Couvre-feu à 20h ! La marmite sécuritaire-autoritaire est pleine ! Sortir du cadre ?

Le régime nous assigne à résidence tandis qu’il avance ses pions, basta !

jeudi 10 décembre 2020, par Auteurs divers.

Ca fait des mois, des années, que le régime autoritaire et policier en place accroît sa répression et son contrôle et empile les dispositifs liberticides.
Le régime se sert du terrorisme, d’une contraction économique ou d’un virus pour accélérer ses menées autoritaires dans tous les domaines, tandis qu’il continue ses projets écocidaires et anti-sociaux.
Et si on arrêtait pour de bon d’être dociles ?
Et si on refusait pour de bon le monde sans contact et le cloisonnement dans l’impuissance individuelle ?
Et si on additionnait les forces collectives pour stopper le totalitarisme En Marche et ouvrir des perspectives plus joyeuses que la prison à ciel ouvert rationnée par l’Etat et livrée par Amazon & co ?

💥 COUVRE FEU : FAISONSBORDER LA MARMITECURITAIRE

Le Régime autoritaire qui détient le pouvoir en France annonce donc un couvre-feu à partir de 20H dès mardi 15 décembre, et la suppression du Réveillon du Nouvel An. Il n’y a plus l’ombre d’un doute : la décision d’instaurer un couvre-feu ne répond à aucune nécessité sanitaire. Le travail, la consommation, et toutes les activités avilissantes restent autorisées, mais les relations essentielles sont réduites au minimum. Nous assistons depuis des mois à la suspension de toutes nos libertés dans le cadre d’un État d’urgence sanitaire indéfini… Jusqu’où ira le gouvernement dans le contrôle de nos vies et nos comportements ?

L’espace public est réservé au travail et à la consommation. Nous assistons à un processus extrêmement violent de destruction de l’idée-même de vie sociale. Rencontres, discussions, fêtes, tout cela serait désormais cloîtré dans l’espace virtuel des sociabilités numériques. Quelle tristesse ! Et quel monde aussi. Un monde où les humains n’auraient plus aucune liberté de choisir au hasard d’une rencontre, d’une soirée, d’une discussion un autre chemin que celui que l’État ou les géants du web traceraient pour eux ?

Nous observons avec amertume et inquiétude une véritable épidémie de dépressions dont la seule et unique cause est l’assignation générale à résidence par un pouvoir qui à force de lois et de répression policière est devenu le geôlier de tout un peuple.
Depuis 5 ans nous vivons sous un État d’urgence permanent qui ne nous protège ni du terrorisme ni des épidémies. En effet qui peut encore croire que ce pouvoir se soucie de notre bien-être ? Pas un jour ne passe sans qu’une nouvelle violence policière ne parvienne à nos oreilles. Pas une semaine sans qu’un nouveau scandale éclabousse le gouvernement et sa majorité.

Nous avons vécu des mois de confinement mais il n’y a pas eu de cessez-le-feu : travailleurs exposés au risque de contamination, casse du code du travail, violences policières, assouplissement des règlementations écologiques, cadeaux colossaux aux multinationales, sans oublier la loi de sécurité globale. Pendant ce temps où nous restons chez nous, incapables de nous organiser collectivement pour cause de distanciation sociale, les capitalistes eux, préparent le monde d’après.
Et ce sont ces mêmes personnes qui prétendent aujourd’hui nous soumettre à une mesure de couvre-feu qui rendrait la moindre escapade nocturne dangereuse, voire mortelle, si à tout hasard nous avions la malchance de tomber sur une patrouille de police !

Car c’est bien ce qu’il nous est promis : des villes sous la chape policière de 20h à 6h du matin, des villes vides, froides, où les habitants apeurés sont calfeutrés et les maîtres rôdent en uniformes.
Nous sommes habités de désirs de vivre, de rire, d’échanger, et nous sommes prêts à lutter pour que notre monde ne devienne pas cet enfer qu’ils sont en train de dessiner pour nous. Telle est l’urgence aujourd’hui !

Nous appelons tout un chacun à s’organiser entre amis, camarades, voisins pour faire battre le cœur de nos villes dès la tombée de la nuit. Retrouvons-nous partout, dans les rues de chaque ville et de chaque village dès le premier soir de couvre-feu : Assemblées publiques, concerts de casseroles, apéros géants, musique, free-parties, occupations de places ou de ronds-points, bars clandestins, tournois de pétanque… et faisons déborder de toute part leur dispositif de contrôle. Nous voulons tout, car notre appétit de vivre est au moins aussi grand que leur volonté de tout contrôler.

Quelques pistes à partir du 15 décembre :
➡️Manifestations nocturnes
➡️Désobéissance collective
➡️Fêtes sauvages
➡️Réveillon déterminé
➡️...

(post et visuel de Nantes Révoltée)

Couvre-feu à 20h ! La marmite sécuritaire-autoritaire est pleine !
Faisons déborder la marmite sécuritaire

Et si on sortait du cadre et de l’agenda du régime ?

Cette situation est hallucinante, à force d’avoir trop laissé faire, d’être contraint à la défaite depuis des années faute de forces suffisantes et de tactiques/stratégies adaptées, on est à présent contraint de se battre simplement pour avoir le droit de vivre, d’avoir une simple vie sociale, culturelle et politique !
Quelle régression, quelle victoire écrasante pour le totalitarisme économique et étatique !

Au lieu de lutter pour la fin du capitalisme, des projets inutiles, de la civilisation industrielle, on se voit amener à lutter pour juste respirer ??!!

Les stratèges nous disent toujours que la meilleure défense c’est l’attaque.
Alors peut-être qu’il faudrait imaginer des formes d’attaques qui sortent du timing et des thèmes portés par le régime et ses merdias, qui sortent des méthodes convenues, qui surgissent inopinément à des endroits et sur des sujets inattendus ?

Et bâtir des stratégies collectives adaptées à la situation au lieu de s’essouffler à courrir après l’agenda et les multiples lois de merde du régime ?

P.-S.

- Une petite illustration parmi de nombreuses autres de là où on en est :

Procès contre Lallement


Tribunal Judiciaire, 9H. Un gilet jaune est pénalement poursuivi pour avoir fait état, dans une déclaration de manifestation, des « dérives fascistes de Didier Lallement ». Il risque un an de prison.

Vous m’avez bien lu : un gilet jaune sans casier judiciaire écrit ces mots et fait l’objet d’un signalement de la part du préfet lui-même. M. Lallement en personne se constitue partie civile, s’accorde la protection fonctionnelle, et demande 2400 euros à ce titre. Le parquet obéit, poursuit, et l’affaire est prestement audiencée.
A l’audience, le Procureur requiert six mois de prison avec sursis et une amende. Six mois de prison pour avoir fait usage de sa liberté d’expression. Pour avoir indiqué ce que tout le monde savait : que ce pouvoir vrille, et se montre prêt à tout pour au pouvoir demeurer.
J’ai dit ma honte, ma honte pour le tribunal de me retrouver là, aux côtés de mon client, à devoir leur rappeler des menus détails qui, de la déclaration des droits de l’homme à la jurisprudence constante de la CEDH, s’opposent à toute poursuite, et a fortiori, à toute condamnation.

J’ai rappelé que la liberté d’expression était, pour le Conseil constitutionnel, la plus précieuse et primordiale des libertés, en ce qu’elle autorise toutes les autres.
J’ai rappelé que c’était M. Juppé lui-même qui, alors maire de Bordeaux, avait qualifié en ces termes M. Lallement : nazillon.

Ma honte enfin, de voir tant de servilité de la part du parquet, en posant cette question : qui servent les procureurs ? Le peuple et le droit, ou les petits fascisants du moment ?
J’ai demandé : comment cela se fait-il que personne ne se soit opposé à la volonté de M. Lallement ? Comment se fait-il que des réquisitions judiciaires aient été menées jusqu’en Irlande pour identifier l’auteur d’un e-mail qui, dès le départ, reconnaissait les faits ?
J’ai dit enfin mon indignation à ce qu’aient été invoquées par l’avocat de M. Lallement et le parquet les violences contre les pompiers et les policiers afin de justifier leur quérulence, et rappelé cette évidence : M. Lallement a été nommé par le gouvernement pour remplacer M. Delpuech, le préfet précédent, parce que ce dernier refusait d’accepter d’accroître la répression contre les français qui manifestaient.
C’est lui, et non ceux qui respectent les lois et font usage de leur liberté d’expression, qui au quotidien exposent les policiers à leur population.

Mon client, Stéphane Stef Espic, encore une fois, gloire à lui, a rappelé son droit de résistance face à ce qu’il considère être une oppression toujours plus systématique contre les gilets jaunes, dans le camp desquels il s’est placé.
J’ai honte, honte pour ce gouvernement et pour tous ceux qui, y compris dans les instances judiciaires, se montrent prêts à tout pour complaire à des êtres qui depuis longtemps se sont montrés incapables de nous respecter.
J’ai refusé de demander les dépens. Je refuse de toucher un sous de la part de l’individu en question. Nous nous battons librement, loin de leur argent.

Délibéré mi-janvier.

(post de Juan Branco)


Forum de l’article

  • Couvre-feu à 20h ! La marmite sécuritaire-autoritaire est pleine ! Sortir du cadre ? Le 11 décembre 2020 à 12:11, par non-au-totalitarisme

    En Belgique, ça y va fort aussi :
    - https://www.rtbf.be/info/societe/onpdp/detail_controle-a-votre-domicile-la-police-peut-elle-entrer-sans-autorisation?id=10638811

    La police belge peut entrer chez les gens durant les fêtes, sur suspicion de non respect des règles « sanitaires », en obtenant par tél une simple autorisation du parquet (sans besoin de preuve écrite) !

    Belgique et France semblent se livrer à un petit concours pour savoir qui sera le plus totalitaire et intrusif.

    Répondre à ce message

  • Couvre-feu à 20h ! La marmite sécuritaire-autoritaire est pleine ! Sortir du cadre ? Le 11 décembre 2020 à 11:53, par non-au-totalitarisme

    🚫 NANTES : SEULE LA POLICE EST AUTORISÉE À MANIFESTER EN VILLE

    – Le préfet Didier Martin interdit toutes les manifestations –

    ➡️ Depuis trois jours, de minuit à midi, partout dans le centre-ville, des colonnes de véhicules de police manifestent sirènes hurlantes, gyrophares allumés. Trois jours de grève sauvage non déclarée, de manifestations avec le matériel public, de rassemblements devant la Préfecture et le commissariat. Et un traitement médiatique plus que complaisant. Dans des articles de presse surréalistes, des agents radicalisés disent qu’ils protestent contre Macron, qui, selon eux, ne soutient pas assez les forces de l’ordre. Alors que le président qui a tout donné à la police un agent raconte : « on se sent complètement lâché par le chef de l’État ». Dimension parallèle. L’autre protestation vise directement la hiérarchie de la police nantaise : un « manque de soutien » des chefs et un « maintien de l’ordre édulcoré » ! Tellement édulcoré qu’il a tué plusieurs jeunes nantais et blessé des centaines d’autres en quelques années, sans la moindre sanction ! Le « Directeur de la sécurité publique » est accusé d’appliquer « des doctrines qui ne sont pas adaptées », « on nous retire nos moyens de riposte, la “grenade à main de désencerclement, dite GMD, a été retirée et remplacée par une grenade réputée moins dangereuse ». Scandaleux, en effet, donnons leur des roquettes. Le même policier déclare « on retarde de plus en plus l’engagement des moyens de riposte. Ce n’est pas acceptable ». Alors que, pas plus tard que samedi, des salves de grenades tombaient sur une foule qui tentaient de fuir en bord de Loire.

    ➡️ La lutte paie : les policiers de Nantes ont obtenu en 48H la tête de leur chef. Le Directeur de la Sécurité Publique, récemment arrivé à Nantes est viré ! C’est bien la seule entreprise dans laquelle il suffit de deux jours de mobilisation pour virer le patron et obtenir toutes les concessions imaginables. Ailleurs, ce sont les salariés qui sont virés et réprimés lorsqu’ils se rebellent contre leur direction.

    ➡️ Alors que les manifestations policières ont lieu en continu, le préfet de Nantes annonce l’interdiction totale de toutes les manifestations prévues dans le centre-ville ce weekend. « Même si le droit de manifester est reconnu, il doit s’effectuer dans le respect des gestes barrières, tout en garantissant l’ordre public en particulier la sécurité des personnes et des biens » écrit-il dans un arrêté. Traduction : le droit de manifester est aboli. Le préfet annonce que les manifestations déclarées « se dérouleront hors du périmètre du centre ville dans le respect des gestes barrières » Où ? On ne sait pas. Mais probablement dans un lieu où personne ne verra ni n’entendra la moindre revendication.

    Bienvenue à Nantes, où le seul secteur encore autorisé à se manifester est la police !

    (post Nantes Révoltée)

    Répondre à ce message

  • Couvre-feu à 20h ! La marmite sécuritaire-autoritaire est pleine ! Sortir du cadre ? Le 11 décembre 2020 à 10:42, par Chantal Mésange

    Oui tout a fait d’accord avec vous. Pour cela nous devons prendre notre destin en mains ici et maintenant ci dessous propositions.
    Avec l’intelligence du cœur !!!
    CRÉONS DES PETITES UNITÉS À LA PLACE DE LA MASSE
    A) Éclatement de la France en petites unités à taille humaine, décidant chacun de son mode de vie et de son fonctionnement.

    B) Mise en confédération de ces petites souverainetés indépendantes pour la mise en commun des services, institutions etc, : « sécurité sociale, Armée, école de médecine, ponts et chaussée, etc.

    C) Dans chaque souveraineté française indépendante vote par référendum des règles de fonctionnement communes, des décisions importantes, etc

    D) Dans chaque petite souveraineté française indépendante abolition de la politique et gestion de chaque spécificité (éducation, mise au pot des moyens nécessaires (ex : impôts/ponts et routes) par des gérants et des professionnels révocables etc …

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