Ces deux articles de Mediapart nous alerte sur les nouveaux projets liberticides du gouvernement Macron :
Castaner veut contrôler les vidéos de violences policières - Cédric Chouviat filmait des policiers. Cela les a insupportés. Il est mort quelques minutes plus tard. À la demande des syndicats, le ministère conduit une étude juridique pour restreindre les modalités de diffusion des vidéos.
« Fais voir ton téléphone ou je t’allume » : les abus policiers en neuf vidéos - Les policiers usent de tous les stratagèmes pour se trouver hors champ des objectifs. Souvent violemment, ils interdisent aux passants et manifestants de filmer, au mépris du droit. Plusieurs séquences en attestent.
- Etat et gouvernement veulent interdire de filmer la police et/ou de diffuser les images publiquement
- Un policier détruit avec sa matraque un téléphone en train de filmer (source Mediapart)
Comme les images filmées de policiers dérangent, le gouvernement Macron veut interdire de filmer et/ou de diffuser ces images (il deviendrait obligatoire de flouter les visages des flics avant diffusion publique - Note, c’est souvent inutile vu qu’ils sont très souvent cagoulés et sans numéro d’identification...!)
Quand la pauvreté dérange, le gouvernement Macron supprime l’observatoire de la pauvreté.
Comme d’habitude, comme pour les catastrophes écologiques et climatiques, le système en place supprime ou maquille les symptômes au lieu d’agir vraiment sur les causes.
Les flics qui « maintiennent l’ordre » sont par nature une institution de répression au service de l’ordre en place quel qu’il soit.
Comme les gouvernements autoritaires au service d’un système inégalitaire et violent (le capitalisme et son monde) ont besoin des flics pour garder le pouvoir, ils ordonnent aux flics de réprimer brutalement. Avec l’impunité qu’ils accordent aux flics, une part croissante de ceux-ci s’enfoncent dans la violence, tandis que le corps policier s’autonomise, fait sa loi, impose ses diktats aux gouvernements, devient une bande armée fascisante excitée par des syndicats policiers nuisibles.
Et c’est comme ça qu’on glisse d’institutions politiques déjà antidémocratiques vers la néo-dictature.
Alors qu’ils sont eux aussi victimes du système (suicides, manque de moyen, précarité...), la plupart des flics sont trop barrés et endoctrinés (sans parler de leur culture d’esprit de corps et d’obéissance) pour se solidariser avec les opprimés et les révoltés, alors ils ne démissionnent pas ni ne désobéissent, et donc ils tapent sur ordre, avec plus ou moins de retenue mais ils tapent, et certains y prennent goût.
Cette situation aggrave la conflictualité, le gouvernement monte volontairement le niveau de violence, accroît lois liberticides et réformes antisociales honnies au lieu d’accepter les changements radicaux et légitimes réclamés par une part croissante de la population.
En retour, puisque les gouvernements restent inflexibles et sont de plus en plus autoritaires et violents, les contestations vont donc fatalement se faire plus violentes.
C’est triste et dommage, mais la responsabilité de cette situation conflictuelle explosive revient entièrement aux flics qui obéissent, et surtout aux classes bourgeoises, aux merdias, aux plus riches et à tout ceux qui les soutiennent activement, tout ceux qui veulent garder le système écocidaire et inégalitaire en place.
- Etat et gouvernement veulent interdire de filmer la police et/ou de diffuser les images publiquement
- Castaner et la police veulent limiter le droit à diffuser des images de la police