Aux USA, Minnesota, l’application de traçage de la pandémie covid-19 déjà utilisée pour traquer les manifestants

Face à la révolte, les autorités détournent l’appli de suivi du coronavirus

mardi 2 juin 2020, par Camille Pierrette.

- Aux USA, dans l’Etat du Minnesota, l’application de traçage des malades de la pandémie de covid-19 est déjà utilisée pour traquer les manifestants.

Aux USA, le détournement de l’usage prévu initialement n’a pas traîné.
Il a suffit d’une révolte, d’émeutes, de manifestations fortes pour que le flicage numérique s’intensifie.

Dans les autres pays, y compris en France, il en sera de même si on laisse se continuer le régime policier autoritaire en vigueur.
Mieux vaut couper court à cette surveillance numérique et à ce traçage dès maintenant, n’installez pas l’application STOP-COVID, de l’utilisez pas.

Aux USA, Minnesota, l’application de traçage pandémie covid-19 déjà utilisée pour traquer les manifestants

- A Singapour, les applications liberticides sont déjà lancées : A Singapour, le traçage par app dégénère en surveillance de masse - Premier pays à avoir lancé le pistage du virus par smartphone de manière volontaire, Singapour lance un nouveau service liberticide, baptisé SafeEntry. La Suisse peut en tirer des leçons, extrait :

Mais le 21 avril, le premier ministre, Lee Hsien Loong, insiste : « Nous devons utiliser pleinement la technologie pour retracer le parcours des personnes infectées par le virus. » Fini la base volontaire. La cité-Etat annonce une mesure drastique : l’obligation de s’enregistrer lorsque l’on pénètre dans un bâtiment public, via le système SafeEntry. Depuis le 23 avril, les Singapouriens doivent scanner, avec leur smartphone, un code QR lorsqu’ils entrent et qu’ils sortent d’un tel bâtiment. Cette obligation sera étendue aux centres commerciaux et aux entreprises dès le 12 mai. Et le gouvernement veut aussi que les gares et les parcs soient équipés de tels lecteurs de codes QR.

Ainsi, le système central obtiendra les coordonnées complètes – du nom au numéro de téléphone – des Singapouriens qui fréquentent ces lieux. SafeEntry diffère ainsi de TraceTogether sur deux points majeurs : d’abord, son caractère obligatoire, comme on vient de le voir – même si un haut responsable de la Santé vient de demander que TraceTogether devienne obligatoire. Ensuite, la qualité des données récoltées diffère : la première application lancée fonctionne de manière anonyme – ni le nom, ni la localisation des personnes n’étant révélés. SafeEntry ne semble pas avoir suscité, pour l’heure, de critiques.

- voir aussi :


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