Coronavirus : article sur l’immense différence entre un nombre de cas et un nombre de morts ou de malades.
OMS • COMMENT ON CRÉÉE UNE PANDÉMIE... VERBALE
On ne sait pas si le coronavirus a muté, ce qui est certain c’est que l’information à son sujet a bien changé. Jusqu’en mai, nous étions abreuvés de chiffres de morts et de malades sous respirateur. Désormais, la comptabilité s’arrête aux cas.
Quels cas ? Les cas de personnes infectées, aux urgences, décédées ? Non. Tous les cas. Or à mesure que le testing se systématise (notamment en raison des restrictions d’accès à certains pays), le nombre des cas augmente. Les porteurs sains, sans aucun symptôme, contribuent donc à faire monter le trouillomètre. Jusqu’au moment où le nombre de « cas » finit par justifier de nouvelles restrictions, etc.
En l’occurrence, il ne s’agit pas seulement d’une approximation des médias de grand chemin. La confusion sur les « cas » vient de tout en haut.
En mai 2009, l’OMS a modifié la définition de ce qu’est une pandémie. La description antérieure stipulait qu’« une pandémie peut survenir lorsqu’un nouveau virus de la grippe apparaît… résultant en une épidémie mondiale avec un grand nombre de morts et de malades… » En 2020, la « pandémie » peut être déclarée si « l’épidémie d’une maladie se manifeste par un nombre de cas plus élevé que la normale pour cette maladie ».
En l’occurrence, explique l’Australienne Judy Willyman qui a consacré sa thèse de doctorat au sujet, « un “cas” est défini par la présence du virus (infection) chez la personne sans aucun symptôme ou lorsque celui-ci est diagnostiqué sur la base des seuls symptômes ». (https://www.vaccinationdecisions.net/how-the-world-health-organisation-who-created-a-pandemic-of-a-disease/)
La multiplication des « cas », même asymptomatiques, est la condition sine qua non pour le maintien de l’alerte « pandémie ». Si le Covid_19 était arrivé avant 2009, le monde aurait vaqué à ses occupations comme si de rien n’était. Qui sait, d’ailleurs, s’il n’est pas déjà passé, lui ou l’un de ses cousins ?
PS. Sur son site consacré aux stratégies de la vaccination, le Dr Willyman cite une confession intéressante :
« En 1975, Henry Gadsden, patron du fabricant de vaccins Merck & Co, a déclaré au magazine Fortune que “c’était son vieux rêve que de fabriquer des médicaments pour les personnes saines, de telle sorte que Merck puisse en vendre à tout le monde”. Le rêve de Gadsden fait désormais marcher la machinerie de marketing de l’industrie la plus lucrative au monde (Moynihan & Cassels, 2005). »
(post issu d’un article de Antipresse)
Voir aussi :
Covid-19 : pourquoi la flambée des nouveaux cas ne conduit-elle pas à une hausse similaire des hospitalisations ?
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