Gilets jaunes - Revue de presse du 26-27 juin

Nantes un disparu, Europacity, gilets noirs, antipub, critique de la technologie, quelle défense collective, écoféminisme, canicule et quartiers populaires, ciseaux plantés par un policier, complices du SNU, travail forcé dans l’Aisne...

jeudi 27 juin 2019, par Auteurs divers.

Articles, posts, images, vidéos, témoignages... autour du soulèvement en gilets jaunes qui dure depuis le 17 novembre 2018.

NOTE : fin juin « on » arrêtera ces revues de presse, à présent vous avez repéré suffisamment de sources d’informations pour allez piocher l’info vous-mêmes, et toute bonne chose à une fin :-) - Vous pouvez aussi consulter la revue de presse de L’en Dehors qui fait souvent de bonnes sélections - Et puis qui sait, d’autres personnes auront peut-être envie de publier des revues de presse ?

Manifestations, résistances et actions

GILETS JAUNES : LA REPRISE DES BLOCAGES
par [Le Média->https://www.youtube.com/channel/UCT67YOMntJxfRnO_9bXDpvw]
https://www.youtube.com/watch?v=BaysFBHkNZ4&feature=share
  • Action de résistance à la publicité à Bruxelles, ce 25 juin - Dans la nuit du 25 au 26 juin, nous, de jeunes marcheurs pour le climat, avons attaqué des supports publicitaires commerciaux dans la ville de Bruxelles. Nous considérons que la publicité, et plus particulièrement à visée commerciale, est une pollution lumineuse, sonore, environnementale et psychologique intolérable.
    Nous sommes des militants lassés d’attendre la rupture systémique nécessaire pour sauver la planète et ses habitants. Nous avons décidé de la provoquer. Ceci n’est qu’un premier pas.
    La publicité est une des armes du capitalisme, elle ne sert qu’à la croissance d’une consommation effrénée et mortifère. Attaquer la pub est pour nous un moyen d’attaquer le système plutôt que les individus.
    Notre action démontre qu’il est possible et souhaitable de résister face à l’ampleur du drame écologique et social déjà en cours.
    Le climat mérite l’insurrection.

# Post FB : "Quand ils matraquaient des jeunes de banlieue, J’ai rien dit
La télé disait qu’ils étaient dangereux
Quand ils laissaient des migrants se noyer en Méditerranée
J’ai rien dit,
J’ai changé de plage l’été d’après
Quand ils ont tué un ZADiste d’une grenade
Je n’ai pas protesté,
La télé disait que c’étaient des extrémistes
Quand ils ont éborgné au flashball des manifestants
J’ai rien dit,
La télé disait que c’étaient des extrémistes
Quand ils ont mis à genou une classe
J’ai rien dit,
La télé disait qu’ils étaient dangereux
Quand ils ont noyé un gamin à la fête de la musique
J’ai rien dit,
C’était devenu normal..."

Analyses, idées

  • La révolution, la subversion et la violence
  • Renaud Garcia : « La technologie est devenue l’objet d’un culte » - La mobilisation des gilets jaunes et la 5G, le dérèglement climatique et les fédérations libertaires, l’écofascisme et les zombies que nous serions devenus : quel est le lien ? Un philosophe, Renaud Garcia. Décroissant, il invite les partisans de l’anarchisme, du marxisme hétérodoxe et de l’écologie sociale à contribuer à la construction d’espaces populaires à même d’augmenter l’autonomie collective et individuelle. Son dernier essai, Le Sens des limites, a paru en 2018 : il réhabilite le quotidien, les affects et le sensible contre l’abstraction du capitalisme techno-productiviste et managérial — et propose une politique d’émancipation bâtie autour de communautés locales articulées.
  • « Les luttes et les rêves », une histoire des dominés de 1685 à nos jours - Dans son livre somme Les Luttes et les rêves. Une histoire populaire de la France de 1685 à nos jours, l’historienne Michelle Zancarini-Fournel raconte les multiples vécus d’hommes et de femmes qui ont résisté à l’ordre établi et aux pouvoirs dominants. Entretien.
  • « Défense collective » ? – Mais quelle « défense » et quelle « collective » ? - Dans les situations de répression judiciaire, il devient rapidement difficile de s’extraire de la temporalité imposée par la justice : on réagit dans l’urgence pour se préparer aux dates et délais imposés de manière irrévocable, on fournit une quantité d’énergie impressionnante pour soutirer quelques informations à un standard, à un avocat, on est trimballé d’un jargon technique à un silence, et pourtant toute cette précipitation a des conséquences énormes sur l’issue des procès. S’ajoutent bien trop souvent à cette urgence des mesures judiciaires qui mettent des bâtons dans les roues à l’élaboration de la défense : contrôles judiciaires qui limitent les déplacements, interdictions de se voir qui rendent difficile de penser ensemble la défense, prison préventive qui isole complètement la personne.
  • Raoul Vaneigem : « Sauver les acquis sociaux ? Ils sont déjà perdus » - Auteur d’une quarantaine d’ouvrages, le philosophe et médiéviste belge n’en démord pas : il ne tient qu’à nous de changer la donne. Figure de l’Internationale situationniste (IS) — qui, de 1957 à 1972, s’opposa au règne de la marchandise et du « travail aliénant » pour mieux louer « l’autogestion généralisée », Vaneigem s’est tenu, sa vie durant, à distance des grands médias. Celui qui publia il y a quelques décennies de cela un appel à la grève sauvage et au sabotage sous le nom de Ratgeb observe aujourd’hui le soulèvement des gilets jaunes et les ZAD avec un enthousiasme non dissimulé ; hors de l’Europe, c’est au Chiapas et au Rojava qu’il perçoit les formes d’une alternative émancipatrice. Persuadé que les urnes ne sont d’aucun secours, son dernier livre enfonce le clou ; la frappe est optimiste : tourner la page de l’Homo œconomicus et défendre l’ensemble du vivant, cela se peut encore. Nous nous sommes entretenus avec lui.
  • Gilets-jaunes pas morts, par M. Onfray
  • James C. Scott : « On ne se débarrassera pas de l’Etat. Notre seul espoir, c’est de le domestiquer » - Dans « Homo domesticus » l’anthropologue anarchiste s’intéresse aux humains qui sont restés chasseurs-cueilleurs au néolitique, préférant vivre en marge des Etats. Une nouvelle étape dans sa réflexion sur les formes de résistance politique qui s’inventent dans les sociétés rurales. (...) « Les Etats sont des outils de coercition qui imposent des modes de vie, de production ou de consommation sans lesquels nous serions plus libres. D’ailleurs, je ne crois pas que nous aurions le capitalisme sous sa forme actuelle s’il n’y avait eu les institutions de l’Etat. Ces deux choses sont inséparables, comme des jumeaux : l’Etat est, pour les entreprises, un soutien, un facilitateur et un outil disciplinaire qui soumet les populations à l’ordre voulu. »
  • Exploitation des femmes et de la planète - Entretien avec Yayo Herrero, anthropologue, ingénieure, enseignante et activiste écoféministe espagnole - Peux-tu commencer par nous donner ta définition de l’éco-féminisme ?
    L’écoféminisme est un courant de pensée et un mouvement social qui explore les rencontres et les synergies possibles entre écologisme et féminisme. A partir de ce dialogue, il propose de partager et de renforcer la richesse conceptuelle et politique de ces deux mouvements, afin que l’analyse des problèmes que chacun rencontre de manière séparée gagne en profondeur et en clarté. C’est une philosophie et une pratique défendant l’idée que le modèle économique et culturel occidental s’est développé en tournant le dos aux bases matérielles et relationnelles qui soutiennent la vie.
    Comme le signalent Vandana Shiva et Maria Mies, le modèle de Progrès de l’Occident s’est constitué et se maintient grâce à la colonisation des femmes, des peuples “étrangers” et de leurs terres ainsi que de la nature. L’écoféminisme nous permet de mieux nous comprendre en tant qu’espèce et de donner de l’importance matérielle, politique et symbolique aux relations de l’être humain avec la nature et avec les autres êtres humains, relations qui constituent la base pour pouvoir maintenir la condition humaine.

# DGR Belgique : Parmi les antonymes de « civilisation », voici ce qu’on trouve : sauvagerie, barbarie, bestialité, nature. Ce sont les mots qu’utilisent les civilisés pour qualifier ceux qu’ils considèrent comme en dehors de la civilisation — en particulier, les peuples indigènes. « Barbares » vient d’une expression grecque qui désignait les « non-grecs, étrangers ». Le mot « sauvage » vient du Latin « silvaticus » signifiant « relatif aux bois, à la forêt ». Et pourtant, associer ce qui n’est pas civilisé à la cruauté contredit pleinement ce que l’histoire nous enseigne des interactions entre civilisés et non-civilisés. Il va sans dire que les rédacteurs de dictionnaires sont des gens « civilisés », ce qui aide à comprendre pourquoi ils se définissent en des termes si glorieux

Ecocide, destructions écologiques et climatiques catastrophiques provoquées par le capitalisme, le productivisme et les civilisations industrielles

  • Réchauffement climatique et avenir de l’humanité : la moyenne des températures n’est pas le bon indicateur - "Aux sociétés, aux civilisations qui ont disparu jusqu’à présent ont succédé d’autres communautés qui se sont déployées dans d’autres écosystèmes propices à l’existence humaine, suffisamment riches et stables. Mais aujourd’hui nous n’avons plus d’autre écosystème à exploiter, c’est l’ensemble de la biosphère qui est impacté. En outre le réchauffement climatique auquel nous assistons, s’il est déjà inquiétant sur le simple critère de la chaleur, l’est surtout parce qu’il engendre globalement une plus grande instabilité écosystémique, irrémédiable. Le GIEC le soulignait déjà en 2015, sans que cet article ait été beaucoup repris : à partir de 1,5 degrés le changement climatique entrerait dans une phase d’évolution non linéaire, aux effets globaux irréversibles et particulièrement hostiles à la vie dans son ensemble."
  • Nathalie Arthaud : Canicule et pollution : des prétextes à faire des leçons de morale aux plus pauvres. Ceux qui n’ont pas les moyens de se payer une voiture récente devront la laisser chez eux. Avec cette chaleur, pourquoi ne pas libérer les travailleurs en faisant payer la journée par les patrons !
  • La canicule frappe plus fortement les quartiers populaires des villes - Chaud, chaud ! Et encore plus en ville qu’à la campagne. Avec la hausse des températures due au changement climatique, ça ne va pas s’arranger. Là où ça chauffe le plus : les quartiers bétonnés, où les colonnades d’immeubles tutoient les dalles de béton. Les urbanistes s’attellent au problème, comme à Rennes, pour que la ville reste vivable en 2050.
  • Canicule : la clim à fond, le climat fou (NOTE, disons plutôt : ce système politique et économique fou furieux détruit le climat)
  • Total : au service des actionnaires, au mépris du climat - Le groupe pétrolier Total prétend que son activité est compatible avec la préservation du climat. La politique menée par la multinationale prouve le contraire, selon l’autrice de cette tribune, notamment son intention d’acheter de colossales ressources gazières d’une région du Mozambique à la nature préservée.
  • EN VIDÉO – Le chantier du GCO détruit la nature, les opposants espèrent en la justice - Sur le tracé du grand contournement ouest (GCO) de Strasbourg, les travaux de l’autoroute se poursuivent et détruisent la nature. La Zad du Moulin n’existe plus et les opposants cherchent de nouveaux moyens de lutte. Trois militants anti-GCO sont jugés mercredi 26 juin pour avoir décroché un portrait d’Emmanuel Macron. Reportage en vidéo.
L’exploitation du gaz de schiste dévaste les États-Unis
  • L’exploitation du gaz de schiste dévaste les États-Unis - Grâce à l’exploitation des roches de schiste, la production de gaz et de pétrole américaine explose. Et cause des dégâts environnementaux en pagaille : destruction des paysages, pollution des eaux, séismes locaux, voie migratoire des oiseaux chamboulée...
  • Huile de palme : l’ouverture de la raffinerie de Total à La Mède se précise - La raffinerie de Total à La Mède, dans les Bouches-du-Rhône, est sur le point d’être mise en service. Le gouvernement français a autorisé Total à y importer jusqu’à 550 000 tonnes d’huile de palme pour la fabrication d’agrocarburants. Le 5 juillet 2018, nous déposions un recours devant le Tribunal administratif de Marseille pour annuler l’arrêté créant cette bioraffinerie climaticide, autorisée dans des conditions inadmissibles. Cette semaine, nous demandons des comptes au ministère de la Transition écologique et solidaire, ainsi qu’au préfet des Bouches-du-Rhône. Ce projet controversé est emblématique d’une politique industrielle française totalement déconnectée des grandes urgences écologiques.
  • Le massacre silencieux des dauphins d’Amazonie
  • Antibes : OpenSky financé par nos impôts à hauteur de 10 millions d’euros - Le gigantesque centre commercial OpenSky, à l’impact désastreux sur le trafic, la forêt, les petits commerçants, le climat et les inondations, ... est subventionné à hauteur de 10 millions € par nos impôts, pour des aménagement de voirie à son seul avantage.

# Quelques gestes pour faire face au réchauffement climatique 💥

  1. S’organiser politiquement sans dirigeants pour reprendre le pouvoir sur nos vies.
  2. S’organiser matériellement pour accroître notre autonomie et notre capacité à lutter
  3. Partager les richesses produites
  4. Désurbaniser
  5. Abolir le capitalisme et son monde
  6. Planter des arbres partout

Répression policière et terrorisme d’Etat

  • Valence Sud : post FB : Une fois de plus ,ce week end nous avons été témoins d’une violence inouïe et disproportionnée de la part de la police et de la gendarmerie de Valence .
    Sous couvert de loi , ils en profitent pour taper sur tout le monde mais aussi sur des femmes . Et non content de cela , ce même gendarme qui a tapé sur une femme et ensuite allé porter plainte pour coup .
    Je précise que le gendarme a 0 jour d’itt tandis que la femme se retrouve avec 5 point de suture et 5 jour ’ditt ( aucun coup n’a pourtant été porté sur le gendarme , il s’agit donc d’un faux témoignage de sa part )
    Tout cela dans le but de protéger un péage , pour éviter qu’une société privé, qui n’en a rien a foutre de notre pays , ne perde de l’’argent. (...)
  • Vaujours : un policier plante des ciseaux dans la gorge d’un ado - Un contrôle d’identité a dégénéré samedi en Seine-Saint-Denis. Un jeune de 17 ans a été blessé par un gradé, chef d’une patrouille de la BAC.
  • Nantes. « Tombé dans la Loire, j’ai eu beaucoup de chance » - Jérémy Bécue, 24 ans, fait partie des personnes tombées dans la Loire quai Wilson à Nantes, dans la nuit de vendredi à samedi. Il fuyait l’intervention des policiers sur le sound system de la Fête de la musique. Il a été secouru. Opérateur dans l’industrie chimique, habitant Saint-Colomban, il témoigne « pour que ce genre de chose ne se reproduise plus ».
  • MISSION ! - Les responsables de l’attaque de la fête de la musique à Nantes doivent partir - Des milliers de personnes dansent sur l’île de Nantes, le soir de la fête de la musique. La police attaque. Gaz, grenades explosives, coups de matraque, tirs de balles en caoutchouc. La raison ? Il n’y en a pas. Ou si peu. La musique aurait dépassé de quelques minutes l’horaire prévu. Une raison dérisoire, presque obscène vu la violence déployée. (...)
  • 14 tombés à l’eau et Steve disparu : Fête de la musique à Nantes : la charge de la police intervient après une chanson antifasciste - Alors que Steve est toujours porté disparu, 5 jours après une charge policière d’une très grande violence lancée sur les quais de Loire dans la nuit de la Fête de la musique du 21 juin à Nantes, les motivations idéologiques et politiques de la police sont de plus en plus pointées du doigt. Pour cause, cette charge est intervenue après qu’une chanson antifasciste ait été lancée.
  • ARRESTATION VIOLENTE ET COUP DE TASER sur un gilet jaune du rond-point des vaches à Rouen : Malgré les arrêtés préfectoraux qui courrent depuis 3 mois sur le rond-point, les destructions systématiques de cabanes, les contraventions, l’expulsion de Notre Dame des Palettes, une poignée de gilets jaunes tiennent le bitume quotidiennement. N’en déplaise aux forces de l’ordre quelque peu irritées par leur détermination à ne rien lâcher.
    Aujourd’hui, les gilets jaunes avaient décidé de distribuer un tract sans entraver la circulation. Un fourgon de police est alors intervenu et les agents ont procédé à des contrôles d’identité injustifiés et les choses se sont envenimées. Ils ont alors décidé d’interpeler l’un d’entre eux en se mettant à cinq sur lui pour l’emmener dans le fourgon où il a ensuite été tazé, à trois reprises selon nos sources, alors même que ses proches hurlaient à l’adresse des policiers qu’il est cardiaque.
    Après la bennalisation des LBD et des grenades pour terroriser et mutiler les manifestants, les policiers n’hésitent plus à sortir les taser pour un simple contrôle d’identité. Rappelons que ces armes peuvent-être mortelles

# MIS EN JOUE PAR LES GENDARMES, CONDAMNÉ POUR « VIOLENCE AVEC ARME » ! - Les images avaient fait le tour des réseaux sociaux. Les faits ont lieu le 11 mai dernier. Ce jour là, Nantes est une des capitales de la contestation, avec une très grosse manifestation de Gilets Jaunes dans le centre-ville. Au bout de quelques centaines de mètres de défilé seulement, les milliers de personnes présentes sont chargées et gazées : le préfet donne l’ordre de dispersion. Plusieurs personnes sont blessées à ce moment, notamment un journaliste de CNews, qui reçoit un tir de balle en caoutchouc à l’entrejambe.
La plupart des manifestants sont repoussés sur le Quai de la Fosse. En bord de Loire. Les gendarmes tirent des salves très importants de lacrymogènes, alors que la circulation n’a pas été coupée. Un acte qui résonne douloureusement avec l’actualité.
Sur le quai de la Fosse, un automobiliste s’énerve au volant, alors qu’il roule avec sa femme et son enfant, après avoir été pris dans le gaz. Il pile, puis s’avance, alors que des gendarmes sont à l’angle d’une rue. Même s’il s’arrête à bonne distance des forces de l’ordre, au moins deux gendarmes sortent leur arme à feu, et braquent l’automobiliste. De nombreuses personnes sont présentes sur la route, dans le champ de tir. Des Gilets Jaunes calment la situation. Les militaires rangent leurs pistolets. Une grenade lacrymogène est envoyée vers les manifestants mais le pire est évité, et tout le monde retrouve heureusement son calme.
Quelques jours plus tard, c’est l’automobiliste qui est arrêté et mis en garde à vue. Le motif ? Il aurait commis une « violence avec arme par destination ». L’arme étant son véhicule. La police l’accuse d’avoir « foncé sur les gendarmes », alors que les images montrent qu’il a pilé bien en amont. Cet homme passait en procès ce 26 juin au tribunal de Nantes. Son avocat a rappelé que l’automobiliste « était en première, qu’il il n’a pas dépassé les 30 ou 40 km/h et s’est arrêté à un feu rouge alors que le barrage de gendarmes était à plus de vingt mètres ».
Verdict : l’automobiliste est condamné à 6 mois de prison avec sursis. Les fonctionnaires auteurs de violences lors de cette manifestation et des précédentes, eux, n’ont jamais été inquiétés.
Quant à interroger le fait que des agents puissent sortir une arme à feu en situation de maintien de l’ordre : il n’en a même pas été question.

Magouilles, violences et mensonges du régime et de son monde

  • Aisne : les allocataires du RSA devront effectuer 35 heures d’activités bénévoles - Dans l’Aisne, le conseil départemental a tranché mardi 25 juin. Les bénéficiaires du RSA devront consacrer chaque semaine 35 heures à leur projet de réinsertion. Une décision qui divise. Pour le président du département de l’Aisne, Nicolas Fricoteaux, les allocataires du RSA ont désormais de nouveaux devoirs. Ils devront effectuer jusqu’à 35 heures d’activités bénévoles par semaine. Pour l’élu, c’est le seul chemin vers la réinsertion.

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