La sous-préfecture de Vienne devient un marigot d’extrême droite ...
Vienne est une ancienne ville ouvrière. Structurée par un mouvement ouvrier et syndical. Pour rappel Louise Michel y est passée en 1890 et a appelée à un 1er Mai insurrectionnel. Ce fut aussi une ville socialiste, de Lucien Hussel qui refusa de voter les pleins pouvoirs à P. Pétain à Louis Mermaz ministre d’un gouvernement socialiste. Aujourd’hui la droite et l’extrême droite ont braqué ce territoire.
Une honte !
Certes Vienne n’est pas la circonscription. Les communes environnantes sont ce qu’on pourrait communément appeler la « banlieue » de Lyon.
Un « grand remplacement » s’est réellement opéré dans la population, lié à l’exode urbain Lyonnais depuis vingt ans et à la périurbanisation.
L’extrême droite a différentes présences. Elle s’exprime à travers plusieur partis politiques, mais s’appuie aussi sur des réseaux beaucoup moins visibles, comme les catholiques intégristes.
Analyser la présence des extrême-droites, c’est aussi un moyen de les combattre.
LA MARQUE FN/RN
Le FN/RN est un parti qui passe son temps à perdre régulièrement et massivement adhérents et militants. Un exemple local : pour mener la liste municipale à Vienne, il faut 35 candidats. En 2014, elle était conduite par Norman Méchin. En 2022 la tête de liste était Adrien Rubagotti . La liste a ainsi connu un fort renouvellement de 80 %.
En plus, pour boucler la liste, on recrute directement dans la famille : 2 Rubagotti (Adrien et Adrée), 2 Villechalane (Andréa et Belinda), 2 Moussier (Chantal et Jean-Paul), 2 Fischer (Alan et Romain) !
Même les têtes de liste désertent le FN/RN : N. Méchin a rallié un petit parti d’extrême droite, le SIEL1, et A. Rubagotti a rejoint Identité et Libertés ex-RN, ex-Reconquête.
Malgré cela le FN/RN gagne des électeurs.
(Suite dans le livret).
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