Énième scandale de violences policières immondes et racistes !

Désormais, abolir la police et destituer le gouvernement est un préalable à tout dialogue social

jeudi 26 novembre 2020, par Camille Z.

ÉNIÈME SCANDALE DE VIOLENCES POLICIÈRES

Un producteur de musique tabassé par des flics racistes complètement gratuitement.
Sérieux plus rien ne va chez les flics.
Choqué par les images, choqué par le témoignage.
Le pire étant de se dire que si vidéo il n’y a pas, la victime serait aujourd’hui en prison après la version mensongère inventé par ces mêmes
flics.
Ils sont capables de détruirent des vies dans le seul but de se protéger de leurs propres bavures.
A l’heure actuel, il faudrait se réjouir de leur suspension et qu’une enquête igpn soit ouverte, quel blague !!!!!
Leur place est en prison et immédiatement, car sans les vidéos, la victime serait déjà elle en train d’y dormir.
Voilà où mène toute ces politiques sécuritaires ou l’on donne carte blanche a des cowboys en uniformes.
Ils agissent en toute impunité, se sentent intouchables, au dessus des lois, ce qui sera encore pire avec la nouvelle loi sécurité globale.

Et qu’on ne me dise pas qu’il ne s’agit que de quelques brebis galeuses, si c’était le cas, nous aurions aujourd’hui tout un corps de métier qui monterait au créneau pour dire que non la police ce n’est pas ça.
A la place de celà, nous allons avoir une enquête igpn a rallonge ou tout sera fait pour protéger les flics pourris, afin qu’ils prennent le moins cher possible.
Et après ça se demande pourquoi de plus en plus de gens ont la haine contre cet uniforme...

Samedi tous dans la rue pour leur montrer que nous ne lacherons rien et que nos libertés valent bien plus que leur autorité.

Source et VIDEO : https://www.loopsider.com/fr/video/la-folle-scene-de-violences-policieres

(post de Jessy Jess)

Énième scandale de violences policières immondes et racistes !
Désormais, abolir la police et destituer le gouvernement est un préalable à tout dialogue social

Fini de soumettre des doléances réformistes

Quand on voit ces images de énièmes violences policières, on reste d’abord sans voix, estomaqué.
Puis une colère profonde vient.
Toute la gamme des brutalités policières y passent dans ces agressions : agression policière pour un motif dérisoire et absurde (masque non porté en extérieur), coups réitérés, insultes racistes, intrusion dans un espace privé, destruction de biens privés sans motifs, grenade lacrymo dans un espace clos, menaces avec armes, nouveaux coups dans la rue, mensonges caractérisés, etc.
Heureusement, par miracle ces flics au comportement minable n’ont tué personne ce soir là, notamment parce que les jeunes savent qu’ils ne doivent pas moufter d’un cil s’ils veulent rester en vie (NOTE : Heureusement, Michel a résisté pour ne pas être mis au sol, car il savait qu’il risquait d’y être étouffé à mort, comme Cédric Chouviat, Adama Traoré, Floyd aux USA et d’autres)

On ne va plus se contenter de voir quelques flics ou préfets vaguement réprimandés de temps en temps, tandis que les brutalités policières et l’arsenal militaire et juridique à leur disposition ne cessent de s’accroître.
Comme aux USA, il nous faut à présent porter le débat et l’action contestataire sur l’institution policière elle-même, sur l’abolition de la police.

L’abolition de la police et la destitution du gouvernement est désormais un préalable à tout « dialogue social »

Quand on dit « abolition de la police », ça comprend bien sûr tous les types de flics, de forces de l’ordre étatisées ou directement au service du Capital.
Avec ce régime, ses sbires ou ses clones, il n’y aura plus de débats, de discussions, de pardon, d’attentes, de demandes, juste un combat permanent pour le destituer et construire autre chose sur ses ruines.
Et ce sera pareil pour le technocapitalisme et ses avatars en mode greenwashing ou modernisé.

- Quelques liens pris sur Ricochets et ailleurs sur ce sujet de l’abolition de la police :

Énième scandale de violences policières immondes et racistes !
Désormais, abolir la police et destituer le gouvernement est un préalable à tout dialogue social

P.-S.

« Ils auraient pu le tuer. »

Une nouvelle vidéo accablante de l’agression de Michel Zecler vient d’être mise en ligne par Loopsider ! Cette vidéo d’un voisin montre sous un autre angle l’agression et sa violence inouïe. « Ils auraient pu le tuer. »
Demain, refusons ce monde... Ripostons au fascisme.

(post de Cerveaux non Disponibles - VIDEO)


Forum de l’article

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  • Énième scandale de violences policières immondes et racistes ! Le 29 novembre 2020 à 01:06, par Camille Z

    Autre exemple d’impunité policière gerbante suite à une violence policière grave :
    La police des polices enterre l’affaire de Maria, blessée par la police le 8 décembre - par Pascale Pascariello (Mediapart)
    À Marseille, le 8 décembre 2018, en marge d’une manifestation des « gilets jaunes », des policiers ont fracassé le crâne de Maria, 19 ans, lui blessant gravement le cerveau. Cette enquête révèle, preuves à l’appui, la partialité de l’IGPN, la police des polices, et sa volonté d’enterrer les faits et nier les responsabilités. Une enquête réalisée par Mediapart et proposée aux lecteurs de Marsactu.

    Répondre à ce message

  • Énième scandale de violences policières immondes et racistes ! Le 26 novembre 2020 à 18:05, par Camille z

    THÉO, MICHEL, RACISME D’ETAT ET VIOLENCES POLICIÈRES

    Théo, d’abord (texte adapté depuis une publication de Nantes Révoltée) :
    Il y a trois ans, à Aulnay-sous-Bois, des policiers violentaient gratuitement plusieurs habitants, et mutilaient Théo à tout jamais, en le frappant au niveau de l’anus avec une matraque en métal. À l’époque, les médias avaient largement maquillé l’affaire, justifié l’injustifiable, repris les éléments de langage des autorités… Aujourd’hui, la Défenseure des droits publie un rapport accablant détaillant tous les faits. Une enquête méticuleuse menée par des juristes : une liste interminable d’agressions, de mensonges, d’humiliations, de comportements contraires à la déontologie à tous les niveaux de la hiérarchie. Tous ces actes sont documentés par des vidéos, des éléments d’enquête ou par des pièces de l’administration.

    Il est 16 h 45 ce jeudi 2 février 2017, quand une équipe de la brigade spécialisée de terrain (BST) fait irruption sur le parvis du centre culturel d’Aulnay-sous-Bois. Il ne se passe rien, mais un agent tient déjà sa matraque télescopique en métal. L’intervention est gratuite : un « tapage » provoqué par le cri d’un jeune sur le parvis. La police décide de contrôler les personnes présentes. Théo Luhaka, qui subira les violences, n’est soupçonné d’aucun délit, ne fait rien : il passe. Il sera mutilé à vie quelques secondes plus tard.

    Le début du contrôle se déroule derrière un mur et échappe aux caméras de vidéosurveillance de la ville. Le premier coup, dans la tête d’un jeune, est donné par un policier qui reconnaitra les faits. Théo explique alors s’être interposé et avoir reçu un coup de poing. Le contrôle s’envenime et les policiers tentent de l’interpeller, tandis que les autres jeunes prennent la fuite. Théo, encerclé par les agents, réapparaît dans le champ des caméras. Il a perdu sa veste dans la mêlée et son pantalon tombe sur ses jambes. Il est jeté au sol par les policiers. Le chef de bord B. lui envoie des jets de gaz lacrymogène à bout portant. L’agent A., tient toujours sa matraque. Il lui assène des coups aux jambes, puis un derrière la tête, un geste illégal sur une personne déjà maîtrisée.

    Les agents le relèvent, Théo refuse de se faire menotter, mais ne porte aucun coup. Trois policiers sont sur lui, et le fonctionnaire C. menace un groupe à distance avec sa gazeuse. Alors que le policier D. frappe Théo au visage, son collègue A. donne un coup d’estoc avec sa matraque, pointe en avant, au niveau des fesses. Il vient de lui infliger une blessure très grave, une « plaie longitudinale du canal anal et du bas rectum en continuité et sur le trajet de la lésion sphinctérienne » En clair, il a perforé la chair à côté de l’anus, créant un nouvel orifice de 10 cm de profondeur. Le jeune homme s’effondre sous la douleur. « J’ai été comme dans les vapes : ils continuaient à me frapper mais je ne sentais plus les coups, j’étais comme concentré sur ma douleur », dira-t-il. Alors qu’il n’oppose plus de résistance, il reçoit un nouveau coup de matraque « pointé » du même agent. L’agent D. lui donne un crochet dans le ventre. Il est ensuite menotté. Gravement blessé, le jeune homme est écrasé au sol par le poids d’un agent sur sa nuque.

    Sur les images, un petit groupe semble protester verbalement. Une femme filme. Les fonctionnaires projettent du gaz dans leur direction, puis jettent une grenade vers des témoins, alors que ceux-ci sont déjà en train de quitter les lieux. Les policiers redressent Théo, menotté, et le frappent à deux reprises au visage. Sa tête heurte le mur. Deuxième coup, son crâne cogne à nouveau le béton. Il est emmené derrière le mur, hors du champ des caméras de vidéosurveillance, pendant deux minutes et vingt secondes à l’abri des regards. Un passant parvient à filmer quelques secondes de violences.

    Entre-temps, une équipe de la brigade anticriminalité (BAC) arrive, sans signe distinctif, et agressent les témoins. Un agent va vers l’escalier où se trouve un homme seul, qui assiste à la scène. Il lui jette en cloche une grenade de désencerclement, un tir illégal. Un autre homme descend de sa voiture et s’approche de la dalle, il est frappé à coup de pied. Un troisième s’approche, il est gazé. Il recule en levant les mains, un agent la BAC arme son LBD et lui tire dessus. Tandis que l’homme est en train de prendre la fuite, tirs de grenades de désencerclement et de grenade lacrymogène. Trois munitions pour faire fuir une personne seule qui passait par là.

    Au commissariat, les policiers assermentés rédigent de fausses déclarations sur les tirs. Ils écrivent avoir fait feu sur un homme qui jetait des projectiles. L’agent F. indique avoir jeté deux grenades de désencerclement pour disperser une foule d’une trentaine de personnes menaçantes, faits totalement contredits par les images de vidéosurveillance. Interrogé, cet agent expliquera que « ce type d’intervention était banal voire quotidien dans le département de la Seine-Saint-Denis, et le gardien de la paix G. précise qu’il faisait souvent usage des armes, qu’il n’y avait pas un cycle de travail (quatre jours) sans qu’il n’utilise une grenade ou un lanceur. »

    Dans la voiture qui emmène Théo vers le commissariat, un policier prend le jeune mutilé en photo : « Ça mérite un snap ». Théo évoque aussi des coups à l’intérieur du véhicule et à la sortie. Un agent lui aurait mis une gifle avant d’essuyer le sang de son visage avec son tee-shirt, tandis qu’un autre remarquait : « Tu as raison, il saigne du fion. » Malgré le sang, la douleur extrême, Théo Luhaka est menotté à un banc dans le commissariat. Un policier constate qu’il tombe dans les pommes, et l’allonge. Le jeune homme sera évacué vers l’hôpital et opéré en urgence. Pendant plusieurs heures, les policiers impliqués vont pouvoir se concerter, alors que le commissaire est informé des faits. Les trois agents de la BAC recevront un simple avertissement, la plus faible mesure possible. Les quatre agents de la BST n’ont pas encore été sanctionnés, même s’ils ont été suspendus le temps de l’enquête, deux d’entre eux ont été réintégrés.

    C’était il y a trois ans. Et la situation n’a pas cessé d’empirer depuis cet acte de barbarie, en plein jour, dans un quartier de banlieue parisienne.

    (post de Nicolas Casaux)

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