L’armée israélienne a intensifié ses bombardements meurtriers pendant les fêtes de Noël. Pour l’Etat d’Israël, pas de trêve de fin d’année, les assassinats planifiés de civils, la famine et les ruines doivent continuer coûte que coûte, la paix ne fait pas partie de son idéologie colonialiste et guerrière. La fraternité et la concorde sont ennemis de l’Etat israélien et de son gouvernement, ils préfèrent la poursuite des massacres et de la colonisation qui préparent d’autres massacres.
Pendant ce temps, l’intox et les mensonges continuent dans les médias des dominants. En fRance c’est la déferlante de l’extrême droite et du colonialisme à la télé. A Lyon, le colonialisme israélien fait salon, et ce sont des porteurs de pancartes protestataires qui sont arrêtés.
Journalisme français finito !
vidéo : https://fb.watch/oQ7oPJzvKX/ - Montage Caisses de grève
L’ENTREPRISE SAFRAN À MALAKOFF REPEINTE EN SOLIDARITÉ AVEC LA PALESTINE
Communiqué :
Depuis deux mois, l’Etat d’Israël exerce une vengeance indiscriminée sur la population palestinienne à Gaza et en Cisjordanie.
Face au massacre du peuple palestinien par l’Etat d’Israel, nous avons toutes et tous la responsabilité d’exiger un cessez-le-feu immédiat et à terme la libération de la Palestine de l’occupation israélienne.
Rappelons la responsabilité criminelle du gouvernement Macron, de la classe politique, des entreprises qui font des bénéfices grâce à cette production de mort et des travailleur.euse.s de ces secteurs de pointe : la France a exporté l’équivalent de 34 millions d’euros de matériel pour l’armement à Israel au cours de l’année passée.
Nous avons dans ce sens rendu une visite, dans la nuit du 7 au 8 décembre, au centre de recherche Electronics & Defense de l’entreprise Safran à Malakoff, fleuron de l’armement made in France. Nous avons repeint leur façade et déclaré notre solidarité avec la lutte des palestinien.ne.s.
Nous en appelons à l’expression d’une solidarité concrète au côté des habitant.e.s endeuillé.e.s de Palestine, à des actions antimilitaristes ciblées contre ceux qui se gavent en vendant des armes, afin d’affirmer notre refus, donner une forme à l’espoir d’un monde libéré des guerres et des nationalismes. Nous en appelons au réveil du monde syndical français ; que celui-ci suive l’exemple de ses camarades anglais, italiens, écossais qui ont répondu présents à l’appel des syndicats palestiniens, en bloquant des sites de production d’armements et en appelant à des grèves, car c’est en premier lieu les travailleur.euse.s qui ont la force d’arrêter la production !
Lutter contre le génocide en cours, ici et maintenant, c’est avant tout maintenir la possibilité d’une révolution mondiale et s’assurer que les générations futures n’auront plus jamais à connaître l’infamie de ces semaines passées.
Désarmons les guerres !
Arrêtons d’armer Israel !
CESSEZ LE FEU ET LEVÉE DU BLOCUS DE GAZA POUR UNE PALESTINE LIBRE.
vidéo : https://fb.watch/oQ7rCWKroH/
Nouvelle forte mobilisation des Juifs pour la paix ce soir à New York.
vidéo : https://fb.watch/oRlPRbDcse/
(posts de CND)
DIVERS
- Gaza : témoignages de la marche de la mort dans la rue Salah al-Di - De multiples témoignages recueillis auprès de Palestiniens déplacés du nord de Gaza révèlent les horreurs du « passage sécurisé » de l’armée israélienne dans la rue Salah al-Din.
- Arrêter le génocide en cours en Palestine, l’appel de la FIDH à la communauté internationale - La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) reconnaît qu’Israël mène un génocide contre le peuple palestinien. Les États et les individus qui fournissent une assistance à Israël en sont complices. Un cessez-le-feu immédiat est impératif pour sauver des vies civiles et mettre fin aux crimes qui ont lieu depuis le début de l’offensive. La Cour pénale internationale est appelée à délivrer immédiatement des mandats d’arrêt à l’encontre des responsables israéliens des crimes internationaux commis contre les Palestinien·nes.
- Plus de 200 journalistes appellent à la fin des crimes commis par Israël contre les journalistes - « Israël éradique le journalisme à Gaza », déclare le 21 novembre Reporters sans Frontières (RSF).
Dans l’horreur qui étreint Gaza depuis presque deux mois désormais, les journalistes palestinien·nes sont en première ligne. Selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), au moins 50 y ont perdu la vie, tué·es par les bombardements israéliens, sur le terrain, ou dans leur maison. Quatre journalistes israélien·nes ont aussi été tué·es dans les attaques menées par des groupes armés palestiniens le 7 octobre, ainsi que trois journalistes libanais·es, tué·es par les forces israéliennes à la frontière du Sud- Liban. Il s’agit de la période la plus meurtrière pour les journalistes dans un conflit pour le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) qui recense ces statistiques depuis 1992. (...) - Boycott Israël - Depuis le début de l’actuelle guerre entre Israël et la Palestine, on a pu voir de nombreux appels au boycott d’Israël diffusés sur les réseaux. Cet article revient sur la pratique du boycott et sa pertinence dans le cadre de la lutte palestinienne contre l’oppression israélienne.
- Palestine : naufrage et asphyxie du débat public : Retour sur deux mois d’un traitement médiatique indigne
- Le colonialisme israélien se déploie aussi sur le terrain économique - En éclairant les mécanismes de pouvoir multiples qui opèrent dans le champ de l’économie, Taher Labadi montre dans cet article que le colonialisme israélien est un système global qui oscille entre expulsion de la population palestinienne, oppression politique et surexploitation, et que l’économie est un terrain privilégié où se déploient les rapports coloniaux.
- D’Israël à Gaza (4) : à la Une du Parisien, la caricature du double standard - Dans notre tout premier article critique du traitement médiatique de la guerre au Proche-Orient, Le Parisien avait une place de choix : déséquilibre et double standard de la couverture éditoriale, engagement à géométrie variable du directeur des rédactions, représentation désincarnée de Gaza. Deux mois plus tard, focus sur les Unes du Parisien : le bilan est plus accablant encore.
- Action en soutien à la Palestine - Le vendredi 1er décembre à Toulouse, une nouvelle fontaine s’est mise à couler rouge sang et s’est ornée de drapeaux palestiniens en soutien à la résistance, et en deuil pour les plus de 15 000 martyrs, hommes, femmes et enfants tué·e·s depuis le début de l’offensive israélienne de ce mois d’octobre.
- Agression de militant-es solidaires de la Palestine devant le salon de l’Alyah, vitrine de la banalité du mal. - Compte-rendu de l’agression de militant-es solidaires de la Palestine par un groupe ultra-nationaliste sioniste, à l’occasion du « salon de l’Alyah », qui se tenait à Lyon le 19 décembre 2023.
- #boycottcarrefourouniquele - Dans la nuit du 21.12, à Lyon nous avons attaqué le Carrefour Market de Grand Clément et celui de la rue Louise. En réaction au génocide du peuple palestinien on ne restera pas les bras croises. On a vandalisé leurs vitres parce que carrefour est complice de la colonisation et de l’armée israélienne.
- Gaza : noël sous les bombes et la famine pas de trêve pour le colonialisme meurtrier
🇵🇸 LE SIÈGE DE L’ENTREPRISE D’ARMEMENT SAFRAN REPEINT EN SOLIDARITÉ AVEC LA PALESTINE
L’entreprise Safran est une multinationale aéronautique et militaire française. Elle travaille notamment avec la firme israélienne Elbit pour concevoir des drones de guerre. Safran est issue d’une société ayant produit, dès la première guerre mondiale, les moteurs pour les tout premiers avions de guerre.
Le siège social de Safran a été repeint en couleur vive dans la nuit de jeudi à vendredi, en solidarité avec la Palestine, et contre le militarisme. Un tag « Désarmer la guerre, Free Palestine » est apparu sur la façade. (...)
- Gaza : noël sous les bombes et la famine pas de trêve pour le colonialisme meurtrier
GUERRE ISRAËL/HAMAS : UNE EXPRESSION POUR CONDITIONNER LES ESPRITS
Les mensonges les plus gros sont parfois ceux qu’on ne remarque même pas tant ils sont sous notre nez. L’expression « guerre Israël-Hamas » est un cas d’école de propagande de guerre. Une énorme fake news destinée à justifier les pires massacres. Pourtant, elle est prononcée des centaines de fois par jour depuis deux mois dans la presse, à la radio, sur les plateaux de télévision, comme une évidence factuelle.
C’est un élément de langage de l’armée israélienne, qui est repris sans recul par tous les médias : la guerre opposerait « Israël », un pays, un peuple, un État, au « Hamas », une faction armée, un « groupe terroriste ». Cette expression transforme totalement la situation, elle renverse le rapport de force. Ce serait juste une opération militaire contre un groupe présenté comme criminel et isolé. C’est comme si on avait renommé la guerre d’Algérie en « guerre France-FLN » ou la guerre du Vietnam « USA-Vietcong ».
C’est factuellement faux
La Cisjordanie est attaquée par Israël. L’armée israélienne y lance des offensives quotidiennes et même des bombardements. Près de 250 personnes y ont été tuées depuis deux mois. Pourtant, la Cisjordanie n’est pas contrôlée par le Hamas et n’a rien à voir avec l’attaque du 7 octobre.
Le Hamas n’est pas seul
Le 7 octobre, l’attaque a été menée non pas par le Hamas mais par 10 groupes palestiniens, identifiés par la BBC, dont le Jihad islamique palestinien (islamiste) ou le FPLP (communiste). Mais expliquer les raisons d’une telle coalition et dire que cet évènement tragique n’a pas eu lieu sans un contexte terrible pour les palestiniens compliquerait le scénario d’une guerre « contre les terroristes du Hamas ».
C’est la population qui est visée
Le dernier bilan des victimes à Gaza fait état de 17.700 morts recensés et 48.780 blessés. Une grande partie des corps est encore sous les décombres. Les analystes militaires parlent de 30.000 morts environ. Et 60% de la surface de Gaza est rasée. Quand on massacre 1% de la population totale en 2 mois (30.000 sur 2,5 millions d’habitants) et qu’on détruit tous les bâtiments, ce n’est pas une guerre « contre le Hamas ».
Des discours génocidaires
Le gouvernement israélien parle des palestiniens comme des « animaux humains » et même comme le « peuple des ténèbres ». Même dans les discours, ce n’est pas une guerre « contre le Hamas » mais bien contre tous le peuple palestinien.
Quand, pour un ennemi présumé tué, on assassine 20 civils, ce n’est pas une « guerre entre Israël et le Hamas », c’est une opération délibérée de massacre d’un peuple. Il s’agit d’un nettoyage ethnique.
Viser l’humanité
Quand l’armée israélienne détruit 56 établissements de santé, tue 70 journalistes et plus de 100 humanitaires : ce n’est pas une guerre entre « Israël et le Hamas ».
Disproportion de moyens
Quand on déploie des moyens infiniment plus puissants que l’ennemi, des avions de guerre, des drones, des chars, des tirs guidés par intelligence artificielle, face à une guérilla dotée d’armes rudimentaires au sein d’une zone assiégée, le tout appuyé par les plus grandes puissances militaires du monde, peut-on même encore parler de guerre ? C’est un conflit totalement asymétrique. Encore plus inégal que les grandes guerres coloniales du siècle passé comme le Vietnam ou l’Algérie.
Comment qualifier ce qu’il se passe ? Bataille de Gaza ? Guerre du gouvernement d’extrême droite israélien contre le peuple palestinien ? Massacre ? Ethnocide ? En tout cas, certainement pas « guerre Israël-Hamas », si les mots ont encore un sens.
- Gaza : noël sous les bombes et les ruines, pas de trêve pour le colonialisme meurtrier
ISRAËL : LE MENSONGE COMME ARME DE GUERRE
« Terroristes », « antisémites », « islamo-gauchistes » : voilà les injures envoyées à quiconque osait questionner la propagande israélienne après le 7 octobre. Dans les médias français : un délire collectif pour soutenir sans réserve Israël et diffuser, sans le moindre recul, tous ses éléments de langage visant à justifier l’anéantissement de Gaza.
Deux mois plus tard, c’est grâce au journal israélien Haaretz que les mensonges commencent à être dévoilés. De son côté, Libération, loin d’être un journal pro-palestinien, a publié une longue enquête reprenant ces éléments le 11 décembre. Voici ce que l’on y apprend.
Le 7 octobre, plus de 1.200 personnes ont été tuées dont près de 789 civils – le reste étant des policiers et militaires israéliens –, et non 1500 comme le répètent encore certains députés et éditorialistes français. Dans tous les cas, cela a été un bain de sang. Mais au-delà des chiffres macabres, Israël a surtout lourdement insisté sur des sévices commis contre des enfants pour choquer l’opinion. Des descriptions atroces massivement relayées dans tous les médias occidentaux, visant à déshumaniser les palestiniens et à faire accepter le nettoyage ethnique à Gaza.
❌ 40 bébés décapités ?
L’affirmation a été relayée en boucle. Elle a été lancée en France par la chaîne I24, du milliardaire Patrick Drahi, propriétaire de BFM. Un reporter de cette chaîne affirmait que 40 bébés avaient été égorgés et décapités dans le kibboutz de Kfar Aza. Le colonel israélien Golan Vach racontait « avoir lui-même transporté les corps de bébés décapités ». Tout cela avait été relayé sur les comptes officiels du gouvernement israélien sur les réseaux sociaux. Puis, cette histoire avait été diffusé sur internet dans le cadre de clips de propagande financés par l’État israélien, sur YouTube notamment. En réalité, Libération parle au total, le 7 octobre, de 2 bébés décédés. Aucun d’entre eux n’a été décapité. Quant au kibboutz de Kfar Aza, où étaient censées avoir eu lieu ces « décapitations » : aucun enfant n’a été tué. Une invention totale.
❌ Enfants ligotés et brûlés ?
Sur I24, une organisation caritative baptisée Zaka et animée par des juifs orthodoxes a certifié avoir vu le corps de vingt enfants brûlés dans le Kibboutz de Be’eri : « J’ai vu 20 enfants ensemble, les mains liées dans le dos, et ils ont été abattus et brûlés, en deux piles » disait l’un des membres. Benyamin Netanyahou lui-même a déclaré : « Ils ont pris des dizaines d’enfants, les ont ligotés, brûlés et exécutés ». Un rabbin avait assuré avoir vu « des bébés qui étaient pendus en rang » sur une corde à linge, avec « les soutiens-gorge de leurs mères ». Invention encore. La plupart des mineurs tués étaient adolescents, et aucun n’a été ligoté ni brûlé ni « regroupé ».
Tirs amis
Plus gênant, 15 otages dont 13 adultes et deux adolescents étaient retranchés pendant des heures dans dans une maison de ce kibboutz avec « plusieurs dizaines de membres du Hamas » explique Libération. « La totalité des terroristes, ainsi que presque tous les otages ont été tués (seuls deux ont survécu) lors du violent affrontement entre le Hamas et l’armée. Plusieurs témoignages de survivants ont fait état de tirs de tank israélien sur la maison, qui a été presque entièrement détruite ». Ce cas, documenté par le témoignage d’habitants, pose la question du nombre de victimes civiles – notamment enfants – qui ont en réalité été tuées ou brûlées par des tirs de missiles de leur propre armée sur les maisons.
❌ Femme enceinte éventrée ?
Yossi Landau, un colonel à la retraite très actif dans le lobbying militaire, a certifié à de nombreux médias internationaux « avoir découvert le corps d’une femme enceinte, abattue d’une balle en pleine tête, et dont le ventre aurait été ouvert pour en faire sortir le fœtus, lequel aurait été poignardé ». Un membre d’United Hatzalah, un groupe de « secouristes, urgentistes et ambulanciers » israéliens a raconté : « J’ai vu de mes propres yeux une femme enceinte de quatre mois, elle était dans un petit kibboutz. Ils sont entrés chez elle, devant ses enfants, ils lui ont ouvert le ventre, ont sorti le bébé et ont poignardé le tout petit bébé. » Un récit très précis. La Première dame israélienne, compagne du président, a affirmé : « Une vidéo du Hamas provenant d’un kibboutz montre des terroristes en train de torturer une femme enceinte et de lui retirer son fœtus. » En réalité, ces faits n’ont pas existé. La vidéo évoquée date de 2018 et « montrerait les sévices commis par un cartel mexicain » explique Libération. Et les survivants de l’immeuble en question, interrogés par le quotidien israélien, ont dit qu’aucune femme enceinte n’y habitait. Les service hospitaliers expliquent « qu’aucune victime correspondant à cette description n’aurait été prise en charge ». Invention totale, jusqu’aux détails les plus horribles.
❌ Famille torturée ?
Antony Blinken, secrétaire d’État des Etats-Unis a affirmé devant le Sénat : « Un jeune garçon et une jeune fille, âgés de 6 et 8 ans, et leurs parents autour de la table du petit-déjeuner. L’œil du père a été arraché devant ses enfants. Le sein de la mère a été coupé, le pied de la jeune fille a été amputé, les doigts du garçon ont été coupés. Et puis leurs bourreaux se sont assis et ont pris un repas ». Aucun enfant entre 6 et 11 ans n’est mort dans ce kibboutz de Be’eri, selon les bilans disponibles.
Une membre d’United Hatzalah donnait une interview à la chaîne américaine CNN et prétendait avoir assisté à cette scène : « Il y avait une petite fille, 8 ou 9 ans, ils lui avaient coupé la main, elle respirait encore, c’était son dernier souffle. Elle avait perdu tellement de sang, pendant des heures ». « Aucun autre témoignage, à notre connaissance, ne vient corroborer le sien » écrit Libération. Selon les bilans aujourd’hui disponibles, aucune enfant de 8 ou 9 ans n’est morte à Be’eri.
❌ Bébé dans un four ?
Un membre d’United Hatzalah raconte auprès du public américain : « Nous avons vu un petit bébé dans un four. Ils ont mis, ces salauds, ces bébés dans un four et ont allumé le four ». Cette information qui a fait le tour du monde a été démentie par plusieurs journalistes israéliens. Aucun corps ne correspond à cette description.
❌ Femme enceinte en otage ?
Le Hamas aurait pris en otage une femme enceinte proche du terme qui aurait accouché en captivité, c’était le dernier récit diffusé dans tous les médias occidentaux. L’épouse de Netanyahou a même écrit à plusieurs « premières dames », dont la femme du président des États-Unis, pour leur raconter cette histoire. « Une information démentie les jours suivants par la famille de l’otage en question (qui a depuis été libérée). Aucune des femmes libérées n’était enceinte ou ne venait d’accoucher, et aucun élément disponible n’indique que l’une des femmes encore otages du Hamas soit dans cette situation » répond Libération.
Chacun de ces énormes mensonges a été partagé, repris, répété à des milliards de personnes dans le monde sans être démenti. En France, des propagandistes comme BHL ont même parlé de « bébés découpés en rondelles », inventant à leur tour de nouveaux mensonges à partir des mensonges initiaux, en direct à la télévision.
Ces mensonges délibérés et systématiques font partie d’un plan visant à justifier des crimes de guerre et devraient être poursuivis pour complicité.
Ici, il ne s’agit que des inventions relatives au 7 octobre, mais depuis, il y en a eu d’autres : ceux décrivant des « tunnels » et une « base du Hamas » sous un hôpital, les soi-disant « terroristes » arrêtés, alors qu’il s’agit de civils raflés et mis à nus, la négation du nombre de morts palestiniens… Pas un jour sans mensonge.
Cela pourrait être seulement pathétique et ignoble si cela ne servait pas à justifier une opération génocidaire. Dans le même temps, 7000 enfants, au moins, ont été tués par Israël, dont des centaines de bébés bien réels, déchiquetés, démembrés. Des nourrissons dans des couveuses ont agonisé dans un hôpital attaqué par Israël. Plus de 60% des bâtiments de Gaza sont rasés. La famine et les épidémies menacent de décimer les survivants toujours assiégés et bombardés.
Entre autres faits avérés qui font honte à l’humanité entière et qui sont approuvés par l’occident.
NÉGATIONNISME EN DIRECT
Le clan pro-israélien ne se contente pas d’inventer de faux bébés décapités pour justifier ses propres crimes de guerre, il ne se contente pas non plus d’invisibiliser les victimes, bien réelles, à Gaza, qui ne sont quasiment jamais nommées ni montrées dans les médias.
Il va plus loin : ce clan pratique le négationnisme sans remord. Le 11 décembre, Christian Estrosi, sarkozyste ami de Macron et maire de Nice, osait sur France Info : « Vous-même, média, vous passez des images où on voit des mamans qui pleurent avec un bébé en plastique, faisant croire que c’est un bébé mort ».
C’est un mensonge récurrent : les communicants israéliens et leurs relais en France répètent depuis deux mois que les bébés tués à Gaza seraient des « poupées ». Comme s’il y avait besoin d’inventer de faux enfants morts dans les bombardements.
Selon ces fanatiques, une population assiégée, bombardée, au milieu de ruines, sans médicaments, menacée par la famine, s’amuserait à commander (par quel moyen ?) des « poupées » ultra-réalistes pour faire croire à de faux enfants tués. Rendons-nous compte de la folie furieuse de ces néofascistes et de ceux qui les croient.
Concernant le bébé nié par Estrosi, il a été tué le 1er décembre, des reporters palestiniens avaient publié des photos de sa famille pleurant sa mort en pleine rue. Ce bébé a été identifié, il s’agissait de Muhammad Hani al-Zahar, âgé de 5 mois. Des dizaines de photos sous tous les angles montrent bien qu’il s’agit d’un nouveau né avec une rigidité cadavérique, ce qui est confirmé par des médecins.
Cette séquence est donc du négationnisme pur et dur. Une déshumanisation assumée des vies palestiniennes. Pour Estrosi et ses amis, leurs vies ne comptent pas, elles peuvent être niées.
Au moins 7000 enfants ont été tués en 2 mois par l’armée israélienne. C’est le plus grand massacre d’enfant du XXIe siècle sur un territoire et un temps aussi restreints. Pourtant Estrosi ne sera ni poursuivi, ni condamné, ni même contesté.
Rappelons qu’une internaute, qui avait ironisé sur le bébé « mis au four » inventé par la propagande israélienne, avait été dénoncée au sommet de l’État, avait subi une perquisition, une garde à vue et une condamnation exemplaire, en plus d’avoir son nom et son visage livré en pâture dans les médias.
vidéo : https://fb.watch/oU9vWBcegs/
- Gaza : noël sous les bombes et les ruines, pas de trêve pour le colonialisme meurtrier
🇵🇸 MARSEILLE SOLIDAIRE DE GAZA
Ce mardi 12 décembre à midi, une action spectaculaire a eu lieu à Marseille, devant le Palais de Justice, au niveau de la grande fontaine. L’eau s’est colorée de rouge, couleur du sang, une banderole réclamant "justice pour Gaza" est apparue ainsi qu’un tag inscrit au sol.
Cette action vise à dénoncer la complicité de l’État français, l’inaction des institutions internationales face au massacre en cours et fait suite au veto posé par les USA à l’ONU contre un cessez-le-feu.
Ces derniers jours à Marseille, plusieurs devantures de marques qui sponsorisent l’apartheid israélien ont été prises pour cible, notamment Puma et Zara, avec des tags appelant au boycott.
L’État colonial bénéficie de puissants appuis dans le monde, mais les soutiens du peuple palestinien sont partout, beaucoup plus nombreux, et se mobilisent de toutes les manières
(posts de Contre Attaque)
« Je vous conseille de faire attention, surtout à vos enfants.. »
Israël envoie des drones menacer les Palestiniens, notamment leurs enfants...
vidéo : https://fb.watch/oWAouUsQ1L/
(Black Mirror en direct)
« Je ne pense pas que nous ayons jamais vu cela à une telle échelle »
« En tant que correspondante de guerre qui fait ce métier depuis près de 20 ans, et surtout en tant que mère, on ne s’habitue jamais à voir des enfants mutilés, défigurés, qui ont perdu toute leur famille. Je ne pense pas que nous ayons jamais vu cela à une telle échelle »
Clarissa Ward, journaliste de CNN
vidéo : https://fb.watch/oW_SbuznYS/ - Sous titres caisses de grève
(post de CND)
- Gaza : noël sous les bombes et les ruines, pas de trêve pour le colonialisme meurtrier
JOURNALISTES TUÉS : LES PALESTINIENS NE COMPTENT PAS
Israël commet le plus grand massacre de journalistes du 21e siècle, Reporters Sans Frontières regarde ailleurs -
L’association Reporter Sans Frontières se présente comme une ONG de « défense de la liberté de la presse et la protection des sources des journalistes ». En réalité, c’est un organe de propagande de l’axe du bien, c’est à dire des intérêts occidentaux.
C’est ce que démontre un rapport frauduleux qui vient d’être publié par RSF, qui explique qu’en 2023 « 45 journalistes et collaborateurs des médias ont été tués dans le cadre de leurs fonctions », il s’agirait du « plus bas niveau depuis 2002 » ose l’association. Selon RSF, « la baisse du nombre de journalistes tués peut s’expliquer en partie et dans certaines zones par un renforcement de la sécurité des journalistes ».
On croit rêver. Pour écrire cela en plein massacre sur Gaza, alors qu’un Etat procède à l’élimination systématique des témoins, en particulier des journalistes, il faut avoir un solide sens de l’audace.
Depuis deux mois, l’Etat israélien procède à des meurtres de journalistes et à des entraves inédites au droit de la presse. Il bombarde un territoire assiégé, empêche les journalistes extérieurs de rentrer à Gaza et cible systématiquement ceux vivant dans l’enclave, les seuls à montrer la réalité de l’horreur qui s’y déroule.
Dès la mi octobre, une semaine seulement après le début des bombardements, 12 journalistes palestiniens avaient déjà été tués, alors qu’ils portaient des casques et des gilets bleus avec les lettres « PRESSE » parfaitement identifiables. L’armée israélienne avait déjà assassiné plus de journalistes en 7 jours que la guerre en Ukraine en un an et demi !
Deux mois après le début de l’attaque, la Fédération internationale des journalistes – une ONG mondiale représentant 600 000 journalistes dans 146 pays – dénombre 64 journalistes tués par Israël rien qu’à Gaza. Le syndicats des journalistes palestiniens parle lui de plus de 75 journalistes tués et 140 autres blessés Gaza en deux mois !
Alors comment RSF obtient ces chiffres fantaisistes ? En affirmant qu’ils ont été tués « sans lien évident avec leur métier ». Simple mais efficace : nier les morts. RSF prétend qu’ils auraient été tués en dehors de leur métier, mais sans aucun élément pour en attester.
En même temps, que pouvait-on attendre d’une prétendue organisation de défense du journalisme qui n’est déjà pas capable de hausser le ton quand des journalistes sont blessés ou arrêtés par la police en France ?
A la tête de RSF, on trouvait jusqu’en 2008 Robert Ménard, aujourd’hui reconverti en politicien fasciste. A présent, c’est Christophe Deloire le boss de l’association. Un proche de Macron, par ailleurs nommé par le gouvernement à la tête des « Etats généraux de l’information », un gadget inféodé au pouvoir. Christophe Deloire, ancien du journal de droite Le Point, est dénoncé pour sa gestion autoritaire de RSF, marquée par des départs, des licenciements et le mal-être d’une partie de l’effectif. Libération écrit que cet homme a « un pied dans les lieux de pouvoir, l’autre dans les médias. »
Derrière ce gros mensonge à propos des journalistes tués à Gaza, un exemple du racisme et du colonialisme occidental. Une pseudo ONG prétendant défendre les « droits » de la presse déshumanise les vies arabes et palestiniennes. Elles ne comptent pas, ces vies sont exclues des décomptes.
On parle souvent du corporatisme de la presse : les journalistes ont tendance à défendre leurs collègues même quand ils sont en tort, par exemple quand une éditorialiste comme Ruth Elkrief est critiquée.
Mais ce corporatisme ne résiste pas au racisme : quand Israël massacre des journalistes palestiniens par dizaines, les bonnes âmes de RSF regardent ailleurs. Reporters peut-être, mais pas sans frontières.
- Gaza : noël sous les bombes et les ruines, pas de trêve pour le colonialisme meurtrier
🇮🇱 DES MAISONS ISRAÉLIENNES SUR LES RUINES DE GAZA ?
« Une maison sur la plage n’est pas un rêve ». Voilà le slogan promotionnel diffusé sur la page Instagram d’une entreprise immobilière israélienne. On imagine une blague de très mauvais goût mais non, la page est toujours en ligne, avec des représentations en trois dimensions de futurs bâtiments construits sur les ruines de Gaza.
Cette publicité, extrêmement dérangeante alors que la bande de Gaza est méthodiquement rasée par des bombardements massifs approuvés par nos gouvernements occidentaux, est une combinaison de racisme, de colonialisme génocidaire et de capitalisme.
La population de Gaza meurt et des promoteurs Israéliens rêvent déjà de vendre des maisons neuves sur cette terre baignée de sang et vidée de ses habitant-es.
L’entreprise immobilière, nommée HareyZahay, est spécialisée dans les constructions neuves dans les colonies en Cisjordanie. Tous leurs projets sont situés en Cisjordanie, ils vendent des maisons sur des terres qui ne leur appartiennent pas et proposent même des appartements de luxe dans les colonies illégales.
Qui peut encore oser affirmer que l’opération en cours viserait à lutter « contre le terrorisme » ou même à répondre aux attaques du 7 octobre ? Depuis deux mois, un peuple est éradiqué, chassé, affamé, tout est détruit méthodiquement à Gaza par un un gouvernement d’extrême droite qui ne cache pas ses intentions messianiques. Sur place, les soldats israéliens plantent leurs drapeaux partout à la manière des colons des siècles derniers lorsqu’ils s’appropriaient une terre. Ce promoteur immobilier s’inscrit dans la même logique mortifère.
La publicité ici : https://www.instagram.com/p/C0ygttBoH6X/
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ISRAËL ABAT SES PROPRES OTAGES QUI PORTAIENT DES DRAPEAUX BLANCS
Vendredi à Gaza, trois otages israéliens ont été tués par des soldats israéliens -
L’armée coloniale communique : « l’incident a commencé après qu’un soldat stationné dans un bâtiment a identifié des personnages suspects sortant d’un bâtiment ; Tous trois étaient torse nu, l’un des personnages portant un bâton avec un drapeau blanc de fortune. Le soldat [...] a immédiatement ouvert le feu et crié ’’terroristes !’’ aux autres forces. Selon l’enquête, ce militaire a tué deux hommes, tandis que le troisième, touché et blessé, s’est enfui dans le bâtiment d’où il venait. »
Il aurait ensuite crié « au secours » en hébreu, avant d’être abattu par un autre soldat. Ils se sont rendus compte de leur méprise en voyant que les défunts ne « ressemblaient pas » à des palestiniens. L’un d’eux est roux à la peau claire.
L’armée israélienne parle d’une « erreur », la mort de ces otages est à la Une de nombreux médias. Il y a quelque chose d’indécent à cette médiatisation.
Si les victimes avaient été des civils palestiniens équipés des mêmes drapeaux blancs, personne n’en aurait parlé. Des centaines d’enfants, femmes et hommes sont tués tous les jours à Gaza en tentant de fuir les bombardements, pourtant ces assassinats de masse ne sont que des statistiques vaguement évoquées dans les JT.
Pire, en assumant une simple « erreur », Israël admet qu’elle assassine sans distinction tout ce qui bouge à Gaza. Y compris des personnes torses nu avec des drapeaux blanc. D’ailleurs, l’armée israélienne a « déclaré comprendre ce qui a poussé les soldats à agir ainsi ». Pour cette armée, toute vie humaine sur cette zone dévastée est une menace à éliminer.
Le porte-parole de l’armée israélienne a déclaré sur Sky News « Ce n’était pas intentionnel, c’était une tragique erreur […] nous allons leur faire un câlin, ils doivent se sentir mal ».
Les captifs ont été maintenus en vie pendant deux mois par leurs ravisseurs mais finissent tués par les balles de leur propre camp : l’armée « la plus morale du monde ».
Derrière ce drame, le cynisme du gouvernement fasciste israélien qui ordonne l’éradication de Gaza sans jamais avoir pris en compte la vie des otages. Les familles israéliennes se révolteront-elles contre ce gouvernement qui sème la mort de tous les côtés ?
- Gaza : noël sous les bombes et les ruines, pas de trêve pour le colonialisme meurtrier
DES MILLIERS DE FRANÇAIS COMMETTENT DES CRIMES DE GUERRE À GAZA
Depuis 2 mois, nous avons vu les pires horreurs à Gaza : des milliers de femmes et d’enfants tués et mutilés, des hôpitaux bombardés, des bébés morts dans des couveuses, des journalistes et des humanitaires massacrés, une zone assiégée, densément peuplée, quasiment rayée de la carte.
Des crimes de guerre par dizaines. Et probablement même des crimes contre l’humanité passibles de la Cour Pénale Internationale, qui sont pourtant assumés par un gouvernement fasciste qualifiant les palestiniens d’« animaux humains » et de « peuple des ténèbres » qu’il faudrait éliminer pour réaliser une « prophétie » religieuse.
Dans cette armée criminelle, il y a 4.185 soldats de nationalité française sur le front. La France est la deuxième nationalité étrangère représentée dans l’armée israélienne, derrière les États-Unis.
On se souvient qu’en France, les musulmans sont soupçonnés en permanence d’une double allégeance, de ne pas être assez fidèles aux prétendues « valeurs de la République française ». On se souvient des déchéances de nationalité pour des français considérés comme « radicalisés » – une franco-turque avait par exemple été déchue de sa nationalité en 2017 pour un « projet d’attentat ». On se souvient des procédures anti-terroristes contre des militants anti-capitalistes français partis combattre à l’étranger, en particulier au Rojava. Ces minorités et ces opposants politiques sont considérés comme de dangereux ennemis intérieurs.
Rien de tout cela pour les nombreux français enrôlés dans l’armée israélienne, qui participent pourtant à un nettoyage ethnique documenté. Ils sont même valorisé dans certains médias, qui leur donnent la parole.
Certains franco-israéliens se filment en train de commettre des exactions et des actes de tortures contre des détenus palestiniens, des inscriptions menaçantes à l’égard de personnalités françaises sont réalisées sur des obus israéliens, d’autres tiennent des propos ouvertement racistes.
Ces milliers d’individus lourdement armés et dangereux reviendront-ils en France en toute impunité ? Que feront-ils après avoir commis l’horreur ? Parlera-t-on de « radicalisés » ? Seront-ils poursuivis pour les crimes de guerre avérés qui sont commis ? Ces questions méritent des réponses.
(posts de Contre Attaque)
PALESTINE/ISRAËL : UN TOURNANT DANS LA GUERRE ?
Énormes manifestations en pleine guerre en Israël ce 16 décembre à Tel Aviv, Haifa, Jérusalem et d’autres villes après la mort de 3 otages tués par l’armée israélienne, pour exiger le retour des otages, des négociations avec le Hamas et la démission immédiate de Netanyahou et de son gouvernement
Alors que le Likoud, le parti de Natanyahou, baisse régulièrement dans les sondages, un dernier hier lui attribuait seulement 14% de députés et 35% si on l’additionne avec ses 4 autres alliés d’extrême droite ou religieux, à supposé qu’ils ne le lâchent pas.
(post de J Chastaing)
L’horreur continue à Gaza, où il n’y a presque plus rien à détruire...
21 décembre : https://fb.watch/p47jXy-23r/
(post de CND)
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🇵🇸GAZA : UN APERÇU DU CARNAGE
« Le bombardement de Gaza est l’un des plus intenses de l’histoire de l’Humanité » déclarait Rony Brauman de Médecin Sans Frontières le 20 décembre. En effet, ce massacre de masse, mécanique et organisé, est comparable à l’anéantissement de Grozny durant la guerre de Tchétchénie ou aux bombardements les plus intenses de la Seconde Guerre Mondiale.
Sauf qu’à Gaza, c’est sur un territoire totalement assiégé où la population n’a nulle par où s’abriter. Ce qu’il se passe avec le soutien de nos dirigeants est une page noire de notre histoire. Quelques chiffres donnent un aperçu de l’épouvantable carnage en cours :
🔴Le 19 décembre, au moins 19 667 palestiniens avaient été tués depuis le 7 octobre. C’est un chiffre minimum, car une grande partie des corps sont encore sous les décombres. Guillaume Ancel, analyste militaire, parle lui d’environ 30 000 morts.
Sachant que la population de la bande de Gaza est d’un peu plus de 2 millions d’habitants, cela fait près d’1% de la population totale ! Toutes les familles, tous les immeubles comptent des défunts.
Ces derniers jours, des assassinats par balles de civils arrêtés sont signalés dans le nord de Gaza.
🔴52 586 palestiniens ont été blessés. Cela représente environ 2,5% de la population de Gaza. Un immense cortège d’estropiés, de mutilés, de défigurés, dont une partie qui mourra de ses blessures.
🔴Un rapport de l’ONU paru ce 21 décembre indique que plus de 570 000 personnes à Gaza souffrent de famine à cause des conséquences de la guerre. Cela représente 25% de la population. Une famine de masse consciente et organisée par une armée coloniale.
🔴Si l’on rapportait ces proportions à la population française, cela ferait 680 000 morts et 17 millions de français affamés ! Pour rappel, toutes morts confondues, la France a perdu 567 600 vies à cause de la seconde guerre mondiale, de 1939 à 1945. A population égale, Israël a davantage martyrisé les gazaouis en seulement 2 mois et demie que l’occupant nazi et les bombardements alliés en 6 années ! Et nous sommes encore traumatisés 80 ans après.
Ne laissons pas le plus grand massacre du 21e siècle se dérouler en silence.
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MEYER HABIB : L’EXTRÊME DROITE FRANCO-ISRAÉLIENNE FAIT L’APOLOGIE DE CRIMES DE GUERRE
– Portrait d’un porte-flingue de Netanyahou en France –
À Gaza, un massacre épouvantable et un nettoyage ethnique sont en cours, des juristes et des instances internationales qualifient même ce qu’il se passe de génocide. Pourtant, un député français trouve cela insuffisant.
L’élu franco-israélien Meyer Habib a provoqué un incident au Parlement mardi 19 décembre. Alors que le député insoumis Eric Coquerel intervenait sur la situation en Palestine, Meyer Habib a crié deux fois : « ce n’est pas fini ! »
Voici l’échange consigné dans le compte rendu de séance : « Qui peut douter maintenant des véritables objectifs de guerre du gouvernement Netanyahou qui, après le nord, bombarde le sud de la bande de Gaza, là où il avait précisément demandé aux Palestiniens de se réfugier ? »
Meyer Habib crie : « ce n’est pas fini ! »
Le député poursuit : « Qui peut douter maintenant qu’il s’agit moins d’éradiquer le Hamas que d’en finir avec la bande de Gaza et la Cisjordanie, en tant que territoires palestiniens ? »
Il crie à nouveau : « ce n’est pas fini ! »
C’est à minima une apologie de crime de guerre. 39 députés de gauche demandent désormais à la présidence de l’Assemblée la levée de l’immunité parlementaire de Meyer Habib.
Des élus insoumis ont été traités de « terroristes » pendant des semaines pour avoir appelé à un cessez-le-feu à Gaza, mais ce député peut, en toute impunité, acclamer un nettoyage ethnique passible de la cour pénale internationale.
Qui est Meyer Habib ? C’est le représentant en France de l’extrême droite israélienne. Il est lié à l’aile droite du Likoud, le parti de Benjamin Netanyahou, avec lequel il est ami. Lors de ses campagnes, Meyer Habib bénéficie du soutien officiel de Netanyahou, avec qui il réalise des clips de campagne. Meyer Habib a personnellement financé plusieurs voyages à l’étranger du Premier Ministre israélien dans les années 2000.
Meyer Habib est député des Français de l’étranger dans une circonscription qui englobe Israël mais également Chypre, Malte, la Grèce, la Turquie, l’Italie et Saint-Marin. Il y a été élu trois fois avec une énorme abstention, de l’ordre de 90%, et des méthodes peu scrupuleuses. Il a aussi été pressenti pour devenir l’ambassadeur d’Israël en France.
Le père de ce politicien était lui-même proche de Menahem Begin, un des pionniers du sionisme d’extrême droite, membre du Betar, un mouvement paramilitaire de type fasciste, raciste anti-arabe et opposé à tout compromis, considérant la Palestine comme un territoire exclusivement juif. Meyer Habib militera lui aussi au Betar dans les années 1980, comme son père.
Lors de ses campagnes, il se présente comme le candidat de « la cause sioniste » et des « valeurs de la Torah ». La pseudo-laïcité républicaine est aux oubliettes. Ses discours sont imprégnés de religion et de conservatisme. Fermement opposé à toute paix avec les palestiniens, Meyer Habib qualifie la moindre opposition aux crimes d’Israël d’antisémite, et tente par exemple de faire interdire la campagne Boycott Désinvestissement Sanction contre les entreprises soutenant la colonisation. Pour lui, Israël est l’« État le plus moral et le plus humaniste au monde ».
Et en politique intérieure ? Il est favorable à toutes les lois liberticides et sécuritaires, comme le port d’armes en permanence pour les policiers, les mesures antiterroristes qu’il appelle à durcir. Il favorise d’ailleurs la collaboration France-Israël en matière de lutte « antiterroriste ». En tant qu’élu, il soutient en 2015 deux agresseurs de confession juive arrêtés après avoir agressé des musulmans, en téléphonant directement au commissariat pour les faire libérer.
Meyer Habib est lié aux milieux mafieux et en a les méthodes. En 2018, il débarque à l’Assemblée avec un garde armé qui n’est pas accrédité. Celui-ci exhibe son pistolet pour forcer l’entrée au côté du député, qui qualifie d’antisémites les personnes qui refusent que l’homme armé ne pénètre le bâtiment. Meyer Habib entretient des connexions avec la mafia du carbone, responsable de l’une des plus grands vols du siècle : des escrocs franco-israéliens ont détourné la TVA sur la bourse du carbone et dérobé au moins 1,6 milliards d’euros à l’État français. Meyer Habib a servi d’intermédiaire entre le chef de réseau, Arnaud Mimran (aujourd’hui incarcéré), et Benyamin Netanyahou. Cette affaire n’est pas seulement financière, puisqu’une personne liée au trafic a été abattue en plein Paris. Par ailleurs, Habib est visé en 2022 par une enquête pour détournement de fonds publics.
Enfin, le Conseil Constitutionnel a annulé cette année l’élection du député Meyer Habib de 2022, car son équipe s’était livrée à des « irrégularités et manœuvres de nature à altérer la sincérité du scrutin ». Elle avait notamment proposé illégalement aux électeurs de voter par Internet à leur place ou encore mis en place des bus auprès des synagogues lui étant acquises afin d’encourager les électeurs à aller voter pour lui. De nouvelles élections sont organisées, qu’il remporte haut la main, et part fêter sa victoire en priant devant le mur des lamentations.
Depuis le 7 octobre, c’est un festival. Meyer Habib appelle à censurer toute expression pro-palestinienne, relaie les pires mensonges de l’État israélien, pleure et crie devant les caméras, fait des déclarations outrancières et racistes dans les médias. Le 15 novembre à l’Assemblée, il défend en toute impunité la colonisation illégale de la Cisjordanie par les colons d’extrême droite.
Pourtant, personne ne parlera de « séparatisme » ni de « communautarisme » et encore moins de « terrorisme » concernant Meyer Habib.
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🇵🇸🩸 NANTES : UNE FONTAINE ROUGE POUR GAZA AU MARCHÉ DE NOËL
– « À Gaza, le père Noël distribue des bombes » –
Au cœur de Nantes, sur la Place Royale, se tient tout le mois de décembre le marché de Noël. Ambiance de fête, vente de cadeaux et odeur de vin chaud sur l’une des plus belles places de la ville. Il y flotte une atmosphère en décalage avec la situation internationale.
Dimanche, des militant-es du collectif Jeunes pour la Palestine (sur Instagram : @jeunes4palestine) ont amené le réel au milieu de ce marché : la fontaine de la Place Royale s’est tintée de rouge sang, devant les consommateurs éberlués.
Plusieurs pancartes ont été déposées autour des statues, rappelant que Noël n’a pas lieu à Gaza. Plusieurs tracts ont été distribués et déposés. Voici leur texte :
« Un Noël où les lumières ne viendraient pas des guirlandes mais des bombes lancées sur la Palestine. Où la neige serait remplacée par du phosphore blanc […] Un Noël que Jésus de Nazareth aurait passé loin de sa famille. Où sa ville de naissance Bethléem serait entouré d’un mur. Et où les Rois Mages n’auraient pas pu lui rendre visite car celle-ci serait entourée de checkpoints. Un Noël où le jour de la naissance de Jésus serait peut-être aussi le jour de sa mort.
Un Noël où les enfants prieraient pour de la nourriture et pour des cadeaux. Où l’odeur du pain d’épice et de la bûche serait remplacée par celle du sang et des corps sans vies depuis plusieurs semaines.
Un Noël qu’ils passeraient sans leurs parents. Un Noël Palestinien sous l’occupation d’Israël. Pour les Palestiniens ce Noël d’exception n’est pas une fiction, c’est leur réalité. Pour seul exemple, deux palestiniennes, une mère et sa fille, ont été assassinées par l’armée israélienne, à l’intérieur de l’église Sainte-Famille de Gaza, le 17 décembre.
Toutes les festivités ont été annulées à Bethléem et à l’église de la Nativité où est né le plus célèbre des palestiniens en solidarité avec ceux qui, à Gaza, subissent un GÉNOCIDE. »
Les participant-es à cette action ont été intimidé-es par la police municipale de la mairie PS, qui a menacé de les embarquer en toute illégalité.
Les autorités ne veulent pas que ces vérités soient rappelées, multiplions ces initiatives.
(posts de Contre Attaque)
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Action en soutien à la Palestine devant l’ONU.
"Au nom de toutes les sociétés civiles qui éduquent leurs États et refusent le silence.
Pour un consensus de cessez le feu immédiat à Gaza. Contre des nations unies régies par des intérêts colonialistes.
Face au silence, les larmes sont torrents, la rage est immense. En soutien au peuple palestinien, et pour toutes les minorités oppressées que la gouvernance mondiale ne cesse d’éteindre.
Ce n’était pas simple et ce n’était pas un jeu, nous étions graves et nous avons dû réagir assez vite pour échapper aux sanctions encourues. Notre voix était rage, peur et peine."
vidéo : https://fb.watch/p8hmuGaWBL/ 🎥 @rouge.cendre
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🎅 LE PÈRE NOËL LUTTE POUR LA PALESTINE
Presque chaque année autour du 25 décembre, le père Noël apparaît à Gaza et en Cisjordanie et se bat contre la colonisation et l’apartheid. Quelques exemples :
🔴 En 2014, des palestiniens déguisés en père Noël manifestent près de Bethléem, la ville de naissance du Christ située au sud de Jérusalem, avec des pancartes « nous voulons Noël sans occupation ». Des affrontements éclatent devant un check-point israélien, plusieurs pères Noël sont blessés.
🔴 En 2015, le père Noël apparaît à Gaza avec un gros sac rouge, au milieu des ruines causées par des bombardements terribles survenus quelques mois plus tôt. « Noël est de retour, de toute façon », déclare triomphalement le Père Noël sur les restes de maisons démolies, et sonne avec une clochette pour saluer les enfants.
🔴 En 2017, près de Ramallah en Cisjordanie, des palestiniens en tenues de Père Noël brûlent la photo de Donald Trump après que les États-Unis aient reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël, et affrontent les forces d’occupation.
🔴 En 2018, des chrétiens palestiniens déguisés en Père Noël se voient interdire par Israël d’entrer à Jérusalem alors qu’ils souhaitent fêter la naissance de Jésus. Dans l’État d’apartheid, les palestiniens, qu’ils soient musulmans ou chrétiens, ne peuvent pas entrer à Jérusalem sans autorisation spéciale des autorités israéliennes. Certains portent des banderoles : « Nous voulons une Palestine libre pour Noël » et « Nous voulons une Palestine sans colonies ».
🔴 En 2019, des enfants palestiniens déguisés en Père Noël grimpent le mur de démarcation israélien lors d’une manifestation près de Bethléem, en Cisjordanie occupée.
🔴 Noël 2023, la violence coloniale atteint son point culminant. À Gaza comme en Cisjordanie, le peuple palestinien est massacré par une armée infiniment plus puissante. Les églises de Gaza ont été bombardées et des fidèles de la petite communauté chrétienne de l’enclave tués au sein même des lieux de culte. Ce Noël a un goût de cendres sur la terre Sainte des monothéismes, baignée de sang.
Nous pensons ce soir à tous les enfants qui passeront la fête de la nativité sous les bombes, avec la faim et la peur au ventre.
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LYON : DES PERSONNES SOLIDAIRES DE LA PALESTINE AGRESSÉES ET ARRÊTÉES DEVANT LE SALON DE L’ALYAH
– Banalité du mal et des mensonges médiatiques –
Le mardi 19 décembre 2023 se tenait à Lyon le salon de l’Alyah, organisé par L’Agence Juive pour Israël. Cet événement, qui se produit à l’abri des regards et sans diffuser son adresse, a pour objectif d’aiguiller les candidat-es à la colonisation de la Palestine dans leurs démarches pour s’installer là où vivent déjà d’autres gens, dans la perspective assumée de les y remplacer. En hébreu, l’Alyah signifie « ascension » ou « élévation spirituelle » et désigne, pour un juif, le fait d’aller vivre en Israël.
Pour accompagner ces candidat-es à la colonisation, les « Olim » en hébreu, le ministère israélien de l’Alyah fournit une quantité de cadeaux, d’avantages et d’aides financières dont les montants sont listés sur leur site internet. Le « panier d’intégration » à lui seul représente plus de 19.000 shekels (5.000€) pour une personne seule, et jusqu’à 37.000 shekels (9.000€) pour un couple.
Alors que près de 20.000 palestinien-nes, dont près d’une moitié d’enfants, sont exterminé-es dans le bombardement du ghetto de Gaza, la tenue d’un tel événement démontre l’insensibilité et l’immoralité sans limite de ses organisateur-ices.
Ce jour-là, une poignée de personnes sensibles au sort des palestinien-nes a donc décidé de se rendre à proximité du salon de l’Alyah pour dénoncer ces atrocités. Près du bâtiment, une vingtaine d’hommes aux visages dissimulés étaient chargés de sécuriser l’événement. À l’étude des articles publiés au lendemain de l’événement, il est permis de croire qu’il s’agit du groupement d’extrême-droite sioniste Ligue de Défense Juive (LDJ). Le petit groupe de sympathisant-es de la cause palestinienne choisit donc de ne pas manifester avec bruit et de se contenter de tenir des pancartes et des drapeaux palestiniens sur le trottoir en face de l’événement.
Les messages des pancartes ont été choisis pour ne pas permettre d’amalgame sur la clarté politique des motivations du piquet de protestation : « Stop au génocide », « Liberté pour la Palestine », « Stop à la colonisation », etc. Les miliciens du salon ont immédiatement agressé leurs détracteurs, en arrachant leurs pancartes, en lançant des coups de pieds et de poings dans leur direction.
Un membre de la milice sioniste a aspergé de gaz lacrymogène l’un des manifestant-es au visage, aveuglant au passage l’un des ses collègues, qui est tombé au sol dans la foulée. Le reste des manifestant-es s’est alors enfui pour se débarrasser de ses agresseurs. Ils se retrouvent nez à nez avec une trentaine d’agents des forces de l’ordre (BST, CDI...) qui arrêtent six d’entre eux et elles.
Lors du contrôle, une demi-douzaine de membres de la milice sioniste filment, insultent et menacent les six personnes contrôlées, sans que les policiers ne les fasse partir, ni ne les contrôlent. Au contraire, ils recueilleront par la suite les plaintes mensongères de deux des agresseurs, qui viendront nourrir la procédure judiciaire ouverte contre les personnes interpellées, alors même qu’aucun élément ne permettent de caractériser les faits de violences qui leur sont imputés à tort.
Rappelons que le 11 décembre 2023, toujours à Lyon, une conférence pour la Palestine avait été violemment attaquée par un groupe armé fasciste à l’aide de barres de fer, de mortiers d’artifices et de bouteilles en verre, blessant sept personnes dont trois ont dû être hospitalisées, sans que la police ne soit aussi prompte à intervenir pour arrêter les agresseurs avérés. À la place, ce sont les participant-es à la conférence qui ont été injurié-es par la police et menotté-es pendant 45 minutes alors qu’ils et elles se trouvaient à l’intérieur du local associatif.
Et au tour de la presse, notamment le Figaro et Progrès, de donner crédit aux mensonges éhontés des agresseurs, en parlant d’une « attaque » du salon de l’Alyah par une « cinquantaine » de membres de la « mouvance d’ultra-gauche » qui auraient tenté de « s’introduire dans le bâtiment de l’événement » avant qu’une « bagarre n’éclate avec les forces de l’ordre et les membres de la sécurité privée ». Les forces de l’ordre auraient ensuite « mis fin à cette bagarre ». Tout est faux.
L’enquête de police quant à elle révèle que les agresseurs sionistes ont eu l’indécence de déposer plainte et de déclarer avoir été attaqués à l’aide de 4 « matraques télescopiques » et de « gaz lacrymogène », tout en ayant subi les insultes « sales juifs » et « mort aux juifs ». Il est sidérant de voir comment les déclarations mensongères d’un groupe ultra-nationaliste assumé fait office de vérité juridique et médiatique, alors même que plusieurs informations sont objectivées par les faits.
En attendant, six personnes se sont vues priver de liberté, prélever leurs empreintes digitales et génétique et saisir leurs téléphones. Relâchées sans explication après 24 heures de garde-à-vue, leurs téléphones restent entre les mains d’enquêteurs non identifiés. L’une des personnes interpellées est une ressortissante syrienne, conjointe d’un français, qui vit depuis le mois d’octobre avec la douleur permanente de voir son peuple (au sens large) exterminé par Israël.
Au fond de son sac à dos, les policiers ont trouvé un petit spray de gaz poivre (OC) de 9 cm, neuve et non utilisée, comme en portent avec elles des milliers de femmes constamment harcelées et violentées dans une société profondément sexiste et misogyne. La jeune femme, encore choquée par ces mesures prises à son encontre, demande aux communautés féministes et intersectionnelles de bien vouloir lui montrer du soutien, en affirmant haut et fort qu’un spray lacrymogène constitue un moyen minimal de se protéger en tant que femme.
Il faut que les poursuites contre les 6 soient abandonnées et que leurs téléphones leurs soient rendus sans tarder !
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❄️ JOYEUX NOËL ❄️
La Palestine est la terre du Christ et elle est sous un déluge de bombes ce 25 décembre. Cette année, le lieu de naissance Jésus serait un tas de ruines.
La crèche des dirigeants français de 2023, avec leur « soutien inconditionnel » à l’État israélien, leurs lois racistes et leurs obsessions islamophobes, serait bien vide.
Jésus était un palestinien juif et migrant. La mère du Christ, Marie, est toujours représentée voilée. Dans la foi chrétienne, les Rois Mages venus célébrer sa naissance étaient d’origine Perse pour Melchior, Arabe pour Balthazar et Indienne pour Gaspard. Adulte, Jésus s’est révolté contre les autorités de son époque.
Ces derniers mois, le gouvernement français a soutenu la destruction de Gaza et les massacres commis dans toute la Palestine, il a fait passer les pires mesures racistes depuis des décennies et fait la chasse aux robes longues dans les lycées. Il ne resterait donc pas grand monde dans la crèche de Macron et ses alliés d’extrême droite : tous ses occupants seraient bombardés, expulsés ou réprimés.
Joyeux Noël aux personnes qui le fêtent, et paix pour toutes et tous.
(posts de Contre Attaque)