L’existence et la pratique du 49.3 suffit à démontrer l’absence flagrante de démocratie. Dès lors il nous faut dégager le gouvernement, pour commencer.
Ca fait bien trop longtemps qu’on se prend dans la gueule la brutalité de ce système politico-économique destructeur défendu par le système policier, STOP. Qu’ils partent tous et qu’il en reste aucun !
Faire tomber cette réforme de merde ne suffit pas, fini d’être gentils et sur la défensive.
Tous et toutes dans les rues, à l’attaque, on agit directement, et on s’organise : guérilla, zbeul partout, « giletjaunisation » et grève générale insurrectionnelle !
La « motion de censure », ce sera dans les rues et dans les grèves dures. Et y a pas que le gouvernement d’assassins qui sautera.
« le premier jour de la fin du quinquennat de Macron »
- Gouvernement d’assassins, pouvoir assassin, système assassin : STOP, on passe à l’attaque
🔴 DEUXIÈME SÉQUENCE DU MOUVEMENT : REFUSER LA DÉFAITE
L’usage du 49.3 est un véritable désaveu et une marque de faiblesse de la part de la Macronie.
Sous ses allures de fermeté, et d’autoritarisme enclin à refuser toute forme de dialogue, le gouvernement actuel ne peut plus prétendre s’appuyer sur l’argument d’un processus pseudo-démocratique pour défendre sa réforme.
De son côté, les limites de l’intersyndicale semblant résignée à ne pas comprendre que la masse ne suffira pas malgré une force de frappe numériquement inouïe, ne doit pas abandonner lâchement les millions de personnes qu’elle a réussi à rassembler.
Autonomes, gilets-jaunes, syndicalistes, lambdas, il est temps de prendre nos responsabilités et surtout de voir où sont nos limites et regarder vers ce qui marche (cc Rennes).
Nous entrons ce soir dans une deuxième séquence du mouvement, première étape : se rassembler partout dans la rue.
Par la suite, amplifions les blocages !
Il faut que ça pète !
https://fb.watch/jj90jS8ay2/
(post de CND)
- Gouvernement d’assassins, pouvoir assassin, système assassin : STOP
« Dans le régime parlementaire, le peuple n’exerce pas le pouvoir. Il ne fait plus de lois, il ne gouverne plus, il ne juge plus. Mais il dépose un bulletin dans l’urne, sorte d’opération magique par laquelle il s’assure d’une liberté absente dans ses actes quotidiens.
C’est sous la forme de la démission que se manifeste la vie politique : démission du peuple entre les mains de ses représentants, démission de la majorité parlementaire entre les mains de son gouvernement, démission du gouvernement devant l’industrie.
[…] Le plus grave n’est pas de céder à l’État, mais d’appeler cette aliénation Liberté. »
💣 Bernard Charbonneau, L’État
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Le 49.3 n’est pas du tout un déni de démocratie !
Le 49.3 n’est pas un déni de démocratie puisque de démocratie il n’y a pas, le 49.3 est juste un des nombreux outils autoritaires et centralisés dont dispose le Pouvoir et les oligarchies pour continuer légalement à dominer les peuples au profit du Capital et de la technocratie (tout en ravageant les mondes vivants et nos moyens de subsistance), et avec l’aide bien sûr des flics et des merdias.
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Maintenant que le 49-3 est dégainé, fin de la blague, la vraie confrontation commence.
49-3 : Maintenant on peut passer aux choses sérieuses ?
(...)
Nos vies, il s’en balance. Le cri du cœur de Brahim Sidibé, chauffeur éboueur, pour qui cette réforme est une “réforme d’assassin”, n’atteindra jamais Macron, l’homme qui avait décrété, il y a quelques années, qu’il n’aimait pas le mot de pénibilité au travail. Sur cette base, il n’y a rien à discuter, négocier ou “dialoguer” avec ce sale type.
(...)
Nous voici donc sortis de la séquence “bons élèves”, où syndicats et opposants à la réforme ont cru ou feint de croire que nos chères institutions allaient finir par se ranger à la raison ou à l’intérêt de la majorité des gens. Admettons, chers dirigeants syndicaux, c’était un coup à tenter. Sur un malentendu, ça aurait pu marcher. Maintenant que le 49-3 est dégainé, fin de la blague, la vraie confrontation commence.
(...)
Et c’est clairement l’humeur du moment, où un parfum de gilet jaune, celui du blocage et des actions coup de poing, se faisait sentir aujourd’hui. Car pendant que les journalistes et les bureaucrates s’agitaient autour de l’Assemblée Nationale pour se demander, à tout hasard, si un macroniste allait se ranger du côté du peuple, si un ministre allait fondre en larmes devant l’horreur de son acte, si un gars de droite allait se réveiller pro-ouvrier, des travailleurs et des citoyens bloquaient l’intégralité des accès à la ville de Rennes, la coupant du reste du monde. Dans le même temps, à Bordeaux, des coupures de courant volontaires affectaient les entreprises Thalès, Sogerma et l’aéroport de Mérignac. À Nantes comme dans le reste du pays, des blocages de transport en commun se multipliaient. Ce n’est pas la grève générale, mais cela ressemble de plus en plus au mouvement des gilets jaunes. Car ce qui est sûr, c’est que tous ces gens n’avaient pas l’air d’attendre quoi que ce soit du gouvernement et du Parlement.
Lâchons donc nos vieux rêves républicains. Le gouvernement ne bougera pas d’un pouce face à des quémandeurs, des supplications larmoyantes de bons élèves, car c’est sa crédibilité face à la classe dominante qu’il sert qui se joue là. Or, celle-ci n’a pour l’instant pas d’autre carte à jouer que son foutu Macron qui nous fait tant de mal. C’en est fini des pseudos débats parlementaires, de l’espoir d’être “entendu” en manifestant toujours plus nombreux. Par ce 49-3, le gouvernement nous inflige un énorme crachat à la figure. Son message : “vous avez supplié pour être écouté ? Et bien voilà votre récompense, bande de tocards”.
Et nous, quelle sera notre réponse ?
- Gouvernement d’assassins, pouvoir assassin, système assassin : STOP, on passe à l’attaque
BREVES
🔥 Retour de flamme dans la capitale
🔥 Après l’évacuation de la place de la Concorde, les poubelles s’enflamment dans les beaux quartiers parisiens à proximité de Madeleine.
https://fb.watch/jjdv07NN9m/
https://fb.watch/jjlVfU4rWj/
CE JEUDI 16 AU SOIR, LA FRANCE SE SOULEVE CONTRE LE 49.3, L’AUTORITARISME DU ROITELET MACRON ET LA REFORME DES RETRAITES
Nantes (vidéo), Toulouse, Clermont-Ferrand, Nantes, Rennes, Dijon, Paris, Albi, Le Havre, Marseille, Lille, Lyon
16 MARS. 21 H GRENOBLE. MANIFESTATION SAUVAGE
https://www.facebook.com/pagedeplacegrenet/videos/529496006004959
FUCK 49.3 !
Au Puy en Velay, une chaîne de production de barricades s’active pour faire passer un message #Macron ! #ReformesDesRetraites #Greve16mars #retraites
Tentative d’homicide avec armes :
tribunal de Nantes, 11 mars, vers 16H30.
Trois tirs de grenades de désencerclement d’affilée dans la foule, à hauteur d’homme.
Une qui explose dans le visage d’un homme. Il s’effondre. Deuxième détonation à nouveau au niveau de la tête.
#greve11mars #manif11mars
(Via Contre Attaque)
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LE MYTHE D’UNE CIVILISATION INDUSTRIELLE SANS GOUVERNANTS
Ou d’un capitalisme sans classes sociales, ou d’un État sans classes sociales. C’est tout à peu près la même idée, le même fantasme. Critiquer la bourgeoisie, les super-profits des super-riches, les gouvernants corrompus, comme le fait Nicolas Framont (ici interviewé par Blast), comme le font la plupart des partis et des médias de gauche, c’est sympa, mais ça ne nous aide pas à saisir les véritables raisons de notre dépossession, des inégalités, du caractère autoritaire, hiérarchique de la société dans laquelle on vit.
Une société de quelques dizaines ou centaines (voire milliers, soyons optimistes) de membres peut s’autogérer démocratiquement. Une civilisation industrielle de plusieurs millions de membres, non. Une délégation obligatoire du pouvoir s’impose. Il s’agit d’une des raisons pour lesquelles société industrielle et démocratie/égalitarisme sont antinomiques, comprise et soulignée par beaucoup depuis longtemps, dont Jean-Jacques Rousseau, dans son Projet de constitution pour la Corse (1765) :
« Un gouvernement purement démocratique convient à une petite ville plutôt qu’à une nation. On ne saurait assembler tout le peuple d’un pays comme celui d’une cité et quand l’autorité suprême est confiée à des députés le gouvernement change et devient aristocratique. »
Dans Le Contrat social, il remarquait pareillement que la première condition permettant l’établissement d’un gouvernement démocratique était « un État très petit, où le peuple soit facile à rassembler, et où chaque citoyen puisse aisément connaître tous les autres ». L’historien Lewis Mumford remarquait, lui, en 1973, que « la démocratie est une invention de petite société. Elle ne peut exister qu’au sein de petites communautés. Elle ne peut pas fonctionner dans une communauté de 100 millions d’individus. 100 millions d’individus ne peuvent être gouvernés selon des principes démocratiques. »
Nicolas Framont promeut ici un vieux mythe de gauche, une vieille rassurance simpliste selon laquelle il serait possible d’avoir une économie techno-industrielle et un État sans hiérarchie, sans classes sociales. L’ennemi, ce serait juste la bourgeoisie.
Selon toute probabilité, non, ce n’est pas possible. L’industrialisme, l’existence d’un système industriel, la technologie, requiert des classes sociales, une sociale organisation hiérarchique et autoritaire. Comme le note Aurélien Berlan dans Terre et Liberté : « Les sociétés industrielles ne sauraient fonctionner sans une “élite du pouvoir” formée de “cols blancs” (ingénieurs, managers, juristes, enseignants-chercheurs, comptables, journalistes, etc.), qu’il s’agisse d’une “nomenklatura” (comme à l’Est) ou d’un “establishment” (comme à l’Ouest). » En outre, l’État constitue, par définition, un type d’organisation sociale hiérarchique.
Si nous tenons sérieusement à démanteler toutes les hiérarchies, à en finir avec la dépossession et la destruction du monde, à former de véritables démocraties, ce n’est pas juste de la bourgeoisie dont on doit tâcher de se débarrasser. Il nous faut sortir de l’industrialisme, sortir de la société industrielle, désindustrialiser (désurbaniser, détechnologiser, etc.) les sociétés humaines.
(post de Nicolas Casaux)
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