Un film sorti à l’automne 2023 qui semble intéressant, à voir à l’occasion alors que de nouvelles lois répressives s’appliquent contre le squat et facilitent l’expulsion des pauvres en délicatesse de loyer.
Dresser les gens les uns contre les autres, utliser des procédés dégeulasses, encourager le chacun pour soi et les mauvais « penchants » humains..., on retrouve apparemment dans cette fiction des ingrédients tristement habituels du capitalisme.
Sur Wikipédia :
Inès est menacée d’être expulsée de son logement qu’elle occupe avec son fils de 14 ans, Adam. Elle est recrutée par la société Anti-Squat qui propose d’héberger des personnes dans des bâtiments inoccupés pour les protéger des squatteurs et des dégradations. Son premier client lui confie un immeuble de bureaux. Elle doit recruter les résidents et leur faire respecter des règles strictes : les enfants et les animaux sont interdits, les fêtes sont interdites, il est interdit de s’absenter sans autorisation, etc. En outre, pour s’assurer que tout se passe au mieux, elle doit habiter sur place.
Inès se trouve prise en étau entre son employeur qui exige toujours plus de fermeté de sa part et menace de ne pas renouveler son contrat, les résidents qui ont chacun des situations personnelles difficiles et vivent mal les contraintes imposées par Anti-Squat, une entreprise de gardiennage qui supporte mal cette concurrence nouvelle et tente de la déstabiliser, et Adam qui ne comprend pas que sa mère participe à ce qu’il perçoit comme une injustice alors qu’il développe une conscience politique propre.