A l’heure où en france aussi les services publics sont partout réduits et démantelés, privatisés, où les grèves se multiplient dans les hôpitaux face à la précarité et aux conditions de travail et de soins brutales, où la traque policière des exilé.e.s et sans papier s’aggrave sans cesse, il est utile de regarder ce qui se passe en Grèce :
Dix membres du groupe anarchiste se sont introduit aujourd’hui dans l’hôpital de Nikaia, au Pirée, où une infirmière arménienne sans papier est morte défenestrée, la semaine dernière, en tentant d’échapper à un contrôle.
Rouvikonas a interpelé le directeur de l’hôpital sur les conditions de travail et la pression subie par tous les travailleurs hospitaliers, à commencer par les plus précaires, et a diffusé des tracts.
Le groupe a notamment déclaré :
« Gayane Kassardjian, c’est le nom de la prolétaire arménienne qui a sauté dans le vide pour ne pas se faire arrêter pour travail illégal. Ce n’était pas son destin. Tôt ou tard, tous les membres de cette classe exploitées comprendront qu’il existe un autre destin. Et quand ils le comprendront et se révolteront, non seulement ils cesseront de tomber des fenêtres, mais ceux qui le méritent tomberont. »
- Grèce, précarité à l’hôpital