Je préfère encore les complotistes aux indifférents

La méfiance et la défiance sont préférables à la résignation empressée

mercredi 28 juillet 2021, par Auteurs divers.

Il existe toute sorte de complotistes, quelques vrais manipulateurs et personnes vraiment perchées, mais surtout de nombreuses personnes qui légitimement s’interrogent, se méfient des discours et politiques produits par les tenants du système en place.

- Vu les mensonges, erreurs et manipulations du gouvernement, vu sa politique autoritaire et sécuritaire qui multiplie partout les dispositifs de répression, de surveillance et de fichage, il y a des raisons pour être dans la défiance, pour ne pas avoir confiance aux discours, analyses et décisions du régime macroniste.

- Quand on voit toutes les atrocités sociales et écologiques croissantes (avec désormais aussi un déréglement catastrophique du climat) produites par le système en place, il y a en effet de quoi s’interroger sur sa pertinence et sa véritable nature.

Les théories du complot peuvent rassurer quand la plupart des choses que l’on croyaient établies s’éffondrent (du type : « les Etats et la police sont là pour nous protéger », « on est en démocratie », « l’économie capitaliste c’est la vie même », « les élus font leur maximum pour l’intérêt collectif »). Il est alors souvent moins angoissant de s’en remettre à une « explication » simple (de type c’est la faute aux « reptiliens », aux sectes satanistes violeuses d’enfants, aux dirigeants des grandes multinationales, aux juifs pour certaines thèses insufllées par l’extrême droite en embuscade...) clef en main plutôt que de s’interroger sur les mécanismes sociaux, politiques et économiques structurels qui fabriquent une telle société.
Il est souvent plus facile de remplacer une croyance simpliste et plus ou moins fausse par une autre du même acabit.

Je préfère encore les complotistes aux indifférents
Les complotistes peuvent briser et rendre visibles les barreaux de la cage

Néanmoins, les divers complotistes « sincères » (on ne parle pas des manipulateurs cyniques qui tirent profit, puissance, pouvoir des défiances et « pertes de repères ») ont le grand mérite de se méfier, de se poser des questions, de se rendre compte qu’il y a des arnaques et des mensonges provenant des castes dirigeantes. Et s’ils persistent à vouloir s’interroger et réflechir, ils finiront par élaguer leurs positions et se rapprocher du réel « connaissable » nourrit d’une analyse politique affinée.
Les technocrates, capitalistes et politicards auront beau vouloir « expliquer mieux car vous n’avez pas bien compris », on ne se fera plus avoir, on sait que ce sont eux qui ne comprennent pas, qui ne veulent surtout pas comprendre, qui ne veulent pas dégager.

La méfiance et la défiance sont préférables à la résignation empressée, à la complicité avec les idéologies et actions des puissants, un complotisme « tempéré » est préférable malgré les éventuels errements à la passivité et à la servitude volontaire.
Un complotisme non forcené a beaucoup plus de chance de déboucher sur des engagements et analyses politiques intéressants que le renoncement à vivre et à s’interroger.

- Voir ensuite quelques articles utiles, et plus bas la reprise de quelques réflexions puisées dans un autre article.

Je préfère encore les complotistes aux indifférents
Les résignés sont souvent perdus, les complotistes pas forcément
  • La vie normale, par Clément Lacroûte - Le gouvernement a finalement choisi d’imposer la vaccination, mais évidemment sans le dire. L’obligation prend la forme que l’on sait : le « pass sanitaire », l’obligation de montrer patte blanche de plus en plus fréquemment, et dès août à l’entrée de n’importe quel troquet.
  • Réflexion juridique sur l’obligation vaccinale - Les récentes annonces du président de la République, qui devraient se traduire prochainement par une loi qui imposera plusieurs contraintes à la population de nature à obliger celle-ci à recourir à la vaccination contre la Covid 19, outre la vaccination obligatoire des personnels soignants, suscitent de nombreuses controverses et des prises de position souvent radicales et peu argumentées.
  • Pandémie, vaccin, pass sanitaire : pour une position révolutionnaire - Face à l’ampleur des polarisations actuelles – souvent réduites à des conflits entre « pro » et « anti » vax – il est bien difficile d’adopter une position politique claire. D’un côté, une défiance importante contre le pass sanitaire et l’obligation à demi-mot de la vaccination se répand, entraînant des milliers de personnes dans les rues partout en France, comme ce fut le cas hier. De l’autre, une position de méfiance d’une partie de la gauche radicale envers ces mobilisations, qui la pousse au retrait, aux motifs indéniables qu’une partie de l’extrême-droite est à l’avant-garde des mobilisations contre la généralisation vaccinale ou encore que le confusionnisme, à tendance négationniste, traverse certains discours et symboles promus, en particulier les analogies avec la Shoah ou l’apartheid.
    Si dans ces rassemblements, le fond de l’air paraît plus bleu (bien foncé) que rouge, le non-interventionnisme – qui se déploie dans une partie de la gauche radicale – sur les problématiques fondamentales de la surveillance de masse et de toutes les conséquences induites par la nouvelle mesure gouvernementale a de quoi interroger. Tout particulièrement à moins d’un an des élections présidentielles et des promesses de l’ombre qu’elles nous font déjà.
  • Politique sanitaire anticovid : tout ce qui bouge n’est pas rouge - La semaine dernière, encore, nous avons été convoqués dans le bureau du président pour la énième mise au point de la crise du COVID. Piqué au vif que le variant Delta soit venu perturber le joli projet gouvernemental de déconfinement estival, Macron a décidé que tout ça commençait à le gonfler et qu’il fallait frapper fort. « Ainsi à partir de la semaine prochaine ceux qui ne se sont pas encore faits vacciné vont commencer à être puni et puis d’ailleurs les martiniquais et les guadeloupéens on va aussi vous punir : vous voilà privé de sortis… Oh et puis merde, au passage on va vous niquer vos retraites et puis la réforme de l’assurance chômage on la fera et on vous emmerde. » Voilà en substance la présidentielle déclaration.
    (...) Face à ça, notre réponse doit être construite, nous ne pouvons pas nous laisser dicter notre agenda par une bande de populistes et de complotistes. Ceux-là n’existent que pour s’engraisser de notre malheur. C’est notre solidarité de classe qui doit fonder notre réponse, nous devons exiger une vaccination accessible à tous et des mesures préventives. Le renforcement des capacités d’accueil des hôpitaux et une meilleure protection face à la crise sociale. Le retrait des mesures de contrôle des populations et la fin des mesures de confinement-travail. En sommes, nous devons nous organiser pour imposer la sortie de la logique capitaliste de gestion de crise. Cette crise du COVID comme les inondations, sècheresses et incendies qui peuplent l’actualité est les résultats de l’activité humaine organisée sous le règne du capitalisme, nous ne trouverons pas de solution sans changements radicaux. Si nous ne prenons pas rapidement le contrôle de l’imaginaire qui construit le monde d’après pour le peupler de notre solidarité et de notre pouvoir, nous serons condamnés à subir la crise.
  • Covid-19 : place aux citoyens éclairés ! - C’est désormais prouvé, les scientifiques détenteurs d’un savoir ne sont pas compétents pour décider des politiques publiques en situation de crise. Mais les politiques détenteurs du pouvoir ne le sont pas davantage. Seuls les citoyens peuvent devenir compétents et légitimes puisqu’il s’agit de leur vie, mais à condition qu’ils s’arment de tous les acquis des premiers. L’objectif des mesures que nous proposons est de restaurer la confiance indispensable entre la population, les sachants et les gouvernants en instaurant une véritable démocratie sanitaire.Il est tant de discours à démonter que les efforts individuels pour savoir ne sont plus récompensés par la vérité et peuvent même cultiver l’erreur. Peut-être qu’un citoyen conscient d’être mal informé demeure plus perspicace qu’un autre satisfait de s’être fait une religion ?
    (...)
    Allons au but : la seule chance de voir clair dans ce fatras d’« informations » est de s’y consacrer à plein temps, ou presque, et de façon collégiale pour mieux distinguer l’important de l’anecdotique, le bien fondé de l’impression.
    (...)
    En quelques semaines, le collectif devrait être capable de tenir un point d’information hebdomadaire, sans tomber dans le paternalisme autoritaire à la mode Castex/Véran. La population trouverait là en continu des éléments solides de savoir − et d’ignorance − qui lui éviteraient les errements numérisés à la recherche de l’impossible « Vérité », surtout si le collectif national de citoyens impulse des collectifs locaux autonomes.
    (...)
    Et c’est pour cet avenir que s’impose un autre niveau de sursaut démocratique, puisqu’on sait que les méchants microbes n’apparaissent pas par hasard : ils sont sélectionnés et propagés par de graves atteintes à l’environnement (déforestation, perte de biodiversité…) et les modes de vie contemporains (urbanisation à outrance, hypermobilité, mondialisation…), sans oublier le réchauffement climatique, surtout dans le cas des bactéries qu’on aurait tort d’ignorer.
  • Covid, Pass sanitaire, contrôle et répression - Quelques réflexions sur les annonces gouvernementales - Emmanuel Macron l’a annoncé lundi dernier, la stratégie de lutte contre la 4e vague épidémique s’articulera autour de valeurs phares : la menace et le chantage, le contrôle et la répression. Il y a beaucoup à dire et à penser de ce que va produire le Pass sanitaire et les mille frontières invisibles qu’il va faire exister autour de nous, de la division entre bon citoyen et marginal co-responsable de l’épidémie. Pour le gouvernement, c’est en tous cas du win-win, d’un côté la mise au pas de sa population afin de faire repartir de plus belle la machine économique, de l’autre, la production d’une opposition facilement taxable de complotisme et vérolée par l’extrême-droite. Nous avons reçu ce « billet d’humeur », dont nous partageons le constat mais pas les maigres espoirs : la dynamique entre « société » et marge nous paraît être au cœur du dispositif gouvernemental, c’est donc ce découpage qu’il s’agira, selon nous, de faire exploser. Il représente néanmoins une contribution pertinente au débat en cours.
Je préfère encore les complotistes aux indifférents

💉LREM ET L’EXTRÊME DROITE S’OPPOSAIENT À LA LEVÉE DES BREVETS SUR LES VACCINS

– Aujourd’hui, les mêmes imposent des mesures sanitaires liberticides –
Dans la cacophonie ambiante, les informations sont vite digérées et vite oubliées. Pourtant, certaines décisions sont particulièrement révélatrices.
Le 28 avril dernier, au Parlement Européen, les députés LREM, LR, RN et certains PS se sont unis pour s’opposer à la levée des brevets sur les vaccins. Une décision aussi brutale que claire : tout ce petit monde a préféré défendre les profits des multinationales pharmaceutiques plutôt que de sauver des vies.
Aujourd’hui, ce sont exactement les mêmes qui imposent un « pass sanitaire » liberticide et des attaques gravissimes des droits des salariés au nom de « l’état d’urgence sanitaire ». Et dans le même temps, les gouvernants veulent « dérembourser » les tests de dépistage, poussant la population à ne plus se faire tester. Ceux qui traitent les manifestants de complotistes aujourd’hui sont ceux qui, au pouvoir, n’ont jamais cessé de mentir et de sacrifier la santé collective.
Refusons leur thérapie de choc capitaliste et autoritaire. Santé pour toutes et tous. Liberté pour toutes et tous.

Post de Nantes Révoltée

Une défiance et une méfiance bien compréhensibles

L’incompréhension vis-à-vis du refus de la vaccination est grande. Pourtant quand on prend le temps de réfléchir au déroulement des 18 mois de la crise Covid, rien d’étonnant.
Toutes les décisions, toutes les prises de parole des autorités ont petit à petit sapé la confiance.
Rappelez-vous : début 2020 on nous explique que les masques sont inutiles. La porte-parole du gouvernement va jusqu’à nous expliquer que mettre un masque est un geste technique qu’elle-même est incapable de faire.
Puis tout le monde se met à fabriquer des masques car des masques il n’y en a pas. Puis les masques deviennent obligatoires, mais les masques maison sont déconseillés.
3 jours avant les élections municipales, on nous annonce l’entrée dans un confinement dur... Le lendemain des élections. On ne compte plus les clusters consécutifs à ces élections.
Début 2020 les autorités traitent de complotiste l’hypothèse du virus échappé du labo de Wuhan. Quelques mois après les articles renforçant cette hypothèse se succèdent dans les médias "respectables".
Quand au milieu médical, en première ligne duquel se trouvent les "petites mains", les injonctions contradictoires ne cessent de se succéder, sur fond de manque criant de moyens (rappelez-vous les "blouses" faites à partir de sacs poubelle).
Le milieu de la recherche lui aussi contribue à la montée de la défiance, avec la calamiteuse affaire de l’article bidonné du Lancet censé mettre un dernier clou au cercueil de l’hydroxychloroquine.
Et pendant ce temps la fortune des milliardaires explose.
Si vous ajoutez à ça une méfiance envers les vaccins ou plus généralement envers les médicaments (scandale du Médiator, lien entre vaccin contre l’hépatite B et sclérose en plaques jamais prouvé par la science mais entériné par la justice, commandes de vaccin à la pelle par Bachelot puis jetés à la poubelle après avoir engraissé les producteurs), tous les ingrédients du cocktail sont réunis.
Pour mettre le feu aux poudres il ne manquait plus que l’étincelle : une bonne dose d’autoritarisme (contraindre plutôt que convaincre) et des deadlines intenables (si 100% des français avaient voulu se faire vacciner à temps avant mise en place du pass sanitaire c’était matériellement impossible).
Prendre de haut les anti vaccins (moi aussi je l’ai fait) sans prendre en compte ce contexte n’aboutira à rien.

(post FB)

Quelques remarques sur la situation (reprise)

Le gouvernement continue de jouer sur le chaud et le froid, avec toujours des mesures autoritaires en guise de politique sanitaire.
- Covid-19 : le gouvernement envisage de nouvelles restrictions locales pour faire face à la « quatrième vague » - Port du masque à l’extérieur, couvre-feu, fermetures des restaurants… autant de mesures qui sont envisagées compte tenu de « l’explosion des cas ». Selon nos informations, ce sera discuté au conseil de défense sanitaire, mercredi.

L’éventuelle 4e vague servira au gouvernement à justifier la vaccination forcée et à interdire les protestations en cours.

Avec les annonces du 12 et 25 juillet, les macronistes jouent sans doute sur plusieurs tableaux :

  • Diviser pour mieux régner
  • Faire porter l’éventuel succès d’une fin de l’épidémie sur leur politique
  • Faire porter l’éventuelle poursuite de l’épidémie sur les contestataires anti-pass sanitaire and co
  • Renforcer l’aura de Macron auprès des électeurs de droite en vue des élections, car il sait qu’en 2022 il ne pourra plus guère compter sur les voix de gauche
  • Affaiblir les contestataires de gauche en les assimilant à des irrationnels
  • Lancer les contestataires de gauche dans une lutte qu’ils risquent encore de perdre, donc les affaiblir ? En effet, en été les mobilisations sont plus difficiles, et qui va faire grève massivement ?
  • Renforcer l’idée assénée par les médias de milliardaire que l’extrême droite est la seule opposition existante, afin d’occulter toute autre alternative
  • Focaliser les débats et contestations sur un sujet restreint, ce qui détourne l’attention des catastrophes climatiques et écologiques en cours produites par le techno-capitalisme (se fixer sur le pass sanitaire au lieu de cibler l’agro-industrie et la civilisation industrielle responsable des pandémies de ce type), et permet d’asséner plus facilement les lois sécuritaires en tout genre, le renforcement continue du système policier, la casse sociale (chômage, retraites, privatisations...), tandis que les inégalités sociales s’accroissent et que les milliardaires s’enrichissent tranquillement en pillant les restes de la planète.
  • Essayer d’en finir vite avec la pandémie, afin de pouvoir relancer à fond l’économie (chouette, davantage de CO2 et de destructions) et les réformes ultra-capitalistes, afin de présenter un "joli" bilan à la campagne de 2022

Mais c’est un jeu dangereux, qui pourrait peut-être faire exploser la cocotte minute...

Par ailleurs, bien que très minoritaire, l’extrême droite et toute sa mouvance est très présente en ce moment (l’avocat Di Vizio, Louis Fouché...), d’une part parce que les médias du pouvoir et des milliardaires ont intérêt à la mettre en avant (pour discréditer la contestation actuelle, et parce que le pouvoir préfère avoir l’extrême droite comme « adversaire »), et d’autre part parce que l’extrême droite et ses discours simplistes a développé une forte présence protéiforme sur internet (réseaux sociaux, vidéos, orateurs starisés, médias « alternatifs »...).
Une galaxie de sites et de médias plus ou moins travestis essaient de drainer à elle les très nombreux mécontents du gouvernement et de sa politique, les exclus du capitalisme, en leur proposant en douce de fausses « solutions » et « explications » simples et rances (éternel recyclage de c’est la faute à l’Europe, aux migrants, aux élites mondialisés liées au milieu juif, aux délinquants musulmans des quartiers, etc.).
Ainsi, l’extrême droite se pose comme étant la seule force de contestation et d’opposition au régime en place.
Dans ses versions softs ça plaît aux souverainistes, aux personnes qui ne remettent pas en cause l’Etat, la France et les frontières, l’armée et la police.

En proposant sans annoncer sa couleur des images virales et vidéos clés en main, des pétitions en ligne, des aides pour des plaintes en justice, la mouvance d’extrême droite fournit des kits pratiques que les non-habitués aux contestations utilisent sans réfléchir.
Nombre de gilets jaunes et de « primo-militants » relaient des posts à toute vitesse (comme nous y incitent l’actualité et les fonctionnalités des réseaux dits « sociaux ») sans chercher qui il y a derrière, participant ainsi aux habiles campagnes technico-médiatiques de la mouvance d’extrême droite.
Se faisant, l’extrême droite en profite pour mettre en avant divers orateurs et sites web, du plus soft ou plus hard, qui sont mécaniquement relayés et popularisés, ce qui accroît leur visibilité et leur bon score dans les algorithmes de classement des espaces web, faisant boule de neige.

Malgré tout, espérons que tout ça ne soit que du soufflé, et que l’extrême droite retournera ensuite à son insignifiance une fois que les contestataires plus ou moins « confus » ou abusés auront pris le temps de discuter et de réfléchir.

- Vu les mensonges, erreurs et manipulations du gouvernement, vu sa politique autoritaire et sécuritaire qui multiplie partout les dispositifs de répression, de surveillance et de fichage, il y a de quoi être énervé, et des raisons pour être dans la défiance, pour ne pas avoir confiance aux discours et décisions du régime macroniste.
- Vu la perte de culture politique et l’isolement devant les écrans, vu que les grandes assos et syndicats propageant l’éducation populaire ne sont plus là et sont remplacés par le brouhaha médiatique amplifié par les GAFAM, il est tout à fait logique que beaucoup de personnes soient dans la confusion et développent toutes sortes de complotismes, depuis des formes raisonnables de méfiance jusqu’à des délires dignes des films Z de science fiction.
- Vu que la france n’a jamais été une démocratie, et que ce système autoritaire et centralisé (totalitaire) ne cesse de montrer sa brutalité, ses manipulations et ses capacités de destruction, il y a de quoi être dans la révolte et la défiance, c’est tout à fait sain. Ce sont les passifs et résignés qui sont des boulets, pas les personnes qui essaient de résister, maladroitement ou pas, qui s’interrogent, même celles qui partent dans tous les sens et se raccrochent à des discours foireux type extrême droite ou complots des martiens ou des reptiliens.
(Rappelons au passage que le capitalisme fonctionne beaucoup au complot et conspire tout azimut)

Dans ce contexte, on pourrait même se réjouir qu’autant de personnes aient cultivé une certaine dose d’esprit critique ou de réflexe de défiance. Puissent-elles l’appliquer à d’autres domaines, et l’approfondir.

Les contestataires de cette séquence sont donc malgré tout plus lucides et réalistes que les chantres du statu quo et du rabâchage de la doxa officielle (on est en démocratie, des réformes du capitalisme et une obéissance aux gouvernements nous sauveront, le fichage et la surveillance sont indispensables).

Empilons les couches de révoltes et de révoltées, approfondissons les sujets de mécontentement, recherchons les causes des causes des problèmes qui nous accablent, discutons et agissons ensemble, ainsi il se formera peut-être un océan déchaîné et impossible à arrêter.


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