Insurrection généralisée et assumée, ou énième défaite intégrale ?

Soulèvement en cours contre le macronisme, le capitalisme et l’Etat policier assassin

mercredi 29 mars 2023, par Auteurs divers.

Des brèves d’actus, des réflexions stratégique et politiques pour penser et accentuer le soulèvement en cours, qui déborde largement la question des retraites.

Volontairement, l’Etat-capitalisme et le régime macroniste sont inflexibles et placent la barre de la contestation très « haut ».
Ils obligent ainsi les contestataires à devoir sortir de la légalité pour espérer gagner contre le rouleau compresseur du système en place.

Les puissants font le calcul qu’à chaque fois les révoltés vont renacler face à l’obstacle, vont en rester sagement au réformisme classique et à la retenue, au respect des institutions frauduleusement nommées « démocratiques », et ainsi se condamner à la défaite intégrale. Ce qui permet ensuite aux puissants de décourager, de démolir durablement toute résistance et tout syndicat au moins un peu offensif. Et de laisser la porte encore plus ouverte au chaos capitaliste, et à l’extrême-droite en cas de besoin (qui sert toujours d’épouvantail).
Et puis, les révoltés minoritaires qui persistent et augmentent le rapport de force sont réprimés férocement par le système policier surarmé, avec l’indifférence, ou la complicité parfois, des plus réformistes (qui crient avec l’Etat contre « les-violences » et « les-casseurs » et appelent au calme).

MAIS, peut-être que cette stratégie éculée de la terre brûlée pourrait cette fois-ci échouer.
En effet, le niveau de ras le bol est énorme, les complicités se multiplient, la diversité et la complémentarité des tactiques sont mieux comprises, pratiquées et acceptées. Même la contre-violence subversive trouve de l’écho, du soutien ou de la non-dénonciation chez certains élus et personnalités de gauche.
Les diverses couches de révoltés insurgés se superposent, se mélangent et s’étendent, et les jeunes apprennent vite.
Ca passe ou ça casse cette stratégie de la terre brûlée appliquée par le pouvoir, cette fois ça semble bien partie pour casser.

Au lieu de la défaite assurée via la grève sporadique, les manifs défilés-pacifistes-balisées, le respect de l’outil de travail et des institutions, on va peut-être observer un cheminement accéléré vers la grève générale dure, la multiplication des manifs spontanées offensives, la désobéissance généralisée, les blocages partout, les désarmements et sabotages des machines et des usines.... (si l’usine est arrêtée durablement, plus la peine de faire grève et les salariés perdent moins d’argent)

Pour ça, il faut que d’autres s’y mettent partout, et que se multiplient les réunions stratégies et tactiques, que s’organisent de tout petits groupes ou de grands groupes, que se développent partout l’auto-organisation et l’inventivité hors des clous.

Insurrection généralisée et assumée, ou énième défaite intégrale ?

Trois articles pour réfléchir sérieusement à la stratégie et à la suite

Qu’on soit d’accord ou pas avec les perspectives politiques de ces articles, ils posent des questions et jalons incontournables :

- 1. 11 thèses politiques sur le mouvement de janvier-mars 2023 - Où en est – et où va – le mouvement initié en France le 19 janvier dernier pour obtenir le retrait d’une énième contre-réforme des retraites et une victoire contre un président largement haï ? À celles et ceux qui imaginaient un baroud d’honneur syndical incapable de faire obstacle au rouleau-compresseur néolibéral, quelques mois seulement après la réélection de Macron, les travailleurs·ses, les mouvements sociaux et la gauche ont montré que le gouvernement ne pourrait pas compter sur l’apathie généralisée. Ce n’est pas encore la rupture avec l’ordre établi, mais c’est déjà beaucoup. Pour alimenter la réflexion collective, Ugo Palheta interroge dans cet article les potentialités, les limites mais aussi les enjeux immédiats et stratégiques de la lutte en cours
(...)
Dès lors, l’enjeu n’est plus seulement la contre-réforme des retraites. Il n’est plus simplement « social », au sens restrictif de syndical. Il est éminemment et pleinement politique : dès lors qu’il devient national, prend une large ampleur sociale et s’ancre durablement, le mouvement s’affirme comme une confrontation non avec tel ou tel capitaliste (comme dans le cas d’une lutte contre des licenciements ou suppressions d’emploi dans une entreprise), non avec telle ou telle mesure sectorielle (aussi importante soit-elle), mais avec l’ensemble de la classe bourgeoise telle qu’elle est représentée (et défendue) par le pouvoir politique
(...)
Le mouvement actuel se hisse sur les épaules de toutes les mobilisations qui l’ont précédé, du moins celles qui ont marqué la séquence de lutte ouverte au milieu des années 2010 : en particulier la bataille de Notre-Dame-des-Landes, la lutte contre la loi Travail, les Gilets jaunes, les mobilisations féministes contre les VSS et plus largement l’oppression de genre, le mouvement de 2019-2020 contre la réforme des retraites, les luttes des sans-papiers ou encore l’ensemble des combats (notamment antiracistes) contre les crimes policiers et l’ensemble des violences d’État. Il en intègre, en articule et en développe les acquis, aussi bien sur le plan des méthodes et tactiques de lutte que sur le plan idéologique.
(...)

Tous nos efforts doivent être tendus vers l’objectif d’élargir encore et d’intensifier le mouvement, afin d’obtenir une victoire. Nous ne savons pas jusqu’où nous pouvons aller, mais faire reculer le gouvernement sur sa contre-réforme est le strict minimum. Dans les mois et années à venir, une telle victoire comptera double ou triple, précisément parce que Macron a voulu faire de cette contre-réforme la mère des batailles, une épreuve de force permettant d’asseoir son pouvoir jusqu’à la fin de son mandat, et d’engager la destruction totale des conquêtes de la classe travailleuse au 20e siècle. En thatchérien ayant bien appris ses leçons (de la contre-révolution néolibérale), Macron sait qu’il lui faut briser les secteurs les plus combatifs du mouvement social afin de plonger durablement dans le désespoir la plupart de celles et ceux qui actuellement se mobilisent, construisent la grève et manifestent, bloquent et font bloc, avec l’espoir – vague ou affirmé – d’un monde d’égalité et de justice sociale.
(...)
Dans cet affrontement, le pouvoir macroniste a déjà indiqué – par sa parole et sa pratique – qu’il est prêt à aller aussi loin que nécessaire, contribuant d’ailleurs à la politisation du mouvement par une répression policière tous azimuts.
(...)
Largement minoritaire dans le pays sur son projet, passée en force via toute une série de manœuvres institutionnelles typiques de la Cinquième République (dont la Constitution se situe comme on sait à bonne distance de tous les standards, même minimaux, d’une démocratie), déstabilisée par l’accumulation de vidéos et de témoignages donnant à voir ou à entendre les violences d’État, la Macronie, ses idéologues en tête, ne parvient manifestement pas ou plus à convaincre largement que la violence serait du côté des manifestant·es, et que les violences policières se résumeraient à un mythe inventé par des barbares assoiffés de sang policier.
(...)
ces coups de force permettent en effet plus largement de poser à une échelle de masse le problème que soulèvent les institutions bonapartistes de la Cinquième République, la nécessité d’une rupture avec le cadre constitutionnel actuel, via une nécessaire Constituante, et la possibilité d’une véritable démocratie (qui suppose au demeurant l’articulation avec la question sociale).
(...)
Ces limites actuelles en font un mouvement capable de faire reculer Macron sur son projet de contre-réforme et potentiellement, s’il est victorieux, sur toutes les contre-réformes prévues pour son quinquennat, mais pas – du moins à ce stade – d’ouvrir vers une situation révolutionnaire. Car le volontarisme militant d’une minorité, s’il est absolument nécessaire, ne suffit pas à lui seul à pallier ces faiblesses et à passer de la contestation sociale – aussi large et radicale soit-elle – à la révolution ; même dans une situation qui, comme la nôtre, exige objectivement une rupture politique et une transformation révolutionnaire, dans un sens écosocialiste, féministe et antiraciste.
(...)
les moments pré-révolutionnaires supposent certains ingrédients : un blocage conséquent de l’économie, un niveau important d’auto-organisation, un début de centralisation et de coordination nationale des mouvements en lutte, ainsi que des fissures dans l’appareil d’État et, plus largement, dans la classe dominante.
Or, tous ces éléments manquent précisément dans le mouvement actuel
(...)

On méconnaît le fait que l’hostilité généralisée et virulente à l’égard de Macron n’équivaut nullement à une conscience anticapitaliste de masse. Il importe d’ailleurs de lutter contre une personnalisation et psychologisation excessive des enjeux autour de la figure de Macron, qui en fait un « fou », un « déséquilibré » ou un « sociopathe » alors qu’il est avant toute chose le fondé de pouvoir du capital, et en particulier du capital financier. Mais surtout, on sous-estime le fait qu’une large majorité du prolétariat n’est en fait pas entrée en mouvement.
Les travailleurs·ses sont certes, dans leur quasi-totalité, opposé·es à la contre-réforme et hostiles à Macron, mais la plupart sont jusqu’à maintenant resté·es l’arme au pied. Seule une petite fraction de la classe a manifesté et la très grande majorité n’a pas franchi le Rubicon de la grève – pour d’incontournables raisons matérielles (précarité salariale, salaires stagnants depuis longtemps, inflation galopante), mais aussi du fait de la répression antisyndicale qui a affaibli les équipes militantes dans nombre d’entreprises, de l’impact combiné de la loi Travail et des ordonnances Macron (qui ont déstructuré et restreint les moyens syndicaux, notamment dans le privé), à quoi s’ajoute le souvenir cuisant de défaites antérieures. En outre, le niveau d’auto-organisation est globalement en baisse par rapport aux mouvements précédents (y compris récents comme celui de 2019-2020, en particulier à la SNCF, et a fortiori en comparaison de celui de décembre 1995), et les coordinations interprofessionnelles sont soit inexistantes, soit très faibles et ponctuelles.
Le mouvement populaire s’est effectivement déployé de manière plus autonome depuis l’imposition du 49-3, organisant des actions quotidiennes un peu partout en France sans l’aval de l’intersyndicale et en employant des méthodes de lutte plus offensives, les assemblées générales paraissent plus fournies depuis quelques jours, mais c’est encore l’intersyndicale qui donne le ton et le rythme du mouvement, et personne n’est actuellement – de près ou de loin – en capacité de lui contester ce rôle.
On pourra objecter que, même dans un processus révolutionnaire, les exploité·es et opprimé·es ne sont jamais mobilisé·es dans leur intégralité. Mais, pour ne prendre que le cas de la France, on estime qu’il y eut en mai-juin 68 jusqu’à 7,5 millions de grévistes (et 10 millions de personnes mobilisées), dans un pays qui comptait pourtant beaucoup moins de travailleurs·ses salarié·es qu’aujourd’hui
(...)
Les difficultés du mouvement ne s’expliquent pas toutes, loin de là, par le rôle néfaste que jouerait l’intersyndicale. On ne saurait se contenter sur ce point d’un raisonnement parfaitement circulaire consistant à dire en somme : s’il n’y a pas d’organismes d’auto-organisation, c’est parce que c’est l’intersyndicale qui dirige le mouvement ; et si c’est l’intersyndicale qui donne le ton et le rythme, c’est qu’il n’y a pas d’organismes d’auto-organisation.
(...)
La situation est radicalement différente aujourd’hui : les syndicats sont très affaiblis, du moins par rapport à ce qu’ils étaient en 68, et il n’existe plus de parti ouvrier de masse. Si l’on suit l’hypothèse de Juan Chingo, cela devrait constituer un boulevard pour la construction d’une grève générale. C’est l’inverse qui est vrai, car c’est bien dans les secteurs et entreprises où l’on trouve le plus de syndiqué·es et où les syndicats combatifs continuent à être présents (généralement CGT, Solidaires et/ou FSU) – car on ne saurait mettre tous les syndicats, ni même toutes les « directions syndicales » dans le même sac –, que s’exprime globalement la plus forte conflictualité. A contrario, les secteurs et entreprises vierges d’implantation syndicale, loin d’être ceux où une prétendue disponibilité des masses à l’action radicale s’exprimerait de façon non-entravée par la fameuse « direction du mouvement ouvrier », sont celles où règnent l’atomisation, la passivité, le pseudo-consensus managérial, voire où prospère le vote d’extrême-droite.
(...)
Dans la période présente et à venir, les défis et les tâches semblent d’une tout autre nature pour les militant·es qui ne veulent renoncer ni à la perspective révolutionnaire ni au travail au sein du mouvement réel : étendre l’implantation syndicale au-delà des secteurs actuellement mobilisés, renforcer les « ailes gauches » au sein des organisations syndicales (les syndicats ou sensibilités « luttes de classe »), contribuer à la montée de nouveaux courants ou mouvements radicaux (hors des organisations traditionnelles mais en articulation, et non en opposition, à celles-ci), approfondir le travail politico-culturel permettant de passer de la haine de Macron à la critique du système dans son ensemble, et enfin à la nécessité d’une rupture anticapitaliste pour bâtir une tout autre société.
(...)
La perspective d’une rupture anticapitaliste et d’une autre société a certainement progressé dans la population dans la séquence 2016-2023, mais elle ne croît pas du tout à la même vitesse que la haine viscérale vis-à-vis du pouvoir politique et, en particulier, de Macron. Si bien que le sentiment anti-Macron en général, et l’hostilité à l’égard de sa contre-réforme des retraites en particulier, peuvent tout à fait profiter à l’extrême droite.
(...)
L’un des problèmes sérieux, pour la gauche sociale et politique, tient donc dans le fait de parvenir à maintenir et approfondir le mouvement là où il s’est développé, tout en l’étendant à des secteurs ou à des franges de la jeunesse où le niveau de conscience de classe – marqué par le fait de s’organiser collectivement, en particulier syndicalement, et de se mobiliser pour ses intérêts, sur la base d’une représentation plus ou moins claire et cohérente de ceux-ci – se situe à un niveau beaucoup plus faible. Dans ces derniers secteurs et dans ces larges pans de la population, l’enjeu est à mille lieues des grandes proclamations sur le « moment pré-révolutionnaire » : réussir à entraîner largement des travailleurs·ses vers une première journée de grève et de manifestation, parvenir à les faire participer à une assemblée générale pour décider collectivement des modalités d’action, etc. Dans cette perspective, le mot d’ordre machinal et abstrait de dénonciation des « directions traîtres » n’est pas seulement une fausse piste, mais le plus souvent un obstacle.
(...)
Se pose à l’évidence la question de l’issue politique du mouvement. Les mobilisations sociales – aussi massives et radicales soient-elles – n’engendrent pas spontanément des perspectives politiques, d’autant plus lorsqu’elles esquivent volontairement la question du pouvoir et du nécessaire affrontement politique avec les classes possédantes (ce que Daniel Bensaïd nommait « illusion sociale »).
(...)
une telle proposition (le RIP) ne permet nullement de pousser le triple avantage dont dispose la mobilisation ici et maintenant : une grève enracinée dans plusieurs secteurs clés, une mobilisation multiforme et devenue insaisissable depuis dix jours, et une opinion publique largement acquise.
(...)
S’il s’agit de dire qu’il faut aller jusqu’au bout des espoirs de rupture avec le capitalisme et d’émancipation sociale soulevés par le mouvement de mai-juin 68, c’est l’évidence pour nous. Mais cela ne répond en rien aux questions stratégiques immédiates qui se posent pour le mouvement et pour la gauche.
(...)
Avec la politisation de la lutte et l’énorme niveau de défiance vis-à-vis du pouvoir politique, seule une proposition articulant le retrait immédiat de la contre-réforme, la dissolution de l’Assemblée nationale et la tenue de nouvelles élections paraît à la hauteur des enjeux présents sans tomber dans le double écueil du maximalisme verbal et du fétichisme des formules passées. Bien sûr, la rupture politique ne se ramène pas à la scène électorale mais comme le rappelait Daniel Bensaïd là encore : « Il est bien évident, a fortiori dans des pays de tradition parlementaire plus que centenaire, où le principe du suffrage universel est solidement établi, qu’on ne saurait imaginer un processus révolutionnaire autrement que comme un transfert de légitimité donnant la prépondérance au « socialisme par en bas », mais en interférence avec les formes représentatives »
(...)
En cas de nouvelles élections, une nouvelle bataille politique s’ouvrirait mais une victoire du mouvement social sur la contre-réforme des retraites placerait en position de force la NUPES – en particulier la force dominante en son sein, qui s’est montrée indubitablement la plus combative contre Macron et son projet, à savoir LFI. Cela ne signifie nullement une voie royale tant les mobilisations sociales n’engendrent jamais des effets automatiques sur les rapports de force électoraux (qu’on pense à mai-juin 68 et à l’élection de la chambre la plus à droite de la Cinquième République, seulement quelques semaines après le mouvement…). On a d’ailleurs noté plus haut que le FN/RN paraît actuellement être la force qui profite le plus du large rejet populaire de la contre-réforme, pour des raisons de fond que les pratiques parlementaires réelles de l’extrême droite ne contrebalancent pas vraiment. Remarquons cependant que les sondages réalisés actuellement se font sous l’hypothèse défaitiste – largement acceptée par les sondé·es à ce stade – que Macron ne reculera pas. Si le mouvement s’avérait finalement victorieux, l’hypothèse d’une poussée politico-électorale de la gauche n’aurait rien de fantasque, même si rien n’indique qu’elle annulerait purement et simplement celle de l’extrême droite, étant donné la banalisation de celle-ci dans le paysage médiatique et le champ politique.

La mobilisation a indéniablement créé une situation nouvelle et la possibilité d’une bifurcation, au sens d’une dynamique de rupture avec l’ordre établi. Tout n’est sans doute pas à portée de main, mais des perspectives qui pouvaient apparaître hors de propos il y a encore quelques mois sont aujourd’hui accessibles. Il n’y aura pas de trêve dans les prochains jours et les prochaines semaines de lutte ; c’est à nous qu’il revient de faire reculer non seulement le pouvoir politique mais les limites du possible.

- 2. Affronter la question de la stratégie pour entrer dans une troisième phase du mouvement - Le mouvement populaire se trouve à un tournant, après la montée en puissance qui a suivi l’utilisation du 49-3 pour faire passer la loi en force. Comment aller plus loin pour faire plier Macron ? Aurore Koechlin avance quelques pistes dans cet article.

- 3. Le piège de Sainte-Soline - Comment le pouvoir a brutalisé et mutilé pour reprendre la main
Des participants au rassemblement de Sainte-Soline nous ont transmis ce texte. Il propose d’analyser la débauche de violence survenue dans les Deux-Sèvres, non pas comme un simple excès policier ou préfectoral mais comme un stratégie délibérée du pouvoir pour écraser le mouvement écologiste déterminé et reprendre la main sur le mouvement social en train de le déborder. Une stratégie contre-insurrectionnelle opérant sur trois plans : médiatique, psychologique et militaire.

Insurrection généralisée et assumée, ou énième défaite intégrale ?
Lettre des parents de S.
Melissmell - « Aux Armes » [Official Video]
par [[PIAS] France->https://www.youtube.com/@pias_france]
https://www.youtube.com/watch?v=qFIBFyes0o0

En l’absence de démocratie, et face à un pouvoir policier autoritaire, l’insurrection simpose

Les brutalités abjectes de l’Etat via ses flics et le mépris persistant du gouvernement face au refus massif de cette « réforme » retraites démontrent, s’il en était encore besoin, deux choses :

  1. Qu’il n’y a pas de démocratie en France, et qu’on subit un système autoritaire centralisé, une oligarchie sans pitié prête à tuer pour défendre son pouvoir et maintenir par la force le chaos capitaliste et TOUS les secteurs qui lui rapportent de l’argent, y compris les plus ravageurs comme les énergies fossiles, l’industrie chimique, l’agro-industrie...
  2. En conséquence, les moyens de luttes qui restent « dans les clous » de la légalité et de la retenue sont nettement insuffisants, employés seuls ils nous condamnent fatalement à perdre et à nous faire massacrer toujours plus sur tous les plans.

En conséquence, les partis et syndicats de gauche (et leurs dirigeants) qui affectent de croire encore au dialogue avec l’Etat et ses gouvernements, aux consensus et « solutions » avec le totalitarisme capitaliste, à la « pause » de la « réforme » retraites, aux institutions en place et à leurs voies de garage, qui continuent à miser uniquement sur les moyens à peu près légaux (calmes et pacifistes comme certains disent parfois) et à critiquer/rejeter les autres moyens ont une attitude suicidaire, impardonnable, défaitiste, hors sol, coupable, complice.
Pour rester crédibles, ils doivent donc une bonne fois pour toute avouer que la France n’est pas une démocratie, et ne l’a jamais été, et en conséquence doivent appeler solennellement à renverser toute cette tyranie, ainsi que le capitalisme qui va avec.
Il ne s’agit pas d’appeler à prendre les armes pour la lutte armée, l’histoire enseigne, ici et ailleurs, qu’il existe quantité de moyens de lutte dits illégaux ou mals vus qui respectent les vies humaines tout en étant percutant.

Quand la démocrature, l’oppression inique et répétée, le massacre à la grenade, la destruction, la tyrannie, le totalitarisme économique, sont légaux, alors l’insurrection générale est plus que légitime, c’est un devoir, une sorte d’« obligation morale » supérieure.

La tête de Macron sur un billot ne nous apaisera pas.
L’annulation de la « réforme » retraites ne nous apaisera pas.
La dissolution de l’assemblée ou du gouvernement ne nous apaisera pas.
La dissolution des BRAV-M et de la BAC et l’interdition des grenades explosives ne nous apaisera pas.

On veut la chute du régime, qu’ils partent tous et qu’il en reste aucun.
On veut la démocratie directe et le début de la fin du capitalisme assassin.

- Et puis n’oublions pas que les tyrans ne sont pas seulement à l’Elysée, on en trouve à foison dans les grandes et petites communes, dans tous les étages intermédiaires de la pyramide, plus proches de nous. Idem dans le domaine du patronat.
(voir en fin d’article un appel à la révolte rurale)

Le commissariat du centre-ville de Nantes, ce mardi 28 mars.

La colère populaire suite aux innombrables exactions policières des dernières semaines et au carnage militarisé de Sainte-Soline est immense

Insurrection généralisée et assumée, ou énième défaite intégrale ?

Le courage dans la rue, la violence au pouvoir.

Ce 28 mars, la France est dans la rue et c’est vers Sainte-Soline et nos courageux camarades que nos pensées vont.

Insurrection généralisée et assumée, ou énième défaite intégrale ?

Les temps changent - LA LUTTE FINALE

Autrefois, nous luttions pour la liberté et l’égalité.
Depuis des siècles, ces deux mots étaient gravés dans nos rêves et dans nos livres. Le siècle dernier nous avait même prouvé, d’Est en Ouest, que l’un sans l’autre ne pouvait pas fonctionner.
Mais cela ne suffit plus.

Désormais, il ne s’agit plus seulement de changer la vie, mais de la sauver.
Une lutte sans précédent va inexorablement s’étendre contre le capitalisme et la société autoritaire. Une lutte à mort. Une lutte contre la mort.

Le capitalisme détruit la planète et tout ce qui y vit. Le capitalisme nous détruit. Les discours actuels sur la croissance verte ne feront pas long feu. Le ver est dans le fruit. Nous le savons bien.
Pour exploiter, il faut dominer. Il faut une société autoritaire, basée sur la hiérarchie et l’obéissance, avec ou sans l’illusion de la démocratie.
C’est pourquoi nous ne sortirons pas du capitalisme sans sortir également de la préhistoire politique de l’humanité.

Dans le fracas du monde qui s’effondre, qui tremble et qui brûle, le temps nous est compté. La course contre la montre qui s’engage est une course contre la mort. Une lutte finale contre un modèle de société mortifère qui se prétendait vaniteusement « la fin de l’Histoire » et qui ne croyait pas si bien dire.

Le pouvoir, voleur de vies, nous conduit tout droit au suicide collectif, à la politique de la terre brûlée, à un holocauste planétaire qui a déjà commencé.

Il ne s’agit plus de négocier des droits, de quémander plus de liberté et d’égalité, mais de détruire au plus vite ce qui nous détruit.

Une lutte à mort va s’engager tôt ou tard, au bord du précipice, entre utopie et dystopie. Une lutte contre la mort et la société qui nous y conduit. Une lutte pour la vie à sauver et à réinventer.

La lutte finale.

Yannis Youlountas
https://www.youtube.com/watch?v=qFIBFyes0o0

Insurrection généralisée et assumée, ou énième défaite intégrale ?

DERRIÈRE LES MOTS DU POUVOIR

Le piège politique dans lequel nous nous trouvons se situe d’abord au niveau des mots. En réalité, qui casse quoi ? Qui pille quoi ? Qui met réellement en danger la vie d’autrui ?

Dans son livre 1984, George Orwell soulignait déjà la puissance de la manipulation au moyen de l’inversion du langage : « La guerre c’est la paix, la liberté c’est l’esclavage, l’ignorance c’est la force ».

Cette inversion est également de mise au sujet de l’anarchie (désordre absolu ou plus haute expression de l’ordre) et des anarchistes (égoïstes et je-m’en-foutistes ou, au contraire, pourvus d’un sens aigu de la liberté et de la responsabilité).

Tous ces pièges sont des obstacles à l’analyse critique et à la compréhension des situations. Des obstacles à la conscience politique des dominé-es et des exploité-es. Des obstacles qui inondent la société à tous les niveaux, à commencer par le flot de paroles creuses qui se déversent sans répit sur les chaînes d’info. Quotidiennement, la confusion brouille la réflexion, puisqu’on ne pense qu’avec les mots et que ces mots nous échappent : sélectionnés et redéfinis à l’envi par le pouvoir et ses valets volubiles.

Ainsi, à la moindre manifestation, c’est le même refrain, la même inversion des rôles, alors qu’on entend tous les commentateurs parler d’ordre et de paix civile. En réalité, qui casse quoi ? Qui pille quoi ? Qui met réellement en danger la vie d’autrui ?
Le pouvoir est un prédateur narcissique et pervers qui accuse de ses propres méfaits toutes celles et ceux qui lui résistent. Quand nous demandons du pain et du bon sens, il nous traite d’égoïstes et d’irresponsables. Quand nous refusons sa tyrannie, Il nous accuse de ne pas être démocrates. Quand nous réagissons à sa violence, il inverse pareillement les rôles. Non seulement, le pouvoir est le seul casseur et pilleur, mais, en plus, il fabrique des coupables à sa place qu’il punit lourdement.

Il n’y a pas de pire fléau sur Terre, pas de plus grande catastrophe qui ait frappé l’humanité, pas de plus terrible pandémie qui ne nous ait décimés par milliards depuis des millénaires, pas de pire virus ravageur que cette prétention délirante à vouloir décider pour autrui.

Nonobstant, puisque le pouvoir se joue des mots, prenons-le à son jeu : démasquons-le jusque dans sa définition même !

Le pouvoir est un nom, mais il est aussi un verbe. Et c’est là, précisément, dans la confusion entre ces deux homonymes, que se cache tout l’enjeu de notre époque : sortir enfin de la préhistoire politique de l’humanité.
Oui, le pouvoir est un nom : celui de l’autorité qui dirige, qui gouverne, qui exerce tout ou partie des droits d’une autre personne ou de toute une communauté et qui agit pour son compte. Mais pouvoir est aussi et surtout un verbe : il signifie tout simplement être en capacité de faire.
Passer du nom au verbe, tel est l’enjeu. Détruire le pouvoir en tant que rapport de domination pour libérer notre capacité à penser et à choisir nos vies.

Au terme de cette préhistoire politique qui n’a que trop duré, il est temps de sortir du vieux piège et de prendre, enfin, nos vies en mains.

Yannis Youlountas
https://www.youtube.com/watch?v=8EhpW5-UW9Y

Insurrection généralisée et assumée, ou énième défaite intégrale ?
Insurrection généralisée et assumée, ou énième défaite intégrale ?

🌳Sainte Soline au-delà de la terreur d’État 🌿

A la suite des événements dramatiques qui se sont déroulés samedi dernier à Sainte Soline, il nous paraissait important de ne pas se laisser dépasser par la dimension émotionnelle et d’en faire ressortir les aspects (très) positifs.

S’il est évident que personne, même très préparé psychologiquement au préalable, ne sortira totalement indemne de ce week-end, que nous partageons toutes et tous légitimement un sentiment de colère, de rage et de tristesse, nous devons aller plus loin et inscrire cette mobilisation dans la continuité d’une dynamique qui continue de se renforcer.

Impossible donc de ne pas revenir sur l’aspect massif de ce week-end de luttes.
Parvenir à rassembler 30 000 personnes de tous les horizons politiques de la gauche et au-delà, en pleine période de mobilisation sociale, prêtes à camper sous la tempête et marcher des kilomètres dans la boue pour participer à une action illégale et appuyer/coordonner tous les moyens de lutte possibles, c’est énorme.

Nous ne répéterons jamais assez à quel point cette mobilisation a été à la hauteur des enjeux.
Là où nous voyons régulièrement les différentes franges s’entre-déchirer entre collectifs, concernant les manières de percevoir les rapports de force et l’occupation ou les rapports de pouvoir, personne sur place ne condamne la détermination des premières lignes, ni la désobéissance civile pacifique ou encore les moyens légaux tels que les recours juridiques.
Chacun·e peut y trouver sa place sans se mettre en danger et, malgré l’extrême violence, les manifestant·e·s ont fait preuve d’un courage et d’une lucidité impressionnantes.

L’éternel et fatiguant débat sur la diversité des tactiques et leur complémentarité semble ici dépassé par un prisme unitaire et c’est précisément une étape indispensable qui doit servir de modèle pour bien d’autres luttes, y compris en dehors de l’écologie et l’environnement.

Aussi, nous devons inscrire ce mouvement dans sa temporalité.
Andreas Malm le rappelait hier dans le cadre lors d’une rencontre organisée par les 25 ans de la maison d’éditions la Fabrique, il s’agit là d’une lutte environnementale qui a su prendre de l’avance.
Le projet des mégabassines est une forme nouvelle d’adaptation de l’agro-industrie et de résignation des pouvoir publics à tout lui céder pour le profit d’une poignée d’agriculteurs et ce, malgré un présent désastreux et un futur apocalyptique concernant la biosphère.

Sur le plan tactique, nous devons également témoigner de la conscience collective face à la violence de la gendarmerie.
Personne n’a contesté la prise de décision d’arrêter la manifestation après une petite pause.
Une reprise des offensives aurait pu conduire à plusieurs morts, à minima aggraver un bilan répressif déjà très lourd, l’ennemi était prêt à tuer.

Certes, nous n’avons pas pu rentrer dans le cratère vide, oui la coordination s’est avérée parfois un peu laborieuse, mais nous devons nous mettre à la place des organisateurs qui en ont, par ailleurs, pleinement conscience.
L’événement en lui-même a été victime de son succès.

Parmi les petites victoires du week-end il y a le fait que les tracteurs de la Confédération Paysanne aient pu réussir à se rendre sur le site et à outrepasser le dispositif policier et l’interdiction préfectorale en déjouant les barrages.

Le réseau de canalisation de la bassine a réussi à être saboté une nouvelle fois.
Malgré la proximité de la ville de Niort, épicentre des sociétés d’assurance, des sources locales affirmèrent qu’elles peinent à être assurées.

Et puis, revenons brièvement sur le week-end en lui-même.
Les intervenant·e·s invité.e.s durant les conférences se sont inscrit·e·s dans une perspective internationaliste qui fait place à la question des rapports Nord global / Sud global.
Le samedi soir, tout le monde n’avait pas le cœur à la fête, certain·e·s ont bu pour oublier d’autres ont décompressé. Il faut néanmoins se rendre compte de ce que représente le village de Melle dont la municipalité prend le parti d’organiser un festival assumant d’être ouvertement antifasciste dans le centre du bourg en milieu rural.
Cet ancrage territorial devient alors une nouvelle base arrière dont l’objectif est de les multiplier.

Pour finir, on souhaitait adresser un petit mot à toutes les personnes blessées et traumatisées qui ne souhaitent plus revivre ce genre d’expérience.
C’est tout à fait compréhensible même si au fond vous savez que cette intimidation à cet objectif.
Personne ne veut et ne doit mourir et ne veut voir de gens mutilés, il serait contre-productif et même stupide de reprocher le fait que tout le monde ne peut pas risquer d’être blessé.
Reste que votre présence physique demeure essentielle et que vous avez toutes et tous été le moteur.
Prenez le temps qu’il faut pour vous reposer et surtout vous rétablir mentalement et physiquement.

Le combat continue : merci encore à la Confédération Paysanne, Bassines Non Merci, les Soulèvements de la Terre et l’AFA 79 et celles et ceux qui ont rendu cet événement possible.

(post de CND)

Insurrection généralisée et assumée, ou énième défaite intégrale ?
Insurrection généralisée et assumée, ou énième défaite intégrale ?

BREVES D’ACTUS du soulèvement en cours

L’intersyndicale appelle au 6 avril
Les jeunes, les paysans, ceux de Sainte Soline le 30 mars
La jeunesse s’empare du mouvement

La rocade de Rennes bloquée sur les deux axes

Rennes. 28 mars 2023 !
Source : Assemblée générale de Rennes 2

Insurrection généralisée et assumée, ou énième défaite intégrale ?

Ni pause
Ni médiation
Retrait ! (du gouvernement et de toute l’oligarchie)

HISTORIQUE ET INEDIT !
Le 53e Congrès de la CGT a rejeté le rapport d’activité (le bilan) de la direction sortante. La direction a été mise en minorité.
Ce rejet exprimé par les congressistes traduit le discrédit total de l’ensemble de la direction sortante et notamment du Bureau confédéral, Martinez en tête.
LES MILITANTS VEULENT UNE CGT OFFENSIVE ET A LA HAUTEUR DES ENJEUX ACTUELS FACE AUX ATTAQUES SANS PRECEDENT DU GOUVERNEMENT ET DU PATRONAT !

Victoire totale à la raffinerie Normandie ! Réquisitions levées, raffinerie tjrs en grève et à l’arrêt, plus de kérosène ❤️🖤

28 MARS GUADELOUPE. DE NOMBREUX BARRAGES
ET ILS REMETTENT CA EN ENCORE PLUS GRAND LE 30 MARS
Pour les retraites, contre la hausse des prix, pour la réintégration des soignants, contre les violences policières et le mépris colonial

28 MARS : NANTES VILLE MORTE
Ce mardi avant l’aube, le périphérique de Nantes a été bloqué dans les deux sens et en plusieurs points. Une action qui s’inscrit dans le cadre d’une opération « ville morte » à l’échelle du grand ouest : les villes de Caen, Lannion, Rennes, Saint-Nazaire ou Brest ont aussi été bloquées.
Ce matin, il était possible de faire du vélo sur le pont de Cheviré, de se réchauffer devant une barricade, de contempler, à pied, le panorama de l’agglomération à 50 mètres au dessus de la Loire, et même de partager un petit déjeuner sur l’asphalte.
Bloquons tout !
- https://fb.watch/jyWDqKCV-O/

Insurrection généralisée et assumée, ou énième défaite intégrale ?

28 MARS NANTES. LE FEU A LA BANQUE
#ReformeDesRetaites : un feu allumé à l’entrée de la BNP qui se trouve juste à côté du commissariat du cours Olivier de Clisson
https://www.facebook.com/santiago.amigo.14/videos/760366965628267

PARIS TOUJOURS ENFLAMMÉ CONTRE LA REFORME DES RETRAITES ET MACRON.
Après un début de manifestation très calme, premiers départs de feu à paris, les flics n’interviennent pas.
Le cortège était jusqu’alors très tranquille, l’ambiance étrangement calme, alors même que dans d’autres villes de France, la participation est aujourd’hui toujours massive, et que des actions intéressantes ont émaillé cette journée du 28 mars.
Mais la rage est bien là, malgré les apparentes accalmies ponctuelles.
- https://fb.watch/jyWGbfDclz/

28 MARS DEPÔT PETROLIER DE FRONTIGNAN. LES FLICS DECLENCHENT UN INCENDIE DANGEREUX AVEC LEURS GRENADES LACRYMOGENES
Des manifestant-es sont a nouveau près du dépôt pétrolier de Frontignan pour tenter de le bloquer. La police est sur place et fait usage de gaz lacrymogènes qui provoquent un incendie menaçant des habitations

Ce matin aéroport de biarritz bloqué 6 vols annulés

28 MARS. TRES GROSSE MANIFESTATION A PRADES (66) VILLE DE CASTEX
3 000 MANIFESTANTS POUR 6 000 HABITANTS
https://www.facebook.com/nuno.dematox/videos/733184275148734

🚧 ON BLOQUE TOUT, JUSQUAU BOUT !💥
On ne s’arrêtera pas. Une fois n’est pas coutume, les grandes villes de l’Ouest ont pris au pied de la lettre le #toutbloquer. Résultat : embouteillages monstrueux et pas un flic à l’horizon (ça commence à tirer dur chez les bleus). Ils peuvent faire la sourde oreille aussi longtemps qu’ils le voudront, nous on a pris notre rythme de croisière et on ne compte pas en rester là !
Bravo à Rennes Nantes Caen SaintNazaire Lorient Quimperle et ceux qu’on oublie !
Blocage partout ! A tout à l’heure en manif.
- https://fb.watch/jyX5gWQ9xa/

Blocage des voies de la Gare de Lyon à Paris contre la réforme des retraites et en solidarité avec Sébastien, cheminot ayant été éborgné par la police lors de la manifestation de jeudi dernier.
Images Clément Lanot - https://fb.watch/jyXBtuTZTJ/

@NicolasFramont
A chaque violence policière les médias balancent tous les éléments de la vie des victimes. Quel est le message ? Que c’est ok d’être blessé grièvement par la police si l’on n’est pas un citoyen modèle et soumis ?
C’est une rhétorique de dictature.

LA JEUNESSE A PARIS LE 28 MARS : « NOUS CE QUON VEUT C’EST LA GREVE GENERALE »
https://www.facebook.com/sudposte.hautsdeseine/videos/1475895679485953

Insurrection généralisée et assumée, ou énième défaite intégrale ?

SUCCES EXTRAORDINAIRE EN ITALIE DE L’HEURE DE GREVE LE 28 MARS DE SOLIDARITE AVEC LA LUTTE DES TRAVAILLEURS FRANCAIS
DES CENTAINES D’ENDROITS EN GREVE !
UN ENCOURAGEMENT A LA REPRISE DE LA LUTTE EN ITALIEME

Ci-dessous le texte du syndicat Si-Cobas qui a appelé à cette grève :
"TOUT LE MONDE EN GRÈVE, EN SOLIDARITÉ AVEC LES LUTTES FRANÇAISES, POUR CONSTRUIRE UN FRONT DE CLASSE UNIQUE AU NIVEAU EUROPÉEN !
La grève d’une heure initiée aujourd’hui par SI Cobas à l’échelle nationale pour montrer sa solidarité avec les travailleurs français qui luttent contre l’attaque des retraites est un succès extraordinaire.
Dans des centaines de lieux de travail, en particulier dans le secteur de la logistique, les travailleurs se sont arrêtés, affichant des drapeaux et des panneaux en soutien à leurs frères de classe transalpine : dans les photos ci-dessous nous publions la liste des initiatives les plus importantes dont nous avons actuellement des nouvelles.
À notre avis, c’est un signal (symbolique mais en même temps sans équivoque) de volonté de combattre et de mobiliser ce département avant-gardiste de la classe ouvrière italienne qui, comme reconnu par la même presse bourgeoise, a su montrer à l’Italie une alternative au climat de méfiance, résignation et soumission aux maîtres alimentés par Cgil-Cisl-Uil.
En tant que SI Cobas, nous sommes pleinement conscients que les travailleurs prêts à relancer la lutte des classes en Italie sont toujours un secteur minoritaire comparé à toute la classe opprimée. Mais nous sommes tout aussi convaincus, et nous l’avons toujours été, qu’une reprise des mobilisations à grande échelle contre les salaires de la faim et l’économie de guerre ne peut se développer qu’à l’initiative des secteurs de la classe ouvrière qui au fil des ans ont montré leur volonté de combattre et de se battre.
C’est pourquoi nous avons l’intention d’entamer une confrontation constructive avec toutes les réalités du syndicalisme de base et avec tous les travailleurs de combat dans les prochains jours.
Ce n’est qu’ un début.....continuons la grève"
SI Cobas Nationales

- NOTE : il ne serait pas correct de décevoir les travailleurs italiens ou d’autres pays, ou encore les insurgés grecs, qui nous soutiennent. On ne peut pas les décevoir.

Insurrection généralisée et assumée, ou énième défaite intégrale ?

LA CONFEDERATION PAYSANNE, LES SOULEVEMENTS DE LA TERRE, BASSINES NON MERCI, LES ORGANISATEURS DE LA MANIF A SAINTE SOLINE APPELLENT A MANIFESTER PARTOUT LE 30 MARS POUR LES RETRAITES, CONTRE LES VIOLENCES POLICIERES ET EN HOMMAGE AUX VICTIMES
Alors que nous continuons à manifester contre la réforme des retraites, alors que nous continuerons à converger pour arrêter les méga-bassines, nous appelons à nous rassembler :
jeudi à 19h devant toutes les (sous)-préfectures. En soutien aux 2 manifestants dans le coma, aux blessées de Sainte-Soline et du mouvement des retraites, pour la fin des violences policières, pour la dissolution de la brav-m et l’interdiction des grenades GM2L.
Pour que celles et ceux qui étaient là de toute la France puissent dire et témoigner. Parce que le gouvernement est triplement coupable : d’avoir lancé des grenades létales, de l’avoir prémédité, et d’avoir ensuite obstrué l’arrivée des secours. Montrons leur massivement jeudi que nous ne les laisserons pas étouffer l’espoir à coup de grenades. Que nous sommes là. Toujours.
Confédération Paysanne - Bassines Non Merci - Les Soulèvements de la terre, les organisateurs de la mobilisation du 25 mars à Sainte-soline et toutes les organisations sociales, syndicales, et associations qui souhaiterons s’y associer.

APRES LE 28, LE 30 !
LE 30 MARS, MOBILISATION NATIONALE DE LA JEUNESSE
ON VA GAGNER !
https://www.facebook.com/photo/?fbid=250160724006649&set=pcb.250160824006639

28 MARS. BLOCAGE AU LYCEE MISTRAL AVIGNON

28 MARS. LES EBOUEURS DE BOULOGNE SUR MER ENTRENT EN GREVE ET BLOQUENT

28 MARS LE HAVRE. LA PLUS GROSSE MANIFESTATION DEPUIS LE DEBUT AVEC 55 000 MANIFESTANTS DONT 4 000 DOCKERS
https://www.facebook.com/watch/?ref=search&v=753132829628572&external_log_id=067a14c6-3462-4601-adde-829ce9be5aec&q=manifestation%20dockers%20le%20havre%2028%20mars

28 AU SOIR. A Bordeaux, barricades enflammées dans de petites ruelles grandissent. La police est totalement prise de cours
https://www.facebook.com/santiago.amigo.14/videos/591990739620342

28 MARS. AFFRONTEMENTS DEVANT LA PREFECTURE A BESANÇON
MACRON A MIS LE FEU AU PAYS
https://www.facebook.com/bertrand.lilas/videos/726620825863900

28 MARS CLERMONT-FERRAND, 10e JOURNÉE : 40 000 MANIFESTANTS ET PAS UN POIL D’ESSOUFFLEMENT

28 MARS. SITUATION TENDUE A LA PREFECTURE DE CAEN
https://www.facebook.com/100076095889547/videos/240864268511836

28 MARS. LES FLICS QUI ESSAIENT DE PROTEGER LA PERMANENCE DU DEPUTE « RENAISSANCE » A ST ETIENNE SONT MALMENÉS ET LES MANIFESTANT ONT REUSSI A Y PENETRER
https://www.facebook.com/watch/?ref=search&v=734247698443307&external_log_id=43480f49-7c9b-48c2-9b0f-579c7c4035c6&q=manifestation%20jeunes%2028%20mares

28 MARS. LA JEUNESSE BLOQUE LA GARE SAINT CHARLES A MARSEILLE
https://www.facebook.com/photo/?fbid=10225458098016802&set=pcb.10225458105136980

Insurrection généralisée et assumée, ou énième défaite intégrale ?

« MACRON DEMISSION » CHEZ LES ETUDIANTS A BORDEAUX
Les étudiants occupent la faculté de la Victoire depuis le 21 mars.
La jeunesse se radicalise et rentre massivement dans ce mouvement depuis le recours au 49.3. On voit le gouvernement utiliser la répression et les violences policières pour empêcher la jeunesse de rentrer encore plus massivement dans le mouvement, aux côtés des travailleurs et de cette grève reconductible... mais ça a l’effet inverse..
« Nous soutenons la grève générale pour faire reculer Macron et son gouvernement jusqu’au retrait de la réforme. Dans les cortèges, nous chantons »Macron démission« , car nous voulons faire tomber sa réforme, et le faire tomber lui ! Ce gouvernement nous promet un avenir de misère et de précarité, »

« MACRON, MACRON, CA PEUT RECOMMENCER, LOUIS XVI, LOUIS XVI ON L’A DÉCAPITÉ »
LA JEUNESSE A STRASBOURG LE 28 MARS
https://www.facebook.com/thierry.giner.31/videos/181949834614307

28 MARS. 10e MANIFESTATION A LA ROCHELLE, DES JEUNES EN TRES GRAND NOMBRE ET UNE PECHE D’ENFER
https://www.facebook.com/denis.leroy.1428/videos/1694797724291711

GUINGAMP : La foule très en colère : scande « Darmanin Assassin » et jete des ordures sur des flics

"Ça fait plus d’une heure que la police gaze et tabasse tous les gens qui arrivent sur la place de la Nation pour, selon BFMTV, éviter qu’une manif sauvage se forme...
Quinquennat de la honte, saison 2"

28 MARS. LES FLICS QUI ESSAYAIENT DE BRISER LE PIQUET DE BLOCAGE AU DEPÔT PETROLIER DE FRONTIGNAN (34) ONT ÉTÉ REPOUSSÉS PAR LES MANIFESTANTS
https://www.facebook.com/100015164357985/videos/229246913022529

Juste à Paris, sur la journée d’hier, l’Observatoire des Street-médics comptabilisait 15 personnes blessées dont 5 grièvement, dans un bilan provisoire.
Entre ce qui se passe dans les manifestations chaque jour, ce qu’il s’est passé à Sainte-Soline, les mensonges sur les interventions du SAMU, les mensonges de Darmanin, les injures de Darmanin, les injures de Macron, et toutes les autres horreurs que ce gouvernement commet depuis sa prise de pouvoir, la démocrature française se montre possiblement une des plus violentes du monde occidental.
Source de la vidéo : https://twitter.com/xztim_/status/1640766804904607772

Insurrection généralisée et assumée, ou énième défaite intégrale ?

Voici la publication qui vaut à une femme du Nord d’être mise en GAV puis convoquée devant le tribunal judiciaire de Saint-Omer pour outrage envers une personne dépositaire de l’autorité publique suite à une plainte déposée par le sous-préfet.
Dans cette démocratie française, on ne peut donc pas traiter le président d’ordure, sous peine d’être mis en GAV et poursuivi par la justice ?
Il ne faudrait donc surtout pas que des millions de personnes postent sur leurs réseaux une telle insulte... Surtout pas 😉
(post de CND)

« CAMARADE MARTINEZ, QUI T’AS DONNÉ MANDAT POUR PARLER DE MEDIATION ALORS QUE LES TRAVAILLEURS SONT DANS LA RUE ? »
« IL FAUT DE TOUTES NOS FORCES CONSTRUIRE LA GREVE GENERALE ! »
Une intervention musclée - mais pas la seule - au congrès de la CGT en ce moment
https://www.facebook.com/maxime.nicolle/videos/1368172163978611

rien ne va. Rien
Votre rappel régulier que rien ne va. Rien. Toutes les pires dynamiques continuent. Violences, inégalités, injustices, destruction de la nature. Le résultat attendu de l’existence du capitalisme et de l’État. Pas d’État (ou de capitalisme, ou même de « civilisation ») sans inégalités, sans injustices sociales systémiques, pas d’État sans accaparement du pouvoir par un petit nombre, sans ravages de l’environnement, etc. De l’extrême droite à l’extrême gauche, on propose différents plans pour parvenir, grosso modo, à une même chimère, une civilisation techno-industrielle durable, propre, verte, décarbonée. (À gauche, on prétend en outre que cette chimère pourrait être démocratique, égalitaire, équitable. À droite, on s’en fout un peu de ça, on s’inquiète plutôt de préserver la pureté du sang, de la Culture, de la Nation, ce genre de choses.)
Quoi qu’il en soit, c’est une chimère. Pour éviter la catastrophe ultime, il faut mettre un terme à la quête de puissance qui anime les États. Faire machine arrière. Désurbaniser, désindustrialiser, décentraliser, détechnologiser, décroitre, radicalement, tous azimuts.

Insurrection généralisée et assumée, ou énième défaite intégrale ?
Une banque est partie en fumée à Nantes

NANTES, 28 MARS : "LE PEUPLE VEUT LA CHUTE DUGIME"

La semaine dernière, toute l’agglomération nantaise a été bloquée, des cortèges de colère ont eu lieu nuit et jour, les barricades ne sont comptent plus, une compagnie entière de CRS a été « relevée » après avoir été neutralisée par une foule de syndicalistes, de lycéen-nes et d’autonomes.

Ce mardi, une nouvelle journée massive a lieu, où la ville semble reprendre ce slogan des révolutions arabes : « le peuple veut la chute du régime », inscrit sur les murs. À 7h, des points de blocages enflammés illuminent déjà le périphérique. Des kilomètres de bouchons, des petits-déjeuners sur la route et, chose plus exceptionnelle encore, des automobilistes bloqués qui viennent soutenir la paralysie de la ville !
10h30, des milliers de personnes se retrouvent de nouveau au Miroir d’eau. Départ en cortège, toujours aussi massif que diffus, débordant, le cortège de tête immense mêle toutes les composantes de la lutte et énormément de lycéen-nes et d’étudiant-es. En son sein, un camion crache de la techno, suivi par des teufeurs et teufeuses. Derrière, une file de tracteurs arbore des pancartes anticapitalistes. Le triptyque « ouvriers, paysans, étudiants » qui avait été la marque du Mai 68 de Nantes se renforce de nouveau.

Les tags sont innombrables et les murs commencent à saturer. S’il y a bien une grève qui embellit la ville, c’est celle des nettoyeurs de tags. Deuxième victoire du mouvement : les lignes de policiers qui enserraient le cortège et n’arrêtaient pas de le découper et de l’attaquer au début du mouvement se tiennent à distance. Il a fallu une détermination acharnée pour se défaire de cette emprise. Il y a désormais des centaines, voire des milliers de personnes prêtes à se défendre. « La rue est à nous », crie-t-on dans les manifestations.

Plus loin, la préfecture a vidé le parking Gloriette de toutes ses voitures pour y organiser un champ de tir : c’est sur cette esplanade dégagée en bord de Loire que doit se finir la manifestation. Alors un feu est allumé à Commerce, pour tenir la rue. Pendant qu’une barricade se monte plusieurs caméras de surveillance sont mises hors-service. Des grimpeurs tentent, tour à tour, de monter au sommet d’un poteau pour repeindre l’objectif. Ça rigole, ça acclame.
Des affrontements éclatent un peu plus loin, à l’angle du commissariat. Un énorme blast résonne. Comme à Sainte-Soline, les CRS ont tiré des grenades explosives GM2L, en pleine ville. C’est la nouvelle doctrine : répondre aux premiers jets de projectile par des munitions mortelles.

Le commissariat est totalement tagué de slogans sur Sainte-Soline, repeint, ses vitres cassées. Juste à côté, un feu est allumé devant la BNP, banque actuellement poursuivie pour fraude fiscale géante. Les affrontements vont durer, et de nombreux syndicalistes tiennent la rue, restent solidaires. Le cortège est énorme et continue de passer malgré les lacrymogènes. Une autre barricade, impressionnante, flambe rue Gaston Veil. Puis une voiture est retournée. Le ciel est noir. Le tribunal Administratif est de nouveau pris pour cible.
De grosses charges repoussent tout le monde vers le quai de la Fosse, où un grand nombre de barricades brûlent déjà. Les CRS coupent le cortège au niveau des tracteurs et gazent les paysans. Pendant une heure, des affrontements ont lieu pour réunir la manifestation et permettre aux tracteurs et à la queue de cortège d’avancer. Chose finalement réalisée malgré plusieurs blessé-es par des tirs en direction du pont Anne de Bretagne, et un homme tabassé au sol lors d’une charge. Les tracteurs rejoignent la foule sous les acclamations. C’est joyeux, combatif. Du pont, on aperçoit des feux allumés le long du quai et en remontant vers les beaux quartiers : des petits groupes passent à l’action.

Des milliers de personnes repartent vers le centre-ville. La police est totalement débordée. Où que l’on regarde, des panaches de fumée indiquent des barricades. Affrontements rue de Strasbourg, puis au Miroir d’eau. La foule est repoussée dans le quartier de la Cité des Congrès. Devant le lieu unique, le pont est barré par un brasier. Aux Olivettes, des dizaines de barricades brûlent aussi. Devant la préfecture, des enseignant-es font du tri sélectif en amenant des tas de sacs poubelle. Place du Bouffay, la police intervient violemment, une voiture de police municipale renverse quelqu’un. Un véhicule de la police nationale est recouvert de poubelles et dégonflé.
Il est 18h, et Nantes est indomptée depuis l’aube. La presse signalera des feux de poubelles jusqu’à minuit passé.

49 personnes ont été arrêtées, un bilan très lourd, qui s’ajoute aux dizaines d’interpellations des derniers jours. Pour la taille de Nantes, c’est énorme, et probablement le plus lourd ratio d’arrestations par habitant de France. Conseils : partez ensemble, restez groupés, les arrestations de masse ont lieu en fin de manifestation. Si la situation est compliquée, débarrassez-vous des affaires compromettantes. Au poste, rien à déclarer. Surtout, tenez bon et prenez soin de vous !

(post Contre Attaque)

Insurrection généralisée et assumée, ou énième défaite intégrale ?

Le pouvoir tue. Le pouvoir ment. Le pouvoir nous insulte et nous oppresse.
Rassemblons-nous demain soir devant toutes les préfectures de France (et devant l’hôtel de ville à Paris) en soutien à toutes les personnes victimes de la violence de l’Etat et de ses policiers ainsi que pour dire non à leurs lois et réformes de merde.

UNION DEPARTEMENTALE CGT 44 LOIRE ATLANTIQUE, L’UNION LOCALE CGT DE NANTES, L’UNION LOCALE SUD LOIRE SIGNENT L’APPEL A SE RASSEMBLER JEUDI A 19 H DEVANT LES PREFECTURES CONTRE LES VIOLENCES POLICIERES
L’APPEL DOIT ÊTRE SIGNÉ PAR TOUS !

29 MARS. BLOCAGE DE LA BASE INTERMACHE A ROULLET ST ESTEPHE PRES D’ANGOULEME

Nouvelle grève des contrôleurs aériens les 30 et 31 mars
20 à 25% des vols annulés
Orly, Marseille, Toulouse, Lyon, Bordeaux, Nantes

29 MARS. SUITE A UNE AG A 300, LE PRINCIPAL CAMPUS DE LA FACULTE PARIS CITE EST BLOQUÉ

29 MARS. BLOCAGE DES VOIES FERRÉES A ST ETIENNE

Insurrection généralisée et assumée, ou énième défaite intégrale ?

29 MARS. GREVE ET BLOCAGE DE L’INCINERATEUR A DÉCHETS DE GRENOBLE

29 MARS. BLOCAGE DE LA COLLECTE DES DECHETS DE DIEPPE

29 MARS. 5e JOUR DE BLOCAGE DE LA ZONE INDUSTRIELLE DU HAVRE
https://www.facebook.com/watch/?ref=search&v=184494551017738&external_log_id=00e00e3c-4cd5-4c9a-9bd6-c03a7eda7f6a&q=blocage%2029%20mars

Insurrection généralisée et assumée, ou énième défaite intégrale ?
Révolte rurale, dans tous les villages à partir du 8 avril

Répondre à cet article

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?
[Se connecter]
Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Partagez la page

Site réalisé avec SPIP | | Plan du site | Drôme infos locales | Articles | Thèmes | Présentation | Contact | Rechercher | Mentions légales | Suivre la vie du site RSS 2.0
Médial local d'information et d'expression libre pour la Drôme et ses vallées, journal local de contre-pouvoir à but non-lucratif, média participatif indépendant :
Valence, Romans-sur-Isère, Montélimar, Crest, Saillans, Die, Dieulefit, Vercheny, Grane, Eurre, Loriol, Livron, Aouste sur Sye, Mirabel et Blacons, Piegros la Clastre, Beaufort sur Gervanne, Allex, Divajeu, Saou, Suze, Upie, Pontaix, Barsac, St Benois en Diois, Aurel...
Vous avez le droit de reproduire les contenus de ce site à condition de citer la source et qu'il s'agisse d'utilisations non-commerciales
Copyleft