Aujourd’hui il y a deux écologies, incompatibles

L’une entend libérer la Terre de sa dévoration capitaliste. L’autre écologie, gouvernementale, accentue le contrôle social et poursuit l’accélération de la catastrophe

vendredi 2 août 2019, par Les Indiens du Futur.

Voici un bon résumé, clair et tranchant, de la situation, dans un post de l’Amassada. Sur leur blog vous trouverez plus d’infos sur cette lutte anti-industrielle, et l’annonce de la prochaine fête du vent début septembre.
Plus bas, vous trouverez un post de N Casaux concernant le « phénomène » médiatique Greta Thunberg.

La situation actuelle est assez claire.

Aujourd’hui il y a deux écologies, deux écologies incompatibles. L’une, partant du sensible, entend libérer la Terre de sa dévoration capitaliste. L’autre écologie, gouvernementale, se veut le fer de lance de nouvelles formes de contrôle social et poursuit l’accélération de la catastrophe sous toutes ses formes. C’est un fait, les techniques de management mises au point dans l’univers de l’entreprise dans les années 80 sont aujourd’hui complètement intégrées à cette écologie du pouvoir. Avec une recette simple : responsabiliser le citoyen dans ses choix de consommateurs conscient et écolo mais déresponsabiliser les grandes entreprises pour qu’elles puissent continuer à polluer sans crainte de représailles. La tentative du gouvernement Macron d’imposer la taxe carbone rentre complètement dans cette perspective managériale. Faire payer au citoyen le prix du ravage en cours tout en laissant les grandes entreprises s’enrichir sur ce même ravage, en constitue l’opération politique essentielle.

Le discours de Macron du 27 novembre 2018 sur le PPE – Plan Pluriannuel sur l’Energie – (précisément 10 jours après le début des GJ) a bien confirmé cette stratégie qui est celle de la transition écologique telle qu’elle a été pondue par le Ministère. Transition qui, faut-il le rappeler, a constitué un des 4 piliers du grand blabla et qui est revenue très fréquemment dans les débats. Pour Macron, il s’agit à l’horizon 2030 de multiplier la production énergétique issue des énergies renouvelables, de développer la voiture électrique, et de ne pas remettre en cause le nucléaire dans ce mix énergétique soit disant « décarbonné ». Il s’agit aussi, selon ce plan, de continuer à développer les interconnexion THT dans toute l’Europe. Des mesures qui de toute évidence ne remettent pas en cause le système actuel d’extraction des ressources planétaires mais l’accélère de façon criminelle.

Tout en travaillant avec des ONG écolo réformistes et autres hubs de « transitioneurs », ce gouvernement a su faire de la question écologique un dispositif de contre insurrection en délégitimant toute contestation trop radicale de l’ordre nécro-libéral. La création en janvier 2019 des « gilets citoyens » – quelle blague ! – à l’initiative de figures « green tech » comme Cyril Dion et Marion Cotillard et tout un tas de « connecteurs citoyens » politicards, aura servi cyniquement à aider l’organisation de la « transparence démocratique » dans le grand débat orchestré par Macron. Au final, aucune décision n’a été prise qui irait dans le sens d’un engagement sérieux pour « changer le système, pas le climat », comme toutes les associations le demandent. Bien au contraire, le gouvernement Macron a donné un blanc seing aux entreprises pour continuer à contaminer le monde (fossile, nucléaire, glyphosate). Cette clique de technocrates branchés a su mettre autour de la table tout ce que le pays contient des débris moribonds de la gauche et des alternatifs pour en faire une bouillie « macron compatible » servie à la louche aux médias dominants : make our planet great again, blablabla. Après la démission de Hulot, puis de de Rugy (mis hors jeu par son train de vie scandaleux), on se demande bien quel tartuffe ils trouveront pour venir professer le mensonge de cette écologie là. Du côté de la rue, la seule réponse à celles et ceux qui ont tenté de bloquer le cours normal des circulations de marchandises, des dépôts de carburants, des plates-formes logistiques, des institutions capitalistes, fut celle des gardes à vue par milliers, des blessés en série, des gazés, des morts.

Dans son offensive de com, Macron a fait apparaître petit à petit dans ses discours l’idée nouvelle « d’écologie industrielle ». Une industrie qui deviendrait l’écosystème lui-même. Il faut savoir que le terme « écologie industrielle » date de 1989 dans un article d’un certain Frosch (qui travaillait à la Nasa puis pour General Motors). Frosch posait le problème du recyclage des plastiques et des métaux comme une nouvelle opportunité pour d’autres industries d’utiliser ces matières dans leur propre chaîne de production. L’exemple classique aujourd’hui est celui du parc industriel de Kalundborg au Danemark où industrie pétrolière, électrique, chimique, pharmaceutique fonctionnent ensemble…. Très écolo n’est-ce pas !? En prétendant mimer les écosystèmes naturels, cette écologie industrielle ne veut pas seulement s’affranchir d’une nature par trop chaotique, mais tente bien de rendre le système autosuffisant et infini, peu importe les limites de la Terre. Les fonds marin, Mars ou des astéroïdes fourniront bientôt les nouvelles matières premières de nos « écosystèmes industriels résilients ». A un détail près … c’est que cette planète sera alors absolument inhabitable.

Ce qui nous occupe à l’Amassada, dans la lutte contre un des nœuds de cette écologie industrielle avec le méga transfo RTE-EDF (et toute une région bientôt transformée en parc à « énergie positive ») est bien de problématiser ce conflit entre les deux écologies. Et donc de problématiser notre rapport au monde. A son habitabilité. Car il se pourrait bien que le management par la transition soit la deuxième vague de neutralisation des mouvements écologistes en cours (la première ayant eu lieu en Allemagne dans les années 90 par l’alliance socio-démocrate-verts pour le « tournant énergétique »). Et que cette neutralisation entame encore plus les forces pouvant s’allier contre ce système funeste. Un système qui a su faire gober comme une « innovation » une vieille idéologie congénitale à tous les pouvoirs en crise : « la transition pour que rien ne change ». La gestion de la crise environnementale par le gouvernement actuel tient uniquement dans la production massive du discours standardisé mais rassurant de la « transition », rien de plus qu’un ersatz de rêve collectif administré à la frange de la population qui voudrait bien rester fidèle à ce système.

Par contre, face aux nouvelles formes de luttes et d’actions politiques plus ingouvernables et territorialisées (ZAD, Gilets Jaunes, Exctinction Rebellion, Jeunesse pour le climat), face à ceux qui refuseraient ce « rêve collectif », le gouvernement a bien montré qu’il emploiera toujours la force brute. Au regard de ce pouvoir, nous sommes tous, d’une certaine manière, « substituables », « sacrifiables ». Mais ce que les tenants d’une certaine écologie pacifiée ne veulent pas comprendre c’est que contre ce management fasciste, la situation actuelle implique de ne plus se bercer d’espoirs futurs par la « conscientisation de la population » – objet même du contrôle gouvernemental – mais bien de mettre en jeu nos corps dans la guerre en cours. Nos cabanes, nos campements, notre solidarité, nos liens, nos fêtes sont des armes parce qu’ils sont déjà les signes inscrits dans la terre, ici et maintenant, d’une réparation du monde.

La cinquième Fête du Vent qui se tiendra à l’Amassada du 6 au 9 septembre 2019 entend participer de ce geste politique. Partout en France et ailleurs, la farce de l’écologie capitaliste a fini de faire rire. L’urgence n’est pas à sauver ce système à travers on ne sait quelle transition écolo-managériale mais bien d’en finir avec une conception toxique du monde, ne voyant en celui-ci que ressources à phagocyter, que matières à transformer. Ici contre le projet de méga transfo RTE-EDF, contre cet échangeur géant des autoroutes de l’électricité soi disant verte, nous avons décider d’interrompre localement le cours de cette aliénation faite de béton, d’acier, de communicants livides, de grillage sécurisés, de paramètres d’optimisation, d’intelligence artificielle pour se donner un peu d’espace, de temps et respirer un peu mieux. Car, malgré ce qu’en disent les agents de cette encapsulation réticulaire tout n’est pas énergie, calcul, comptabilité. Il y a toujours un reste qui résiste. Il y a toujours des affects qui débordent, des rencontres magiques, des êtres bouleversés, des amis qui s’organisent, des communes qui grandissent, des forces condensées qui couvent en chacun de nous.

Alors oui, nous ne voulons pas de ce transfo parce que nous portons en nous une autre idée de la vie.

Seule la lutte transforme. Vive la Commune libre de l’Amassada.

THE CHAUD MUST GO ON

La jeune Greta Thunberg, nouvelle égérie de la lutte contre le réchauffement climatique, va donc traverser l’Atlantique en bateau pour se rendre au sommet sur le climat organisé par l’ONU, le 23 septembre, à New York. Elle effectuera sa traversée à bord du Malizia II, un voilier qui appartient à l’équipe du même nom fondée par le vice-président du Yacht-Club de Monaco, Pierre Casiraghi, un membre de la famille princière de Monaco. Mais un voilier écolo et « zéro carbone », naturellement, puisqu’il est « équipé de panneaux solaires et de turbines sous-marines permettant de produire de l’électricité sur le bateau », et qu’on ne prend en compte dans son « bilan carbone » rien de ce que sa construction a impliqué (ou bien qu’on l’ignore parce que les entreprises qui l’ont financée ont payé pour « compenser », et qu’elles sont donc pardonnées, blanchies, verdies, innocentées).

Dans un article de Libération, on peut lire :

« De nombreuses critiques de Greta Thunberg profitent aussi de cette nouvelle pour pointer les sponsors, tout sauf écolos, de Malizia. L’hebdomadaire Valeurs Actuelles titre ainsi : “Le voilier de Greta Thunberg est sponsorisé par le Yacht-Club de Monaco, BMW et une banque suisse.” L’hebdomadaire relève que Pierre Casiraghi, le vice-président du Yacht-Club de Monaco, est un membre de la famille princière du Rocher, et que l’équipe Malizia est sponsorisée par BMW. A quoi Greta Thunberg répond : “L’équipe Malizia a bien sûr des sponsors. Mais pour ce voyage avec moi à New York, il n’y a aucun sponsor commercial. Tous leurs logos ont été enlevés. Il n’est pas question d’argent ou de paiements futurs. Ils m’ont proposé un voyage gratuit car ils soutiennent ma cause”. »

Tous les logos ? Apparemment pas. Le voilier arborera fièrement celui des « Global Goals » (ou Objectifs de développement durable) de l’ONU (le cercle multicolore).

Les objectifs de développement durable de l’ONU, c’est une expression qui désigne la campagne de propagande de l’ONU en faveur d’une société techno-industrielle capitaliste (soi-disant) plus verte (« durable ») et plus équitable. C’est aussi un plan de financement massif d’infrastructures et de technologies dites « vertes » ou « durables ». Le prolongement du désastre socio-écologique actuel.

La médiatisation de Greta sert à cela. Lors du One Planet Summit du 26 septembre 2018, à New York :

« La Commission européenne a proposé de consacrer 25% du prochain budget de l’Union européenne (2021-2027), soit 320 milliards d’euros, aux objectifs climatiques et prévoit un soutien financier dédié aux investissements durables dans les infrastructures grâce au programme “InvestEU” de 150 milliards d’euros. »

(La Commission européenne a aussi « annoncé des programmes pilotes visant à relancer l’industrie à long terme dans les régions minières, avec un soutien sur mesure provenant notamment des 68,8 milliards d’euros de fonds structurels ».)

Pourtant, au début de l’année, de nombreux médias grand public ont affirmé que c’était grâce au discours de Greta Thunberg du 21 février 2019 à Bruxelles que l’Union Européenne allait consacrer un quart de son budget aux objectifs climatiques. Manifestement, cela avait été décidé bien avant. En outre, il ne s’agit pas d’une bonne nouvelle mais d’une mauvaise (plus d’argent pour le développement de plus de nouvelles industries, toutes plus nuisibles les unes que les autres en dépit des prétentions durables, vertes, bio, carboneutres, etc.). Greta Thunberg, en tant que campagne médiatique, sert à la fois de divertissement (quelle saga ! Plus palpitant que Game of Thrones : un jour elle est à l’Assemblée, un jour Michel Onfray l’insulte ignoblement et n’importe comment, un jour c’est l’autre cinglé de Laurent Alexandre qui s’en charge, un jour elle rencontre le Pape...) et de raison d’espérer. Un soulèvement de la jeunesse pour un monde meilleur plus bio et plus vert est en cours ! Une adolescente va « sauver la planète » ! En réalité, tout ce qui se passe, c’est que les capitalistes ont décidé de consacrer plein de thunes au développement de nouvelles industries pour préserver la seule chose qu’ils cherchent à sauver, qui n’est pas la planète, mais la société industrielle, le capitalisme. Al Gore, ce cher écolo, dont Greta Thunberg est, selon ses propres dires, une grande fan, l’affirme clairement :

« Ces temps-ci sont cruciaux pour les investisseurs. C’est au cours des dix prochaines années que nous devons accélérer urgemment la transition vers une économie à faible émission de carbone. Nous pensons que le capitalisme court le risque de s’écrouler. En conséquence, le commerce, qui a été assez timide par le passé en ce qui concerne la mécanique de l’investissement dans la soutenabilité, s’apprête à augmenter sa visibilité. Nous devons y aller à fond. Nous allons devenir plus agressif parce que nous n’avons pas le choix. »

La pauvre Greta, embarquée dans le maelstrom de la médiatisation et des mensonges durables, semble fière du fait que des businessman ultrariches comme Pierre Casiraghi « soutiennent sa cause ». En réalité, c’est elle qui, bon gré mal gré, est amenée à soutenir la leur.

+ cet ajout de N. Casaux :
ce n’est pas seulement la production de plastique qui croit de manière explosive. C’est l’urbanisation du monde (qui devrait tripler au cours des prochaines décennies), c’est l’artificialisation des sols, c’est la production de déchets, y compris électroniques (e-déchets), c’est l’extraction et l’utilisation de ressources non-renouvelables (et renouvelables), etc., c’est à peu près tout ce qui devrait urgemment décroitre. Beaucoup trop de gens ne parviennent pas à intégrer ce que cela signifie. Beaucoup trop de gens continuent envers et contre tout de croire que quelque part une amélioration se profile, ou va se profiler d’ici quelques temps. Pour ça ils transforment le moindre événement, même douteux, en signe positif (Greta Thunberg, par exemple). Et puis face à une critique de tel ou tel faux espoir, ils disent des choses condescendantes et divinatoires comme "ah mais tu sais, la politique national et international ça met du temps à changer" (ou : "ah mais tu sais, le système, il met du temps à changer"), sous entendu quelque chose est quand même en train de se passer, et quelque part il y a du mieux qui arrive. Malheureusement cette tendance à refuser de comprendre que non, il n’y a pas de salvation en vue, cette tendance à croire, à avoir bon espoir, empêche les gens de réaliser ce qui se passe vraiment et ce que nous devrions faire alors.


Forum de l’article

  • Aujourd’hui il y a deux écologies, incompatibles Le 3 août 2019 à 13:29, par Les Indiens du Futur

    en complément, ce post FB sur le visionnaire Ivan Illich :

    Ecologie, autonomie, créativité. La juste mesure chez Ivan Illich

    « Ivan Illich en appelle à une société conviviale, société « où l’outil est au service de la personne intégrée à la collectivité, et non au service d’un corps de spécialistes. Conviviale est la société où l’homme contrôle l’outil ». Il recense cinq menaces :
    « 1. La surcroissance menace le droit de l’homme à s’enraciner dans l’environnement avec lequel il a évolué ;
    2. L’industrialisation menace le droit de l’homme à l’autonomie dans l’action ;
    3. La surprogrammation de l’homme en vue de son nouvel environnement menace sa créativité ;
    4. La complexification des processus de production menace son droit à la parole, c’est-à-dire à la politique ;
    5. Le renforcement des mécanismes d’usure menace le droit de l’homme à sa tradition, son recours au précédent à travers le langage, le mythe et le rituel. »

    Une telle perspicacité étonne, d’autant plus qu’à cette période, la majorité des « militants » s’interrogent sur la répartition des « fruits de la croissance » et non pas sur « la croissance », que les marxistes désignent par la sacro-sainte formule du « développement des forces productives »…
    C’est précisément le « développement » qu’il conteste et présente comme le piège cruel élaboré par le président Truman et présenté le 20 janvier 1949. De quoi s’agit-il ?

    « Fondamentalement, répond Ivan Illich dans Le Travail fantôme, le développement implique le remplacement de compétences généralisées et d’activités de subsistances par l’emploi et la consommation de marchandises ; il implique le monopole du travail rémunéré par rapport à toutes les autres formes de travail ; enfin, il implique une réorganisation de l’environnement telle que l’espace, le temps, les ressources et les projets sont orientés vers la production et la consommation, tandis que les activités créatrices de valeurs d’usage, qui satisfont directement les besoins, stagnent ou disparaissent. » En 1988, dans un article éclatant de justesse et de subtilité, « L’histoire des besoins », Ivan Illich retrace la géohistoire de cette notion, avant de s’attarder sur le monde actuel où « en un sens, les besoins sont des manques modernes -dans le discours du développement- tandis que les choix sont offerts, légitimés et prescrits par des professionnels. Ils sont alors modelés pour cadrer avec la construction mentale des systèmes pensants ». Ces besoins types ont une vocation universelle et portent le vêtement du « bon sens » reconnu par chacun, alors même qu’ils nivellent les différences genrées et culturelles, supprimant ainsi les qualités liées à la singularité de chacune et chacun… »
    Thierry Paquot

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  • Aujourd’hui il y a deux écologies, incompatibles Le 2 août 2019 à 16:02, par Alex Vernes

    A noter que dans la Drôme sévit parfois un éco-Tartuffe (expression créée par le journal la Décroissance) du nom de Maxime de Lortolan qui déclarait récemment à Eurre : « J’ai des amis au sein des grandes entreprises », sous-entendant qu’il n’état pas néfaste de s’appuyer sur elle. Que ne ferait-on pas pour un peu de notoriété ?

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  • Aujourd’hui il y a deux écologies, incompatibles Le 2 août 2019 à 13:29, par auriol

    Bravo pour cet excellent article. Je ne suis pas gauchiste mais tout ce que vous dites me parait fondé et logique, en particulier le commentaire sur l’arnaque Thunberg.

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