Des permanences de députés ayant voté pour le CETA ont été murées ou taguées, à Perpignan des vitres ont été cassées, par des agriculteurs et/ou des gilets jaunes.
Le ministre drômois Didier Guillaume (voir au passage ce que disait Didier Guillaume en avril à Bourg de péage à propos des mamies en EHPAD) déclare :
« Ces attaques inacceptables portent atteinte au fondement même de notre démocratie », a réagi samedi dans un communiqué le ministre de l’agriculture, Didier Guillaume, qui veut mettre « la même énergie à lutter contre l’“agribashing” que contre l’antiparlementarisme ».
Voici d’autres déclarations du même tabac : « En démocratie, on peut débattre, contester, critiquer – mais on n’a pas le droit de casser, détruire ou brûler », a fait valoir la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye. Pour la secrétaire d’Etat Marlène Schiappa, « ce climat de lois de la jungle visant à propager la terreur permanente nuit gravement et durablement à la démocratie ». Et aussi : "Intimider pour orienter les votes, ça s’appelle la loi du plus fort et ce n’est plus la République. C’est ça qui est extrêmement dangereux", a dénoncé sur franceinfo lundi 29 juillet Brune Poirson, la secrétaire d’État auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire.
Les élus du régime sont beaucoup plus sensibles aux bris de vitrines qu’aux personnes éborgnées, mutilées ou tuées par leurs milices policières.
Ils ont beau se gargariser d’atteintes outrées à la démocratie à la république, ils ne trompent qu’eux mêmes et leurs ouailles prêtes à croire à leurs mensonges. S’il y a des personnes qui portent atteintes aux éventuelles restes de simulacre de république et de démocratie, c’est bien le gouvernement, ce sont les élus macronistes, c’est Didier Guillaume.
Didier Guillaume, comme ses pairs et les députés LREM de la Drôme, fait semblant de croire qu’on est en démocratie et que les gilets jaunes veulent la détruire, alors que c’est le gouvernement (les institutions, le monde capitaliste qui va avec) qui est antidémocratique et que les gilets jaunes veulent une démocratie réelle.
Didier Guillaume, comme le gouvernement, est un apôtre de Big Brother et un fossoyeur de l’écologie et du vivant, il promeut de fait l’agriculture industrielle et la fin des petits paysans, il est complice de la destruction des sols, du vivant et des émissions massives de CO2.
C’est le gouvernement, ce sont ses larbins politiciens et flics, qui attaquent les gilets jaunes, qui détruisent les services publics, qui gouvernent au profit des riches et contre le vivant, qui pratique le terrorisme d’Etat et crée une sorte de dictature larvée.
Les lâches auteurs (Christophe Castaner, Richard Ferrand, Olivier Dussopt, Emmanuel Macron...) de la casse sociale et écologique au service des lobbies capitalistes et leurs flics commettent en permanence des actes intolérables, inacceptables, inqualifiables et anti-démocratiques. Mais comme les lois, la police et la justice sont sous leur contrôle autoritaire, ils ne seront pas poursuivis.
Par leur soutien à une répression rarement vue et à une politique gouvernementale brutale et antisociale, ces politicards installent un climat de lois de la jungle visant à propager la terreur permanente (en retournant le tweet de Marlène Schiappa).
En ne démissionnant pas de son ministère et du parti LREM, le ministre Didier Guillaume est complice des exactions policières et de la dérive vers la dictature.
Police partout, Steve nulle part !
Mensonges partout, démocratie nulle part !
CETA partout, écologie nulle part !
- Célia de la Vaissière de Lavergne, députée LREM de la Drôme, a voté pour le CETA
- Alice Thourot, députée LREM de la Drôme, a voté pour le CETA
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