L’été et ses canicules semble fini, mais rien n’est réglé.
Le réchauffement climatique global provoqué par la civilisation industrielle continue de plus belle, alimenté par l’acharnement des dirigeants et le renoncement, la complicité, le refus de savoir, les illusions ou le déni de nombreux autres.
Et de nombreux logements, pour celleux qui en ont, restent inadaptés aux canicules, dans la ligné des inégalités sociales promues et attisées par le modèle de société en vigueur.
Plus de la moitié des Français souffrent de la chaleur dans leur logement
(...) Face à des vagues de chaleur plus intenses, plus fréquentes, et plus longues, « de plus en plus de personnes subissent l’inadaptation, voire l’inhabitabilité de leur logement plusieurs mois par an », souligne l’association qui lutte contre la précarité du logement. Elle dénonce le « degré zéro de l’action publique » pour adapter les logements aux effets du changement climatique.
(...) La surchauffe, en particulier dans les appartements en ville, est provoquée par la mauvaise isolation et le manque de ventilation, ainsi que l’absence d’espaces extérieurs ou de volets pour se protéger des rayons du soleil. À ces disparités s’ajoutent de fortes inégalités sociales, puisque les moins de 25 ans, les mères célibataires, les personnes âgées, physiologiquement plus vulnérables, ainsi que les ménages modestes sont les plus touchés. 70 % des locataires souffrent de la chaleur en été, contre 54 % des propriétaires, selon une enquête Ipsos-RTE de 2023. (...)
Mais que pèsent plus de la moitié des français face aux intérêts des propriétaires et face aux besoins vitaux du capitalisme ? Pas grand chose, de vagues promesses que peut-être plus tard ça ira un peu moins mal dans le meilleur des mondes des actionnaires.
A suivre dans le prochain épisode de la série "le capitalisme punitif", autrement nommé "c’est t-y pas beau le progrès".