Gilets jaunes - Revue de presse du 28-29 mai

Mutilées pour l’exemple, on veut la révolution, européennes, les Sioux en France, révolution jaune ?, nationalisation de la faillite d’EDF ?, arrestations abusives, impunité policière...

mercredi 29 mai 2019, par Auteurs divers.

Articles, posts, images, vidéos, témoignages... autour du soulèvement en gilets jaunes qui dure depuis le 17 novembre 2018.

Manifestations, résistances et actions

Cabane gilet jaune de Pizançon (26) à nouveau détruite cette semaine {JPEG}

  • Post FB : Mardi 28 mai RDV sur le parvis du centre des impôts de Valence de 11h30 à 14h (Prendre votre pique-nique). Pour dire non à toutes ces réformes ! C’est un appel pour la convergence des luttes, avec l’intersyndicale de la fonction publique de la Drôme qui dénonce les mensonges du gouvernement à propos du projet de loi de « transformation de la fonction publique » voté en 1re lecture ce mardi 28 mai ! Tous les usagers sont concernés, face à la destruction de tous nos services publics, de nos écoles, nos hôpitaux, nos transports sncf ente autre, produit dangereux, crises alimentaires à répétition = Consommateur en danger, privatisation de l’eau, de moins en moins d’agent public (remplacé par toutes les démarches administratives par le biais d’internet) non accessible par et pour tous ! Etc...Soutien des GJ bienvenu, de tou-te-s citoyen-ne-s. Faites passé le MSG.
  • Saint-Malo : près de 50 gilets jaunes mobilisés en soutien de deux employés de Cora licenciés
  • Lot-et-Garonne : ils envisagent de transformer le chantier du Center Parcs en ZAD
Valence 15 juin, rassemblement régional Gilets jaunes

le 4 juin... {JPEG}

GILETS JAUNES : « CE QUON VEUT, C’EST LAVOLUTION ! »
par [Le Média->https://www.youtube.com/channel/UCT67YOMntJxfRnO_9bXDpvw]
https://www.youtube.com/watch?v=mtW2F8-NXwM

# GILETS JAUNES : « CE QUON VEUT, C’EST LAVOLUTION ! »
« Macron, il a les médias avec lui, la police avec lui, mais il a fait que remettre le couvercle sur la cocotte-minute. Et un jour, ça va péter. Nous, on veut la révolution. On veut une sixième République, on veut la fin de tous les privilèges. » "Le pacifisme ça fait 6 mois qu’on le pratique,
et ben stop !"
Samedi 25 mai, pour l’acte 28, Serge Faubert était à Paris, auprès des gilets jaunes venus manifester, à la veille des élections européennes.

# AMIENSBRUXELLES : RÉCIT CROISÉ D’UN WEEKEND JAUNE - Le reportage exclusif de notre envoyé spécial dans la ville natale de Macron et dans la capitale européenne -
Acte 1 - Amiens : la détermination du nord face à la répression
(...)
Acte 2 - Bruxelles, capitale européenne de la répression (..)

Gilets jaunes entassés dans un cachot à Bruxelles le 26 mai

# ASSEMBLÉES DES ASSEMBLÉES III
Après Commercy et Saint Nazaire, le troisième rdv des assemblées des assemblées se tiendra les 28, 29 et 30 juin 2019 à Montceau-les-Mines.
- Le formulaire d’inscription est disponible ici

# Post FB : Que pensez vous d’organiser un appel général le 18 Juin pour le Samedi 22 Juin ?
Une communication SIMPLE et UNIQUE dans toute la France :

  • Tracts à distribuer
  • Tracts à mettre dans les boîtes aux lettres
  • Affiches dans tous les formats
  • Un visuel Facebook à partager
  • En parler lors des prochains rassemblements

Le but étant d’en parler à TOUT le monde autour de nous, RASSURER nos proches, nos amis et connaissances et les inviter à rejoindre les rassemblements suivants :

  • Manifestations
  • Péages
  • Ronds points
  • Multinationales
  • Entrepôts de multinationales
  • Banques
  • Préfectures
  • Sous-Prefectures
  • Mairies
  • Institutions

Comme le 17 Novembre mais mieux organiser et ne bloquons pas les automobilistes afin de re-gagner la confiance de tout le monde.
Qu’en pensez vous ? Si cette idée vous plait partagez la par message privé ! Que ça remonte aux « figures médiatiques » du mouvement Gilets jaunes et surtout à l’assemblée des assemblés !

Analyses, idées

# Révolution jaune ? - Est révolutionnaire ce qui déclenche effectivement une révolution. Ces derniers mois, on a l’impression tenace d’être pas passé bien loin avec la fronde des gilets jaunes et sa phase quasi insurrectionnelle, entre fin novembre et mi-décembre 2018. (...) Pour contrer cette pesanteur des collectifs de gilets jaunes ont fait le pari d’une structuration politique, sur le modèle de l’assemblée des assemblées comme à Comercy fin janvier puis Saint-Nazaire au printemps [6]. Au delà des tentatives de synthèses revendicatives, l’enjeu est celui d’une synchronisation et d’une mise en cohérence (on est moins nombreux, autant s’agiter à peu près pour les mêmes raisons, vraiment dans le même sens, et selon le même rythme). Et au-delà, perce une hypothèse un peu plus ambitieuse : celle de l’organisation d’un contre-pouvoir diffus. Ne pas cantonner l’élément révolutionnaire dans le registre du slogan voire du folklore mais poser la question de l’organisation. Comment les différentes formes de présence politiques liées aux gilets jaunes (des ronds points avec des cabanes, des maisons du peuple occupées, des cantines hebdomadaires) trouvent à se renforcer entre elles, et à embringuer suffisamment de parcelles de réalités pour devenir des possibilités de peuplement... C’est-à-dire des endroits depuis lesquels disputer aux grandes machineries de l’ État et du Capital : le monopole du « c’est quoi la vie », c’est quoi bien vivre. (...) Faire la révolution c’est bouleverser l’histoire, s’extraire du présent. Même les grands formats de BFM laisse transparaître cette dimension du mouvement ; mais plutôt que les images chocs, le saisissement qui s’empare du téléspectateur à contempler une géographie de barricades et la police en déroute en plein Paris, il s’agit plutôt de considérer un léger changement de tonalité dans la petite musique qui rythme la plupart de nos jours. Le fameux « de toute façon ça va péter » des PMU, le mantra « un jour ou l’autre ça va craquer » seriné en boucle en bas des tours a pris tournure. L’affect flottant a trouvé des formes, un rythme, une histoire avec ses actes, ses opérations péages gratuits, ses manières d’occuper la rue et les ronds-points, sa manière de faire effraction façon « on est le peuple, on a tous les droits, y compris celui d’investir la préfecture ou de balancer cette voiture en feu contre le péage ». Le futur aura semblé durant quelques mois un peu moins fade que d’ordinaire : on a aperçu autre chose que le chagrin quotidien (boulot-chômage-taxe et « ferme ta gueule » ou « cause toujours »), peut-être la véritable « fraternité » de la devise républicaine. En tout cas, qu’ensemble on peut aller loin. Maintenant on sait : si un jour ça pète, et pour de bon, ça pourrait avoir cette gueule-là : des axes routiers perturbés, des raffineries ponctuellement bloquées et des gens qui ont choisi comme mode d’organisation principal de se retrouver pas trop loin de là où ils vivent pour décider et se dépatouiller directement de ce qui les concerne. (...)

  • Gilets jaunes, marcheurs pour le climat, prétendues minorités, racisés et jeunes des quartiers : ils ont en commun d’avoir retrouvé le goût d’écrire leur vie - Démocratie directe, blocages, occupations, autonomie par rapport aux anciennes structures politiques et syndicales, souterrainement, ce sont les luttes de ces trois dernières années, trop vite analysées comme des échecs, qui ont nourri et inspiré le mouvement des Gilets jaunes. Ils ont en commun d’avoir retrouvé le goût d’écrire leur vie. De se dérober à la dictée de l’époque et des autorités. De penser que leur destin n’est pas déjà décidé. De sortir du scénario.
  • Européennes 2019 : profil des électeurs et clefs du scrutin - Réalisé par Ifop-Fiducial pour Paris Match, CNEWS et Sud Radio, notre sondage du Jour du Vote conduit auprès de plus de 3 000 électeurs permet de mieux comprendre les déterminants du vote.
    Un niveau de participation largement supérieur aux précédents scrutins
  • ÇA FAIT BIEN CHIER - Les foutues élections européennes ont eu lieu, et comme promis c’est bien déprimant pour les peuples. La bourgeoisie en revanche se frotte les mains, trouvant un beau prétexte "démocratique" pour tourner la séquence bien foireuse dans laquelle elle était prise. Les fachos du RN sont en tête, ce qui lui va très bien. On le répète souvent sur cette page, mais l’idée que la bourgeoisie serait intrinsèquement "progressiste" et que son aversion envers l’ex-FN serait autre chose qu’une posture culturelle est fausse. L’histoire nous montre bien qu’à chaque fois que la tension sociale est trop forte, les grands bourgeois choisissent le brun pour se protéger du rouge. (...)
  • Yannick Jadot sera-t-il une éolienne, version moderne de la girouette, comme beaucoup de dirigeants verts avant lui ?
  • Ces élections européennes auront finalement été une véritable douche froide.
    Pour ma part, j’ai du mal à y voir « une défaite » pour la liste LREM. Je pencherai même plutôt pour une victoire inespérée.
    Comment un gouvernement, qui n’a d’autre réponse politique à un mouvement social sans précédent qu’une répression féroce, qu’une volonté de le réduire au silence par la force quitte à blesser, mutiler, tuer, le réduire au silence par la guerre psychologique, le dénigrement permanent via des médias aux ordres, comment un tel gouvernement peut-il encore faire un tel score ? (...)
  • L’idéologie sociale de la bagnole - Un texte d’André Gorz datant de 1973, qui invite à « ne jamais poser le problème du transport isolément, toujours le lier au problème de la ville, de la division sociale du travail et de la compartimentation que celle-ci a introduite entre les diverses dimensions de l’existence ».
  • Non, les gilets jaunes n’ont pas fait grimper l’extrême droite - Dans les médias du pouvoir comme sur Facebook, des manipulateurs et des fous furieux se montent simultanément le chou sur les gilets jaunes, les accusant pareillement de tous les maux au sujet de l’extrême-droite, alors que les élections européennes n’ont rien apporté de nouveau. Une tempête dans un verre d’eau, ou plutôt de citronnade.

Ecocide, destructions écologiques et climatiques catastrophiques provoquées par le capitalisme, le productivisme et les civilisations industrielles

  • Indonésie : l’huile de palme condamne les orangs-outans à l’extinction
  • Les peuples Sioux partent à l’attaque des banques françaises - S’ils ont perdu face à Trump, qui a relancé la création du pipeline Dakota Access, cinq activistes Sioux de Standing Rock lancent une série d’actions contre les banques européennes, qu’ils accusent de financer des projets climaticides. On était avec eux à Paris, à l’offensive contre la BNP Paribas et la Société Générale. (...) "Toutes les banques françaises ont joué un rôle clé dans le projet le plus connu : le Dakota Access Pipeline (DAPL)"
    "Nos vies ne sont pas extensibles, le Missouri est notre source de rivière. La poursuite du rêve américain s’est bâti sur l’extinction des Amérindiens et des Afro-américains. Le pays a été bâti sur notre dos, sur nos larmes et sur notre sueur. On a le droit de vivre, pas juste de survivre !"
    ’Vous avez un compte en banque, donc vous soutenez la destruction de mon peuple ! Sans ton argent, ils ne pourraient rien faire’",
  • Malgré le réchauffement climatique, les investissements mondiaux dans le pétrole augmentent - En 2018, l’économie mondiale a augmenté ses investissements dans les énergies fossiles tandis que ceux dans les énergies renouvelables stagnaient. L’exact contraire de ce qu’il faudrait faire pour limiter la hausse des températures mondiales. (Note : faudrait surtout décroître et consommer beaucoup moins...)
  • Y a-t-il des déchets nucléaires près de chez vous ?
  • Riches et diplômés : écolos en paroles, pas dans les faits - Selon une étude du Credoc, l’empreinte écologique est d’autant plus importante que le niveau de revenu est élevé. Pourtant les riches, qui sont souvent les plus diplômés, ont paradoxalement une sensibilité écologique plus élevée. (...) si les plus riches consomment davantage d’aliments issus de l’agriculture biologique et d’aliments vendus en vrac, ils utilisent aussi bien plus d’équipements numériques et prennent bien davantage l’avion, si bien qu’au total, leur empreinte écologique dépasse largement celle des moins dotés. Il y a, comme le notent les auteurs de l’étude, un « écart entre la pratique et les intentions ». Cela montre aussi, soulignent-ils « les limites de la conscience et de l’action individuelles ». Autrement dit, pour limiter les voyages en avion, mieux vaut compter sur une bonne taxe — c’est-à-dire la prise en compte des coûts environnementaux qui pèsent sur la collectivité du fait du recours à l’avion — que sur une évolution spontanée des comportements.
  • Total accusé de mettre en danger la biodiversité en RDC et en Ouganda - Des ONG locales accusent les deux Etats et le pétrolier français de mettre en péril des sanctuaires en cherchant notamment du pétrole à proximité.
  • Des légumes bios qui poussent en hiver grâce aux serres chauffées : une aberration climatique et gustative ? - « Monsieur le ministre de l’Agriculture, il faut interdire la production de fruits et légumes bio hors saison ! », interpellent des agriculteurs bios et des cuisiniers dans une pétition relayée par Libération ce 29 mai. Cette pétition arrive alors qu’un débat agite le monde agricole : pour ou contre les serres chauffées pour faire pousser des fruits et légumes bio. Leurs partisans font valoir les promesses de rendements et la compétitivité de cette pratique industrielle. Les acteurs « historiques » de la bio leur opposent l’enjeu climatique, le risque d’endettement des producteurs et la possible hostilité des consommateurs. Explications.
Extraction de matières premières pour que le capitalisme « vert » puisse grandir

# En quasi-faillite, EDF veut nationaliser le nucléaire… et privatiser les renouvelables - Ce mardi, le comité de la stratégie d’EDF étudie le projet de scission du groupe en deux entités : une, nationalisée, pour le nucléaire et l’hydraulique, une autre, privatisée, pour les autres activités. Une manœuvre de la dernière chance pour sauver l’atome, qui inquiète économistes, ONG et salariés. - Nationaliser les risques (et les pertes) et privatiser les profits ? C’est le projet que s’apprête à examiner le comité de la stratégie du conseil d’administration d’EDF ce mardi 28 mai. (...) Au fur et à mesure de l’entrée de capitaux privés, le groupe se désinvestit des recherches sur l’efficacité énergétique au profit de programmes pour valoriser ses activités. Alors que la transition énergétique pose d’énormes enjeux de recherche ! » Sans parler d’effets contre-productifs de la multiplication des acteurs sur le réseau. « On a ouvert à la concurrence le secteur de l’énergie, qui n’est pas du tout adapté pour ça. Nos études montrent que pour éviter le déséquilibre entre l’offre et la demande d’électricité, qui peut entraîner un black-out en quelques minutes, il est bien plus efficace et meilleur marché d’avoir un acteur intégré qui organise une complémentarité très fine entre les moyens de production, plutôt que des acteurs aux intérêts concurrents coordonnés par un marché. »

L’arnaque et les illusions du développement « durable »

# Post de Nicolas Casaux : La cour d’appel administrative de Nantes a jugé, dans un arrêté du 5 mars dernier, que les projets de développement d’énergie "renouvelable" sont "d’intérêt public majeur" :
"[...] compte tenu de l’intérêt de développer les énergies renouvelables, de la nécessité d’assurer l’approvisionnement électrique de la Bretagne, de l’intérêt du projet pour l’environnement et pour le développement économique et social ; l’intérêt public majeur du projet doit être mis en balance avec les atteintes non seulement faibles mais surtout limitées et compensées aux espèces protégées".
Cela justifie qu’une dérogation à l’interdiction "de perturbation intentionnelle, de destruction de spécimens d’espèces protégées et de destruction d’habitats d’espèces protégées" peut leur être accordée. Ou, pour le dire autrement, que pour produire de l’électricité (avec des panneaux solaires photovoltaïques ou des éoliennes, etc.), on peut détruire des espèces, détruire la nature.
Ainsi, un projet de parc éolien qui impliquait de déforester plus de 11 hectares de forêt, auquel deux associations bretonnes s’opposaient, a pu être autorisé, et les associations de défense de l’environnement condamnées à verser 1000 euros chacune à l’entreprise promotrice du projet.
L’Entreprise CHARIER, qui "réalise les voiries d’accès aux 16 machines [éoliennes], les plates-formes de levage ainsi que les massifs bétons", vante le projet au motif qu’il s’agit du "plus grand parc d’éoliennes en forêt qui va voir le jour dans le Morbihan", du "plus grand parc on shore", et des "plus hautes éoliennes de Bretagne : 184 m". Elle précise d’ailleurs que, de toute façon, "plus d’espace n’est disponible hors forêt en Bretagne".

D’où ce qui a été estimé par la cour d’appel administrative de Nantes : il n’y aurait "pas de solution alternative" (hors forêt, plus d’espace, on doit donc déforester).
L’écologie de la société techno-industrielle du XXIe siècle, de la civilisation du Progrès électrotechnique, des illusions vertes, renouvelables, durables ou carboneutres, de la pauvre Greta Thunberg qui s’est faite embarquée dans un business qui la dépasse, de Leonardo DiCaprio, d’EELV, Greenpeace, 350(.org), de Cyril Dion, du WWF, etc. — bien qu’ils puissent être en désaccord avec ce projet précis — débouche inéluctablement sur cette aberration qui autorise et encourage la destruction de la planète au nom de son sauvetage (ou, plus modestement, mais tout aussi faussement, au nom de la lutte contre le réchauffement climatique ; car en réalité, la seule chose qu’il s’agit de faire durer, de sauver, c’est la civilisation électrotechnique).

# Post FB (version article web) : D’alerte en alerte, de COP en COP, les émissions de gaz à effet de serre non seulement ne diminuent pas, mais ne cessent d’augmenter. Alors qu’il faudrait les réduire de 45% pour limiter le réchauffement climatique à +1,5°C en 2030, le rythme actuel nous entraîne vers une augmentation de 3°C, et cela même sans compter les effets en chaîne qui risquent de s’enclencher si les émissions à l’origine du réchauffement ne s’arrêtent pas immédiatement. (...) C’est donc l’ONU elle-même qui lançait l’alarme, en septembre 2018, via son secrétaire général António Guterres : « Si nous ne changeons pas d’orientation d’ici 2020, nous risquons […] des conséquences désastreuses pour les humains et les systèmes naturels qui nous soutiennent. » (...) Une catastrophe d’une telle ampleur, l’image d’une Terre couverte d’eau et de désert, où la biodiversité s’est presque éteinte et où les humains survivants, en proie aux famines et aux maladies, se livrent des guerres meurtrières pour leur survie, semble difficile à accepter. Pourtant il est clair que le risque d’emballement climatique menace toute l’humanité, non seulement d’un effondrement global, mais potentiellement aussi d’une extermination totale. Si beaucoup de personnes aujourd’hui peinent à réaliser, préfèrent se réfugier dans un déni climato-sceptique, ou n’ont tout simplement même pas le loisir de s’intéresser aux questions climatiques, le danger n’en est pas moins réel.
Ne laissons pas les médias, les politiques et le système capitaliste en général, nous enfermer dans une vision de « l’effondrement » comme étant seulement celui de notre civilisation. Le terme effondrement doit désigner le problème, bien plus grave, de l’effondrement de la vie sur Terre. Et si éviter la catastrophe climatique est le premier pas urgent pour contrer l’effondrement du vivant, il est clair que la biodiversité terrestre est aujourd’hui tellement menacée par les diverses pollutions humaines que l’on ne saurait de se contenter de résoudre ce seul problème.
Aujourd’hui, 100 multinationales représentent à elle seules 70% des émissions de gaz à effet de serre et les émissions ne cessent d’augmenter de manière provocante (+ 1,8 % en Europe et + 3,2 % en France en 2017 par rapport à 2016). Continuer à attendre et à repousser la résolution du problème climatique paraît donc suicidaire. Il ne s’agit plus ni de vouloir être toujours plus nombreux, ni de « faire sa part ». Il s’agit de faire le nécessaire, ici et maintenant, avec ceux qui sont prêts à agir. Il en va de notre survie en tant qu’espèce, et même de la survie de la magnifique diversité de la vie qui peuple notre Terre.

Le mesonge du développement durable

Répression policière et terrorisme d’Etat

# PLUS DE 350 GILETS JAUNES BLESSÉS PAR LA POLICE : NANTES, TROISIÈME VILLE LA PLUS TOUCHÉE APRÈS PARIS ET TOULOUSE !
Le site Médiacité publie un article complet et documenté sur les violences policières commises à Nantes contre les Gilets Jaunes. A lire et faire lire !
Plus de 350 blessés dans les manifs nantaises et un rapport qui étrille les forces de l’ordre - La ville de Nantes est réputée pour être un haut lieu de la contestation sociale. Sans surprise, les manifestations des Gilets jaunes y ont donc été nombreuses et importantes. Et la répression policière violente. En témoignent les bilans établis par les équipes de street medics au fil des actes. Mediacités les a décortiqués et les chiffres sont effarants.
- Copie de l’article sur FB
(...) les associations notent « de la part des forces de l’ordre, une stratégie de contention, d’encadrement et d’intimidation, une utilisation dangereuse des armes intermédiaires, des violences exercées hors menace et une instrumentalisation de la justice. L’ensemble de ces éléments portent gravement atteinte au droit de manifester ainsi qu’à l’intégrité et à la dignité des personnes, c’est-à-dire aux droits de l’Homme ». Éloquent. (...) Selon le décompte du journaliste David Dufresne sur Médiapart aujourd’hui : sur 800 signalements, 1 décès, 289 blessures à la tête, 24 éborgnés, 5 mains arrachées."

Le visage de l’Europe (photo La Meute)
Policier et son chien à Bruxelles le 26 mai

# MASSACRE ET IMPUNITE POUR LA POLICE - Une fillette de 11 ans blessée par deux tirs de flash-ball n’obtiendra pas justice ! L’affaire est classée sans suite. - Claire Manor Le 29 mars dernier, dans le quartier de Montaigu à Melun une fillette avait été blessée de 2 tirs de flash-ball par des policiers qui tentaient de disperser un attroupement hostile. Deux mois après, l’enquête de police confiée à la sûreté départementale est bouclée et la procureure de Melun a classé le dossier sans suite. Le sort de cette jeune victime, élève de CM2, vient rejoindre celui des multiples victimes des tirs de flash-ball, blessées une 2e fois par la justice après l’avoir été par la police.

Magouilles, violences et mensonges du régime et de son monde


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