Inflation, récession économique = grèves, manifestations... = simple rééquilibrage des richesses ou rejet profond du capitalisme ?

S’en tenir aux réformismes et aux luttes à l’intérieur du cadre est suicidaire

jeudi 8 septembre 2022, par Camille Pierrette.

Partout dans le monde, y compris au coeur de l’Europe, des grèves, émeutes et manifestations se multiplient contre l’inflation, les prix élevés de l’énergie et des denrées essentielles, la baisse du "pouvoir d’achat"...
En France aussi ça bouillonne, et les Etats en panique s’obligent à lâcher des aides sociales pour tenter d’éviter une trop grosse récession économique tout en s’épargnant de véritables révoltes.

LA GRANDE-BRETAGNE EST UNE POUDRIERE

Owen Jones, le chroniqueur du grand journal "The Guardian", a écrit dans une chronique du 23 août : « Quand des millions de Britanniques croient que les émeutes sont justifiées par la flambée du coût de la vie, ce n’est pas une exagération de décrire la nation comme une poudrière."

En effet, selon un sondage ComRes commandé par l’ Independent, 29% des électeurs pensent que des troubles violents sont appropriés compte tenu des circonstances. Parmi les 18 à 24 ans, près de la moitié pensent que les émeutes sont justifiées ; et même chez les 35 à 44 ans, ce sont plus de 40%. Si une grande partie de l’électorat pense qu’il est justifiable de tout casser en signe de protestation avant même que la hausse prévue des prix de l’énergie ne plonge des millions de ménages dans la misère, quelle fureur nous attend cet hiver ?

Réponse dans quelques semaines.

(Via Luttes Invisibles - Post de CND)

- voir aussi : Don’t pay - Grève des paiements au Royaume-Unis - Au Royaume-Uni, l’hiver s’annonce rude pour des millions de familles. Avec une inflation record dont l’explosion des factures d’énergie est un symptôme, des millions de familles parmi les plus précaires risquent de ne plus pouvoir vivre décemment. En réponse, la plateforme Don’t Pay propose de construire une large coalition en vue d’entamer une grève des paiements. Voici leur manifeste, leur plan d’action et leur proposition en vue d’une reprise collective des besoins énergétique de tout un chacun.

Flambée des prix : le risque de troubles sociaux augmente dans plus de 100 pays du monde

- Flambée des prix : le risque de troubles sociaux augmente dans plus de 100 pays du monde

Selon le rapport d’un cabinet de conseil britannique, plus de la moitié des pays du monde pourraient être touchés par des émeutes ou des mouvements sociaux dans les six prochains mois en raison de la hausse des prix de l’énergie et des denrées alimentaires. L’hiver s’annonce explosif pour de nombreux peuples
(...)
Le cabinet souligne dans son rapport que la météo sera également un facteur déterminant dans l’augmentation des troubles sociaux en Europe soulignant qu’un automne et un hiver froids “aggraveraient une crise déjà grave de l’énergie et du coût de la vie”. Interrogé par Reuters, Torbjorn Soltvedt, principal analyste de Verisk Maplecroft, estime qu’“il ne serait pas surprenant que certains pays développés d’Europe commencent à voir des formes plus graves de troubles sociaux« .
(...)

L’INDONESIE, 276 MILLIONS D’HABITANTS, SUR LA VOIE DU SOULEVEMENT COMME AU SRI LANKA ET AU BANGLADESH

LES ETUDIANTS FORCENT L’ENTREE DU PALAIS PRESIDENTIEL
Le gouvernement indonesien a décidé samedi 3 septembre d’augmenter brutalement de 30% le tarif de tous les carburants.

Ce lundi 5 septembre, des manifestations d’ouvrier et étudiants avaient lieu devant le Palais présidentiel de la capitale Jakarta (vidéo, pour la voir cliquez sur l’image) où les étudiants ont pu renverser les barbelés de la police et certains s’introduire dans le palais, tandis que la principale confédération syndicale du pays KSPSI, appelait à faire des mois de septembre et octobre des mois de mobilisation intense en appelant d’ores et déjà à la grève partout pour la période à venir, à une manifestation nationale devant le parlement comme dans toutes les villes et en donnant la perspective d’une grève générale illimitée si nécessaire.

(posts de J Chastaing)

Inflation, récession économique = grèves, manifestations... = simple rééquilibrage des richesses ou rejet profond du capitalisme ?
Remplacer un gouvernement ou faire chuter la civilisation industrielle et toutes ses institutions ?

🇨🇿 PRAGUE : 70 000 PERSONNES LANCENT UN ULTIMATUM AU GOUVERNEMENT

– Confusion et mobilisation populaire : que se passe-t-il en République Tchèque ?

Prague, capitale de la République Tchèque. Le week-end dernier, un rassemblement massif a réuni entre 70000 et 100000 personnes contre la flambée du prix de l’énergie, l’inflation et l’OTAN. Parmi les nombreux slogans de cette mobilisation fourre-tout, « Ce n’est pas notre guerre », et des critiques contre le gouvernement. Une masse considérable dans la rue.

La manifestation a eu lieu à l’appel d’une coalition hétéroclite d’organisations, de citoyens et partis politiques allant du mouvement SPD – d’extrême droite – au Parti communiste. C’est donc un appel confus qui agrège à la fois des réactionnaires et des anticapitalistes autour d’un mot d’ordre fédérateur : la hausse du coût de la vie, qui va rendre très difficile sinon impossible le quotidien de millions de personnes.

En Occident, les forces traditionnelles de la gauche sont mortes : non seulement elles n’impulsent plus depuis longtemps les mouvements sociaux, mais elle n’arrivent plus non plus à les canaliser. Il suffit de voir l’absence sidérante de la gauche syndicale en France lors des Gilets Jaunes, puis lors des mobilisations contre les violences policières, puis sur la question du Pass Sanitaire ou ces derniers mois concernant l’inflation. Systématiquement absente. Souvent même, du mauvais côté de l’histoire.

La gauche aura même été incapable de tenir un discours sur l’impérialisme et l’OTAN depuis février, se rangeant derrière la propagande atlantiste et la montée en guerre sans le moindre recul. L’antimilitarisme et l’anti-impérialisme, qui faisaient partie de ses fondamentaux, a lui aussi disparu, laissant le monopole du discours critique à l’extrême droite et aux forces pro-Poutine. C’est ce qui se passe en République Tchèque, avec cette manifestation qui mêle revendications sociales et géopolitiques.

Pourtant la colère est là, partout, légitime. Qui peut rester insensible à l’explosion du prix de denrées essentielles ou de services vitaux comme l’énergie ? Qui peut évacuer l’inquiétude d’un retour de l’affrontement entre blocs en Europe et le risque d’accident nucléaire ? Personne. Faute de vraie opposition sociale, des mobilisations confuses surgissent. C’est le symptôme d’un déficit.

À Prague, c’est donc un raz de marée anti-gouvernemental, anti-restrictions, anti-guerre et contre l’OTAN qui déferle. Plus ambitieux encore, les dizaines de milliers de personnes ont adressé un ultimatum au gouvernement de droite en place : il doit démissionner avant le 25 septembre. Un autre rassemblement est organisé le 17 septembre. Des scénarios comparables auront probablement lieu ailleurs. À nous de voir : voulons-nous laisser les lames de fond de la colère sociale tomber entre les mains de l’ennemi et subir la situation avec impuissance, ou construire de vrais mouvements de résistance et de révolution ?

Inflation, récession économique = grèves, manifestations... = simple rééquilibrage des richesses ou rejet profond du capitalisme ?
Des émeutes pour obtenir de meilleures places dans la mégamachine ou pour la brûler intégralement ?

🇬🇧 LE SAVIEZ-VOUS ? UN JEUNE ANGLAIS SUR DEUX TROUVE QUE LES ÉMEUTES SONT JUSTIFIÉES

– Et plus de 60% des français « ont une mauvaise opinion du capitalisme »

Un jeune anglais sur deux estime que les émeutes sont justifiées. C’est le résultat d’un sondage de l’institut ComRes réalisé par le journal The Independent en Angleterre. 29% des électeurs pensent que des troubles violents sont appropriés compte tenu de l’explosion du coût de l’énergie. Parmi les 18 à 24 ans, la moitié pensent que les émeutes sont justifiées. Chez les 35 à 44 ans, ils sont plus de 40%. Des millions d’anglais approuvent donc l’action directe et la prise de rue face à l’inflation. Et des grèves se multiplient déjà.

Une étonnante tribune est parue dans The Guardian, le grand journal de référence en Angleterre. Le chroniqueur Owen Jones écrit dans une chronique du 23 août : « Quand des millions de Britanniques croient que les émeutes sont justifiées par la flambée du coût de la vie, ce n’est pas une exagération de décrire la nation comme une poudrière ».

Il dresse ensuite une longue comparaison entre la France et sa « tradition révolutionnaire », et l’Angleterre, réputée plus calme. Voici ce qu’il écrit : « Les Français protestent contre la flambée des coûts et obtiennent des résultats - qu’est-ce qui ne va pas avec le Royaume-Uni ? » ou encore « les dirigeants français ont une crainte logique que leurs citoyens expriment leur rage dans les rues et sur les places des villes, ce qui limite les attaques contre leur niveau de vie. En termes simples, les dirigeants français ont peur de leur peuple. En Grande-Bretagne, dans l’état actuel des choses, ce n’est pas le cas. »

Owen Jones passe en revue les évènements français qui ont fait peur au gouvernement, de Mai 68, les grandes grèves de 1995 ou encore le soulèvement des Gilets Jaunes. Et estime que l’action de rue pourrait revenir sur le devant de la scène en Angleterre également : « les températures peuvent chuter, les factures peuvent augmenter, mais un hiver chaud pourrait être à nos portes ».

Cette vision de la France est idéaliste, même si elle peut faire plaisir. En réalité, Macron parvient, pour l’instant, à étouffer efficacement les mobilisations populaires. Et veut profiter de son second mandat pour imposer ce qu’il n’a pas osé faire lors du premier : en particulier la réforme des retraites. Il faut dire que l’appareil policier français est sans commune mesure, en terme de moyens et de violence, avec celui dont dispose l’État anglais. D’ailleurs Macron n’a même pas voté de plan d’aide aux ménages face à l’inflation, comme c’est le cas en Angleterre, en Espagne ou en Allemagne.

Il n’en reste pas moins qu’études après études, les français sont « champions » de l’anticapitalisme. En décembre 2021, un sondage Odoxa pour Challenges et BFM Business mesurait que 62% des Français ont « une mauvaise opinion du capitalisme », contre seulement 37% qui en ont une bonne opinion. Ce sentiment anticapitaliste culmine chez les femmes à 70%, et chez les ouvriers à 69%. Bizarrement, on en entend assez peu parler...

En 2011, déjà, un sondage IFOP mesurait que sur 10 pays étudiés, c’est en France qu’on trouve le moins de défenseurs du capitalisme. Devant l’Italie, le Brésil, les USA ou encore la Chine. Mais contrairement à l’Angleterre, les sondeurs français prennent soin de ne pas demander à la population si elle approuverait des émeutes contre la flambée des prix. Ça ferait désordre.

Chez nos voisins, la nouvelle cheffe du gouvernement s’appelle Liz Truss, issue de la droite néolibérale la plus dure, et se revendique de Thatcher. En France, Macron veut piétiner tous nos droits. Des deux côtés de la Manche, la colère est forte, mais les dirigeants n’ont apparemment aucune intention de l’entendre. Jusqu’à mettre le feu à la poudrière ?

(posts de Contre Attaque)

En France et en Allemagne, des aides programmées

- Pour tenter de calmer le jeu, l’Allemagne vient d’annoncer un plan massif de 65 milliards d’euros pour lutter contre la vie chère

- En France, Macron nous ressort le « nous sommes en guerre » et semble accepter à reculons l’idée de "projet « de contribution européenne » des entreprises pour compenser la hausse des prix en la matière".

Inflation, récession économique = grèves, manifestations... = simple rééquilibrage des richesses ou rejet profond du capitalisme ?
Implosion ou explosion créatrice ?

Tous unis pour que la mégamachine continue ?

C’est un peu la panique à bord des Etats, pour le maintien de l’économie et de la croissance bien sûr, pas concernant le climat, la biosphère.
La bonne vie assurée pour les classes « inférieures » les pouvoirs s’en moquent également, ils s’efforcent juste de lâcher le minimum de miettes nécessaires au renouvellement de la force de travail et à l’étouffement des éventuelles velléités de révoltes, d’autant que si les pauvres et classes moyennes galèrent trop, ils ne consomment plus assez et plombent l’économie.

Et vas-y que les chantres du libre marché rivalisent de régulations et d’aides pour tenter de compenser les effets dévastateurs normaux et standards du libre marché.
Même Macron semble à présent accepter l’idée de cibler des aides sociales pour les catégories les plus pauvres !

On voit des révoltes et grèves se multiplier pour le « pouvoir d’achat ». En revanche, on n’a pas vu grand chose contre les causes de la pandémie (ou syndémie) de Covid-19. Aucune foule ne s’est levée pour exiger la fin des élevages industriels par exemple. Même chose suite à la sécheresse et aux canicules : aucune foule ne se lève pour la fin du productivisme, la fin de l’agriculture industrielle, pour la « renaturation », etc.

En réalité, la plupart des personnes ne se rebellent que quand leur survie immédiate est menacée directement. Etant dépendantes de l’argent et de l’emploi, elles veulent alors plus d’argent pour survivre, même si les mécanismes de fabrication de cet argent détruisent la biosphère et donc leur capacité à pouvoir survivre.
Pour quasi toute la gauche comme pour la plupart des travailleurs, il s’agit de « mieux répartir les richesses », de « taxer les super profits ou les multinationales », de remplacer les horribles énergies fossiles par les énergies alternatives, de mettre la mégamachine au service des peuples au lieu des actionnaires, pas de chercher à vivre une bonne vie sans dépendre totalement d’un système techno-industriel productiviste qui réchauffe le climat, détruit la nature et le tissu humain.
Ainsi, tout le monde est uni malgré tout pour maintenir en vie la mégamachine qui ravage tout au lieu de s’unir pour l’abattre. Les illusions technologiques et « renouvelables » aident à s’accrocher à la mégamachine. C’est la civilisation industrielle, ses énergies et ses machines, qu’il veulent à tout prix sauver, pas la nature et la liberté.
Les gauches et leurs « alliés » ont renoncé à toute forme de rupture, de révolution, alors ils font comme les autres, ils gesticulent et aménagent la mégamachine, ils n’ont à proposer qu’une variante ou une autre du techno-monde administré.
Ainsi, leur échec prévisible attise(ra) le désespoir et la survenue de grands tyrans autoritaires providentiels ou d’alliances d’extrême droite toujours là pour aider le capitalisme et les puissants avec des expédients criminels et des boucs émissaires pratiques.

Les causes profondes, les phénomènes indirects ne mobilisent pas/peu, c’est trop compliqué et exigeant pour la culture de l’instantané et du réseau « social ». On « attend » de subir fortement, quand le désastre est là, quand c’est trop tard, pour agir et réagir. Dans la panique, n’importe quelle « solution » foireuse, n’importe quelle aberration ou tyranie est alors soutenue si elle permet d’espérer éviter le pire, ici le pire pour la plupart c’est la chute de la mégamachine (alors que le pire est en réalité son maintien sous perfusion d’argent magique).

Inflation, récession économique = grèves, manifestations... = simple rééquilibrage des richesses ou rejet profond du capitalisme ?
Incendie à Romeyer, Diois, 2022

On ne peut plus se permettre les poudrières mouillées

S’il n’y avait pas le réchauffement climatique causé par la civilisation industrielle qui va rendre la planète en grande partie inhabitable, on pourrait se dire tout ça c’est « pas si grave ». On se dirait dépité que les humains ne sont pas capables de faire mieux que l’altercapitalisme ou le productivisme d’Etat, ils peuvent juste se mener une guerre perpétuelle entre puissants et dominés, une guerre pour la répartition du travail, de l’argent, des marchandises et du pouvoir à l’intérieur du cadre de la civilisation industrielle, sans remettre en cause le cadre, l’argent, le travail, le pouvoir et la marchandise. Et dans cette guerre, se dit-on, peut-être que les peuples arriveront un jour à obtenir plus largement de meilleures conditions de vie.

SAUF QUE...

  1. Le réchauffement climatique et les destructions écologiques détruisent « notre maison » Terre, détruisent les moyens de subsistance, et donc entraînent une dégradation phénoménale, rapide et irréversible (à l’échelle humaine), partout, des conditions de vie.
  2. D’autre part, les matières premières telles que le pétrole vont commencer à sérieusement manquer, et de plus, selon les théories de « la critique de la valeur-dissociation », le processus de valorisation du capitalisme va coincer de plus en plus du fait de la baisse du travail humain remplacé par la technologie (à cause de la concurrence qui oblige à augmenter sans cesse la productivité pour maintenir les taux de profits). Tout ceci va entraîner la chute et la fin de la mégamachine à fabriquer des « richesses » via la technologie et la croissance. Donc crises violentes et fin des « bonnes » conditions de vie en perspective.
  3. On pourrait ajouter qu’une société de masse dirigée par un système technologique, par les machines et la cybernétique, n’augure rien de bon et détruira les aspirations d’égalité sociale, de liberté et de juste répartition des richesses.
  4. En fait, les conditions de vie dans la civilisation industrielle, même pour les pas trop pauvres des pays riches en l’absence de crises, ne sont pas très bonnes : cancers, stress, maladies de civilisation, pollution, précarité, isolement, narcissisme, vide, tyranie, dépendance...

Pour ces raisons, s’en tenir aux réformismes et aux luttes à l’intérieur du cadre est suicidaire et irrationnel.

Alors oui, de nombreux pays sont une poudrière, et il y a de quoi.
Mais une poudrière peut faire flop, n’être qu’un pétard mouillé, ou exploser au mauvais endroit. Une poudrière peut même forcer la machine froide du capitalisme et ses dirigeants cyniques à se réformer un peu malgré eux pour tenir un peu plus longtemps. Quand les régulations institutionnelles standards montrent leurs limites, les poudrières, les explosions sociales, sont là (malgré elles ?) pour aider le système à se « purger », à se réguler pour tenir, à changer ce qu’il est nécessaire de changer pour que rien ne change au fond.

Il va donc falloir aider les poudrières à ce qu’elles fassent exploser le cadre plutôt qu’elles fassent pschiiiit à l’intérieur.

P.-S.

Compléments sur l’anticapitalisme tronqué et le réformisme


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