Des heures durant j’ai marché en te cherchant, bravant la pente et la pluie. Plongeant dans de froide combe, marchant sur des arêtes glissante. Le vent cinglait mes oreilles et gelait mes doigts, la foudre frappait autour de moi.
Le souffle me manqua plusieurs fois mais ton souvenir restait mon moteur. Obsédé de te revoir une fois avant de ne plus avoir de force, J’ignorais les maux qui ravageaient mon corps, marchant encore et encore, je savais que voir ta couronne serait mon seul espoir de salut.
Le vent dans son délire arracha les derniers lambeaux de brume obstruant le soleil et la lumière fut, la vie revint... Tu étais là tapie sous le couvert de hêtres séculaire embaumant l’atmosphère d’un sensuel parfum, mes genoux à terre j’ai pu caresser tes rameaux longtemps convoités et me remplir, à m’enivrer, de ton odeur incomparable.
Peu importait le temps, peu importait ma vie, je pouvais m’allonger et mourir là maintenant à tes pieds...
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