Combien de blessés faudra-t-il encore pour que l’on se dise que ce n’est pas normal ?

Grève, blocage de l’économie et manifestations offensives pour vaincre le régime et son monde

mercredi 25 septembre 2019, par Gilets jaunes.

La liberté de manifester dans le régime macroniste

21 SEPTEMBRE ENTREPRESSION ET CONVERGENCE

(un post de Résistance Écologiste Rennes)

Après avoir empêché par un déploiement policier monstrueux toute manifestation des gilets jaunes le matin sur les Champs Élysées obligeant les manifestants à rejoindre la marche climat de 13h. Après avoir réprimé avec une brutalité et une violence inouïe cette marche climat. Macron nous invite maintenant à « aller manifester en Pologne » comme si ce pays avait une responsabilité plus grande que la France concernant le réchauffement climatique.
Macron comme d’habitude cherche à se faire passer pour le héraut d’une transition écologique qui n’arrive jamais tant son bilan en la matière est catastrophique. L’inscription de la « neutralité carbone » comme objectif à atteindre d’ici 2050 est de toute manière bien insuffisant dans la situation actuelle. Notre problème à nous est d’abolir le système économique et politique actuel et nous n’avons pas de leçons à recevoir de ce président pathétique. Comme nous pouvons encore une fois le constater, Macron, faute de trouver un soutien à sa politique inique et désastreuse dans la jeunesse pour le climat, ne répond aux critiques et à nos aspirations que par le mépris, l’arrogance et l’insulte.

Il ne reste quasiment rien d’autre de la liberté de manifester en France qu’une horde de flics qui traquent tout ce qui pourrait ressembler de près ou de loin à un manifestant pour lui confisquer son matériel de protection, le mettre à l’amende, l’envoyer en garde à vue sous des motifs ridicules.Chacune de leurs interventions visent dorénavant à blesser, mutiler et terroriser.

La journée du 21 septembre résume parfaitement la situation : un gouvernement dépourvu de toute légitimité à gouverner, aux propos pleins de suffisance et de mépris, dont la stabilité repose entièrement sur sa police et sur l’exercice de la force.

Pour le climat, pour les retraites, pour notre dignité, les marches pacifiques dépourvus d’objectifs ne suffiront pas.
C’est par la grève, le blocage de l’économie et les manifestations offensives que nous vaincrons !

Jean Jaurés : brutalité du patronat, « violence » libératrice des ouvriers
Autour de moi, le silence - Ne pas voir, ne pas entendre, ne rien dire...

Autour de moi, le silence

(Par Bulles Jaunes Blog)

Ca fait plusieurs mois maintenant que je vois défiler les images de ces gueules cassées. Les larmes aux yeux, la boule au ventre, tandis qu’autour de moi, la vie continue, dans un silence assourdissant. Comme si rien n’avait changé. Comme si tout cela était normal. Un texte écrit en février, et toujours d’actualité. Autour de moi, c’est toujours le silence. Pour combien de temps encore ?

Ca fait plusieurs mois maintenant que je vois défiler les images de ces gueules cassées. Les larmes aux yeux, la boule au ventre, tandis qu’autour de moi, la vie continue, dans un silence assourdissant. Comme si rien n’avait changé. Comme si tout cela était normal.

Car oui, pour beaucoup de gens désormais, il est devenu normal, en France, en 2019, de perdre un oeil ou une main. Simplement en manifestant.

Les verrous sautent les uns après les autres. Ce qui était inacceptable il y a encore 5 ans, devient tolérable aujourd’hui. Et même justifiable.

Jusqu’où faudra-t-il aller, combien de blessés faudra-t-il encore, pour que l’on se dise que ce n’est pas normal ?

Parmi ces manifestants, il y a des gens que je connais. Il y a surtout des gens que j’aime. Ces gens-là, demain, peuvent se retrouver avec un oeil en moins.

Et qu’est-ce qu’on leur dira alors ? Qu’ils l’avaient mérité ?

Ca en rassurera certains de se dire ça. Ils pourront continuer à dormir tranquille, puisqu’ils ne les connaissent pas. Puisque ce ne sont pas leurs amis, leurs parents, leurs frères, leurs sœurs, ou leurs enfants qui manifestent depuis plusieurs mois.

Je suis au-delà de la colère. Au-delà de la tristesse.
C’est une partie de moi, que j’ai perdue.

Autour de moi, c’est le silence.

Pour combien de temps encore ?


Répondre à cet article

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?
[Se connecter]
Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Partagez la page

Site réalisé avec SPIP | | Plan du site | Drôme infos locales | Articles | Thèmes | Présentation | Contact | Rechercher | Mentions légales | Suivre la vie du site RSS 2.0
Médial local d'information et d'expression libre pour la Drôme et ses vallées, journal local de contre-pouvoir à but non-lucratif, média participatif indépendant :
Valence, Romans-sur-Isère, Montélimar, Crest, Saillans, Die, Dieulefit, Vercheny, Grane, Eurre, Loriol, Livron, Aouste sur Sye, Mirabel et Blacons, Piegros la Clastre, Beaufort sur Gervanne, Allex, Divajeu, Saou, Suze, Upie, Pontaix, Barsac, St Benois en Diois, Aurel...
Vous avez le droit de reproduire les contenus de ce site à condition de citer la source et qu'il s'agisse d'utilisations non-commerciales
Copyleft