Le 19 juillet 2016, Adama Traoré, jeune français d’origine malienne, décédait lors de son interpellation par la gendarmerie. Depuis, sa famille et leurs soutiens ne cessent de réclamer Vérité et Justice : Vérité pour Adama et Justice égale pour tous.
À ce jour, trois plaintes ont été déposées par la famille, pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner », « non-assistance à personne en danger » et « faux en écriture publique et dénonciation calomnieuse ».
Cette quête de vérité se paie cependant au prix fort, celui d’un acharnement de l’État. À l’occasion de la venue d’Assa Traoré, l’une des sœurs d’Adama, à Plourin-lès-Morlaix (29) pour le festival « L’autre c’est toi, c’est moi », La Gazette de Gouzy l’a rencontrée. Entretien.
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Divers moyens de soutiens sont indiqués : par la diffusion et le soutien financier notamment
collecte de soutien
Extraits :
Mais derrière ce ridicule, le nerf de la guerre, c’est l’argent parce que pour chaque procédure, il y a de l’argent à sortir. Donc oui, ils nous atteignent au niveau financier, mais on veut surtout que l’opinion publique puisse voir comment le système judiciaire est anti-démocratique avec la famille Traoré.
On demande juste un droit, une vérité et une justice dans la mort de mon frère. Si on s’est déplacés dans toutes ces villes de France et à l’international, c’est que la justice ne nous écoute pas. On n’a pas à faire cela normalement. Bien sûr qu’il n’y a pas de justice. Nous, on nous fait subir des actes anti-démocratiques dans un pays qui clame dans le monde entier liberté, égalité, fraternité.