Du quinoa... dans la Drôme ?

Une plante nutritive très intéressante, qui commence à se cultiver en France

jeudi 25 novembre 2021, par Roger Poulet.

Du quinoa… dans la Drôme ?

Le quinoa est une pseudo-céréale extrêmement « tendance » depuis quelques années.
A juste titre, car c’est une plante qui a des qualités nutritionnelles exceptionnelles.
Riche en en protéines, elle apporte les huit acides aminés essentiels que l’organisme n’est pas capable de fabriquer. ainsi que de nombreuses vitamines, oligoéléments...etc...

Sans gluten, il est une bénédiction pour les personnes intolérantes et très employé dans les régimes végétariens. D’après le docteur Richard Béliveau, ce serait « l’aliment idéal anti-cancer ». Mais en l’absence d’études scientifiques, ces vertus sont pour l’instant théoriques.

Du quinoa... dans la Drôme ?

Cet engouement a des effets pervers, car dans les pays producteurs qui sont essentiellement la Bolivie et le Pérou, si les producteurs ont vu leur niveau de vie s’améliorer, pour l’ensemble de la population la forte hausse des prix due à son succès, met cette plante traditionnelle hors de leur portée au profit d’une « mal-bouffe » plus bon marché.

On peut penser qu’il serait souhaitable d’en cultiver sur notre sol à la place du mais fourrager qui est gourmand en eau, alors que le quinoa n’a besoin que d’un apport modeste.
En Anjou, quelques dizaines d’agriculteurs le cultivent avec un certain succès, mais cela reste une production marginale.
Pour l’acclimater dans nos régions il est important de trouver les variétés adaptées à nos climats, le quinoa étant cultivé en Amérique du sud du niveau de la mer jusqu’à 4200m d’altitude avec bien sûr des variétés diverses.

« Semences sans frontières  » (vers l’autonomie semencière des populations)

Il s’agit d’une opération initiée par l’association Kokopelli et à laquelle je participe.Elle consiste à parrainer dans son jardin une variété botanique choisie (dans mon cas : quinoa « Oro de Vale).
L’essentiel de la récolte et celle d’autres participants, sera envoyée à l’association et après des tests de germination, répartis dans divers pays, (Inde, Maroc, Afrique noire…)

J’ai été étonné de la facilité à cultiver cette plante : germination en 3 ou 4 jours, pousse rapide que ce soit en pépinière ou directement en pleine terre, panicules bien formés et abondance de graines…

Il est fascinant de constater l’aptitude des plantes à s’adapter à un nouvel environnement, d’où l’intérêt de ressemer sa propre récolte et bien sûr éviter les hybrides F1 qu’il faut racheter chaque année.

En complément, quelques photos prises au fil de la saison de culture.


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