Gilets jaunes - Revue de presse des 2 et 3 avril

Victoires GJ, coup d’arrêt au Progrès, médics réprimés aussi, luttes contre les causes des catastrophes écologiques/climatiques

mercredi 3 avril 2019, par Auteurs divers.

Articles, posts, images, vidéos, témoignages... autour du soulèvement en gilets jaunes qui dure depuis plus de 4 mois.

Appel général GJ et tout le monde pour le 4 mai 2019

Manifestations, résistances et actions

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Trois gros rdv ce week-end pour l’acte XXI

# Tu prends toujours de belles photos, une belle musique, des gilets jaune, ça donne cette magnifique vidéo, ça monte crescendo :

Gilets jaunes 2 By Tony CALAIS
par [Tony CALAIS->https://www.youtube.com/user/calmebobo]
https://www.youtube.com/watch?v=M104AZazYMc

# Comment faire condamner l’État après une blessure causée par la police ? L’avocat Etienne Noël nous répond

Acte XX St Etienne
GILETS JAUNES - ACTE XX - GUERRE D’USURE
par [Le Média->https://www.youtube.com/channel/UCT67YOMntJxfRnO_9bXDpvw]
https://www.youtube.com/watch?v=-9GcHEPjO_o

# ZAD du Moulin / Grand Hamster - Non GCO
Gendarmes très violents contre des militant.e.s pacifistes sur le chantier du Grand Contournement Ouest de Strasbourg (GCO) construit par VINCI.
Ils ont embarqué une des écologiste sous prétexte "d’outrage à agent", alors qu’elle était plaquée au sol et malmenée par plusieurs d’entre eux depuis de longues minutes.
Ceux-ci ont aussi tenté d’empêcher un reporter de filmer en le poussant à terre et en fermant sa caméra.
Les opposant.e.s au GCO bloquaient, sans la moindre expression de violence, les engins de chantier de cette autoroute qui amènera des dizaines de milliers de camions supplémentaires par jour.
Les gendarmes, survoltés, ont réprimé cette action par la force.
Dans le contexte de crise climatique que nous connaissons, c’est ainsi que le gouvernement répond aux citoyen.ne.s qui s’engagent pour la planète.
#GCO
#Vinci
#Vincidégage
#Violencespolicières
#répression

Analyses, idées

# Des belges : Marche climat : les réformistes fossoyeur.euse.s de la révolte - Le réformisme a toujours étouffé les braises de la révolte - L’écologie n’est pas soluble dans le réformisme - La violence ce n’est pas briser des vitrines

# ** ON PEUT TROMPER UNE FOIS MILLE GJ... **
Le mouvement des Gilets Jaunes, malgré son aspect imprévisible et horizontal, subit la loi des cycles et de la ritualisation.

La séquence actuelle, faite de mobilisations massives mais assez calmes partout en France, de manifs déclarées et fortement encadrées par les forces de l’ordre, nous rappellent ce qui s’est déjà passé trois fois, après des séquences offensives qui avaient secoué le pouvoir et les médias. Petit rappel avec la situation parisienne :
Mi-décembre après plusieurs actes massifs et insurrectionnels, le mouvement connaît plusieurs actes assez "tranquilles". L’occasion pour les médias et le pouvoir de crier à la fin du mouvement.
Puis, dès le premier samedi de janvier, pour l’acte 8, Paris connaît une énorme mobilisation, aussi bien en nombre de GJ présents qu’en détermination. C’était, notamment, l’épisode Dettinger et du transpalette. Les quatre samedis suivants furent particulièrement encadrés, avec l’arrivée des premières manifestations déclarées sur la capitale.
Puis, lors de l’acte 13, lassés par des manifs de plus en plus inoffensives pour le pouvoir, des centaines de GJ lancent une manif sauvage de plusieurs heures dans Paris, occasionnant de nombreux dégâts matériels autour de la Tour Eiffel.
Les deux weekends suivants sont l’occasion de vivre des nasses géantes et mobiles pendant lesquelles les forces de l’ordre marchent "tranquillement" autour des GJ pour empêcher toute tentative de sauvage.
Et puis, il y eut l’acte 16.
Et nous voici, à l’aube de l’acte 21, dans une situation assez proche des précédentes : la préfecture durcit encore plus les dispositifs et les interdictions. Les mobilisations restent massives. Mais le pouvoir, bien aidé par les médias, continue de minimiser cette mobilisation et fait tout pour l’invisibiliser.
A ce jeu-là, les chiffres du ministère de l’intérieur sont devenus totalement ridicules, et viennent même en contradiction avec les chiffres de contrôles supérieurs à ceux de la mobilisation.
Mais les GJ ne sont plus dupes et ne se soucient même plus de ces annonces. Ni des médias qui relaient sans remettre en cause ces chiffres. Ces médias de masse se rendent complices d’une communication devenue propagande d’état. Il ne faudra pas s’étonner ensuite d’une défiance grandissante envers ces médias.
Reste la question stratégique de la suite à donner : les manifestations déclarées et où aucun débordement n’est possible sont totalement invisibilisées et ne posent aucun rapport de forces réel au pouvoir. Les séquences plus insurrectionnelles ont le mérite d’obliger le pouvoir et les médias à remettre la question des GJ sur la table, mais uniquement par le biais de la question sécuritaire.
Les GJ, après avoir été méprisés et violentés par le pouvoir, ne sont plus dupes de la réalité des rapports de forces politiques et financières. Ils ne seront plus trompés par un grand débat, pas plus que par des annonces de perlimpinpin. Ils ne seront pas non plus découragés par les chiffres ridiculement bas de mobilisation annoncés chaque semaine par le ministère de l’intérieur.
Ces milliers de GJ ne peuvent plus être dupés. Mais reste à réussir à ce que les tous les Français, qui devraient légitimement se lever et se révolter, ne soient plus dupés/trompés par ces mécanismes,
Il faut donc réussir à toucher et à parler à ces millions de citoyens qui peuvent être solidaires de près ou du loin du mouvement et de ses revendications. Mais comment les toucher sans passer par les médias de masse, qui ne relaient le mouvement qu’à travers le prisme de la violence ? Cela passe peut-être par la création de nouveaux espaces de discussions et par une visibilité du mouvement dans les lieux de vie des Français : travail, écoles, transports mais aussi les espaces de loisirs (cinémas, stades, théâtres...). Cela passe aussi par la reprise de nos fameux ronds-point. Par la construction de nouvelles cabanes. Par l’occupation de lieux.
Bref, ne tombons pas dans le piège des actions/réactions où il n’y aurait que des séquences qui se reproduisent de façon ritualisée, que ce soit dans des manifs déclarées ou dans des manifs sauvages plus offensives. Tentons des choses que le pouvoir n’attend pas. Ouvrons des brèches, même l’espace de quelques minutes, pour créer une autre réalité et un autre possible. Trompons le système pour qu’il ne puisse plus nous tromper.

# MENSONGE & VIOLENCES D’ÉTAT - Gouverner par le Flash-Ball et les fake news
« On va être très clair, s’il faut dire la vérité aux français, ça veut dire 10 ans de sang et de larmes. »
Nous sommes sur un plateau télé le 2 avril. C’est ce que déclare, le plus sérieusement du monde, le député En Marche Patrick Vrignal. A travers cette déclaration en forme d’aveu, il compte défendre la nouvelle conseillère de communication de l’Élysée, qui avait dit qu’elle « assume totalement de mentir pour protéger le Président ».
Mais le sang coule déjà. Les larmes aussi.
Les images de visages mutilés, de mains arrachées, de pieds décharnés ont envahi les réseaux sociaux depuis des semaines. Ces images resteront les illustrations du règne de Macron : celle d’un régime qui déploie contre sa population des armes de guerre pour la faire taire.
Cette répression militarisée, qui frappe les corps, ne constitue qu’une partie de l’arsenal utilisé par le gouvernement pour se maintenir au pouvoir. Son autre arme : c’est le mensonge. Encore et encore.
Le mensonge originel de ce gouvernement, c’est son élection même. Macron, élu uniquement pour faire « barrage à l’extrême droite », a immédiatement appliqué le programme du Front National : traque des exilés, guerre aux pauvres, répression débridée, déclarations racistes, état policier.
Depuis, c’est la fuite en avant. Rien que ces derniers jours, une succession de mensonges d’État donne le tournis.
Premier mensonge : celui, coordonné, autour de la blessure gravissime de Geneviève Legay, à Nice, il y a 10 jours. Cette retraitée avait été poussée avec une brutalité inouïe par des policiers. Tombée au sol, victime de multiples fractures du crane, elle avait frôlé la mort. Le préfet, le procureur, les policiers, et même Macron en personne avaient immédiatement menti pour couvrir cet acte abject : la septuagénaire serait « tombée toute seule », elle n’aurait « pas été bousculée », elle aurait manqué « de sagesse » ! Une semaine après, suite aux nombreux témoignages et vidéos, les autorités sont forcées de le reconnaitre : c’est bien la police qui a mis dans le coma une vieille dame pacifique. C’est un mensonge d’État.
Deuxième mensonge. La même semaine, un conseiller du président, Ismaël Emelien, est invité sur les plateaux télés. Il avait publié anonymement, sur Twitter, des vidéos trafiquées au moment où avait éclaté l’affaire Benalla, pour salir les victimes et disculper l’ami Macron, qui avait tabassé des manifestants, déguisé en policier. Des méthodes de barbouze minable. A présent dans les médias, le même stratège du pouvoir, pris au piège, assène qu’il « ne savais pas » que ces vidéos étaient truquées. Nouveau mensonge d’État dans une affaire déjà tentaculaire à tous les niveaux.
On pourrait multiplier les exemples à l’infini. Par exemple lorsque le ministre de l’intérieur affirme, contre toute évidence, que la police « n’attaque pas les manifestants ». Ou quand Macron lui même, en Belgique, affirmait la même chose avec aplomb à un étudiant qui l’interrogeait sur les grenades explosives jetées par la police française.
Chaque semaine, de nouvelles violences. De nouvelles contre-vérités. Chaque semaine, le pouvoir en place apparaît pour ce qu’il est : un clan qui ne règne que par la peur et le mensonge.
Chaque semaine, on ne peut que se demander comment Macron pourrait finir son mandat.

  • Un Conte de deux Paris - Deux Paris se font face, celui des Gilets Jaunes et celui de l’Accord de 2016 sur le Climat. Comment comprendre les luttes des gilets jaunes comme un premier pas contre le réchauffement climatique ? Et quelles menaces le réchauffement climatique fait-il peser sur celles et ceux qui, chaque jour depuis plusieurs mois, ne voient que l’émeute urbaine comme alternative fiable au désastre qui vient ?
  • Lettre de chercheur.es aux jeunes et moins-jeunes, qui se sont mobilisé.es les 14, 15 et 16 mars - « Notre mode de vie actuel est-il compatible avec la lutte contre le réchauffement climatique ? » (...) Mais finalement, en l’état actuel de nos connaissances, il n’existe pas de solutions technologiques qui permettent à toute la planète d’avoir notre niveau de confort actuel sans mettre en péril le climat et le vivant. Et les gens qui vous disent le contraire se trompent par ignorance, ont fait des erreurs de calcul, ou mentent par intérêt. Les scientifiques et les ingénieurs pourraient être utiles à mettre en place un certain nombre de choses souhaitées par les citoyens et utiles sur le long terme à l’humanité, comme une agriculture résiliente ou un bon système de soins. Mais ce n’est pas la voie qui est très majoritairement suivie. On assiste plutôt à l’heure actuelle à une philosophie très différente en matière d’ingénierie et de recherche scientifique, qui ont toutes deux complètement intégrées une illusoire et dangereuse idée de croissance et de progrès technologiques infinis. La recherche technologique se développe donc actuellement en se basant sur le postulat que demain, l’énergie sera encore très largement abondante, peu chère, et nous permettra de mener à bien des projets pharaoniques. (...) Le luxe technologique a colonisé notre imaginaire, et nous sommes devenus incapables d’imaginer une autre vie. C’est dire la puissance qu’ont les forces qui nous entraînent vers une seule et même manière de voir les choses. (...) Par ailleurs, plus que jamais, la société doit devenir égalitaire car, dans un monde où les ressources et l’énergie vont mécaniquement être amenées à se raréfier, les inégalités vont devenir de plus en plus difficiles à être éthiquement supportables pour les franges les plus aisées, et physiquement supportables pour les franges les plus pauvres. On nous répondra que les inégalités sociales sont intrinsèques aux sociétés humaines. Ceci est un mensonge, bien pratique pour justifier la mainmise de la richesse part quelques-uns. (...) Ce sont les ennemis du vivant qui veulent faire croire que sobriété rime avec tristesse car pour eux, le bonheur nécessite un yacht. Nous serons heureux, et nous n’aurons pas de yacht... et personne n’en aura, car nous aurons décidé de ne plus en produire.
  • Gilets jaunes : un assaut contre la société - Nous sommes heureux d’annoncer la publication du 5e volume de lundimatinpapier. Sans surprise, c’est un numéro thématique qui revient sur les quatre premiers mois du mouvement des gilets jaunes. Nous avons sélectionné et condensé en 224 pages la trentaine d’articles qui nous semblaient le plus à même de restituer et de comprendre ce soulèvement inédit. Beaucoup de textes d’analyses donc, mais aussi des témoignages, des entretiens, des photographies et de la poésie.
    Comme toujours, les plumes connues se mélangent à autant de pseudonymes ou d’anonymes, et les angles d’appréhension du sujet sont aussi divers que possibles : des appels au soulèvement, des gloses sur Hanouka, le détournement d’une chanson célèbre de Sabine Paturel, un hommage à Christophe Dettinger, une critique brutale de la violence médiatique, une discussion sur la guerre et la langue avec Eric Vuillard, etc.
  • L’autoritarisme, stade suprême du néolibéralisme
  • « La répression vise à dépolitiser les revendications »
Extrait 1 : J’VEUX DU SOLEIL
par [jour2fete->https://vimeo.com/jour2fete]
https://vimeo.com/318795365
  • Il faut passer à l’acte - Analyse linguistiquede « l’acte » chez les Gilets Jaunes
  • La lettre d’adieu qu’Emmanuel Macron n’enverra pas aux français - Dans une récente adresse au président de la la République, le philosophe Frédéric Lordon lui faisait remarquer ceci : M. Macron, voyez-vous la minceur de l’écart qui vous tient encore séparé du Gorafi ? Vous êtes la gorafisation du monde en personne. Sauf que, normalement, le Gorafi, c’est pour rire.
    Dans un état d’esprit proche, le 30 mars dernier, les présidents des principales banques françaises s’adressaient dans une tribune au « Monde » au mouvement des « gilets jaunes » pour que cessent les actions de vandalisme contre leurs établissements. Le lendemain, c’était au tour du Parisien de commettre un un article sur le burn-out d’Emmanuel Macron sans que les lecteurs ne soient en mesure de trancher entre le tragique et le comique.
    Gorafisation du pouvoir ou poisson d’avril, difficile de s’orienter en ce début de printemps. Un lecteur nous a transmis ce texte qu’il nous a présenté comme une proposition de discours d’adieu d’Emmanuel Macron et qui aurait été rédigé par une nouvelle et déjà ex-plume du président, avant d’être refusée in extremis. La commande consistait à préparer la sortie du président, un coup d’éclat en forme de suicide politique.
  • Les Gilets jaunes, le baril de brut et le marché carbone - Comprendre l’influence du marché des énergies fossiles sur l’économie française
  • Peut-on faire la révolution sans leader ? - Qu’ont en commun le mouvement des Gilets jaunes et les manifestations algériennes ? La volonté de ne pas faire émerger de leader et d’agir collectivement de manière horizontale. Mais peut-on ainsi renverser un régime ? Faut-il à un moment être incarné pour pouvoir agir ?

Ecocide, destructions écologiques et climatiques catastrophiques provoquées par le capitalisme, le productivisme et les civilisations industrielles

  • La Chine fait main basse sur le bois du Limousin - Ces dernières années, les exportations de chêne et de châtaignier français vers la Chine ont bondi de 35%. Résultat : les scieries limousines ne fonctionnent plus au maximum de leurs capacités, faute de matière première.
  • Dans le Brésil de Bolsonaro, indigènes et écologistes payent le prix du sang - Au Brésil, les défenseurs de l’environnement comme les indigènes protégeant leurs terres payent souvent de leur vie le prix de leur engagement. Les effets de la prise de fonction du président Jair Bolsonaro en janvier, qui ne cache pas son soutien à l’agro-industrie, se font déjà sentir, comme l’accélération de la déforestation.
  • Coup d’arrêt au progrès - Le cinquième numéro d’Hors-sol est paru le 23 juin 2018. Il a pour thème principal les liens Arts-sciences, le patrimoine industriel, la culture du transhumanisme. Si le capitalisme technologique gagne sa guerre au vivant par la domination (étatique, militaire ou managériale), il la gagne avant tout en s’assurant notre consentement. Non seulement par une persuasion de type classique, mais surtout par la rationalisation des imaginaires. Cette bataille culturelle qui fait muter la société techno-industrielle en véritable civilisation, telle est la préoccupation centrale de ce numéro d’Hors-sol.
  • Algérie : un enjeu caché, le gaz de schiste - Alors que le peuple algérien secoue le joug de son gouvernement, des manœuvres discrètes se poursuivent autour de la ressource essentielle des hydrocarbures. Les gouvernants veulent lancer l’exploitation du gaz de schiste, que la population avait rejetée en 2015 en raison de ses lourdes conséquences écologiques.
  • Ryanair, Easyjet… ces compagnies aériennes qui polluent plus que des centrales à charbon
  • Les fantasmes d’une aviation écologiquement responsable - Le nombre d’avions dans les airs pourrait doubler d’ici à 20 ans. Face à cette perspective fort peu compatible avec des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, le secteur de l’aviation peaufine sa communication autour d’une « croissance neutre en carbone ».

Répression policière et terrorisme d’Etat

# Pour quels faits et à quelles peines de prison, des centaines de gilets jaunes ont-ils été condamnés ? - Depuis quatre mois, 2000 « gilets jaunes » ont été condamnés par la justice et 1800 sont en attente de leur jugement. Au-delà de ces chiffres qui recouvrent autant d’histoires singulières, nous avons analysé plus de 400 condamnations à des peines d’emprisonnement ferme ou avec sursis, sur tout le territoire, pour savoir quels étaient les faits reprochés, quelle était la rapidité des procédures – et les questions que cela peut poser en terme de droits de la défense –, et le niveau de dureté des peines prononcées. Nos données révèlent une partie de la face judiciaire, inédite, de la répression de ce mouvement.

# Le traitement des gilets jaunes par la justice renforce « l’idée qu’il y a les puissants d’un côté, et les autres » - Assiste-t-on à une justice d’abattage, taillée sur mesure pour le mouvement des « gilets jaunes » ? Les condamnations à la prison ferme ou avec sursis recensées par Basta ! montrent l’ampleur du volet judiciaire dans la répression du mouvement des gilets jaunes. Des comparutions immédiates très nombreuses, des dossiers vite ficelés, des condamnations parfois sans preuve concrète des faits reprochés, ou simplement pour avoir eu la volonté de participer à une manifestation qui a ensuite dégénéré : magistrats et avocats livrent quelques éléments d’analyse sur ces décisions judiciaires. - Pour Laurence Roques, du Saf, « cette idée qu’il y a les puissants d’un côté, et puis les autres – ce qui a déclenché le mouvement en novembre dernier – est renforcée par la manière dont les gilets jaunes sont traités par la justice. Dans ces conditions, la colère sociale ne peut pas retomber ».

# Macron veut empêcher les journalistes de témoigner - Des journalistes sont « soupçonnés d’avoir commis un vol en réunion » : motif de cette extravagante accusation ? Ils ont relaté le décrochage d’un portrait de M. Macron. Ce qui se joue derrière ce fait est la liberté de témoigner. (...) Ce qui se passe est grave : si on laissait les autorités poursuivre les journalistes couvrant des actions militantes éventuellement délictueuses au motif qu’ils en seraient non les témoins, mais des acteurs, il ne serait simplement plus possible d’informer sur les luttes écologiques et sociales. Dans un contexte de répression judiciaire et policière accrue, mais aussi d’une offensive constante et discrète sur le droit d’informer (un récent épisode se joue sur Internet), il est plus que nécessaire de signifier que cette nouvelle atteinte à la base même du travail de journaliste — témoigner, relater, rendre compte — est tout simplement inacceptable.

MediapartLive spécial : peut-on encore manifester aujourd’hui ?
par [Mediapart->https://www.youtube.com/user/mediapart]
https://youtu.be/PTLj5H4n7Xg

# MARION, GILET JAUNE, 4 ENFANTS, VICTIME ORDINAIRE DE LAPRESSION - UNE MAMAN PACIFIQUE VICTIME DE LAPRESSION IMMONDE D’EMMANUEL MACRON
Ils veulent vous empêcher de manifester à tout prix, quitte à vous faire suffisamment peur pour que vous n’y retourniez pas.
Marion l’a vécu à ses dépends. Victime d’une arrestation violente et de conditions de Garde à vue scandaleuse, elle témoigne aujourd’hui de ce qu’ils lui ont fait subir

Cagnotte pour les blessés-es des manifestations GJ Bordeaux
  • Post de Infoline Toulouse : Une Manif ultra pacifiste vs une police ultra répressif et violente - Que s’est-il passé ?
    Arnaud Bernard : alors que la manifestation était pacifiste avec bras levés et sur la tête, ainsi qu’un petit sitting, aucun jet de projectiles, ou de peintures, ou tout autre chose, les forces de l’ordre ont ouvert les hostilités. Lacrymos, matraque et poussade violente ??! Au niveau de la loi il est formellement interdit de faire une dispersion tant que aucune violence n’a été faite. Un photo journaliste a été violemment poussé contre un poteau, ce qui a mis en colère les manifestants mais en restant pacifistes. Malheureusement les forces de l’ordre assoiffées de sang et de pouvoir de matraquage se sont acharnées............ Nous avons dû reculer jusqu’à derrière le conseil général ou une scène invraisemblable s’est produite. Un jeune qui n’avait rien à voir avec la manif et qui n’y était pas s’est fait mettre un coup de matraque par plaisir par un membre des forces de l’ordre, son chef a du venir calmer son collègue !!!!!! Voilà ou nous en sommes : des forces de l ’ordre psychologiquement atteints et qui ne devraient pas exercer…. Ils poussent des hurlements lors des charges tels des loups enragés !!!!! Puis une journée toute en lacrymos et arrestations arbitraires. Un membre des forces de l’ordre pousse deux personnes à trottinette bim contrôle d’identité puis hop ils ont volé carrément les trottinettes !!!!!! Cela va vraiment très loin, nous n’avons pas manqué de prévenir la ligue des droits de l’homme. Ils sont là pour ça, dénoncer cette répression et cette violence !!! Nous avons assisté à 3 arrestations totalement injustes ainsi que des coups de matraque à des passants. Cela ne peut plus durer. Nous demandons un rdv avec Mr Moudenc et le préfet de Haute Garonne car si cela continue tôt ou tard il y aura un mort...
  • Rafle dans un restaurant à Dijon 😲 - Dans le restaurant « Le Boeuf Banc », le QG des street medic. Tout le monde tabassé à l’intérieur et devant la porte.
    Résultat des radios -> des cotes cassées, des doigts cassés, une épaule cassée. Toutes des femmes dont la patrone.
  • On aura tout vu en Macronie ! Après 2 agressions policières, un député LREM demande la dissolution de la CGT 13
  • Cagnotte pour les blessés-es des manifestations GJ Bordeaux

Magouilles, violences et arnaques du régime et de son monde

  • En Chine, des capteurs cérébraux pour surveiller les émotions des employés - Plusieurs entreprises utilisent des capteurs qui analysent les ondes cérébrales de leurs employés afin de détecter le stress, la colère ou l’endormissement.
  • Quand l’Elysée fabrique une fausse information - Le 18 juillet dernier, lorsque l’Elysée apprend que va sortir l’article du Monde identifiant Alexandre Benalla, chargé de mission à la Présidence de la République, en train de molester un couple place de la Contrescarpe le 1er Mai, c’est la panique. Ismaël Emelien, conseiller spécial du Président, décide d’une riposte.

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