Covid-19 et catastrophes climatiques, la politique des institutions sont des meurtres sociaux

Les institutions en place font partie de ce système irréformable et criminel

vendredi 11 novembre 2022, par Camille Pierrette.

Cet article relie pandémie de Covid-19 et catastrophes climatiques pour faire une critique des institutions en place :

_Pandémie et Planète
Nous devons comprendre la pandémie de Covid-19 comme une sous-crise de la crise climatique. L’inaction face au changement climatique, comme l’inaction face au Covid-19, n’est pas liée à un manque de reconnaissance de la gravité de ces crises, mais est due au problème de privilégier la création de richesse au détriment des vies humaines. Les décès dus à ces deux crises sont des meurtres sociaux.
Ce n’est que quelques mois après la grève mondiale pour le climat, peut-être la plus grande mobilisation mondiale jamais organisée pour agir contre la crise climatique, que la pandémie de Covid-19 a englouti le monde. Une crise s’est superposée à une autre. Les parallèles entre la pandémie et la crise climatique sont nombreux ; toutes deux peuvent être comprises comme des manifestations de la crise plus large du capitalisme. En parcourant certains points de rencontre entre les deux, peut être pourrons-nous apprendre quelque chose pour nous aider à les affronter.
(...)

Covid-19 et catastrophes climatiques, la politique des institutions sont des meurtres sociaux
Les institutions en place ne peuvent pas mener de politiques non-criminelles

En réalité, il faudrait aller plus loin et dire que toutes les institutions en place, qu’elles soient politiques, sociales ou économiques, ne peuvent pas faire autre chose que des politiques criminelles, écocidaires et antisociales.
En effet, ces institutions sont toutes, de gré ou de force, encastrées dans le capitalisme, le productivisme, la société de masse, la course au « progrès » technologique et l’étatisme.
De ce fait, obéissant à des idéologies et structures antidémocratiques et criminelles, elles ne peuvent produire que des politiques antidémocratiques et criminelles, des actions globalement néfastes même si par endroit certains individus ou sous-structures essaient de « bien faire ».

C’est particulièrement criant pour les dévastations écologique et le réchauffement climatique, mais c’est visible partout.

On pourrait même dire que toute institution est ou devient criminelle (c’est comme le fait de donner un Pouvoir à une personne, elle vrille à un moment ou un autre), ou en tout cas que c’est le cas si les institutions ne sont pas confrontées à des contre-pouvoirs forts et divers capables de les démanteler et remettre en cause sans trop de difficultés. (voir dans mes articles un peu plus ancien des notes sur ces sujets)


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