Coronavirus : le coupable c’est la société industrielle capitaliste, pas les chauves-souris

Premier signe clair et incon­tes­table du fait que les dommages envi­ron­ne­men­taux pour­raient éradiquer les humains

mercredi 25 mars 2020, par Les Indiens du Futur.

- Cessons de blâmer les chauves-souris pour le coro­na­vi­rus, le coupable, c’est la société indus­trielle (Nick Paton Walsh et Vasco Coto­vio)

« Nous déve­lop­pons le trans­port d’ani­maux — pour la méde­cine, les animaux de compa­gnie, la nour­ri­ture — à une échelle jamais atteinte aupa­ra­vant », explique Kate Jones, titu­laire de la chaire d’éco­lo­gie et de biodi­ver­sité à l’Uni­ver­sity College de Londres.

« Nous détrui­sons leurs habi­tats pour en faire des paysages anthro­pi­sés. Les animaux se mélangent de façon étrange, comme jamais aupa­ra­vant. Sur un ‘mar­ché humi­de’, on trouve des tas d’ani­maux dans des cages, les uns sur les autres. »

Cunnin­gham et Jones soulignent tous deux un facteur permet­tant à de rares cas de trans­ferts zoono­tiques de se trans­for­mer en problèmes mondiaux en quelques semaines. « Histo­rique­ment, de nombreuses conta­gions entre animaux sauvages et humains se sont produites, mais la personne infec­tée mourait ou guéris­sait avant d’en­trer en contact avec un grand nombre d’autres personnes dans une ville ou un village », explique Cunnin­gham.

« De nos jours, avec les trans­ports moto­ri­sés et les avions, on peut se retrou­ver dans une forêt d’Afrique centrale un jour, et au centre de Londres le lende­main. »

Coronavirus : le coupable c’est la société industrielle capitaliste, pas les chauves-souris

Le coro­na­vi­rus est peut-être le premier signe clair et incon­tes­table du fait que les dommages envi­ron­ne­men­taux que cause la société indus­trielle pour­raient très rapi­de­ment éradiquer les humains.

Selon Jones, les virus « sont de plus en plus nombreux parce que nous sommes trop nombreux et trop connec­tés. Les risques de propa­ga­tion à l’homme sont plus élevés parce que nous dégra­dons les paysages. La destruc­tion des habi­tats est la cause, la restau­ra­tion des habi­tats est donc une solu­tion. »

La leçon ultime que tout cela nous enseigne, c’est que les dommages causés à la planète peuvent égale­ment nuire aux humains plus rapi­de­ment et plus grave­ment que les chan­ge­ments progres­sifs et géné­ra­tion­nels induits par le chan­ge­ment clima­tique.

Cet article est à rapprocher des articles importants et éclairants indiqués sur :
- Pour empêcher de telles épidémies, le complexe agro-industriel doit une fois pour toute être aboli - Au lieu de lutter contre les causes structurelles de telles pandémies, les gouvernement ne font que des mesures d’urgence


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