Pour maintenir l’ordre dans la nation,On nous parle d’insécurité mais c’est une illusion.Pour éviter tout facteur aggravant de rébellion,On baisse le niveau scolaire donc de l’éducation.Le dialogue social a cédé sa place à la violenceEt l’innocence a cédé la sienne à l’inconscience.Se rejeter la faute, c’est de l’incohérence.Aucune chance de faire basculer la balance.Dans tous les conflits, les torts sont partagésEt les accepter, c’est ouvrir les yeux pour avancer.Au lieu de ça, on fait trinquer les mecs de cités.A coup de karcher, ils se sont embrasés.La politique doit avant tout servir l’humainEt non le porte-monnaie d’une poignée de clampinsQui, de la bouche, souhaiteraient nous retirer le pain,Nous expliquer la vie alors qu’ils n’y comprennent rien.Ainsi le karcher se métamorphose en lance-flamme,Cette réalité impose à ma prose le vacarme.Mon stylo, témoin intemporel pour seule arme,Je rêve de paix alors que le monde entier crame.
I T E S S