Contribuer à l’enquête publique sur le Projet de Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) de la Vallée de la Drôme Aval ?

Déjà rien que le titre fait peur, ça sent fort le dispositif administratif complexe qui échappe au commun des habitants.

Qui a entendu parlé de ce SCot ? de cette enquête publique ?
Réparons tout ça :

Présentation de cette « enquête publique » :

Conformément à l’article L.123-3 du Code de l’Environnement, une enquête publique est organisée afin d’assurer l’information et la participation du public ainsi que la prise en compte des intérêts des tiers, et de recueillir l’avis du public sur le projet de Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) de la Vallée de la Drôme Aval, arrêté par délibération n°16/2023 en date du 14 décembre 2023 visée en préfecture de la Drôme le 08 janvier 2024.
Cette enquête publique se déroulera du lundi 6 mai 2024 à 9 heures au samedi 8 juin 2024 à 12 heures, soit pendant 34 jours consécutifs.
Le registre dématérialisé sera clos automatiquement le samedi 8 juin 2024 à 12 heures précises.

 Un site vous explique tout ça : https://www.registre-dematerialise.fr/5357/
 Résultat des courses : DOCUMENT D’ORIENTATIONS ET D’OBJECTIFS

Quand on lit un peu les documents de présentation, l’impression d’enfumage et d’embrouille technocratique s’affirme.

Alors ? Comme d’habitude de belles promesses en l’air venues d’en haut bâties sur d’insolubles objectifs contradictoires, ou réels changements positifs en vue ?

 Si vous voulez contribuer malgré tout il reste deux jours (avant le 8 juin à midi)
Possible de le faire en ligne : https://www.registre-dematerialise.fr/5357/contribuez

Quelques contributions choisies

Apparamment, tout le monde n’est pas aussi enthousiaste du SCot que les élus...

tout est sur : https://www.registre-dematerialise.fr/5357/contributions

n°139
Encore un machin administratif élaboré sans les habitants (une centaine à 6 réunions, qui ne peuvent que donner des avis, sans pouvoir de décision).
On est loin d’une démocratie réelle !

Rien n’est fait pour sortir du modèle capitaliste de "développement économique" et de croissance, et donc, malgré les éventuelles bonnes volontés, on continue à aller dans le mur concernant le climat et le respect des écosystèmes.
Affirmer tenir des objectifs contradictoires/incompatibles (biodiversité/climat et développement économique dans le cadre capitaliste) ça fait de la jolie com, mais ça ne fabrique pas une société soutenable et vivable.

Pour tenir ce mode de développement, il est prévu de prospecter l’eau du Karst de la Gervanne, en vue de la pomper. Encore une connerie de plus.
D’autres options sont possibles pour l’eau : généralisation des toilettes sèches, généralisation de l’hydrologie regénérative et de la permaculture par exemple. Mais ça heurte des habitudes et intérêts.

Rien de fait par ailleurs pour contrer le marché de l’immobilier (plus de HLM, des coopératives d’habitants, des logement maintenus hors marché, habitats légers choisis...), toujours très cher, qui cantonne les pauvres à partir ou à supporter des logements en location privée pas isolés et chers malgré tout.

Bref, beaucoup de blabla et de promesses intenables, et des tas de sigles, mais peu de points positifs, et aucun changement de modèle de société.

n°138
Madame, Monsieur,
Que penser de ce SCOT qui va impacter notre lieu de vie durant les 15 à 20 prochaines années ?
Qui sait ce qu’est un SCOT ?
Qui a réellement suivi ce dossier ?
Qui peut en parler ?
Les élus, certes, et encore pas tous.
Mais la population est elle au fait de ce dossier ? A-t-elle été suffisamment informée ?
Y a-t-il eu une communication précise et cohérente dans l’avancement du dossier ?
Il faut croire que non, car un collectif a du être créé par des particuliers soucieux de porter à connaissance cet épineux dossier. Malheureusement, ils ont été traités d’agitateurs par certains grands élus car ils avaient osé informer la population d’un dossier qui semblait devoir « passer et être voté » dans une absolue méconnaissance.
Alors, pourquoi faut-il apporter d’autres informations à votre connaissance et ainsi qu’à celle de Monsieur le Préfet ?
Tout d’abord, l’étude prévoit une augmentation de près de 12 000 habitants d’ici 10 à 15 ans. Mais, s’est-on assuré par avance des besoins en eau potable qui vont devoir être injectés dans les réseaux pour une telle augmentation de population ? Je ne vous parle pas également des réseaux d’assainissement et des stations d’épuration qui vont devoir être agrandis dans de fortes proportions. Et pourquoi une telle augmentation de population ? Pour plaire à quelles démesures d’égo politiques ? Gouverner c’est prévoir mais dans cette situation, il convient de se poser des questions ! Notre région est-elle à ce point attractive ou souhaite-t-on en faire une banlieue de Valence voire de Lyon ?
Cette vallée, tant vantée par d’anciens citadins qui s’y sont installés, ne va-t-elle pas bientôt devenir leur cauchemar ?
Nos élus ont malheureusement mis la charrue avant les bœufs.
La population était-elle informée ? NON
Mais, pour fournir de l’eau potable, voire pour l’irrigation, ce dont se défendent les fameux élus, où va-t-on chercher cette nouvelle ressource ?
Et bien, dans le karst de la Gervanne alors qu’il y a 20 ans un projet avait mis en évidence que quelques petits prélèvements avaient mis en péril certaines sources, certains puits et notre belle Gervanne.
Certes, nos fameux élus soutiennent qu’il ne s’agit que d’une exploration pour estimer la capacité de cette belle ressource tant convoitée !!!
Mais, lance-t-on une étude d’environ 350 000 €, même si elle est subventionnée !!! (par qui ? mais par notre population, celle-la même qu’on a oublié d’informer …) uniquement pour des comptages ??!! Les prélèvements ne vont pas tarder à arriver !!! Or, comment est alimentée cette ressource ? Par les chutes de neige du Vercors, entre autres…..
Mais toujours, nos fameux élus ont oublié un point important qui s’appelle le réchauffement climatique.
Alors, si des prélèvements importants sont effectués et si l’alimentation ne se fait plus correctement, que risque-t-il d’arriver ? Un désamorçage des siphons souterrains et donc plus d’eau.
Nos élus, encore et toujours, jouent aux apprentis sorciers !
Conséquence inévitable pour notre vallée : notre belle biodiversité, celle-là même qui est largement portée et vantée par les mêmes élus, va disparaître et avec elle, un beau lieu de vie tué par des élus peu scrupuleux de la vie de sa population.
Mais, il est vrai que d’ici 15 à 20 ans, beaucoup auront quitté notre territoire ainsi que leurs fonctions et laisseront alors aux suivants une situation diabolique.
Alors, et vous l’aurez compris, je suis contre ce SCOT tel qu’il est présenté et je demande qu’une ré-étude soit lancée en associant largement la population.
Où est la démocratie participative largement vantée par nos mêmes fameux grands élus ???
J’espère que les résultats de cette enquête publique seront publiés toujours dans un souci de transparence.
Merci pour votre lecture.

n°131
Je suis en désaccord avec le scot, surtout sur le volet eau. Il est question d’un prélèvement supplémentaire dans le Karst de la Gervanne.
Voyant le manque d’eau lors de mes promenades estivales en bordure de rivière, je crains que tout prélèvement en plus condamne la vallée.
Outre l’aspect cadre de vie et biodiversité détruite, je suis solidaire de l’équipe de la Pisciculture de Beaufort et des 25 familles en lien direct avec ce qui sort de la source des Fontaigneux.

n°130
nous ne voulons pas que dans un futur proche , habitants de la vallée de la Gervanne, depuis 30 ans ,(plébiscité pour son caractère de bien vivre ) , que nos enfants et petits enfants ne puissent plus profiter de la Gervanne. Nous sommes contre le fait que les villages paient encore pour que dans la vallée de la Drome, les gens construisent à tout va des piscines. Ou est l’écologie dans tout ça ? La biovallée, est ce une idée en l’air ?

n°127
verticaliser l ’ habitat pour épargner les terres cultivables , c ’ est une très bonne idée . elle l ’ est moins si elle dénature un paysage ( voir projet immobilier de Montoison 26 ) .
un terrain de foot a été déclassé pour l ’ occasion . Pourtant c ’ était le moment ou jamais de créer un espace vert ...
De plus nous savons depuis quelques années que la station d’épuration est inefficace , avec à l’ appui de nouvelles analyses de l ’eau .
Enfin il faur regretter le manque de consultation auprés des riverains .

n°121
Sous prétexte d’une urbanisation grandissante dans la basse vallée de la Drome, on est prêt à sacrifier un territoire d’un point de vue touristique, agricole, sans parler de la biodiversité et du cadre de vie des habitants qui ont choisi cette vallée.
Bref la course à l’urbanisation serait désastreuse pour notre vallée.
N’y -t-il pas d’autres endroits en France à repeupler ?

n°120
Bonjour.
Suite au projet de Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) de la Vallée de la Drôme, je suis très inquiète quant au devenir de notre vallée. C’est l’escalade, vers plus, non, Beaucoup plus d’habitants, plus de productivité, plus de profits, plus plus plus.
Or, nous voulons Ralentir.
Nous avons déjà explosé le seuil de diponibilté des ressources de notre planète.
La Drôme est une magnifique Bio-vallée. Ne devrions-nous pas servir d’exemple ?
Au lieu de cela, j’apprends qu’un gros projet immobilier (encore !) se prépare et qu’il faut de l’eau pour tous ces gens (+12 000 h. dans les 15 ans), pour que ce projet soit accepté.
Une étude va être menée, sur le Karst des Fontaigneux. 350 000, puis 500 000€. Pourquoi tout cet argent ?
On connait le risque de pomper trop : le désamorçage du Siphon naturel des Fontaigneux qui alimente la Rivière Gervanne !
Le projet a été abandonné, il y a 20 ans, pour cette raison majeure...
Plus de rivière, plus de vallée, plus de rivière Drôme...
Faut-il rappeler que le Karst alimente déjà la ville de Crest ? (100l/s).
La rivière Gervanne a déjà baissé de 20%, depuis les derniers forages à la Vacherie, à Léoncel (l’eau part en Ardèche !).
On nous promet de ne pas forer. Mensonges ! A la dernière réunion du CM de mon village, le responsable du SCOT annonce un forage à 200m de profondeur ! Avec le risque de percer la nappe phréatique... Il nous parle de nommer un spécialiste qui va surveiller (?!)
Je suis désespérée.
A l’heure où toutes sortes d’expositions sur la biodiversité se font, et tout le blablabla inutile, les promesses, arrêtons-nous un instant.
Est-ce que tout cela en vaut la peine ? Le risque est énorme !
Tout ça pour qui ? Qui va encore s’enrichir, et sur le dos de la Biodiversité justement.
Une rivière c’est important. C’est notre rivière.
C’est notre rivière, c’est notre vallée, nous voulons les protéger.
Et vous, que voulez-vous au juste ?
J’apprends quil a été décidé de réparer les fuites sur le réseau. Des fuites sur le réseau ?!
Commencez peut-être par cela avant de penser à piller Mère-Nature, encore un peu plus.
Vous allez détruire ce que la Nature nous a généreusement donné.
Revenez à la raison, s’il vous plait.

n°119
Je suis pour une loi en faveur des habitats légers. Cela semble des habitations confortables, résiliantes, écologiques.

n°114
Mesdames, Messieurs,
ayant reçu un diagnostique médical d’électro hyper sensibilité en mai 2020, et une reconnaissance de handicap en avril 2022 (après une longue procédure), je n’ai jusqu’alors pu trouver aucun logement privé ou social répondant aux prescriptions médicales d’éviction des champs électromagnétiques artificiels (générés par les activités humaines). Et ce malgré des centaines de recherches et démarches personnelles, administratives, associatives, juridiques, etc.
Avec l’évolution constante de la pollution électromagnétique, l’habitat léger est aujourd’hui le seul type d’habitat me permettant d’envisager une vie sociale et professionnelle viables. Ce qui est également le cas d’environ 5 millions de personnes en France.
Je dors actuellement chaque nuit dans un véhicule aménagé en zone naturelle (hors ondes), faute d’avoir accès à un lieu respectant à la fois ma santé et les réglementations d’urbanisme. Je loue pourtant une maison, mais dont l’environnement est trop pollué pour garantir un sommeil réparateur. Elle me sert donc "d’accueil de jour" et non pas de véritable logement.
A ce jour en Drôme, nombre de personnes porteuses de ce handicap survivent d’ores et déjà en habitat léger, faute d’options alternatives. Comme elles, j’ai subi de nombreuses discriminations liées à de l’incompréhension et à de la méconnaissance de la réalité des situations vécues.
Ce phénomène est général sur tout le territoire français et à l’étranger aussi.
Les structures publics sont actuellement, de leurs propres aveux, totalement dépassées par cette situation inédite et dont l’augmentation est plus que préoccupante.
Vivre et travailler dans un environnement sain étant un droit fondamental, intégrer l’habitat léger dans les SCOT est la seule garantie d’inclusion des personnes atteintes de ce type de handicap, d’ores et déjà contraintes d’y recourir pour survivre.
Une intégration officielle permettrait la création de projets de vie, à la fois en matière d’habitat mais aussi au niveau professionnel, avec la possibilité de création d’activités artisanales et/ou agricoles.
Vous remerciant de considérer avec respect et dignité la réalité de ma/nos situations de vie.
Je fais le choix de l’anonymat pour préserver ma vie privée.
Cordialement

(...)

(on trouve aussi des contributions de secteurs économiques qui défendent leurs intérêts, comme le BTP ou l’hôtellerie de plein air.