’horreurs, on ne sait plus comment qualifier les nombreux crimes de l’Etat israélien, de son armée et de certains colons : crimes de guerre, apartheid, génocide, nettoyage ethnique, crimes contre l’humanité, terrorisme...?
Seul.e.s des artistes pourraient arriver à décrire l’insoutenable.
Une trève dans les bombardements devrait avoir lieu, souhaitons, et agissons pour, qu’elle se prolonge par un arrêt durable des bombardements et par la fin du blocus de Gaza.

En france, ce sont les bombes médiatiques des milliardaires, des droites et extrêmes droites qui rasent le débat, massacrent l’esprit critique et laminent la contestation.
Le processus de fascisation suit son cours dans l’ex « pays des droits de l’homme », parfaitement à l’aise avec l’extrême droitisation du gouvernement israélien et sa campagne militaire de vengances meutrières à grande échelle.
Et les extrêmes droites françaises historiquement et idéologiquement antisémites ne s’y trompent pas, elles sont ravies de soutenir avec la tyrannie macroniste un gouvernement d’extrême droite en Israël, et sautent sur l’occasion pour tenter de se blanchir en stigmatisant arabes et musulmans. Les médias toxiques et militants de milliardaires français (Bolloré et Drahi) propulsent les extrêmes droites et leurs obsessions dangereuses partout dans les têtes et les écrans, complètant et accompagnant la fascisation des macronistes et de la droite LR (voir loi « immigration » comme exemple récent).
Ce processus sinistre est sans doute résistible, pour combien de temps encore ?

On remarque au passage que ce sont des juifs qui souvent critiquent de la manière la plus tenace l’Etat israélien, sa politique colonialiste et son gouvernement.

La guerre (comme la tyrannie oligarchique) est toujours moche, elle favorise les pires pratiques, les pires idéologies, elle démultiplie les germes toujours féconds de l’autoritarisme et d’autres guerres, la négation de l’autre. Toute guerre est un crime de guerre.
C’est pourquoi il est vital de démanteler les outils, institutions, productions, systèmes économiques... qui attisent la guerre voir en vivent, comme l’Etat, le capitalisme, les gouvernements, les classes sociales, les inégalités sociales, les institutions anti-démocratiques en place, le système techno-industriel productiviste et notamment le complexe militaro-industriel...

Et n’oublions pas que les énormes brutalités et atrocités vues ces dernières semaines au proche-Orient sont le pendant spectaculaire des innombrables brutalités et atrocités quotidiennes souvent invisibles commises par la civilisation industrielle, ses institutions et agents, non stop et partout sur Terre.
S’indigner des bouffées d’horreurs récurrentes du système en place n’arrêtera ni les atrocités spectaculaires ni les brutalités quotidiennes de plus « basse » intensité et plus ou moins invisibles. On a besoin d’un profond et large mouvement de résistance conjuguant alternatives radicales et révoltes déterminées.

Prochainement en Drôme :

« ce que les colons sont en train de faire, c’est un nettoyage ethnique »

« Ce qui se passe à l’heure actuelle en Cisjordanie est absolument scandaleux. En réalité, ce que les colons sont en train de faire, c’est un nettoyage ethnique »
Gérard Araud, ancien ambassadeur de France en Israël
- vidéo : https://fb.watch/ojIUxKHdsT/

On ne le répétera jamais assez, le gouvernent israélien est autant l’ennemi des palestiniens que des israéliens. Prise de parole très forte d’un proche d’otage du Hamas devant des parlementaires israéliens.
- vidéo : https://fb.watch/okNhMOjpt4/

L’Etat d’Israël a imposé l’apartheid à Gaza, puis le nettoyage ethnique, le génocide et les massacres de masse : STOP

« STOP ARMING ISRAEL »

Des militants ont réussi à approcher du salon de l’armement qui se déroule en ce moment à Villepinte. Ils dénoncent l’attitude de la France vis à vis du gouvernement israélien ainsi que la présence de plus de 50 entreprises israéliennes dans ce salon de la mort et de l’argent. Évidemment, ils ont été accueilli par des dizaines de policiers.
- Vidéo : https://fb.watch/okNr8ig1Bq/ - Images Luc Auffret et Anne Paq

(posts de CND)

En dystopie, diviser la division

- En dystopie, diviser la division

Les frappes incessantes sur Gaza et le nombre de personnes tuées ne fait que grossir jusqu’à en perdre l’entendement. Plus de onze mille personnes déjà assassinées tandis que les troupes israéliennes se répandent plus avant au sol.

Nous avons dépassé la nausée. La violence qui se déchaîne sur la population Palestinienne est sans commune mesure, profitant du chaos et avec l’aval de l’armée, les colons - qui sont des fondamentalistes revendiquant la souveraineté juive sur toute l’étendue du territoire biblique de Judée et Samarie (actuelle Cisjordanie) - s’emparent de plus en plus de territoires, attaquent et tuent sans être inquiétés.

La dérive est si grande qu’ils tirent même sur les activistes juifs-Israéliens qui protègent les villages Palestiniens menacés par les colons, dont la simple présence avait jusqu’alors constitué un élément dissuasif relativement efficace.

Les Palestiniens détenteurs de la citoyenneté Israélienne sont arrêtés pour avoir liké un post ou démontré de l’empathie envers les Gazaouis, ils sont renvoyés de leur travail ou des universités, alors qu’une foule de militants d’extrême droite déchainés bloquent les dortoirs où résident des étudiants Palestiniens à Netanya, sous le regard (bienveillant ?) de la police.

Des militants pour la paix sont mis en détention pour avoir accroché des posters appelant à la solidarité Judéo-Arabe, quatre Palestiniens et des activistes de gauche Israéliens sont détenus et abusés par un groupe comprenant colons et soldats en Cisjordanie, le journaliste Israélien Israel Frey, militant pour la fin de l’occupation et le droit des palestiniens, voit sa maison attaquée et sa vie menacée par des militants d’extrême droite tandis que le gouvernement propose de nouvelles mesures qui permettront à la police de tirer à balles réelles contre les citoyens israéliens qui manifestent, et que Itamar Ben Gvir, ministre de la sécurité nationale, distribue des fusils d’assaut automatiques M5 aux volontaires de la nouvelle unité de Garde civile– n’oublions jamais que Ben Gvir est un fasciste Kahaniste, et qu’une garde civile sous son contrôle n’est pas sans évoquer avec horreur la Gestapo de l’Allemagne Nazie. C’est donc dans ce climat autoritaire que se profile une guerre civile dont les prémices étaient déjà visibles en Mai 2021, guerre durant laquelle avaient explosées des violences intra-civiles alors sans précédent.
(...)

La même rhétorique est utilisée dans les « deux camps » et les mêmes processus de déshumanisation sont mis en place, ainsi de nombreux posts circulent nous enjoignant à être du « bon côté de l’Histoire », l’ironie étant que les deux « côtés » proposent leur version de la réalité et donc du supposé camp du « bien » - dissonance cognitive pour celle.eux qui ont découvert la Palestine le 7 octobre 2023.
La vidéo du témoignage de Yocheved Lifschitz, une des otages détenues par le Hamas, relâchée le 23 octobre dernier, est disséquée, certains choisissent de ne diffuser que la partie où elle raconte avoir été bien traitée durant sa captivité, et d’autres uniquement celle où elle raconte avoir été frappée à coups de bâton lorsqu’elle était ligotée à l’arrière du scooter d’un des combattants du Hamas la transportant vers Gaza. Chacun refuse de reconnaître la brutalité de l’attaque du Hamas ou bien la brutalité de l’occupation israélienne. Témoignant ainsi d’une incapacité à identifier la possible bonté chez l’ennemi et la possible cruauté chez l’allié, créant ainsi des êtres sans nuances, appartenant à des blocs homogènes « tous colons » / « tous terroristes », ne méritant ni empathie ni contextualisation et tuant tout espoir de négociation.
(...)
On parle beaucoup de la guerre d’indépendance d’Algérie pour faire un parallèle à la lutte palestinienne en oubliant, sciemment ou non, que bon nombre de juifs figuraient au FLN et que la totalité d’entre eux a été chassée du pays sous la menace dont la funèbre formule résonne encore dans la mémoire des juifs algériens : « la valise ou le couteau ». De 150 000 à la veille de l’indépendance, il en reste aujourd’hui zéro. La même chose s’est produite en Libye, en Irak, au Yémen, en Iran, etc. La liste est longue. L’erreur que bon nombre commettent est d’ignorer le fait que les populations juives vivant en Israël ou bien en Palestine occupée, comme bon vous semble, n’ont pas de métropole dans laquelle retourner. Les colons vivant en Cisjordanie, eux, oui, sont des occupants illégaux, de vrais colons, et pratiquent un apartheid désolant envers les populations Palestiniennes qu’ils ont expulsées par la force.
(...)
Il est primordial de comprendre qu’on ne peut se battre contre le racisme en faisant preuve de racisme. Qu’on ne peut se dresser face à l’impérialisme avec un projet impérialiste. Qu’on ne peut s’outrager du processus de déshumanisation d’un groupe en le reproduisant sur un autre groupe. Il est primordial de comprendre que le suprémacisme n’a ni nationalité, ni frontière et que c’est bien celui-ci sous toutes ses formes qui doit être annihilé.
On ne réparera pas une injustice par une autre, c’est ce qui a été fait en 1948 et nous en constatons les désolants dégâts. Réparation, retour, égalité en droit et coexistence.
(...)

Terroristes

- Terroristes, par Alessandro Stella

La semaine dernière, le spécialiste de la contre-insurrection Jérémy Rubenstein s’intéressait dans nos pages à la manière dont nous pouvons qualifier, ou non, une « action terroriste ». Cette semaine, Alessandro Stella revient sur cet étrange vocable qui sature nos représentations et nos discours : le terrorisme. Sous la forme d’une mise au point succincte, l’historien propose de revenir sur l’automatisation, parfois schizophrénique, des usages de cette catégorie, répondant à des enjeux profondément culturels et politiques.
(...)
Suivant cette définition, il va de soi que les actions commises le 7 octobre 2023 par la Résistance palestinienne ont été des actions terroristes. En même temps, il devrait aller de soi de qualifier les bombardements indiscriminés de l’armée israélienne sur Gaza, qui, depuis le 7 octobre dernier, ont déjà tué et blessé au moins dix fois plus de Palestiniens, d’actes terroristes
(...)
Depuis le début, le terme de terrorisme a toujours été utilisé par les Etats pour désigner, disqualifier, criminaliser leurs opposants qui, opprimés, discriminés, exclus, tués et emprisonnés ont fini par prendre les armes pour se défendre. Chaque Etat a construit ses terroristes. L’Etat turque a désigné ainsi le PKK, l’Etat syrien le FDS et le YPG, l’Etat russe les rebelles Tchéchènes, l’Etat chinois les résistants Ouighours, l’Etat birman les résistants Rohingyas, l’Etat colombien les FARC, l’Etat péruvien le Sendero Luminoso, l’Etat chilien le FPMR, etc. Chaque Etat a fabriqué ses terroristes, pour délégitimer ses opposants, pour pouvoir les anéantir, pour se maintenir au pouvoir. L’Etat d’Israël a utilisé à outrance cette arme de disqualification massive, contre le Fatah, le FPLP, le Hamas, le Jihad islamique, jusqu’à aboutir, en octobre 2021, sous le gouvernement de Naftali Bennett-Yaïr Lapid, à déclarer comme « terroristes » six ONG palestiniennes de défense des droits humains.
(...)
C’est que tous ces massacres de masse commis par des Etats et leurs armées, infiniment plus meurtriers que toutes les actions de guérilla des combattants résistants, sont restés et demeureront impunis. Car considérés par ces mêmes Etats commis au nom du droit, de la justice, de la liberté. Inimaginable d’inculper et traduire en justice des « libérateurs », des Churchill, Roosevelt, Truman, Bush, Blair, Obama, Sarkozy, Hollande. Alors que les prisons du monde entier sont remplies de « terroristes » condamnés à des années et des années d’enfermement, ou attendant depuis des années un éventuel procès. C’est le cas en particulier de 6000 prisonniers politiques enfermés dans les prisons israéliennes, auxquels viennent s’ajouter 2500 autres palestiniens de Cisjordanie arrêtés depuis le 7 octobre dernier, parfois accusés d’actes terroristes et le plus souvent inculpés de complicité ou d’apologie du terrorisme. Pour faire peur aux résistants, à leurs familles et à leurs amis, pour les empêcher de continuer leur lutte. Pour imposer le silence et la soumission, le recours au terrorisme paraît la règle de tous les Etats, dictatoriaux ou démocratiques qu’ils soient définis, les Etats colonialistes en particulier.

Actions et résistances

  • Nik Carrefour et tous les autres - Dans la nuit du 13 au 14 Novembre, les vitres du Carrefour Market avenue Jean Rieux on été cassées à coups de marteau et un tag ‘’Free Gaza’’ a été inscrit sur place.
  • Free Gaza ! Attaque des vitres d’un KFC à Toulouse - Dans la nuit du jeudi 26 au vendredi 27 octobre, les vitres du KFC (Kentucky Fried Chicken) du quartier Sainte Agne, à Toulouse, ont été attaquées, et un tag laissé « Free Gaza ».

Articles divers

  • Nous ne marcherons jamais avec le monde libre – la Chronique de Joseph Andras : Tout est cul par-dessus tête. Voici que la lutte contre l’antisémitisme est revendiquée par des antisémites. La marche nationale du 12 novembre, organisée par les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, a vu Philippe Vardon – tour à tour membre de « la Zyklon Army, l’armée des skinheads », du Bloc identitaire, du Rassemblement national et de Reconquête – parader aux couleurs de la région Paca et Frédéric Boccaletti – ancien gérant d’une librairie négationniste, éditeur de Maurras et député RN – claironner sur les réseaux sociaux « Partout en France / Unis, contre l’antisémitisme ! ». Depuis la capitale, Marine Le Pen a pesé chaque mot au micro d’une journaliste : « Nous sommes exactement là où nous devons être. » Derrière elle se tenait Jordan Bardella, président du parti ; non loin défilaient Éric Zemmour et Marion Maréchal, acclamés. Le premier, sectateur de Pétain et dernier des anti-dreyfusards, en a profité pour se poser en prophète : « [Nous] avons alerté, depuis 20 ans, des dangers de cette immigration [musulmane]. » On peut toujours se réveiller d’un mauvais rêve, moins d’un cauchemar bâti au grand jour.
    L’ancien vice-président du RN, Louis Aliot, révélait en décembre 2013 la stratégie de son organisation : « C’est l’antisémitisme qui empêche les gens de voter pour nous. Il n’y a que cela. À partir du moment où vous faites sauter le verrou de l’antisémitisme, vous libérez le reste. » Le verrou vient donc de sauter. Pareil mérite ne leur revient pas : il a pour ça fallu l’assistance de la bourgeoisie française. (...) En ne ciblant que l’islamisme comme lieu de production de l’antisémitisme, l’appel a blanchi l’extrême droite. C’est pourtant peu dire qu’elle continue de montrer sa sale gueule (...) nous parlons sans attaches mais avec inquiétude : qu’une banale formation réformiste soit devenue le nom maudit n’annonce rien de bon quand, parallèlement, le pouvoir attire les fascistes à sa table. (...) Le mouvement de l’émancipation, aussi divers soit-il, pourrait aujourd’hui se rassembler autour de quelques points fondamentaux : la lutte contre l’antisémitisme ; la lutte contre l’islamophobie ; l’appel à un cessez-le-feu immédiat à Gaza (qui signifiera la libération des otages) ; la mise en accusation de la colonisation, l’occupation et l’apartheid israéliens, documentés jusqu’en Israël, comme préalable à toute discussion concrète à moyen terme ; la promotion d’une issue future, en appui aux forces démocratiques moyen-orientales, laquelle passera par la création d’institutions à même de garantir l’égale et digne vie des peuples palestinien et israélien sur cette terre cent fois saccagée. (...)
  • 12 novembre : un premier bilan - De nombreux débats ont traversé la gauche autour de la manifestation du 12 novembre contre l’antisémitisme. Fallait-il y aller au risque de manifester aux côtés de l’extrême-droite ? Fallait-il organiser un contre-rassemblement ? Fallait-il rester chez soi ?
  • Une gauche qui ne critique pas le sionisme n’est pas une gauche véritable - Enzo Traverso est professeur à l’université de Cornell. L’œuvre prolifique de cet éminent historien explore le long 20e siècle à partir de l’intersection entre marxisme et judaïsme, nazisme et fascisme, révolution et mouvements socialistes. Il est l’auteur de La violence nazie (La Fabrique, 2002), Les Nouveaux visages du fascisme (Textuel, 2016) ainsi que de nombreux articles, dont plusieurs sont parus sur Contretemps
  • Du siège génocidaire de Gaza, l’appel à la libération - En resituant l’actuel assaut génocidaire contre Gaza dans le temps long de l’histoire, Hanna Daoud montre dans cet article les lignes de continuité entre les différentes séquences d’un conflit colonial qui dure depuis près d’un siècle en Palestine. Elle offre en outre une compréhension sensible de l’expérience de la lutte palestinienne, notamment en rappelant que cette dernière est fondamentalement liée à la question de la terre et de la libération.
  • Le projet sioniste, la colonisation de la Palestine et l’extrême droite israélienne [Podcast] - Dans ce nouvel épisode du podcast d’Ugo Palheta, « Minuit dans le siècle » (disponible sur Spectre), il aborde avec Pierre Stambul – militant de l’Union juive française pour la paix – la question du projet sioniste et de la colonisation de la Palestine, sans laquelle on ne saurait comprendre ni l’extrême droite israélienne (actuellement au pouvoir dans le pays) ni la guerre (de nature potentiellement génocidaire) menée, en ce moment même, par le pouvoir israélien contre les Palestinien·nes de Gaza.
  • Peut-on être contre le gouvernement d’extrême droite israélien sans être pour autant pour le Hamas ? (...) Peut-on défendre la cause palestinienne, combattre la politique (colonialiste, d’apartheid, criminelle ...) d’Israël, sans pour autant basculer dans le complotisme (ou l’antisémitisme) crasseux, sans pour autant devenir un supporter du Hamas ?
    Beaucoup prennent parti comme si on était dans un match de foot en oubliant les seules et uniques victimes de la guerre entre Israël et le Hamas : les civils. A ceux là, peut être pourrait-on poser la question : "Si vous viviez dans la bande de Gaza, sans possibilité de fuir, voudriez-vous que vos dirigeants décident de mener une attaque contre Israël, sachant que ce dernier va riposter (avec la finesse qu’on lui connait) et que vous et votre famille risquez de finir votre vie dans des circonstances atroces ?
    Faire la guerre sur internet (ou les plateaux télé), c’est facile. Pour ceux qui la vivent, c’est plus compliqué ... (...)
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DANS L’ARMÉE ISRAÉLIENNE : DES T-SHIRTS VALORISENT L’ASSASSINAT D’ENFANTS PALESTINIENS

Le saviez-vous ? Cela fait des années que des soldats israéliens portent ces T-Shirts :

« Un tir, deux morts » avec une femme enceinte voilée, ou « Plus ils sont petits, plus c’est dur », avec un enfant dans un viseur de fusil.

« Les soldats portaient ces T-Shirt pour marquer la fin de leur formation de base et d’autres cours militaires » écrit CBSNews dans un article de 2009. D’autres T-Shirts de cette collection valorisent des tirs dans la tête visant les palestiniens.

En 2017, un article du journal israélien Haaretz explique : « Les vêtements racistes et sexuellement explicites font désormais partie de la culture militaire israélienne. Et les principales cibles sont les femmes, les Arabes et les gays. » Il y a notamment l’image d’une femme enceinte sous-vêtements derrière une cible. À côté se trouve la légende : « Un tireur d’élite, parce que le plan B coûte tout simplement cher ». Il s’agit d’un T-shirt de cours de tireur d’élite.

Et ces révélations datent déjà de plusieurs années. Depuis, Israël a mené plusieurs attaques sanglantes sur Gaza, la société israélienne s’est massivement droitisée, les discours racistes sont désormais omniprésents dans le pays et le gouvernement compte des ministres ouvertement fascistes.

Autrement dit, le meurtre de femmes et d’enfants est normalisé dans l’armée israélienne et dans une partie de la société. Tuer des enfants arabes est même considéré comme une réussite, un sujet de blague.

Depuis un mois, une propagande de guerre assommante hiérarchise les vies d’enfants israéliens – 26 victimes lors l’attaque du Hamas le 7 octobre ont moins de 17 ans –, présentées comme plus importantes que celles d’enfants palestiniens – quasiment 5000 morts dont plusieurs centaines de bébés. 200 fois plus.

L’armée israélienne est présentée comme « la plus morale du monde » et, sur tous les plateaux télé, les présentateurs répètent qu’Israël tuerait « sans intentionnalité », quasiment sans faire exprès. Comme si larguer des milliers de tonnes de bombes sur des villes densément peuplées et assiégées avait un autre objectif que de massacrer des civils. La déshumanisation du peuple palestinien est totale.

Ces T-Shirts et toute la culture militaire israélienne rappellent que la mise à mort d’enfants palestiniens est en réalité valorisée. En 2014, Israël avait déjà tué 374 enfants à Gaza lors d’une opération baptisée « plomb durci ». L’été dernier, l’ONU rappelait que l’année 2022 a été l’année la plus meurtrière pour les enfants palestiniens en Cisjordanie depuis 15 ans.

Il n’a donc pas fallu attendre l’attaque du Hamas pour que des assassinats massifs d’enfants soient organisés. Et il faudrait être profondément malhonnête ou stupide pour imaginer qu’après avoir volé les terres, tué des enfants, assiégé et massacré un peuple pendant des décennies, celui ci ne soit pas meurtri de haine et assoiffé de vengeance.

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PARIS : DES SIONISTES D’EXTRÊME DROITE TABASSENT UN PETIT FILS DEPORTÉS

Une marche « pacifique », un « sursaut républicain » : les médias français ont multiplié les éloges sur « la marche contre l’antisémitisme » organisée dimanche 12 novembre par les macronistes et la droite radicale. Pourtant, elle a été émaillée d’incidents.

À 17h10, près du métro Solférino, un manifestant sur le trottoir, son vélo à la main, aperçoit Marine Le Pen, Jordan Bardella et une délégation d’élus du Rassemblement national. Il crie : « Marine Le Pen, dégage ! Vous êtes une bande de fachos. » Il est immédiatement passé à tabac par une vingtaine de militants de la Ligue de défense juive (LDJ), dont certains masqués et portant des drapeaux israéliens, aux cris de « défoncez-le, ce fils de pute, niquez-lui sa mère ! » Libération, qui rapporte l’événement, a assisté à la scène en direct. Elle a également été filmée : on reconnaît le groupe à ses drapeaux jaunes marqués d’une étoile de David noire avec un poing serré. La police fait preuve face au groupe manifestement équipé et violent d’une étonnante retenue.
La victime est un jeune homme de 24 ans, qui se dit petit-fils de déportés, et il n’en revient toujours pas. « Je suis indigné qu’on puisse marcher avec le Front national contre l’antisémitisme, et que personne ne dise rien. J’ai simplement voulu l’exprimer », explique-t-il à Libération. « Je ne savais pas qu’à la LDJ, c’étaient des fous comme ça. Ce sont des néofascistes. »

Le groupuscule a également passé la journée à hurler des slogans contre la gauche comme « LFI collabos », « Hamas, Nazis, LFI, complice », « Mélenchon, salaud, les juifs auront ta peau ». Le même jour, une personne ayant crié « free Palestine » a également été frappée par ce groupuscule.

La LDJ joue le rôle de service d’ordre du Rassemblement National. Le matin, un événement contre l’antisémitisme était organisé par plusieurs organisations de gauche, y compris des juifs et juives du collectif TSEDEK, afin de déposer des fleurs en hommage aux victimes de la rafle du Vel’d’Hiv. La LDJ l’avait perturbé. En clair, ce groupuscule sioniste d’extrême droite attaque la gauche, perturbe un hommage aux victimes du pétainisme, avant d’aller protéger et défiler avec Le Pen et Zemmour.

Le 16 octobre, la LDJ avait déjà revendiqué des ratonnades Place de la République à Paris. En guise de « chasse aux antisémites », elle s’en était prise à des passants maghrébins. À chaque fois, une impunité totale semble caractériser les agressions, menaces et provocations du groupuscule.

La LDJ a été fondée en 2001 par un ancien membre du Betar, un autre groupe sioniste d’extrême droite lié au Likoud, le parti de Netanyahou. La LDJ française s’inspire de la Jewish Defense League, considéré par le FBI comme un groupe terroriste.

Ainsi, le traitement médiatique de la journée du 12 novembre est sidérant. Qu’aurait-on dit si, lors d’une marche pour la Palestine ou contre le racisme, des groupes extrémistes classés comme « terroristes » par certains pays avaient cogné des passants et menacé des élus ? Les chaînes en continu en auraient fait leur choux gras pendant des jours.

En mars 2018, lors de la marche hommage à Mireille Knoll, octogénaire juive assassinée à Paris, Marine Le Pen avait déjà bénéficié de la protection de la LDJ, qui avait par ailleurs empêché Jean-Luc Mélenchon de manifester. La fusion entre la LDJ et le RN est désormais actée. Le groupuscule sioniste et le parti d’extrême droite bénéficient d’ailleurs des services du même avocat.

En 2010, la LDJ avait déjà participé au service d’ordre des « assises contre l’islamisation », organisées par le Bloc Identitaire et Riposte Laïque, des groupes néofascistes. La reconfiguration de l’extrême droite n’est donc pas nouvelle.
Après avoir été historiquement lié au nazisme et au pétainisme, le RN s’aligne désormais sur l’extrême droite israélienne, qui partage l’essentiel de ses valeurs : le racisme, le colonialisme, le militarisme, le nationalisme, l’islamophobie, la haine du pluralisme et des libertés publiques...

Louis Aliot, chef du RN, l’expliquait dès 2013 « C’est l’antisémitisme qui empêche les gens de voter pour nous. À partir du moment où vous faites sauter le verrou idéologique, vous libérez le reste. Depuis que je la connais, Marine Le Pen est d’accord avec cela. C’est la chose à faire sauter. »

La marche du 12 novembre est donc l’aboutissement de cette stratégie : le RN est officiellement admis dans « l’arc républicain » en soutenant Israël, alors que la gauche pro-palestinienne en est exclue.

L’Etat d’Israël a imposé l’apartheid à Gaza, puis le nettoyage ethnique, le génocide et les massacres de masse : STOP

🇫🇷 FANATISME PRO-ISRAËL : UNE EXCEPTION FRANÇAISE

Les interdictions de manifester, les torrents de diffamations, la chasse aux sorcières, les accusations de « terrorisme » et « d’antisémitisme » pour avoir défendu la Palestine ne sont pas la norme en Europe. Dans les démocraties occidentales, la situation est très différente du climat affolant qui règne en France.

🇪🇸 ESPAGNE : Dans ce pays où évidemment aucune manifestation pour la Palestine n’a été interdite et où l’idée n’a même jamais été envisagée, le Premier ministre Pedro Sánchez a exigé ce mercredi un « cessez-le feu immédiat » à Gaza et appelé Israël à mettre fin à la « tuerie aveugle de Palestiniens », lors de son discours d’investiture devant la Chambre des députés, estimant que « le droit international humanitaire aujourd’hui n’est clairement pas respecté ».
Il a expliqué que son « premier engagement » avec le nouveau gouvernement serait d’« œuvrer en Europe et bien sûr en Espagne pour reconnaître l’État palestinien ».
En 2014, le Parlement espagnol avait adopté à la quasi unanimité une résolution non contraignante appelant à la reconnaissance de l’État palestinien.
La ministre espagnole des Droits sociaux Ione Belarr avait déjà appelé mercredi le gouvernement à suspendre les relations diplomatiques avec Israël en raison du « génocide planifié » du peuple palestinien commis par Israël. En France, ces propos seraient inimaginables, même dans l’opposition, et de la science fiction au sein d’un gouvernement. Ils seraient même sans doute poursuivis.

🇧🇪 BELGIQUE : dans les pays occidentaux, les ambassades israéliennes mettent la pression aux élus pour diffuser le film de l’attaque du 7 octobre, monté par l’armée israélienne.
Un phénomène inédit dans l’histoire : imposer à des représentants politiques étrangers le visionnage de vidéos atroces montées par une armée en guerre. La France a accepté, la Chambre belge a refusé.
L’ambassadrice d’Israël en Belgique avait demandé au Parlement belge de diffuser ce film, mais Elian Tilleux, présidente de la chambre, a répondu que les représentants des partis belges ne sont pas parvenus à un consensus. Il ne sera pas projeté.
Il y a quelques semaines, le bourgmestre de Bruxelles interrogé par BFM dénonçait les interdictions de manifestation pour la Palestine en France, et estimait que c’était impensable dans la capitale Belge. « Ici, il n’y a pas de jugement de valeur » disait-il. Ce qui lui avait valu un torrent d’insultes de la fachosphère française.
La gauche belge du Parti des Travailleurs Belges n’hésite pas à qualifier Israël d’État « terroriste » au Parlement, sans pour autant être traînée dans la boue. Bref, il reste un semblant de débat démocratique, les désaccords sont encore autorisés.
En Belgique francophone, l’extrême droite est presque inexistante. Pour cause, ils n’ont pas de Cnews, BFM ou LCI. Chez nos voisins, un « cordon sanitaire » médiatique empêche l’extrême droite de monopoliser le débat. Résultat ? Un climat politique respirable, bien différent de la France.

🇬🇧 ANGLETERRE : La ministre de l’Intérieur a été virée lundi 13 novembre, car elle avait critiqué la police de Londres, lui reprochant d’autoriser une manifestation pro-palestinienne. Une « marche de la haine » selon elle.
Cette phrase vous paraît surréaliste voire incompréhensible ? On réexplique. La ministre de droite voulait interdire la manif pro-palestinienne, et la police de Londres a REFUSÉ de lui obéir, estimant qu’elle n’avait pas de motif juridique pour s’opposer au rassemblement. Et comme la ministre a ensuite critiqué la police, elle a été éjectée.
Oui, c’est encore une fois impensable en France. Une police qui respecte le droit de manifester, qui refuse des consignes absurdes, et une ministre qui démissionne pour cela ! Ici, les ministre peuvent se comporter comme des mafieux et piétiner toutes les règles les plus élémentaires ou mentir comme des arracheurs de dents sans aucune conséquence.

La presse anglaise est par ailleurs choquée de la « marche contre l’antisémitisme » en France, qui a rassemblé les macronistes et l’extrême droite. La.BBC écrit que « l’extrême droite d’aujourd’hui, rebaptisée "droite dure" ou "droite nationale", a en France oublié son obsession pour les Juifs et le prétendu "lobby juif". Son objectif principal se concentre désormais sur les trois I – l’immigration, l’insécurité et l’islamisme – sur les questions sur lesquelles il trouve une cause commune avec de nombreux Juifs ».

Les journaux allemands et italiens ont aussi fait part de leur émotion et voient dans une telle marche la normalisation de l’extrême droite en France. Une évidence, mais il n’est pas permis de le dire dans les médias français.
Ces quelques exemples permettent de souligner que ce qui a lieu en France n’est pas une fatalité. Notre pays est une exception dans le fanatisme pro-israélien et dans l’avancement du fascisme.
Dans une démocratie, on n’accuse pas de terrorisme le premier parti de gauche, on laisse les gens manifester, le parti au pouvoir ne soutient pas « inconditionnellement » un génocide et les médias ne sont pas contrôlés par des milliardaires d’extrême droite. Mais la France n’est plus une démocratie depuis longtemps.

DE LAUSANNE À PARIS : ACTIONS POUR LA PALESTINE

Le 15 et le 16 novembre, plusieurs actions courageuses ont eu lieu contre le génocide en cours :

➡️ À Lausanne des centaines de personnes ont manifesté contre la venue de Macron dans la ville suisse, en s’approchant du lieu où il faisait un discours. La police a tiré du gaz au poivre sur les manifestant-es qui brandissaient des pancartes : « Macron complice ». Le président français a affiché son « soutien inconditionnel » à Israël avant de dénoncer la mort de civils, puis de s’excuser comme un paillasson auprès de Netanyahou. Il avait même proposé l’intervention de la coalition internationale pour attaquer Gaza et interdit en France les manifestations pro-Palestine. Une confusion délibérée, aussi délirante que criminelle.

➡️ À Paris ce jeudi, des lycées ont été bloqués en soutien au peuple palestinien, avec des fumigènes et des slogans pour Gaza. Le début d’une mobilisation de la jeunesse pour stopper le massacre colonial ?

➡️ Mercredi à Villepinte, devant le salon MILIPOL, sommet des ventes d’armes mondial où se trouvent de nombreuses entreprises israéliennes, mais aussi des firmes françaises vendant leurs produits à Israël, un groupe a déployé une banderole « stop arming Israël » au niveau de l’entrée en brandissant des mains tachées de rouge. Les protestataires non violents ont été molestés et interpellés.

- vidéo : 🎥 : https://fb.watch/om0fcXeJVZ/ - Le Media, Révolution Permanente, Léo Michoud

UNE INTERVIEW INIMAGINABLE EN FRANCE

Sur la chaîne nord-américaine MSNBC, le journaliste Mehdi Hasan a interrogé Mark Regev, conseiller principal du Premier ministre Netanyahou.
Tueries d’enfants, nombre de morts, mensonges éhontés des hauts responsables israéliens : le journaliste a confronté le responsable à tous les sujets importants qui concernent le massacre en cours à Gaza, offrant ainsi au public de véritables informations.
Pas UNE SEULE des questions posées en quelques minutes à la télévision US, par une émission de ce type, n’a jamais été diffusée sur aucune chaîne française depuis le 7 octobre.
En France, les « journalistes » préfèrent servir de paillasson aux propagandistes de l’armée israélienne et diffamer la gauche et les luttes pro-palestiniennes comme des acharnés.

- vidéo : https://fb.watch/opY_rrVCHL/ - Sous-titres : Caisses de Grève

L’Etat d’Israël a imposé l’apartheid à Gaza, puis le nettoyage ethnique, le génocide et les massacres de masse : STOP

🇵🇸 PALESTINE : L’HORREUR S’AMPLIFIE

Les atrocités commises contre le peuple palestinien ne cessent de s’aggraver à toute vitesse ces derniers jours. Un point sur la situation ce samedi 18 novembre :

🔴 Massacres
Vendredi 17 novembre, les autorités de Gaza annonçaient que les bombardements israéliens avaient tué plus de 12.000 Palestiniens depuis le 7 octobre, dont plus de 5.000 enfants. 30.000 personnes ont été blessées dont une grande partie mourra faute de soins.
Ce bilan est provisoire et sous-estimé, puisque de nombreux corps sont coincés sous les décombres ou se décomposent dans les rues du nord de la bande de Gaza sans pouvoir être recensés, comme en témoignait un correspondant de l’AFP.
La CNN a diffusé un reportage vendredi montrant que des soldats israéliens avaient demandé à un père et son fils de quitter leur domicile à Gaza. Alors qu’ils étaient sortis avec un drapeau blanc, le fils avait reçu une balle en pleine tête tiré par les soldats israéliens. D’autres témoignages d’exécutions sommaires sont évoqués sur les réseaux sociaux.
Ce samedi midi, une école de l’ONU, Al-Fakhoora, a été frappée par les bombardements. Des dizaines de réfugiés sont morts.

🔴 Hôpitaux
Les attaques d’hôpitaux sont un procédé systématique de l’armée israélienne. Après l’obus sur l’hôpital Al-Ahli il y a un mois, c’est l’hôpital Al-Shifa, le plus grand de Gaza, qui a été assiégé, envahi et en partie anéanti.
Des tanks et des tireurs embusqués ont tiré dans l’enceinte du lieu de soin. « Ils ont détruit le service de radiologie et bombardé le service des grands brûlés et des dialyses » a affirmé le porte-parole du ministère de la santé. « Des soldats sont entrés dans les services des grands brûlés, des urgences, des dialyses et dans les chambres frigorifiées de la morgue ».
ABC News déclarait que la « conquête de l’hôpital » avait tué 43 patients en soins intensifs, privés d’oxygène. Ce samedi, des centaines de réfugiés et de blessés ont dû quitter de force l’hôpital pour le sud de Gaza.
« Il n’est plus possible d’effectuer des interventions chirurgicales à l’hôpital Al-Ahli. L’hôpital est aujourd’hui un poste de secours. Des centaines de blessés sont maintenant à l’hôpital sans accès à la chirurgie. Ils mourront de leurs blessures » disait un responsable vendredi.
Le 17 novembre, c’est en Cisjordanie que les forces israéliennes ont attaqué des lieux de soins. À Jénine, l’hôpital Khalil Suleiman soutenu par Médecins Sans Frontière a été assiégé en parallèle des incursions dans un camp de réfugiés de la ville. Des explosions et tirs ont été entendus près de l’enceinte.

🔴 Guerre d’intox
Pour justifier de telles atrocités, l’armée israélienne inonde la toile et les médias occidentaux de ses mensonges. L’attaque de l’hôpital Al-Shifa était justifiée par le fait qu’il cachait soi-disant « une base du Hamas » avec des centaines d’hommes armés et d’otages, ainsi qu’un réseau de tunnels. Absolument tout était faux.
En guise de preuve, Tsahal a diffusé une vidéo sur internet présentée comme étant « sans coupe ni modification ». Elle a été supprimée peu après et republiée modifiée. On y voit un sac de vieilles armes caché derrière un IRM... qui est un aimant géant. Personne ne cache d’objets métalliques derrière un aimant surpuissant. À moins d’avoir des pistolets en plastique.
Des enquêteurs ont prouvé, en recoupant les images, que ces armes avaient été déplacées par l’armée israélienne elle-même.
Dans la même vidéo un ordinateur, qui aurait été laissé allumé et sans code, laissait apparaître en fond d’écran le visage d’une femme, manifestement soldat israélienne. Ce passage a été "retouché" par le compte de Tsahal.
Dernier élément, une « liste de terroristes » affichée au mur. En réalité, les mots en arabe sur cette « liste » étaient des jours de la semaine. Il s’agissait d’un planning. Ces mensonges, grotesques, sont une arme de guerre systématique depuis le 7 octobre. Mais les médias occidentaux, surtout en France, les relaient sans recul.

🔴 Famine organisée
Le Programme alimentaire mondial des Nations unies a alerté sur le « risque immédiat de famine » à Gaza, où nourriture et eau sont « quasi inexistantes ». « Avec l’hiver qui approche à grands pas, les abris précaires et surpeuplés, ainsi que le manque d’eau potable, les civils sont confrontés à un risque immédiat de famine ».
« Les réseaux de communication à Gaza sont hors service faute de carburant. Cela rend impossible la gestion ou la coordination des convois d’aide humanitaire. » À cause des coupures de communications, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) annonçait jeudi ne pas pouvoir assurer d’opérations d’aide humanitaire.

🔴 Chrétiens
Des églises de Gaza ont été bombardées et des dizaines de membres de la petite communauté chrétienne assassinés. En Cisjordanie, les colons israéliens persécutent aussi les chrétiens.
Le Patriarcat arménien de Jérusalem déclare qu’il « subit probablement la plus grande menace existentielle de son histoire vieille de 16 siècles. Cette menace existentielle - territoriale s’étend totalement à toutes les communautés chrétiennes de Jérusalem. (...) il s’agit là d’une nouvelle étape vers la mise en danger de la présence chrétienne à Jérusalem et en Terre Sainte. »
Les grands défenseurs de « l’occident judéo-chrétien » qui défendent constamment Israël sont très silencieux à ce sujet.

🔴 Rafles racistes
En Cisjordanie, l’extrême droite israélienne mène une guerre ethnique. Le 10 octobre, les permis de travail attribués à 18.500 Gazaouis pour les autoriser à sortir de l’enclave ont été officiellement été annulés. En parallèle, des milliers de Gazaouis ont été arrêtés en représailles de l’attaque du Hamas.
Des ONG estimaient que les plus de 4.000 Gazaouis initialement présents en Israël pouvaient être détenus par les autorités. D’autres ont été arrêtés en Cisjordanie. Il s’agit de rafles extra-judiciaires, accompagnées d’actes de torture.
Ceux qui ont été libérés pour être renvoyés à Gaza sous les bombes décrivent l’enfer. « Un Palestinien détenu [indique avoir été] arrêté en Israël le 8 octobre et détenu pendant trois jours dans une structure ressemblant à une cage, exposée aux éléments, sans nourriture, sans eau, sans médicaments, sans matelas et sans accès à des toilettes. Il a ensuite été transféré dans un autre campement, qu’il a décrit comme un “enclos à bétail” ».
D’autres parlent « d’entraves prolongées (plus de seize heures par jour selon certains) avec des liens en plastique » et ont montré des marques très visibles à leurs poignets. Un rescapé explique avoir été « torturé durant trois jours, totalement nu », que des soldat lui ont « écrasé la tête avec les pieds ». En plus des privations d’alimentation et d’un accès à l’eau réduit « au strict minimum », un travailleur gazaoui témoigne de l’usage de chocs électriques et affirme que des personnes sont décédées des suites de ces sévices.
Même des soldats en guerre capturés ne doivent pas subir ce genre de traitements. Ici il s’agit de simples civils. C’est un crime contre l’humanité, un de plus.

🔴 Le sud de Gaza attaqué
À Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, 26 personnes ont été tuées dans un bombardement contre des immeubles résidentiels ce samedi.
Après avoir totalement dévasté le nord de Gaza et promis que le sud serait un lieu sécurisé pour les civils, Israël s’attaque au sud, qui était déjà bombardé depuis le 7 octobre.
Ehud Olmert, ancien premier Ministre israélien déclare maintenant que « le centre de commandement du Hamas » se trouverait dans le sud de Gaza. Donc il n’est plus à l’hôpital al-Shifa, pourtant bombardé, assiégé, et envahi deux jours plus tôt. Derrière ces mensonges, une volonté de vider la totalité de Gaza de ses habitants. Le projet est de plus en plus clair.
Israël a fait exploser le parlement palestinien à Gaza, créé en 1996 dans le cadre des accords d’Oslo. Détruire systématiquement les institutions démocratiques, les services vitaux, les infrastructures palestiniennes et chasser la population sont des aspects de l’ethnocide initié en 1948.

L’Etat d’Israël a imposé l’apartheid à Gaza, puis le nettoyage ethnique, le génocide et les massacres de masse : STOP
A Paris, salon libre des armes de guerre et de torture

SALON MILIPOL : DES OUTILS DE TORTURE REPÉRÉS PAR AMNESTY INTERNATIONAL

Du 14 au 17 novembre se tenait près de Paris le salon MILIPOL, « événement mondial de la sûreté et de la sécurité intérieure des États », où tous les autocrates du monde viennent faire leur marché en visitant les stands présentant les nouvelles armes pour réprimer leurs populations.
Une équipe d’Amnesty International s’est promenée dans le salon et a identifié « des armes de maintien de l’ordre illégales ainsi que des équipements considérés comme interdits par la rapporteuse de l’ONU sur la torture ».
Parmi ces outils barbares, des « matraques électriques de contact direct, gants à impulsions électriques, munitions contenant plusieurs projectiles cinétiques, des lanceurs multi-canons… »
Autant d’innovations destinées à la violence d’État qui sont exposées « par des entreprises américaines, chinoises, tchèques, françaises, israéliennes, italiennes, kazakhs, sud-coréennes ».

Amnesty International relève que si ces équipements sont « interdits par la rapporteuse de l’ONU sur la torture », ils sont pourtant « répertoriés dans des catalogues distribués à MILIPOL et d’autres ont été retrouvés sur les supports marketing des entreprises ».
Dans le catalogue promotionnel, l’ONG a identifié « des matraques à pointes, poucettes, entraves pour jambes... » et précise que suite à ses alertes, « les organisateurs du salon ont pris des mesures nécessaires pour retirer les documents d’entreprises chinoises faisant la promotion d’équipements de torture illégaux ».
En principe, depuis 2006, l’Union Européenne interdit l’exportation de certains équipements répressifs en « vertu du règlement anti-torture de l’UE ». En 2019, ce Règlement a été renforcé, interdisant « la promotion et l’exposition de ce matériel lors des salons commerciaux », tel que MILIPOL. Ces règles ne sont absolument pas appliquées. Du reste, la notion même de « torture » est floue.
Quand la police française tire des balles en caoutchouc en plein visage d’êtres humains, c’est de la torture. Quand la gendarmerie envoie des milliers de grenades explosives sur des écologistes, provoquant des mutilations et des comas, c’est aussi de la torture. De même quand des agents déchargent plusieurs fois des impulsions électriques dans le corps d’une personne arrêtée.
Amnesty International estime que « la réglementation anti-torture de l’UE n’est pas suffisante. Elle n’interdit pas une série d’armes de maintien de l’ordre pourtant intrinsèquement abusives », comme les Taser ou les LBD. « Contrairement aux armes conventionnelles, il n’existe pas de règles mondiales juridiquement contraignantes régissant la production et commerce de matériel de maintien de l’ordre » estime un expert de l’ONG.

En 2017, un stand chinois avait été fermé à MILIPOL après la découverte de menottes permettant d’électrocuter les détenus. Le business de la répression connaît une croissance gigantesque ces dernières années, et les chiffres d’affaires des firmes spécialisées dans les violences d’État sont au beau fixe.

- Source : https://www.amnesty.fr/actualites/salon-milipol-armes-de-maintien-de-l-ordre

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🇮🇱 4% SEULEMENT DE LA POPULATION FAIT CONFIANCE À NETANYAHOU

C’est le grand quotidien israélien Haaretz qui publie, le 14 novembre, les résultats d’un sondage interrogeant les Israéliens sur leur confiance dans l’information et les prises de décision concernant la guerre à Gaza. Les résultats montrent que moins de 4% font confiance à Netanyahou. Oui, moins de 4% !
Il faut dire que le gouvernement d’extrême droite en Israël ment en permanence sur à peu près tous les sujets. Les 40 bébés décapités le 7 octobre, la soi-disant précision des frappes sur Gaza, les « centres du Hamas » cachés dans les hôpitaux qui en réalité n’existent pas… Et avant même le 7 octobre, Netanyahou et ses ministres fascistes mentaient déjà pour imposer des lois liberticides en Israël. Et avant cela, il avait soutenu le Hamas pour diviser la résistance palestinienne, déclarant en 2019 : « Quiconque veut contrecarrer la création d’un État palestinien doit soutenir le renforcement du Hamas et transférer de l’argent au Hamas. Cela fait partie de notre stratégie ». Un politicien cynique, manipulateur, dangereux.

Le cas le plus marquant est la promesse de Netanyahou de « tout faire » pour récupérer les otages israéliens à Gaza, alors qu’il ordonne en réalité l’exact inverse. Depuis 6 semaines, la bande de Gaza où se trouve les otages est pilonnée sans relâche par les bombes. Plusieurs otages auraient été tués dans ces bombardements massifs. Il n’y a aucune volonté de négociation ni de désescalade, ce qui équivaut à sacrifier les otages. Depuis le 7 octobre, des milliers d’israéliens manifestent pour que de réelles négociations aient lieu à leur sujet. Les familles dénoncent le gouvernement, mais l’état major israélien s’en moque : sa priorité est de tuer un maximum de palestiniens et de vider Gaza.

Plus intéressant : cela signifie que les médias français qui nous abreuvent de propagande et donnent la parole quotidiennement aux proches de Netanyahou font plus confiance à cet homme que la population israélienne elle-même. Ainsi, les télévisions françaises relaient un point de vue minoritaire au sein même de la société israélienne comme s’il s’agissait de la vérité absolue. Un point de vue raciste et génocidaire, qui méprise la vie humaine, en plus de mentir en permanence. En parallèle on n’entend quasiment jamais, dans ces mêmes médias, la société civile israélienne : les familles d’otages qui critiquent les bombardements, les manifestants anti-Netanyahou, les pacifistes…
Voilà ce que sont des chaînes comme BFM, LCI ou Cnews : des organes de propagande de l’extrême droite israélienne.

(posts de Contre Attaque)

Non à la colonisation de la Palestine par l’Etat d’Israël !

Des juif•ves et des allié•s se rassemblent devant l’ambassade d’#Israel contre la colonisation, pour la restitution des terres volé•es, la libération des otages, la fin du régime d’apartheid.
"Après plus d’un mois et des dizaines de milliers de morts, nous sommes venu.e.s sonner le shofar pour exiger que cessent définitivement les massacres en Palestine et Israël et que cessent les crimes de masse, les spoliations commises par Israël en Palestine.
Ces massacres sont contraires aux valeurs et aux luttes juives. Partout dans le monde, la haine que nous subissons depuis des siècles se nourrit de votre politique indigne"
- vidéo : https://fb.watch/opYJx_7kuu/

L’Etat d’Israël a imposé l’apartheid à Gaza, puis le nettoyage ethnique, le génocide et les massacres de masse : STOP

Pedro Sanchez, premier ministre Espagnol avait déjà annoncé que son gouvernement allait « œuvrer en Europe et bien sûr en Espagne pour reconnaître l’Etat palestinien ».
Il s’est donc engagé de manière concrète.
Il faut savoir que 138 États (70,5 % des 193 États membres que compte l’Organisation des Nations unies), reconnaissent la Palestine. Bien entendu l’Amérique du nord n’en fait pas partie.
Qu’un nouvel Etat membre de l’Union européenne, en Europe de l’ouest fasse ce pas, est une note positive dans les temps actuels, même si cela ne suffira pas à faire basculer la situation effroyable que vit le peuple palestinien.

LES VRAISROS

Des membres de l’ONU rendent hommage aux personnels de santé palestiniens qui sauvent des vies dans des conditions insoutenables et catastrophiques.
- vidéo : https://fb.watch/opYQJXNfIR/ - Sous titres Caisses de grève

Une seule solution, la fin de l’occupation ! Et ce sont des israéliens qui le disent....
- vidéo : https://fb.watch/oq6Ce2IAYi/

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Il est urgent que le mouvement français de soutien au peuple palestinien prenne une nouvelle direction

Il est urgent que le mouvement français de soutien au peuple palestinien prenne une nouvelle direction et ne s’épuise pas dans une routine des manifs du samedi.
Cela fait plus de 40 jours qu’Israël massacre le peuple palestien et détruit Gaza pour aller encore plus loin dans la colonisation.

Partout dans le monde, la mobilisation s’est organisée assez vite pour demander un cessez-le-feu immédiat. Avec des démonstrations assez impressionnantes, que ce soit en Amérique, en Asie ou en Europe.
La France a connu une trajectoire particulière. Pendant près d’un mois, tous les rassemblements ont été interdits à Paris. Malgré ces interdictions, malgré les interpellations et les verbalisations, des milliers de personnes ont estimé qu’il était de leur devoir de descendre dans la rue.
Depuis le 04 novembre, les manifestations parisiennes sont enfin autorisées. Tous les samedi depuis cette date, des dizaines de milliers de personnes se donnent rdv sur le même trajet République/Nation. Mais cela ne peut durer, et surtout aboutir à une issue positive.

Au-delà de la lassitude, il faut comprendre que cette stratégie est vouée à l’échec en termes de rapport de force.
Macron et son gouvernement n’ont aucune considération lorsque la rue s’exprime. Des centaines de milliers de personnes l’ont vécu sur les luttes écologistes, antiracistes ou sociales.

Il faut donc passer à d’autres modalités d’actions. Ce ne sont pas les idées qui manquent. Rien qu’en prenant exemple sur l’étranger avec des occupations de gares, des blocages de ponts, des envahissements de médias...
C’est évidemment plus compliqué et cela expose les manifestants à la répression (GAV, amendes). Mais a-t-on d’autres options ? N’est-ce pas un « petit » prix à payer pour tenter d’aider les millions de Palestiniens en train d’être exterminés ?

Il faut également que les structures syndicales et politiques qui ont osé se mobiliser contre ces massacres aident les organisations à aller sur ce type d’actions. Des aides logistiques, financières et de communication.
L’enjeu se trouve également du côté de la jeunesse. Tiktok l’a lui même reconnu suite à des critiques laissant sous entendre qu’ils mettaient plus en avant les contenus « pro palestiniens » : ce n’est pas son algorithme qui favorise ces contenus, ce sont les jeunes qui publient largement plus de contenus en soutien au peuple palestinien.
Face à un vieux monde qui s’accroche à des idées d’un autre siècle (colonisation, apartheid), il revient à la jeunesse du monde entier de se soulever et de refuser de continuer ce massacre.
En France, plusieurs AG ont eu lieu dans les universités, quelques blocages dans des lycées. Mais cela reste trop marginal.

La situation n’est évidemment pas comparable avec les années 60 mais il faut se souvenir de l’importance de la jeunesse dans le mouvement anti -guerre dans le monde entier, notamment lors de la guerre du Vietnam. Et se souvenir que ce mouvement a été l’un des moteurs d’une révolution culturelle et sociale bien plus globale.

A Gaza, chaque jour qui passe engendre des morts supplémentaires, et pousse les proches de victimes dans l’horreur. Une horreur elle-même capable d’engendrer la pire des réponses/vengeances. Il y a donc urgence à stopper au plus vite les massacres en cours. Puis d’imposer la fin de la colonisation.

Pour y parvenir, il faudra compter sur la population israélienne et sa capacité à comprendre, malgré l’effroi déclenché par les horreurs perpétrées par le Hamas, que la seule option humainement tenable mais aussi la plus sécurisante pour eux, c’est de mettre fin à la colonisation et à l’apartheid en cours.
Mais il faudra aussi compter sur la pression de la communauté internationale, et notamment des pays occidentaux, qui, jusqu’à présent, sont d’un silence et d’une passivité complice et extrêmement grave. En ce sens, l’enjeu des mobilisations en Europe et aux USA est plus que crucial. Et c’est surtout le seul endroit où il nous est possible d’aider la population palestinienne à sortir du cauchemar.

(posts de CND)

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LES MACRONISTES N’ASSUMENT PLUS LEUR SOUTIEN AUXNOCIDAIRES

Yaëll Braun Pivet, Macroniste fanatique, soutien absolu d’Israël, bafouille, lance des regards désespérés, fait des sourires niais ce dimanche 19 novembre 2023 sur le plateau de France 3 : « Ce qui est fou dans ce débat c’est qu’on vous prête des pensées qui ne sont pas les vôtres » dit-elle. Le journaliste répond : « c’est clair pourtant un soutien inconditionnel... »

La présidente de l’Assemblée ose : « En aucun cas je n’ai apporté mon soutien, le soutien de l’Assemblée Nationale, au gouvernement israélien, j’ai toujours été très droite dans la ligne qui est la mienne ».
Malgré ce retournement de veste spectaculaire, Yaël Braun Pivet n’a pas pu s’empêcher de ressortir juste après l’élément de langage israélien selon lequel l’attaque du 7 octobre, rapportée à la France, serait l’équivalent de « 12.000 victimes du terrorisme ». Si l’on parle de chiffres, alors les bombardements sur Gaza, rapportés à la population française, représentent 400.000 morts civils. Plus qu’en 5 ans de Seconde Guerre Mondiale dans notre pays.

Les macronistes mentent tellement tout le temps qu’ils pensent que nous n’avons aucune mémoire. Le 20 octobre, Yaël Braun Pivet enfilait littéralement un équipement de l’armée israélienne pour aller la soutenir, en Israël, alors que cette même armée bombardait déjà intensément Gaza. Elle organisait une tournée médiatique avec le député d’extrême droite Eric Ciotti et Meyer Habib, autre député radicalement sioniste, ami de Netanyahou, et mythomane avéré.

Quelques jours plus tôt, Yaël Braun Pivet exigeait que l’Assemblée apporte son « soutien inconditionnel » à Israël. puis juste après cette tournée en Israël, elle organisait une prétendue « marche contre l’antisémitisme » avec l’extrême droite, dont le mot d’ordre était explicitement tourné contre « l’islamisme ».

À présent, les macronistes bégayent, n’assument plus. Rappelons-leur que nous n’oublierons pas :

  • Que ce gouvernement a apporté un soutien total à un régime ouvertement fasciste et génocidaire en Israël, comportant des ministres colons, intégristes et racistes, qui n’ont jamais caché leurs intentions.
  • Que ce gouvernement a qualifié de « terroristes » et « d’antisémites » tous ceux qui émettaient des réserves.
  • Que ce gouvernement est LE SEUL AU MONDE a avoir interdit TOUTES les manifestations de soutien au peuple palestinien, au point de se faire retoquer par le Conseil d’État.
  • Que ce gouvernement a instrumentalisé l’antisémitisme pour faire taire la critique d’un massacre de masse.

Les crimes commis actuellement à Gaza et en Cisjordanie relèvent du tribunal pénal international. Ils seront écrits pour toujours dans les livres d’histoire. Et Yaël Braun Pivet et ses amis les ont soutenu, en tout connaissance de cause. Que ces actes commis avec le soutien de la France les poursuivent jusqu’à la fin de leurs jours.

- Source de l’extrait télé : https://twitter.com/i/status/1726214987893404027

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📺 CRIMES DE GUERRE ISRAÉLIENS : QUAND UN MEDIA PUBLIC MENACE SON SEUL JOURNALISTE INDÉPENDANT

Après 7 semaines de propagande de guerre intensive, de mensonges quotidiens et de médias français qui se couchent comme des paillassons devant les communicants de l’armée israélienne qui massacre la population de Gaza, pour la première fois, un journaliste a fait son travail... de journaliste.

À l’antenne de TV5 monde le 15 novembre, le colonel Rafowicz, porte-parole de l’armée israélienne qui est invité tous les jours par toutes les télévisions françaises. Ce militaire enragé a, par exemple, déjà déclaré dans une autre émission : « Ceux qui aujourd’hui parlent de trêve humanitaire, de cessez-le-feu, ne comprennent pas de quoi il s’agit. […] Au Moyen-orient, les arabes comprennent la force, nous allons utiliser le langage qu’ils comprennent, c’est la force ». Il avait aussi colporté les pires mensonges sur la présence de « terroristes » dans les hôpitaux de Gaza, justifié les massacres d’enfants... Bref, un propagandiste extrémiste qui n’avait pourtant jamais été contredit.

Ce 15 novembre, donc, le journaliste Mohamed Kaci lui pose, poliment, quelques questions sur TV5 Monde à propos de l’hôpital Al-Shifa, où les blessés mouraient à cause des attaques et des coupures d’électricité causées par Israël, et où des bébés en couveuse étaient à l’agonie :
« Est-ce que vous allez prendre en compte désormais l’urgence humanitaire dans l’enclave palestinienne ?
- Nous sommes une armée démocratique face au fascisme islamiste le plus horrible. Nous faisons ce que nous faisons au nom de la défense des israéliens [...]
- Rentrer dans un hôpital correspond selon vous au respect du droit international et en particulier humanitaire ? »
Réponse agressive du militaire : « -Et pour vous, un hôpital qui est utilisé comme une base militaire...
- Moi je ne donne pas mon point de vue, vous êtes porte-parole de l’armée israélienne je suis journaliste » interrompt Mohamed Kaci qui demande s’il est impossible de faire sortir les civils avant d’attaquer militairement un hôpital.
Réponse du colonel : « Vous connaissez le Hamas, vous connaissez ce qu’ils ont fait. Vous croyez qu’ils se comportent selon le droit international ? »
Mohamed Kaci du tac au tac : « Donc vous vous comportez comme le Hamas ? »
Réponse furieuse de Rafowicz : « Ce que vous me dites est une attaque contre l’État d’Israël et contre Tsahal ! »
Mohamed Kaci reprend calmement : « Alors reformulez votre propos pour qu’on le comprenne...
- Non, vous reprenez votre propos ! » menace le militaire.

Le représentant d’une armée en guerre menace un journaliste qui fait son travail. La séquence aurait dû émouvoir toute la profession, et Mohamed Kaci aurait dû être soutenu face au soudard agressif qui malmène une interview. Imaginez par exemple un militaire russe qui aurait menacé un journaliste pour justifier les bombardements de civils ukrainiens. Absolument personne n’aurait défendu le militaire. Mais ici, c’est exactement l’inverse qui s’est produit.

La chaîne TV5 Monde a diffusé un communiqué le 20 novembre désavouant son propre journaliste ! Le texte prétend que les « règles journalistiques n’ont pas été respectées » et que « l’entretien ne s’est pas terminé selon les normes en vigueurs ». Il faut dire que les « normes », dans les médias français, c’est de faire reluire les bottes des criminels de guerre israéliens. Un journaliste qui ne reprend pas intégralement le narratif des criminels qui tuent des milliers d’enfants, d’un coup, ça peut surprendre.
Cette affaire révèle à quel point les médias français sont sous contrôle des fanatiques pro-Israël. Mais cette propagande totalitaire ne fait plus illusion, et le fait que les moments rarissimes de vérité soient censurés ou sanctionnés ne fait qu’amplifier la démonstration. D’ailleurs, la séquence a été visionnée des millions de fois sur les réseaux sociaux.

TV5 monde, chaîne de service public, sert comme le reste des grands médias français de courroie de transmission à la propagande de guerre d’un pays étranger commettant des massacres de masse relevant de la cour pénale internationale. Quelques rares journalistes tentent encore de faire leur travail. Pour les uns comme pour les autres, l’histoire ne l’oubliera pas.

- La séquence à visionner ici : https://twitter.com/i/status/1725697424969085095

L’Etat d’Israël a imposé l’apartheid à Gaza, puis le nettoyage ethnique, le génocide et les massacres de masse : STOP

🎤 L’HUMORISTE GUILLAUME MEURICE CONVOQUÉ PAR LA POLICE

« C’est l’histoire d’un mec… qui fait des blagues en 2023 » écrit l’humoriste Guillaume Meurice ce mardi 21 novembre 2023, en publiant la photo de sa convocation par la police. Probablement suite à une blague contre Netanyahou, qu’il avait qualifié de « nazi sans prépuce » au micro de France Inter le 29 octobre.

Ces dernières semaines, plusieurs chroniqueurs dont Raphaël Enthoven et Caroline Fourest ont établi une hiérarchie entre les enfants tués à Gaza, moins importants, et les victimes israéliennes, plus importantes. Un intervenant a parlé « d’antisémitisme couscous » en direct sur LCI pour stigmatiser les musulman-es. Sur BFM, la présidente de l’organisation juive européenne estimait en direct qu’Israël « rend service à l’humanité » en bombardant Gaza, sans aucune réaction. Sur Cnews, le chanteur Enrico Macias appelait à « dégommer physiquement » les membres de la France Insoumise. Sur I24, le réalisateur Philippe Lellouche éructait : « Mélenchon est un antisémite » et « Louis Boyard est un crétin et un abruti qui soutient le terrorisme ». Rires en plateau. Il a aussi été dit qu’aucun civil de Gaza n’était « innocent ». Toujours sur LCI, un réalisateur franco-israélien rigolait sans aucun complexe à propos de victimes d’un bombardement.
Sur la chaîne I24 un fanatique pro-Israël a déclaré « Je m’en fiche éperdument des deux millions de Gazaouis. Ce qui m’importe aujourd’hui c’est la vengeance des 1300 Israéliens » et appeleé à une guerre « impitoyable » sans se « soucier, ni des droits de l’homme, ni de la pensée progressiste, ni du mondialisme », et le député Meyer Habib a estimé que « la haine d’Israël et du Juif est l’aphrodisiaque de toutes les masses arabes ».
Sur Europe 1, le sinistre comique Gaspard Proust a appelé à un « happening “boire du champagne pour les décollages” » : « t‘amène sur le tarmac […] tout ce que la France compte de fichés S, délinquants multirécidivistes, OQTF, porteurs de jogging casquette californiens, tu vois ce que je veux dire, franchement, toute la confrérie des “petits anges”, hop tu me charges tout ça dans la soute, direction plein sud, une escale à Cayenne pour les nationaux, et je pense que d’un coup, il y aurait moyen de transformer une sorte de désespoir en grande fête républicaine ».
Sur Cnews, la chaîne de Bolloré s’interrogeait tranquillement : « LFI : le nazisme est-il passé à l’extrême gauche ? » Le 18 octobre, Charlie Hebdo publiait une caricature de la députée Insoumise Obono reprenant tous les codes des dessins racistes des années 30. La députée noire, dessinée avec un visage rond, un gros nez et une bouche démesurée, et les israéliens avec des nez crochus, le tout titré : « Gaza/Israël, la paix, c’est possible ! La France échange Obono contre les otages israéliens ». Subtil. Le dessin avait été massivement partagé par la fachosphère.
Sans compter les centaines de milliers de messages islamophobes et fascistes diffusés sans aucune retenue sur les réseaux sociaux depuis le 7 octobre.

AUCUNE des ces interventions racistes, génocidaires, appelant à violenter des élus ou a commettre des crimes de guerre n’a été menacée. Ni même condamnée par des responsables politiques et encore moins visée par les autorités. Pas une seule. Mais Meurice est convoqué par la police...

L’Etat d’Israël a imposé l’apartheid à Gaza, puis le nettoyage ethnique, le génocide et les massacres de masse : STOP

🩹« ENME TEMPS » : FOURNIR DES BOMBES À ISRAËL ET DES PANSEMENTS À GAZA

Le « en même temps » Macroniste, c’est fournir des bombes pour tuer des milliers d’enfants et annoncer dans les médias la possibilité d’en soigner 50.

➡️Depuis 10 ans la France a vendu pour 200 millions d’euros d’armes à Israël. Rien que depuis l’élection de Macron en 2017, 111 millions d’euros d’armes ont été exportées vers le pays qui bombarde aujourd’hui Gaza. Ce sont les chiffres officiels du dernier rapport du ministère des Armées sur les exportations d’armement de la France. Selon les chiffres de ce document, la France est le premier fournisseur européen d’armements à l’État d’Israël.

➡️Le 18 novembre, le président Macron annonçait sa volonté « d’accélérer l’aide humanitaire » dans la bande de Gaza, en accueillant dans les hôpitaux français « des enfants malades ou blessés » de Gaza. Il déclarait « la France mobilise tous les moyens à sa disposition pour contribuer à évacuer depuis la bande de Gaza vers ses hôpitaux des enfants blessés qui ont besoin de soins urgents. Des moyens aériens médicalisés, civils comme militaires, seront déployés ». Concrètement, « jusqu’à 50 » enfants pourraient être accueillis. Au 20 novembre, 5500 enfants gazaouis avaient été tués par les bombes israéliennes, et des dizaines de milliers d’autres blessés ou mutilés. 50 enfants, ce serait autour de 0,1% des besoins.

➡️A la fin du mois d’octobre, la France envoyait un énorme bateau de guerre, le porte-hélicoptères amphibie Tonnerre, un navire de 20.000 tonnes et 200 mètres, le plus imposant de la Marine française, derrière le porte-avions Charles de Gaulle au large de Gaza. Il s’agissait officiellement de permettre au navire de « soigner » des civils blessés à Gaza. En réalité, le bateau ne peut accueillir que « deux blessés très graves » et « deux blessés graves ». Des sommes colossales ont été déployées pour déplacer un navire gigantesque ne pouvant soigner que 4 personnes. Une mise en scène grotesque.
Le macronisme, c’est à la fois un spectacle hypocrite, des choix incohérents, et des décisions inefficaces. L’urgence serait :
➡️D’imposer à l’État fasciste israélien un cessez-le-feu immédiat, pour arrêter le carnage.
➡️De stopper tout échange commercial avec Israël, en particulier les ventes d’armes.
➡️De déployer des moyens médicaux massifs à proximité de Gaza pour prendre en charge les dizaines de milliers de personnes qui ont un besoin urgent de soins.

Et certainement pas annoncer dans les médias qu’une poignée d’enfants seront peut-être soignés à Paris ou sur un bateau pendant que la bande de Gaza subit un nettoyage ethnique.

(posts de Contre Attaque)

Le parlement sud africain vote pour l’arrêt des relations diplomatiques avec Israël.

C’est donc à 248 pour et 91 contre, que le parlement sud africain s’est prononcé en faveur de la fermeture de l’ambassade, l’expulsion de l’ambassadeur israélien, et la rupture des relations diplomatiques avec Israël.
"Nous sommes, comme vous le savez, extrêmement préoccupés par la poursuite des meurtres d’enfants et de civils innocents dans les Territoires palestiniens et nous pensons que la réponse d’Israël est devenue une punition collective », avait déclaré la cheffe de la diplomatie sud-africaine, Naledi Pandor.
La position de l’Afrique du sud, après la chute du régime d’apartheid, a toujours été extrêmement critique vis à vis de la politique menée par Israël en Palestine.
Il est important de rappeler ici que l’État d’Israël a été créé en 1948, c’est à dire l’année même où le régime raciste de l’apartheid a été mis en place en Afrique du Sud.
Dans les années 1960, une alliance politique et militaire s’est développée entre les deux pays et s’est même renforcée alors même qu’Israël commença à occuper la Cisjordanie.
La complicité existant entre les deux pays aura donc prospéré sous le régime d’apartheid, pour décliner après la chute de celui ci, en 1991.
Le vote de ce 20 novembre, reflète la position historique de Pretoria post apartheid, qui a toujours été très proche de la cause palestinienne, en résonance notamment avec le régime d’apartheid qui fait désormais partie de l’héritage de l’Afrique du Sud.
L’afrique du sud démontre ainsi au reste du monde qu’il est possible de tenir une ligne claire, sans crainte de pression, et en toute indépendance vis à vis du bloc occidental/USA.
Il est urgent que les États puissent suivre ce chemin, et enfin admettre explicitement qu’un soutien à un gouvernement génocidaire est inacceptable.
Le nombre de morts continue à augmenter à chaque instant, la réaction de la communauté internationale est beaucoup trop lente.

- vidéo : https://fb.watch/otZBw_GuCb/

L’Etat d’Israël a imposé l’apartheid à Gaza, puis le nettoyage ethnique, le génocide et les massacres de masse : STOP

7,7 millions pour la construction d’un centre de remise en forme pour les soldats israéliens !

La fameuse presse indépendante et non partisane. Et après, ce sont les médias autonomes qui seront qualifiés de médias militants !
Patrick Drahi, patron de BFM, SFR et I24 va verser 7,7 millions pour la construction d’un centre de remise en forme pour les soldats israéliens.

(posts de CND)

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💬 ENKI BILAL : LE NAUFRAGE D’UNE STAR DE LA BD

- Le racisme récompensé dans les médias français : cas d’école -

Quand on parle des dégâts cognitifs que provoquent les médias français sur le cerveau des boomers : un exemple édifiant avec Enki Bilal. L’artiste âgé de 75 ans a été un excellent dessinateur, d’extrême gauche et anti-militariste dans sa jeunesse. Son cerveau a été essoré par des dizaines d’années de pensée unique réactionnaire. Et depuis qu’il a donné une interview dégoulinante de racisme il y a quelques jours, il est invité dans tous les médias des milliardaires.
Il y a 40 ans, Bilal dessinait « Les Phalanges de l’ordre noir », une épopée d’anciens combattants des Brigades Internationales contre le retour du fascisme en Espagne. Dans « La Croisière des Oubliés », il racontait la résistance d’un village à des projets militaires dans une fantaisie inspirée des luttes du Larzac, qui avait lieu à la même époque. Dans « Le vaisseau de pierre », c’est un village breton qui se vengeait de promoteurs immobiliers, avec des références à la lutte de Plogoff au même moment. Dans la « Trilogie Nikopol », un prisonnier spatial atterrissait dans un Paris dystopique gouverné par un parti fasciste inspiré de Mussolini. Avec l’aide de divinités égyptiennes, le héros faisait tomber les fascistes. Dans « Mémoire d’Outre espace », des pages mémorables montrent des militaires français enrôler de force des extra-terrestres comme tirailleurs d’une armée coloniale futuriste : une critique féroce de l’impérialisme et du racisme.
Dans ces BD teintées de science fiction et de surnaturel, les policiers, les militaires, les capitalistes sont des méchants stupides et nuisibles, que des anti-héros ordinaires combattent.
Dimanche 19 novembre 2023, Enki Bilal déclare dans la Tribune du Dimanche, à l’occasion de la parution d’un livre : « Je pense que l’Occident est en train de s’effondrer sur lui-même. Je suis profondément écœuré par la situation et le comportement de la majorité des politiques. […] On a laissé le cheval de Troie entrer. Cela fait trente ans que j’annonce à mes copains qu’avec l’islamisme on est foutus. Dans vingt ans, et probablement moins, peut-être seulement dix, on ne reconnaîtra plus l’Europe ».
Un copier-coller des discours répétés par Cnews que le dessinateur complète par une dénonciation du « wokisme qui produit de la haine d’Israël, du capitalisme, de l’homme blanc. Il faut un incroyable aveuglement, et même une forme d’hémiplégie intellectuelle, pour ne pas voir ce qu’est l’islamisation du monde ». Il ajoute enfin dans sa tribune : Emmanuel Macron. « Je l’aime vraiment bien, il m’a embarqué dans son voyage officiel en Serbie ».

Actuellement, un État colonial raciste extermine la population de Gaza, des gouvernants d’extrême droite sont au pouvoir dans de nombreux pays du monde, le chaos climatique est là, une troisième guerre mondiale menace l’humanité, mais le combat prioritaire d’Enki Bilal est « l’islam », le « wokisme » et la défense de « l’homme blanc ».

Le succès de ses BD antifascistes et écologistes, achetées par des lecteurs de gauche à l’époque où les idées sociales et écologistes étaient beaucoup plus répandues dans la société, ont offert à l’artiste une vie confortable. Jadis du côté des luttes, Enki Bilal ne s’informe plus aujourd’hui que par la presse des milliardaires. La Tribune du Dimanche parle de ses lectures : Le Parisien, Le Journal du Dimanche, avec lesquels il « construit son univers ». Pour lui, ce « réel » qui façonne son esprit, c’est la presse de Bolloré et autres milliardaires. Résultat : une dégénérescence politique complète.
Alors que l’ancienne star Enki Bilal était devenu un quasi-inconnu du paysage médiatique, il a suffit de cette seule interview pour qu’il soit invité partout.
Dès le lundi 20 novembre, il est sur le plateau de BFM TV où il recrache au mot prêt ses délires sur « l’islamisation » et le « voile à l’école » – qui est interdit depuis 20 ans en France. Le même jour, Cnews diffuse en prime time sa tribune. Mardi 21 novembre, c’est sur le plateau de France 5, face à une présentatrice complaisante, qu’il attaque « l’islam », les émeutes pour Nahel et la France Insoumise, puis annonce la « guerre civile ». Comme s’il y avait un lien entre « islamisme » et lutte contre les violences policières. Il sera probablement invité dans d’autres médias ces prochains jours. Pour réussir une campagne marketing si vous sortez un livre : tenez des propos raciste.
Cela confirme un théorème désormais établi : il suffit qu’une célébrité vieillissante dise un truc d’extrême droite pour que CNews, BFM et compagnie s’empressent de l’inviter en direct. À l’inverse, les artistes et auteurs de gauche qui n’ont pas retourné leur veste n’ont jamais la parole.

Le système offre une prime systématique au pire. N’importe quel crétin sans talent – ce n’est pas le cas de Bilal – peut faire carrière dans tous les médias français s’il soutient la police, l’islamophobie et le colonialisme. Dans le cas contraire, même les plus compétents sont écartés.

On a tendance à croire que les anciens 68ards et anciens gauchistes ont tous trahi mais c’est faux. C’est seulement que ceux qui trahissent sont hyper-médiatisés : comme Cohn Bendit, Onfray, Goupil et maintenant Bilal... En France, on récompense la bassesse et la félonie.

Ainsi, Enki Bilal est désormais l’un des nombreux vieillards propageant des délires complotistes sur l’Islam qui serait un « cheval de Troie » de « l’Occident ». Ces théories islamophobes font beaucoup penser à l’antisémitisme de l’entre-deux guerre. L’idée obsessionnelle qu’une minorité ethnico-religieuse agirait secrètement pour pervertir une société civilisé et tenterait d’en prendre le contrôle. Ces idées ne mènent qu’au désastre : à la haine et la guerre civile. Autant de phénomènes que les BD de Bilal auraient férocement dénoncé dans les années 1980.

Ce nouvel épisode d’infamie médiatique est bien triste pour les amoureux du 9e art, dont l’équipe de Contre Attaque fait partie. Il est aussi désespérant, car il démontre la puissance et la toxicité de la propagande médiatique sur le cerveau d’une partie des seniors de ce pays. Aidons nos grands-parents à ne pas finir comme Bilal.

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BHL ET FRANCE TÉLÉVISION FONT LA PROMOTION DE NAZIS UKRAINIENS

Bernard Henri Levy n’est pas seulement un mythomane et un philosophe raté. Il est aussi un cinéaste lamentable. Le 22 février dernier, BHL sortait un film baptisé « Slava Ukraini ». Un échec magistral, puisqu’il n’a enregistré que... 208 entrées le jour de sa sortie ! Et ce malgré une médiatisation massive et de nombreuses interviews pour promouvoir le film. En 2012, BHL réalise un film sur la Libye, où il se met en scène chemise ouverte au milieu des ruines. Un naufrage : 2450 entrées malgré, là encore, une promotion médiatique importante. En 2015, sa pièce de théâtre « Hôtel Europe » est déprogrammée faute de public. En 1997, BHL sortait son premier film intitulé « Le jour et la nuit » sur sa femme Arielle Dombasle. Une catastrophe qualifiée par certains critiques de « pire film de l’histoire ».

Toutes ces œuvres d’une nullité hors du commun sont gavées de subventions publiques, pendant que de vrais artistes galèrent. Et alors que BHL est millionnaire. Mais ce n’est pas le sujet : le « philosophe » n’est pas seulement d’une nullité abyssale, il est dangereux.

Pour conjurer ses échecs systématiques au cinéma, BHL a obtenu que France 2 diffuse sa dernière production : « L’Ukraine au cœur ». Le troisième film qu’il consacre au conflit. On se demande en quel honneur une chaîne nationale de service public offre une telle audience au travail de BHL, mais parlons plutôt du fond. Diffusé mardi 14 novembre à 21h10, heure de grande écoute, sur la chaîne publique, un film à la gloire des « citoyens-soldats » ukrainiens.
Premier problème : sur la version anglaise de l’affiche du film – dont le titre subtil est « glory to the heroes » – on aperçoit d’entrée de jeu un militaire portant un symbole nazi sur son uniforme. Le journaliste spécialisé de l’extrême droite Ricardo Parreira l’a immédiatement repéré : il s’agit d’un « soleil noir », un symbole mystique nazi, créé par Himmler lorsqu’il a ouvert un centre de recherche nazie en 1935. Un « laboratoire » destiné à justifier « scientifiquement » les délires racistes hitlériens. Avec ce « soleil noir », l’affiche du film de BHL fait la promotion des idées du Troisième Reich. Elle a été discrètement modifiée depuis.
Le deuxième patch, sur la poitrine du même soldat « semble être le kolovrat, un symbole utilisé depuis longtemps dans les pays de l’Est et en Russie, mais également récupéré par les néonazis et des miliciens néofascistes » explique Ricardo Parreira. Il s’agit d’une sorte de « roue » slave proche de la croix gammée, utilisée par les milieux d’extrême droite pour symboliser la pureté raciale.
Dans le film de BHL, un autre soldat arbore un grand tatouage du « soleil noir » sur son bras. Et un militaire juste à côté dans la même scène porte une « totenkopf », l’insigne à tête de mort des SS. La « totenkopf » était attribuée aux unités SS en charge des camps de concentration. S’il s’agissait de démontrer que l’armée ukrainienne est effectivement composée de nazis, BHL a atteint son objectif.

Pour que la propagande de l’axe impérial occidental soit complète, BHL donne la parole à des « vétérans israéliens » qui « apportent leur soutien et leur expertise à des combattants ukrainiens parfois moins rompus aux tactiques militaires ». Un de ces militaires explique : « Dans l’armée israélienne, vous devez être agressif. Ici [en Ukraine] on n’a pas appris à être agressif. Juste se défendre, combattre. Tu dois te forcer et détruire l’ennemi ». Effectivement, on a remarqué cette obsession de détruire avec l’anéantissement de Gaza, le bombardement de ses hôpitaux et l’assassinat de milliers d’enfants. Une tactique militaire aussi brillante qu’humaniste valorisée par BHL.
Après avoir filmé ces héroïques soldats nazis puis des « vétérans israéliens », le philosophe part à la rencontre de la communauté juive de Dnipro. Un grand n’importe quoi idéologique, une confusion complète.

BHL n’a jamais vraiment été philosophe, il a en revanche toujours été un propagandiste de guerre, un agent au service de la communication militaire occidentale, qui piétine la vérité sans remord. Il y a quelques semaines, il déclarait dans les médias que les cortèges palestiniens en France arboraient « des drapeau du Hamas » pour justifier les interdictions de manifester. Un mensonge intégral.
BHL n’est pas à ça près. Quand cet homme ouvre la bouche, il faut toujours chercher l’exact inverse pour avoir la vérité. Dans les années 1980, BHL appelait à armer les afghans en guerre contre l’URSS. L’ennemi prioritaire de l’Occident était le « communisme » et il fallait soutenir ses adversaires, fussent-ils islamistes. BHL part alors avec des journalistes se prendre en photo avec des talibans. La CIA soutient les moudjahidines en guerre contre les soviétiques. Parmi les djihadistes entraînés et financés par l’axe du bien... Oussama Ben Laden, qui co-fondera Al Qaïda ! Les États-Unis s’en mordront les doigts quelques années plus tard, le 11 septembre 2001.

Le 31 mai 2010, l’armée israélienne attaque une flottille humanitaire apportant des vivres à Gaza sous blocus. Il y a plusieurs morts, l’affaire scandalise le monde entier. BHL soutient alors l’attaque dans une tribune baptisée « Pourquoi je défends Israël » et estime que les « responsables du bain de sang » sont en réalité les humanitaires !

Devenu professionnel de la propagande de guerre, BHL part en Libye en 2011. « J’ai porté en étendard ma fidélité à mon nom et ma fidélité au sionisme et à Israël » dit-il dans le Figaro à propos de cette opération. L’objectif est de faire tomber Kadhafi coûte que coûte. Sarkozy veut absolument liquider son ancien ami, quitte à soutenir des islamistes. BHL fait tout pour que la coalition internationale bombarde la Libye. Kadhafi sera abattu dans des circonstances confuses. Résultat ? Depuis 10 ans, la Libye est en guerre civile, livrée aux seigneurs de guerre et factions islamistes qui s’affrontent dans des combats meurtriers. Le pays est morcelé, surarmé, et a même servi de base à Daesh qui y a récupéré des armes et administré une ville, Derna.

On pourrait longuement détailler les agissements néfastes de cet agent d’influence des guerres atlantistes, mais cela serait trop long. Retenez seulement qu’en 2023, avec le dernier film de BHL, le « camp du bien », celui qui fait la promotion des guerres occidentales et « démocratiques », met en valeur des nazis sur le service public.

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ÉCHANGE D’OTAGES : DES MILLIERS D’ENFANTS PALESTINIENS ONT ÉTÉ ENLEVÉS PAR L’ARMÉE ISRAÉLIENNE

- Près de 200 enfants sont actuellement dans les geôles israéliennes -

Après un mois et demi de bombardements intensifs qui ont coûté la vie à 14.000 gazaouis dont 5500 enfants, un premier accord a été trouvé pour la libération d’otages. 50 personnes israéliennes enlevées le 7 octobre par le Hamas vont être libérées en échange de la libération par Israël de 150 femmes et enfants palestiniens, ainsi qu’une trêve humanitaire.
Ces dernières semaines, il n’a été question que de ça : la retenue d’otages israéliens était présentée comme une horreur absolue, qui justifiait le déluge de bombes sur Gaza. Mais avec cet accord, certains médias risquent de découvrir que des enfants palestiniens sont enlevés et arbitrairement enfermés par l’armée israélienne, en bien plus grand nombre.
En effet, Israël détient plus de 6700 prisonniers palestiniens dont 2000 en détention administrative. Autrement dit, sans aucun droit, sans accès au dossier d’inculpation ni possibilité de se défendre. Ces détenus subissent des violences et des humiliations quotidiennes.
Parmi ces prisonniers, on estime que 200 sont mineurs. Israël juge 700 mineurs palestiniens chaque année devant des tribunaux militaires. Plus de 12.000 mineurs ont été enfermés par Israël depuis 20 ans.

La loi militaire israélienne rend responsable pénalement un enfant à partir de 12 ans. Il y a donc des dizaines d’enfants de 12, 13 ou 14 ans enfermés quasiment sans aucun droit dans les geôles coloniales. 97% sont privés d’avocat, 88% des familles ne sont pas informées de leur arrestation et 99% des mineurs plaident coupable sous la pression, selon la plateforme des ONG françaises pour la Palestine.

Ces enfants, comme les autres détenus, subissent des tortures psychologiques et des punitions collectives : privation de sommeil, obligation de rester ligoté dans une position volontairement dégradante ou douloureuse, privation d’eau, de nourriture ou d’accès aux toilettes… Selon l’Organisation Mondiale Contre la Torture, « des enfants palestiniens sont encore soumis à des actes de torture et autres mauvais traitements dans les centres de détention en Israël ».

En 2015, le Comité international de la Croix Rouge (CICR) évaluait à 850.000 le nombre de palestiniens ayant été plus ou moins longtemps détenus par les forces israéliennes depuis 1967. Ce chiffre représente presque un quart de la population de la Palestine occupée. Ces prises d’otage de masse ont lieu depuis des décennies et l’échange de prisonniers est l’unique moyen de les libérer.

Selon l’organisation Amnesty International, la situation s’est aggravée ces dernières semaines en Cisjordanie : « Les autorités israéliennes ont considérablement accru leur recours à la détention administrative », ont favorisé « les traitements inhumains et dégradants de détenus et n’ont mené aucune enquête sur les cas de torture et les morts en détention au cours des quatre dernières semaines » écrit l’ONG le 8 novembre.
En effet, de nombreuses vidéos montrent des détenus palestiniens totalement nus, couverts de bleus et de plaies, entassés par terre et attachés. Des soldats israéliens ont même diffusé des vidéos où on les voit en train d’humilier des prisonniers.

Ainsi, les otages ne sont pas que d’un côté, il y a bien des captures réciproques. On ne peut comprendre l’enlèvement des 200 otages israéliens sans parler des milliers de prisonniers palestiniens gardés par l’État colonial, qui pratique des prise d’otage de masse, en toute impunité, depuis des décennies.

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🔴 GAZA : « LE LIEU LE PLUS DANGEREUX DU MONDE POUR UN ENFANT »

➡️ « La bande de Gaza est aujourd’hui le lieu « le plus dangereux au monde pour un enfant » : ce sont les mots de l’Unicef – le Fonds des Nations unies pour l’enfance – devant le Conseil de sécurité de l’ONU. La patronne de l’Unicef estime que des pauses humanitaires ne sont « pas suffisantes » pour arrêter ce « carnage ». Plus de 5300 enfants palestiniens ont été tués en seulement 46 jours, « cela représente 115 enfants par jour, pendant des semaines et des semaines » a-t-elle dit. C’est tout simplement sans précédent au XXIe siècle, loin devant tous les conflits militaires de ces 23 dernières années. « Selon ces chiffres, les enfants représentent 40% des morts à Gaza ». L’UNICEF rappelle aussi que 1200 enfants sont portés disparus, certains probablement sous les décombres des bombardements. Au-delà des victimes directes des combats, il y a des risques d’épidémies du fait de la quasi-absence d’eau potable, en particulier pour les nouveau-nés, et de la malnutrition ».

➡️ Jamais une guerre n’avait tué autant de journalistes en aussi peu de temps sur un territoire aussi restreint. Le Comité de protection des journalistes estime que 53 journalistes sont morts au cours du conflit. Parmi eux : 46 Palestiniens, 4 Israéliens et 3 Libanais. Par ailleurs, le CPJ avance que 11 journalistes ont été blessés, 3 sont portés disparus et 18 ont été arrêtés. Le Comité affirme enquêter sur « de nombreux signalements non confirmés de journalistes qui auraient été tués, disparus, faits prisonniers, blessés ou menacés ». « Le jour le plus meurtrier de la guerre pour les journalistes a été le 7 octobre, avec six journalistes tués et le deuxième a été le 18 novembre, avec cinq morts », rapporte l’organisation.
C’est un massacre délibéré de journalistes dans une zone où aucun observateur extérieur n’est autorisé à entrer. Israël assassine les témoins de ses crimes pour mieux imposer son récit mensonger. À titre de comparaison, 11 journalistes tués en Ukraine en un an et demi de conflit, sur une zone bien plus vaste. Si un journaliste occidental vous interroge, n’oubliez pas de lui demander : condamnez-vous l’assassinat de vos collègues par Israël ?

➡️ Les attaques contre les lieux de soin – les structures de santé, les ambulances, le personnel médical, les patients – sont devenues systématiques ces dernières semaines selon l’ONU. Le 8 novembre, 192 personnels de santé avaient été tués par Israël. Ici encore, c’est un massacre de masse du personnel soignant, sans commune mesure avec aucun conflit récent.
Médecins Sans Frontières rapportait mardi que trois médecins, dont deux travaillant pour l’organisation, avaient été tués dans le bombardement d’un hôpital dans le nord de la bande de Gaza. Au moins « douze patients et leurs proches » ont été tués, et « des dizaines blessés », dans les frappes sur l’hôpital indonésien.

➡️ Enfin, 102 employés de l’ONU ont été tués par des bombardements israéliens. L’État colonial massacre des humanitaires. Ce mercredi 22 novembre, la France Insoumise a demandé une minute de silence à l’Assemblée Nationale pour ces travailleurs de l’organisme international tués en aidant la population. Yaël Braun Pivet a refusé catégoriquement de l’autoriser. Leurs vies ne comptent pas pour les macronistes.

Nous le savions, ce qu’il se passe n’a rien à voir de près ou de loin avec une quelconque « riposte antiterroriste ». Nos gouvernants sont complices de massacres de masse délibérés de civils, de journalistes, d’enfants et de soignants.

L’Etat d’Israël a imposé l’apartheid à Gaza, puis le nettoyage ethnique, le génocide et les massacres de masse : STOP
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📺 L’EMPIRE DRAHI FINANCE L’ARMÉE ISRAÉLIENNE ET DIFFUSE SA PROPAGANDE DE GUERRE

Patrick Drahi est milliardaire et 11e fortune de France. L’homme d’affaires possède des villas aux quatre coins du monde, jet privé et yacht. Il est surtout propriétaire d’un empire dans les médias et les télécommunications. Il possède BFM, RMC mais aussi la chaîne de propagande israélienne I24, l’Express ou encore SFR. Un empire à crédit, puisque le milliardaire s’est endetté à hauteur de 60 milliards d’euros pour acquérir la firme de téléphonie. Une fortune également gagnée sur la souffrance des travailleurs : en novembre 2015, il déclarait devant des analystes américains : « Je n’aime pas payer des salaires, je paie le moins possible ».

Patrick Drahi est un soutien inconditionnel de l’État israélien qui opprime et massacre les Palestiniens. Il s’est engagé à verser 7,7 millions de dollars au gouvernement israélien pour financer la construction d’un « centre de remise en forme » destiné à ses soldats. Le projet sera installé sur la base navale militaire d’Haïfa.
« Cette base abrite des éléments importants tels que des sous-marins et des bateaux lance-missiles, entre autres navires. À mesure que la flotte et les opérations se développeront dans les années à venir, cette installation offrira également des hébergements fabuleux et des espaces de loisirs aux soldats », explique le site de la fondation Patrick et Lina Drahi.
Pour financer ce projet, le milliardaire bénéficie d’un montage fiscal suisse qui s’applique aux personnes morales « qui poursuivent des buts de service public ou de pure utilité publique » et ont ainsi des réductions d’impôts. À priori, le bien être des soldats israéliens n’est pourtant d’aucune utilité publique pour l’État Suisse.

Combien de montages fiscaux du même type en France profitent à l’armée israélienne et coûtent de l’argent à l’État français ? Dans tous les cas, Drahi est un évadé fiscal qui fait des affaires en France mais déclare son argent en Suisse.

Le plus gros problème reste l’empire médiatique de Drahi. Fervent soutien du gouvernement israélien, il diffuse sur la chaîne I24 une propagande brutale, raciste et génocidaire. C’est sur I24 qu’on entend régulièrement des appels à « raser Gaza », des propos haineux de sionistes radicaux et des fake news en faveur d’Israël. En particulier l’affaire des « 40 bébés décapités », inventés par un journaliste d’I24 et qui ont fait le tour du monde, entre autres gros mensonges de guerre. En 2022, l’État français avait fait fermer la chaîne RT à cause de ses financements russes, car elle posait un problème d’objectivité dans le cadre de la guerre en Ukraine. I24 est un canal, en français, de propagande haineuse au service d’une armée qui commet actuellement des massacres de masse. Pourtant, elle ne reçoit aucune sanction.

Mais I24 n’est qu’un détail comparé à un média de masse comme BFM. La chaîne, qui est farouchement pro-Macron et violemment hostile aux contestations sociales, relaie déjà à longueur d’année la désinformation policière. Elle s’est mise intégralement au service de la propagande israélienne. Depuis le 7 octobre, c’est la voix de Netanyahou qui parle tous les jours, en permanence, dans les foyers français. C’est simple, plusieurs fois par jours des communicants de l’armée israélienne en uniforme déroulent leurs mensonges sans aucune contradiction, aucun historien n’a été convié pour expliquer les origines du conflit en 6 semaines de bombardements, quant à la voix des palestiniens, elle n’existe tout simplement pas. BFM avait aussi réussi l’exploit de faire passer en direct un responsable de la communication de Tsahal en le présentant comme un simple père de famille israélien. Intox absolue.

Dans le cadre de cette propagande, grossière mais efficace, la gauche est évidemment traînée dans la boue. Sur BFM, la France Insoumise a subi les pires diffamations depuis le 7 octobre. Ce qui pose un grave problème démocratique : une chaîne contrôlée par un milliardaire pro-Netanyahou met tous ses moyens contre le seul parti d’opposition : un mouvement de gauche qui a réalisé 22% des voix aux dernières élections, mais qui ne peut pas répondre. En parallèle l’extrême droite est, elle, quotidiennement sur les plateaux de BFMIl s’agit d’une opération de déstabilisation politique à l’échelle d’un pays. Les Drahi ou Bolloré intoxiquent l’esprit de millions de personnes et créent les conditions du pire.

La semaine dernière l’Express, lui aussi contrôlé par Drahi via Altice, titrait « Mélenchon, le désastre » pour son soutien au peuple palestinien. Cet hebdomadaire de droite est également un canal de propagande au service de l’empire, dont les couvertures sont affichées partout dans les grandes villes. De même que Libération, longtemps contrôlé par l’homme d’affaires.

Puisque le gouvernement français laisse agir un milliardaire qui finance littéralement une armée responsable de crimes contre l’humanité et qui diffuse à grande échelle sa propagande de guerre, il ne tient qu’à nous de le boycotter. Ne regardez pas BFM, résiliez vos contrats SFR, faites connaître ce scandale…

- Retrouvez l’enquête de Blast : https://www.blast-info.fr/articles/2023/les-drahi-mecenes-de-larmee-israelienne-5FAKV4emSGml7DqCYCf9XA

(idem pour Cnews, LCI, le JDD...)

(posts de Contre Attaque)


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