Gilets Jaunes Paris 16-17 novembre 2019, manifestations spontanées et brutalités policières

Les bandes armées du régime continuent de défendre le Capital et la non-démocratie totalitaire

dimanche 17 novembre 2019, par Auteurs divers.

16 NOVEMBRE A PARIS : DÉBUT D’UNE LUTTE PROLONGÉE !

(un post de Nantes Révoltée)

- « Macron : notre premier anniversaire, ton dernier » : blocages, manifestations et ouverture d’un lieu de lutte -

Les Gilets Jaunes ont soufflé leur première bougie d’anniversaire. A Paris, malgré la terreur organisée par le régime policier, des cortèges ont bloqué le périphérique, érigé des barricades, défilé en manifestations improvisées et insaisissables, tenu tête à des hordes de policiers en roue libre, et ouvert une Maison des Peuples.

Le gouvernement et ses agents, toujours plus dangereux et cyniques, avaient autorisé une manifestation depuis la Place d’Italie ce samedi. Une fois les Gilets Jaunes réunis sur la place, le préfet déclarait que le rassemblement était finalement « interdit », et lançait des charges d’une violence extrême, avec des salves de grenades explosives terrifiantes. Un journaliste et plusieurs manifestants ont été très gravement blessés. En début d’après-midi le préfet de police Didier Lallement, affirmait que « la situation est parfaitement sous contrôle ». Deux heures plus tard, une voiture de police était retournée devant la préfecture. Des cortèges tiendront les rues après la nuit tombée. La répression n’aura pas le dernier mot.

Un tag résume l’état d’esprit du jour, alors que la colère gronde de plus en plus profondément dans toutes les catégories de la population : « Macron, notre premier anniversaire, ton dernier. » Les Gilets Jaunes sont inoxydables. Dans la soirée, une « Maison des peuples » était inaugurée à l’Est de Paris. Un lieu superbe, où une soirée musicale était organisée.

Alors que les médias parlent d’un « retour des casseurs », c’est une révolte intacte qui a pris les rues, un an après la prise des ronds-points, et malgré une répression physique, médiatique et judiciaire sans précédent.

Une énergie exemplaire, qui va nourrir les luttes qui montent, et en particulier la grève générale du 5 décembre prochain.

16 mars, GJ à Paris, « tout est sous contrôle »

🛑LE CAMP DE LA GUERRE🛑

- VIDEO publiée sur CND
Terribles images de ce samedi à Paris. Des images de guerre. Que peu de Français ont vu. Qu’il faut massivement faire circuler ! Place d’Italie, des miliers de personnes se retrouvent enfermés pendant plusieurs heures, la police interdisant toute sortie. La place est noyée sous les lacrymos, pendant des heures, le tout avec des tirs de LBD et de grenades assourdissante. La panique, la peur. Des cris, des pleurs. Il y avait des enfants, des personnes agées, des personnes en fauteuil roulant. Tous ont été volontairement punis par le pouvoir. Punis d’avoir voulu manifester et fêter l’anniversaire d’un mouvement social. Face à cela, comment garder toute son indignation pour des vitrines brisées ? Ces blessures physiques et psychologiques ne sont pas prêt de disparaitre. Et le calcul du gouvernement de terroriser la population pour avoir la paix sociale pourrait se révèler très dangereux. En tout cas, on n’oubliera pas. Et on ne pardonnera pas.

Images : Euronews, Hors Zone Press, CND

« Tout est sous contrôle » signé : Les gilets jaunes

A Paris, la journée a tourné à la faveur d’une colère sociale qui a enfin trouvé le moyen de s’exprimer et a réussi à dépasser le dispositif de la terreur imposée par la préfecture.

Stratégiquement les gilets jaunes ont réussi à s’adapter et surprendre, être sur plusieurs terrains à la fois en débordant la Police toute la journée et en ouvrant une maison des peuples.

Cette maison est destinée à s’organiser dans l’optique des dates importantes à venir comme le Block Friday du 29 novembre et la grève générale du 5 décembre. Quoi de plus normal que d’arracher par l’occupation un lieu d’organisation dans un pays démocratique qui empeche toute contestation sérieuse et pratique !

Après un an, aucune réponse politique n’a été apportée et la France a basculé dans un régime policier liberticide alors que Macron continue de prétendre améliorer la situation tout en mettant de l’huile sur le feu avec ses réformes néo-libérales et autoritaires.

Si les médias bourgeois dans leur rôle de béquille du pouvoir ont encore essayé de choquer "l’opinion publique" en produisant le fameux discours de la violence provenant d’éléments infiltrés, nous ne nous trompons pas sur le fait que cette violence dans les gestes est la même qu’à Hong Kong ou qu’au Chili et que dans tous les cas elle est destinée à mettre un coin dans les rouages d’un pouvoir nuisible à la démocratie et aux existences.

La journée d’hier nous donne envie de dire que les gilets jaunes c’est reparti !
C’est reparti même si ça n’a jamais disparu, même si tous les week ends depuis un an sont remplis de plusieurs dizaines de manifs dans toute la France.

Mais quand on voit le niveau d’engagement qui a été produit hier pour la défense de la justice sociale, on ne peut que se rappeler qu’au mois de décembre de l’année dernière c’est ce même engagement qui avait cloué le bec des médias bourgeois et avait fait flipper le pouvoir.
Parce qu’à un certain seuil, la violence insurrectionnelle impose le respect, d’autant plus quand elle s’appuie comme avec les gilets jaunes sur des idées progressistes et hautement démocratiques.

Hier, l’ouverture d’une maison des peuples est justement venue rappeler que l’objectif des Gilets Jaunes n’est pas la terreur et le chaos qui sont vendus dans les médias, mais la construction d’un monde meilleur avec les possibilités matérielles qui permettront d’y arriver.

A ce point de démonstration des volontés démocratiques de la révolte, toute la violence vue hier ne démontre qu’une chose : c’est qu’elle est un rapport de force imposée par l’Etat et sa police qui n’a aucune volonté d’apporter des réponses politiques et égalitaires mais qui préfère terroriser les manifestants avec des armes de guerre.

Ce qui s’est passé hier est de bon augure pour la suite. C’était une bonne journée, même si de nombreux blessés et de nombreuses arrestations sont à déplorer et à mettre sur le compte d’une police qui fait régner un ordre littéralement barbare au service des inégalités sociales.

Soutien aux blessé.es, aux interpellé.es, aux actions de blocage encore en cours aujourd’hui comme aux galeries Lafayette, les Halles et vive la Maison des Peuples du 102 bis rue de Bagnolet à Paris !

- Et aussi : Acte 53, un an de colère : suivi de la journée

Guerre sociale, guerre totale maintenant

INTERVENTION DES FLICS MAISON DES PEUPLES

(dimanche 17 novembre 2019, post de Cerveaux non disponibles vers 16h)

💥 URGENT maison des peuples, 102bis rue de Bagnolet : les policiers se positionnent et bloquent la rue. Besoin urgent de RENFORTS 💥 Métro Gambetta, Porte de Bagnolet, Alexandre Dumas, Maraichers

EXPULSION A LA GReNADE et charge de la bac !!!!

En plein quartier du 20e la police fait exploser des grenades pour repousser les soutiens venus en solidarité contre l’expulsion de la maison des peuples. Au 102 bis rue de Bagnolet. Quelques personnes blessées.
Édit : la bac a chargé

🎂ANNIVERSAIRE GJ, LES IMAGES DE LA MOBILISATION🎂

Même si les médias et le pouvoir vont nous parler de quelques centaines de Gilets Jaunes dans les rues samedi et ne focaliser que sur les dégradations, voici la réalité du mouvement : des dizaines de milliers de manifestants dans toutes les villes de France. Quelques extraits de Paris, Bordeaux, Lyon, Tarbes, Nantes, Toulouse, Marseille, Lyon et Lille. Et il en manque beaucoup !

- Vidéo de Cerveaux non Disponibles

Acte 53 : journaliste blessé : « Ce serait à priori bien une grenade GLI F4 qui a été projetée en plein visage »

Acte 53 : Julien, journaliste blessé : « Ce serait à priori bien une grenade GLI F4 qui a été projetée en plein visage »

Julien, journaliste indépendant du « Le Média pour vous » a été blessé par un tir de GLI F4 pendant l’acte 53 des Gilets jaunes. Il est pour l’heure à l’hôpital. D’après son collègue, « Ce serait à priori bien une grenade GLI F4 qui a été projeté en plein visage ». Nous relayons ci-dessous quelques informations disponibles dans le direct.

- Suite sur Révolution permanente
- et aussi : Acte 53. Point à la mi-journée : blocages, barricades, répression et interdiction de manifestation
- Et aussi : Acte 53 .... Des policiers de la Brigade Anti-criminalité dans leur oeuvre, en train de traîner une femme par les cheveux...
Silence radio total au niveau médiatique bien évidemment.

UN MANIFESTANT RECOIT UNE GRENADE EN PLEINE TETE ALORS QU’iL DISCUTE

A Paris le 16 novembre 2019 place d’Italie (VIDEO) :

Paris 16 novembre 019 place d’Italie, tir tendu de grenade lacrymogène en plein tête d’un manifestant, son oeil est touché
Mais bien entendu, selon l’IGPN et Castaner les policiers respectent toujours les règles d’engagement et d’utilisation des armes qu’ils possèdent, et agissent toujours pour le bien de notre sécurité...

TIR TENDU DANS L’ŒIL !
Cette vidéo a été filmée par la caméra embarquée sur le casque d’un street medic, samedi, place d’Italie. Il était en train de discuter avec des manifestants, totalement pacifiques et sans protection. Quand l’un d’eux reçoit un tir tendu de lacrymo dans l’œil...

Toulouse : Enième agression policière délibérée contre journaliste

Bonsoir,
Nous avons dû quitter la manifestation de Toulouse et donc arrêter de couvrir celle-ci.
En effet j’ai été visé délibérément à côté du capitole pendant que je prenais une photo.
LBD+GMD ( confirmé par des témoins car honnêtement à part la douleur je me souviens que de peu de chose).
J’etais identifiée et identifiable presse, c’est à dire que j’avais sur mon casque inscrit PRESSE PHOTO ainsi qu’un Brassard PRESSE et une carte de Presse.
Demain je vais voir un médecin légiste pour un certificat et pour ensuite enchaîner sur dépôt de plainte.
Nous allons aussi prendre un avocat car je n’en resterai pas la.
Quand on vise délibérément la presse on bafoue le droit à l’information.
Merci aux medics de m’avoir prise en charge et merci aux manifestants d’avoir pris des nouvelles et d’être venu apporter leurs témoignages.
Un article sera tout de même fait ;-) .
Nadege, présidente d’Infoline media independant, media du peuple.

Paris 16 novembre, macron notre 1er anniversaire, ton dernier !

UN DIMANCHE A Paris

- Ce que vous ne verrez pas à la télé- (post et vidéo de Nantes Révoltée, dimanche 17 novembre 2019)

Ce 17 novembre, toute la journée, les mobilisations ont continué. Toute la journée, la répression s’est déchainée.

- Happening et chansons aux Galeries Lafayette : intervention policière et arrestations
- Rassemblement à Chatelet : intervention policière et arrestations
- Ouverture d’une « Maison des peuples » : intervention policière, expulsion, gazages et arrestations
- Occupation Place de la République avec des feux et des chansons : intervention policière, gazages et arrestations.

Force à celles et ceux qui luttent.

🔴 GILETS JAUNES #RENNES : BLOCAGE EN COURS le 15 novembre !

👉 Actuellement blocage surprise de Martin Brower*, site de distribution Mac Donald’s grand ouest... S’il fallait encore une preuve que les GJ se battent aussi pour l’écologie ! 🌱

Rennes 15 novembre 2019, blocage du site de distribution Mac Donald’s grand ouest
Rennes 15 novembre 2019, blocage du site de distribution Mac Donald’s grand ouest
Nantes 16 novembre 2019, manifestation joyeuse et offensive, ce n’est qu’un début

ANNIVERSAIRE DES GILETS JAUNES A NANTES : "CE N’EST QUUNBUT"

- Un an de lutte. Détermination intacte. Récit d’une manifestation audacieuse

Le départ de la manifestation d’anniversaire des Gilets Jaunes, samedi 16 novembre, a lieu autour de 14H, dans la brume des fumigènes. Le cortège démarre doucement, mais il essuie presque immédiatement une charge brutale. Alors que les manifestants montent tranquillement vers la Place Bretagne, des CRS frappent et tirent des grenades. Repli collectif, alors qu’il y a un millier de personnes présentes. Le cortège ne cessera de grossir ensuite, au son d’une fanfare venue mettre l’ambiance.

Devant la préfecture, c’est l’affrontement rituel, presque théâtralisé. Projectiles en tout genre contre lacrymogènes. Floraison de tags. Quelques téméraires tentent d’enfoncer la porte qui mène aux jardins du préfet avec un panneau de signalisation, sans succès. La manifestation finit par s’engouffrer sur le cours Saint-Pierre, où des gendarmes tirent des salves de gaz et reçoivent des projectiles insolites, notamment une couronne de fleurs. Des munitions d’un genre nouveau sont envoyées, puisqu’un épais nuage extrêmement irritant remplit tout le cours, très vaste, sans se dissiper. C’est sans doute le gaz lacrymogène le plus puissant tiré à Nantes. Pour trouver un échappatoire, le cortège s’échappe du parcours infernal balisé par les autorités. Passage devant le musée des Beaux Arts, reflux et construction d’une première barricade. Nous sommes 2000.

Place du Bouffay, la BAC débarque et tire, gratuitement en direction de la foule. Persuadés de terroriser les manifestants, les agents commencent à avancer pour percer le défilé. Mais pour une fois, personne ne recule. De façon tout à fait improvisée, des dizaines de personnes courent en hurlant vers la bande de dangereux cagoulés. D’un coup, la peur semble changer de camp. La BAC recule piteusement après avoir tiré des grenades explosives et des balles en caoutchouc. Elle se tiendra à distance pour le reste de la journée.

Le parcours devient inhabituel. La peur qui tétanisait habituellement les manifestations de Gilets Jaunes se dissipe progressivement. Un peu d’audace : le cortège emprunte les petites rues qui mènent au cœur privilégié de la ville. La Place Graslin et ses enseignes de luxe sont envahies. Gazage, puis slogans particulièrement repris. « Révolution ! Révolution ! » Bonne ambiance. Des syndicalistes sont dans le cortège, en soutien, et parlent de la grève décisive du 5 décembre. Des caméras sont sabotées, la rue de la banque de France est atteinte, mais pas l’hôtel de luxe qui est protégé avec zèle par les forces de l’ordre. La manifestation retourne vers Bouffay. Les forces de l’ordre semblent totalement dépassées. Plusieurs fois, des enfants et des passants se retrouvent coincés dans d’épais nuages de gaz, notamment un manège de la rue du Calvaire et des voitures avec des familles.

Les petits gestes de résistance sont alors multiples. Des dames en gilets jaunes bloquent des camions de CRS, les empêchant de manœuvrer. L’une d’elle monte sur le véhicule. Un CRS sort une gazeuse, mais une autre femme donne coup sec dans sa main, et désarme l’agresseur.
La Rue de Strasbourg, systémat
iquement militarisée d’habitude, est reprise. Une barricade ornée d’un Bicloo est allumée. Retour dans les ruelles, et face à face avec un groupe de gendarmes débarqués en renfort. Il y a plusieurs cortèges dans la ville. Du gaz sur le Cours des 50 Otages et des affrontements sporadiques.

Alors que la nuit tombe, quelques Gilets Jaunes ont pénétré dans la gare et chantent en déployant une banderole. Pendant ce temps, certains font de la résistance. Une barricade brûle sur la ligne de tram près de la Médiathèque.
Cette manifestation aura fait tomber bien des peurs qui paralysaient les mobilisations nantaises depuis de longs mois. La répression a été déjouée calmement, dans une ambiance assez joyeuse. L’habituel parcours cadenassé le long de deux grands axes a été débordé.

L’état d’esprit combatif de cette manifestation d’anniversaire promet-il des révoltes victorieuses ? Les mobilisations lycéennes, étudiantes, hospitalières, et la perspective d’une grève générale reconductible à partir du 5 décembre le laissent penser.

Nantes 6 novembre 2019, un an de lutte, le combat continue
Nantes 16 novembre 2019, manifestation joyeuse et offensive
Nantes 16 novembre 2019, manifestation joyeuse et offensive
Nantes 16 novembre 2019, manifestation joyeuse et offensive

« MACRON, NOTRE PREMIER ANNIVERSAIRE, TON DERNIER ! »

(un post de ACTA)

Pour cet #Acte53, les Gilets Jaunes s’étaient donnés rendez-vous dans la capitale, là où tout avait commencé au mois de novembre 2018, pour fêter le premier anniversaire de leur soulèvement - qui aura, en quelques mois, bouleversé la situation politique, en France et au-delà.

Cela faisait longtemps que la conflictualité n’avait pas été aussi matinale. En effet, dès le début de journée, un groupe rassemblé Porte de Champerret tente de bloquer le périphérique, mais doit faire face à une intervention rapide des forces de l’ordre. Un cortège de plusieurs milliers de personnes se forme ensuite, qui traverse l’avenue de Clichy et se dirige vers Barbès, puis République.

En parallèle, une foule importante se masse sur la place d’Italie, en prévision de la manifestation déclarée qui devait en partir à 14h. Très vite des affrontements éclatent. La place d’Italie va devenir un véritable champ de bataille durant plusieurs heures : banques saccagées, attaque des vitrines du centre commercial, barricades en feu, incendies, voitures renversées et brûlées, face-à-face avec la police.

Un tag résume l’état d’esprit des gilets jaunes : "Macron, notre premier anniversaire, ton dernier !"

En début d’après-midi le préfet de police de Paris, Didier Lallement, cédant à son arrogance naturelle, affirme que "la situation est parfaitement sous contrôle", en même temps qu’il déclare interdite la manifestation - pourtant déclarée - qui devait s’élancer de la Place d’Italie. Selon lui la stratégie de la préfecture visait précisément à confiner les "casseurs" dans cette nasse géante pour limiter les affrontements à la seule place d’Italie. Tout était prévu.

Dommage pour lui : les gilets jaunes parviennent à s’extraire de la place d’Italie et forment de multiples cortèges sauvages. Certains se dirigent vers Bastille, d’autres traversent le pont d’Austerlitz puis le Boulevard de l’Hôpital, un groupe tente de bloquer la circulation au niveau du Ministère des Finances, des gilets jaunes bordélisent le quartier des Halles en fin d’après-midi.

Si la police s’est encore une fois appuyée sur la réactivité des BRAV, il semble que le dispositif d’ensemble, concentré dans l’Ouest parisien, n’a pas été en mesure de contenir la multiplicité de manifestations sauvages qui ont animé l’après-midi.

Les médias parlent d’un "retour des casseurs". Ce qu’on a vu, c’est plutôt la persistance, un an après, d’une forte combativité et d’une détermination à poursuivre la lutte chez de nombreux gilets jaunes. Cette énergie diffuse est appelée à nourrir la séquence sociale qui s’ouvre et à s’articuler aux différents secteurs qui mèneront la bataille des prochains mois contre la réforme des retraites. Rendez-vous le 5 décembre !

#MacronNotrePremierAnniversaireTonDernier
#RendezVousLe5Décembre

Paris 16 novembre 2019, barricade

LA FAC DE NANTES BLOQUÉE CONTRE LA PRÉCARITÉ !

(post de Nantes Révoltée du 15 novembre 2019)

Une semaine après l’immolation par le feu d’un étudiant à Lyon en situation d’extrême précarité, et trois jours après qu’un technicien de collège, expulsé de son logement, s’y soit pendu, la fac de Nantes est bloquée aujourd’hui.

Plus de 200 étudiants et étudiantes ont investi le campus avant le lever du jour, par un temps glacial, pour fermer les bâtiments. Un rouleau compresseur a même été utilisé pour fermer une porte. Esprit Gilet Jaune !

Une Assemblée Générale a eu lieu ce matin, et le mouvement risque de s’amplifier dans les jours à venir. Dans toute la France, la colère de la jeunesse contre la précarité monte.

L’hiver sera chaud !

Paris 16 novembre 2019, tactique politico-médiatique pour dénigrer les manifestants

Histoire connue :

Lorsqu’ils ont arrêté des lycéens, leurs ont ordonné de s’agenouiller, les ont menottés, je n’ai pas protesté : je n’étais pas lycéen.
Lorsqu’ils ont arrêté des gilets jaunes, leurs ont ordonné de s’agenouiller, les ont menottés, je n’ai pas protesté : je n’étais pas gilet jaune.
(...)
Lorsqu’ils sont venus pour m’arrêter, m’ont ordonné de m’agenouiller, m’ont menottés, il n’y avait plus personne pour protester.

- Acte 53 : Des manifestants mis à genoux, les mains ligotées, à la sortie de la nasse Place d’Italie - Les images des lycéens de Mantes-la-Jolie interpellés et alignés à genoux par la police avaient fait scandale en décembre dernier. Pour l’anniversaire des Gilets jaunes, les forces de répression ont réutilisé la même pratique humiliante, contre les manifestants qui sortaient de la nasse policière à Place d’Italie, et qui étaient âgés pour certains.

La milice du capital met à genou des manifestants (Paris, 16 novembre 2019, place d’Italie)

16 novembre : anniversaire de la violence de qui ?

(post et vidéo de Désobéissance Ecolo Paris)
Voici les images que vous ne verrez pas à la télé. Tous les médias sont en boucle sur les "dégradations" qui ont eu lieu à Paris pendant l’anniversaire des #GiletsJaunes. Mais la violence, ce n’est pas contre des biens, c’est contre des personnes.
Et hier, qui a été violent contre les personnes, qui a traité de manière inqualifiable des gens qui sortent dans la rue pour défendre leur dignité, qui a blessé gravement et parfois de manière irréversible des hommes et des femmes ? Pourquoi ne voit-on pas ces images dans les médias, qui aiment tant dénoncer la violence des manifestants ?
- Un journaliste qui voit son masque lui exploser au visage suite à un tir de GLI F4 (place d’Italie)
- Une femme qui se fait tirer par les cheveux à Châtelet
- Un homme roué de coups à Mondéville
- Plusieurs persones à terre et blessées au crâne ou aux yeux suite à des tirs de flashball
- Des policiers qui insultent, menacent et matraquent les gens et les journalistes
- Des policiers de la BAC qui gazent tout le monde par la fenêtre d’une voiture
- Des CRS qui empêchent les gens de sortir pacifiquement de la place d’Italie
- Des coups de pied gratuits
- Des tirs de grenade dans la foule au forum des Halles

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