Dérèglement climatique : Madagascar, 1er pays à subir la famine, d’autres suivront

Les désastres créés par le capitalisme et la civilisation industrielle s’étendent, jusqu’à quand ?!

lundi 5 juillet 2021, par Les Indiens du Futur.

Comme indiqué par les prévisions des climatologues, la famine commence hélas à se faire sentir à grande échelle du fait des dérèglements climatiques produits par le capitalisme, les Etats et la civilisation industrielle.
De nombreux autres pays suivront Madagascar (région éthiopienne du Tigré, le Soudan du Sud et le Yémen, Nigéria, Burkina Faso, puis l’Asie du Sud Est ?, certaines zones du Maghreb et du moyen orient ?, puis...), ...à moins que des basculements révolutionnaires et radicaux initiés par les peuples se produisent un peu partout, notamment dans les pays riches et industrialisés qui sont le moteur principal des carnages et qui imposent leur modèle Machinique partout.

Dérèglement climatique : Madagascar, 1er pays à subir la famine, d’autres suivront
Madagascar subit le dérèglement climatique -> sécheresses -> désertification -> famines
  • Réchauffement climatique : Madagascar, premier pays à subir la famine - La famine à Madagascar fait des ravages, contraignant des habitants à manger des criquets, des feuilles de cactus et même de la boue, a alerté vendredi un responsable de l’ONU, en soulignant qu’il s’agit du premier pays au monde à expérimenter la faim due à la crise du réchauffement de la planète. (le covid-19 et ses confinements a aggravé les choses)
  • Les famines liées au changement climatique se multiplient dans le monde - La sécheresse fait rage depuis plusieurs mois dans le sud de Madagascar, causant une famine qui touche plus d’un million de personnes. Selon l’ONU, « l’instabilité climatique est un facteur majeur de l’augmentation de la faim dans le monde et est l’une des principales causes des graves crises alimentaires ».
  • Madagascar : le spectre de la famine menace le sud du pays (PAM) - « Des familles souffrent et des personnes meurent déjà de faim » (...) Le PAM a déclaré mardi que 41 millions de personnes sont au bord de la famine dans 43 pays. Ce chiffre est en hausse par rapport aux 27 millions de 2019.
  • Réchauffement climatique : Madagascar, premier pays ravagé par le dérèglement climatique - « Nous avons des gens au bord de la famine et il n’y a pas de conflit. Il y a juste le changement climatique avec ses pires effets qui les affecte gravement », a-t-elle ajouté, jugeant une « action rapide plus que nécessaire » de la communauté internationale.
    « Ces gens n’ont contribué en rien au changement climatique et ils en prennent l’entier fardeau à l’heure actuelle », s’est-elle insurgée, en citant David Beasley.

- Déjà en 2020 :

Mais le système économique et son miroir les Etats s’en foutent, ils vont continuer à piller les ressources minières et agricoles de ces pays du sud et à leur envoyer les déchets des usines et du système marchand. Il faut bien que les usines tournent et que les profits des déjà riches augmentent (tout ça sous l’habile "justification" de créer des emplois bien sûr) quoi qu’il en coûte (aux pauvres et classes moyennes, et aux mondes vivants) nous répètent-ils à la TV.

Au final, et de plus en plus vite, comme une ligne de dominos qui chutent en série de manière accélérée, toutes les régions du monde seront très durement affectées par les catastrophes climatiques (et écologiques et sociales), d’une manière ou d’une autre (sécheresses, tornades, tempêtes côtières, inondations, pandémies, incendies géants, canicules ou froids extrêmes, disparition de pollinisateurs, etc., avec les guerres, conflits, morts en masse, exodes, misères, famines, maladies... qui vont avec).

Le capitalisme et les Etats ont besoin de toujours plus, de croissance et de puissance, pour tenir, alors ils ne s’arrêteront pas, ils sont irréformables, ils ne voudront pas prendre la décision de s’autodétruire. Alors ils voudront continuer à piller et à détruire ici ET ailleurs, sous la protection armée de mercenaires, de flics et de militaires.

Ce n’est pas en faisant l’autruche, , en comptant sur une illusoire résilience, en laissant faire les gouvernements, les élus et les capitalistes, ou en comptant sur des innovations technologiques miracles qu’on pourra limiter la casse, mais en luttant collectivement et sans pitié contre le techno-capitalisme, contre les Etats et leur technocratie centralisée, contre la poursuite du monde suicidaire de l’économie.

P.-S.

Je pense qu’on est sur une échelle de 3 ans maximum. Le système est en train de s’emballer complètement et on ne s’en rend absolument pas compte

"Pour Emma Haziza, il est urgent de se doter d’une vision plus globale que la seule question du carbone. L’enjeu du siècle sera le triptyque eau – alimentation – énergie. Voici sa vision des choses :

« Depuis 20-30 ans, les politiques publiques sont très focalisées sur l’énergie. Mais pour produire de l’énergie, il faut de l’eau. Pour faire fonctionner une centrale, qu’elle soit nucléaire ou thermique, il faut de l’eau pour le refroidissement ; pour faire de l’hydroélectricité, il faut de l’eau pour faire tourner les turbines. Cette question, on l’a anéanti. On parle de bilan carbone et de gaz à effet de serre. Mais je rappelle que le premier gaz à effet de serre au monde, c’est l’eau.
Les gens sont encore persuadés que le changement climatique c’est pour 2050, que le changement de températures c’est pour 2100, et que la fonte des glaciers himalayens c’est pour 2350 ; au fond, qu’on a le temps. Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il faut être humble avec la nature : on ne maîtrise absolument pas les effets domino, parce que la science s’est construite sur des effets de silos.
(…) Je pense que l’on n’est pas sur une échelle de 10 ans. Moi je regarde les chiffres tous les jours. Cela fait 4 à 5 ans que je suis jour après jour les états de sécheresse et d’inondation dans le monde. Je pense qu’on est sur une échelle de 3 ans maximum. Le système est en train de s’emballer complètement et on ne s’en rend absolument pas compte. Ce n’est pas une question de sobriété, c’est une question d’urgence, parce qu’il y aura des endroits sur Terre où on ne pourra plus vivre."
(...)
On n’en est qu’au début d’une situation en train de totalement s’enflammer.

- Article complet : Le cri d’alarme de l’hydrologue Emma Haziza


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