La lutte contre le projet anti-écologique d’échangeur autoroutier de Vinci et des élus locaux continue à St Paul Trois Châteaux.
Avec plus bas la mise en lumière d’un possible conflit d’intérêt.
Dans la Drôme, Vinci veut saccager des terres agricoles - Dans la Drôme provençale, la famille Hugues se bat contre l’expropriation de ses terres bordant l’A7. Vinci veut y construire un échangeur autoroutier, alors que seuls 21 km séparent les deux sorties voisines.
(...) Dans les années 1980, la centrale nucléaire du Tricastin a transformé le paysage économique de la région. Il y a un an, l’extension d’une zone d’activités les a privé de 14 hectares. Désormais, le projet d’échangeur met en péril la pérennité de leur exploitation.
(...) Depuis l’annonce du projet, des élus locaux proposent d’installer un parking de covoiturage à proximité du futur échangeur ou encore de créer un nouveau bassin de rétention d’eau. Les agriculteurs se demandent combien de terres ils vont devoir abandonner.
Pour suivre les activités de l’association locale, pour partager arguments et propositions, voir sur facebook :
https://www.facebook.com/groups/contrelechangeurautoroutierdromeprovencale
Que ce projet d’échangeur Vinci sur l’A7 soit utile ou pas, il serait de toute façon néfaste.
La seule « utilité » avérée de ce projet d’un autre siècle c’est ;
- de l’argent pour le BTP et les aménageurs
- des extensions de zones industrielles devenant plus attractives et vendues plus chères
Les mairies pro-projet-Vinci et le conseil communautaire Drôme Sud Provence (CCDSP) ont-ils des liens avec les entreprises du BTP et les vendeurs/aménageurs de terrains pour zones industrielles tels que « B.C.M Groupe » ?
Plus probablement, ces élus poursuivent aveuglément le mythe de la Croissance infinie et sont prisonniers des exigences de l’économie capitaliste.
- Saint-Paul-Trois-Châteaux : Non à l’échangeur Autoroutier A7 Drôme Provençale de Vinci !
- Finissons-en avec ces projets anti-cologiques et TOUT le système qui les porte
Possible « conflit d’intérêt » ?
NOTE : modifications suite commentaire forum (merci Rutabaga pour « l’alerte »).
Après davantage de recherches on voit que « SPL du Tricastin » est une Enteprise Publique Locale, un outil de la com com.
Les SPL sont des outils des collectivités locales.
Ce type de société est parfois critiquée : « Le principe de l’utilisation des sociétés publiques locales est critiqué, certains y voyant un moyen pour les administrations d’échapper au code des marchés publics et de donner des emplois aux amis du pouvoir. »
Le maire de Saint Paul Trois Châteaux M Jean-Michel CATELINOIS est président directeur général de la société « SPL du Tricastin », tandis que M Alain GALLU, maire de Pierrelatte, est lui administrateur de cette société de type SA. Une autre administratrice de SPL est Véronique HURBIN, Conseillère municipale à Saint Paul Trois Châteaux.
Ces élus sont aussi dans le conseil communautaire Drôme Sud Provence (CCDSP).
Monsieur Maryannick GARIN, maire de Clansayes une petite commune voisine de St Paul, est aussi administrateur de SPL.
Le secteur d’activité de la « SPL du Tricastin »-est « Activités d’architecture et d’ingénierie ; activités de contrôle et analyses techniques »
Laquelle ZAC serait « boostée » par l’existence du nouvel échangeur autoroutier défendu notamment par Messieurs les maires Jean-Michel CATELINOIS et Alain GALLU.
Pour l’essor de leur ZAC, les élus locaux veulent à tout prix un noiuvel échangeur. Leurs motivations pour cet échangeur sont sans doute davantage là que dans les arguments de prétendus gains de temps de trajet qu’ils mettent en avant (voir infos sur la page de l’association qui conteste ce projet)
D’autres projets sont possibles
Un de nos anciens article sur le sujet :
- Saint-Paul-Trois-Châteaux : Non à l’échangeur Autoroutier A7 Drôme Provençale de Vinci ! - Finissons-en avec ces projets anti-écologiques et TOUT le système qui les porte
Au lieu de vouloir soi-disant réduire les temps de trajet en voiture avec ce projet d’échangeur, un projet alternatif responsable serait de réduire l’activité économique standard, de stopper l’extension des zones artisanales/industrielles/logistiques, de créer des activités locales low-tech, agroécologiques et sans impacts écologiques négatifs pour diminuer les trajets travail/domicile, de reconfigurer l’urbanisme et de stopper le marché de l’immobilier pour réduire les distances domicile/travail, de diminuer ensuite le nombre de routes et de voitures...
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