DES HACKERS ONT CARTOGRAPHIÉ TOUS LES POLICIERS DU CHILI
En réponse à la répression sauvage du soulèvement populaire débuté le 18 octobre au Chili, des hackers ont volé la base de données avec les noms, adresses, commissariats, mails, identifiants et parfois même les téléphones de TOUS les policiers du pays et l’ont publié sur internet
(https://pacolog.com)
(post de Cerveaux non Disponibles)
- Autodéfense populaire au Chili ! Des hackers cartographient tous les policiers
Les chiliens nous donnent depuis des semaines un bel exemple de courage, de révolte et d’autodéfense populaire contre la répression féroce.
Au chili comme en france, la répression brutale se cache derrière la défense de la soi-disant démocratie, de la république et de la légalité. En réalité, il n’y a pas de réelle démocratie, juste des cliques de mafias capitalistes et d’oligarques sociopathes qui créent la légalité qui les arrangent via leurs lois et leurs meRdias, des blocs bourgeois sans scrupules prêts à dénigrer les légitimes rebelles, à mentir effrontément, à valider les morts et les mutilations faits par la police, à favoriser l’impunité policière, à encaisser toujours plus de profits extorqués, à détruire le vivant et le climat, à voler les pauvres, à appeler à tirer à balles réelles (comme lors de la Commune de Paris), à préférer si besoin le néo-fascisme et la guerre (comme en 39/45) à l’autonomie populaire.
Qu’ils partent tous et qu’il en reste aucun !
Pour l’autodéfense populaire, la démocratie directe, la destitution du régime, la fin du capitalisme et l’autogestion généralisée de nos vies et territoires !
#REVOLUTIONEVERYWHERE
CHILI : LES NOMS ET LES ADRESSES DE POLICIERS DIFFUSÉS PAR DES HACKERS
Alors qu’une mobilisation sociale historique est férocement réprimée par l’armée et la police au Chili, une énorme fuite de données vient d’avoir lieu.
Les informations personnelles de tous les policiers chiliens ont été rendues accessibles sur un site. Sur une carte du Chili, chaque petite icône représente un agent chilien et son lieu de résidence. Il est possible de zoomer pour obtenir l’adresse exacte. En cliquant sur l’icône, le profil du policier apparaît, avec son nom complet, numéro d’identité, matricule, adresse personnelle, mail et portable. On y trouve aussi parfois un profil facebook, le lieu de travail, le grade, et le détachement.
Sur la page qui dévoile ces informations sensibles, le message : « Partager partout est la seule façon pour les malheureux flics de savoir que le peuple gouverne. Enfin réfléchissez à deux fois avant de tirer dans les yeux. » Sur la page d’accueil, une barre où chacun peut faire ses recherches par nom, numéro d’identité, matricule ...
Les forces de l’ordre ont tué plusieurs manifestants par balles, et éborgné près de 200 personnes depuis trois semaines dans le pays d’Amérique Latine.
L’objectif affiché par le site "pacolog" : « se venger de la répression criminelle contre le peuple chilien ». Il serait l’œuvre de hackers russes.
En France, où l’anonymat des forces de l’ordre est garanti par l’IGPN et l’usage systématique de cagoules, le fait de dévoiler l’adresse ou des informations personnelles sur un policier est très durement sanctionné.