Anéantissement pur et simple de Gaza, génocide et terre brûlée, famine entretenue par Israël avec le soutien de la France

Israël veut effacer un peuple entier et son histoire

lundi 5 février 2024

Israël continue sa politique de terre brûlée et de génocide planifié à Gaza, en toute impunité.
C’est terrible d’être largement impuissant concernant les choix politiques de l’Etat français qui soutien Israël.
Cette impuissance rageante vaut pour la politique étrangère comme pour tout le reste, on l’a vu avec les retraites, l’écologie ou les graves problème des paysans.
Dans cette société de masse, étatiste, centralisée, industrialisée et capitaliste, la démocratie est de toute façon impossible. Il ne s’agit donc pas de viser simplement la "chute du régime", mais de bifurquer clairement vers d’autres modèles de société, démocratiques, vivables et soutenables, où on pourrait vraiment prendre toustes part aux choix politiques.

Les massacres à Gaza montrent une fois de plus ce que valent les Etats, les frontières, la quête de puissance, le déchargement de la vie politique sur des oligarchies, la militarisation...

🇮🇱ISRAËL : MEETING ET DANSES FASCISTES POURPORTER LA POPULATION DE GAZA

Il y a quatre mois, c’était « complotiste » d’expliquer les projets génocidaires et coloniaux d’Israël sur Gaza. C’est à présent le projet assumé et revendiqué de la droite israélienne.

Le 28 janvier, des milliers de fascistes israéliens qui veulent une « réimplantation » dans la bande de Gaza, c’est à dire annexer le territoire palestiniens pour y installer des colonies juives, ont tenu un grand meeting à Jérusalem, afin de faire pression sur le Premier Ministre.

On trouvait dans ce meeting particulièrement indécent des membres du Likoud, le parti au pouvoir, et des ministres d’extrême droite comme Itamar Ben Gvir. Celui ci a déclaré que « la retraite amène la guerre [...] nous devons rentrer chez nous, contrôler le territoire ». D’autres chantaient « les accords d’Oslo sont morts, le peuple d’Israël vit ». Ces accords de paix avaient justement été sabotés par l’extrême droite israélienne qui avait carrément assassiné le Premier Ministre israélien de l’époque.

Une grande carte était projetée, montrant des colonies prévues à la place de villes palestiniennes. L’idée martelée lors de ce meeting était « l’expulsion », c’est à dire la déportation des palestiniens de Gaza. Ce qui, en droit international, est un génocide ou un nettoyage ethnique. Ce meeting démontre l’impunité absolue des fascistes israéliens quelques jours seulement après les alertes de la Cour de Justice Internationale sur les « risques de génocide ».

Dès le mois d’octobre, le Ministère de l’Information israélien proposait un plan pour « déplacer » les habitants de Gaza. En décembre, un promoteur immobilier israélien proposait des lotissements sur les ruines de Gaza.

Ces fascistes ont des relais en France. Nili Naouri, avocate franco-israélienne qui était passée sur les télévisions hexagonales en octobre, s’est félicitée hier des « 500 premières familles qui se sont inscrites pour retourner s’installer dans la bande de Gaza » tout en qualifiant la justice internationale « d’antisémite ».

Pour des raisons qui ne sont plus rationnelles, la France continue de soutenir inconditionnellement ce régime illégal, messianique et génocidaire.

- vidéo : https://fb.watch/pTj6JR8WTF/

DES SOLDATS ISRAÉLIENS SEGUISENT POUR ASSASSINER DES PALESTINIENS HOSPITALISÉS

– Attention, images sensibles –

On croirait des docteurs en blouses, des patients poussant des fauteuils roulants ou portant des couffins. Il s’agit en fait d’une unité spéciale de l’armée israélienne qui, se faisant passer pour des palestiniens, s’est infiltrée le 30 janvier dans un hôpital de Cisjordanie : l’établissement Ibn Sina situé à Jénine.

Une fois dans l’hôpital, ils ont sorti des armes de guerre équipées de silencieux et assassiné de sang froid trois hommes soignés dans l’hôpital : Mohamed Jalamneh et les frères Basir et Mohammed Ghizawi. Vous vous rappelez quand Israël accusait les palestiniens de « cacher des armes » dans les hôpitaux de Gaza pour justifier ses bombardements ? Cela n’a jamais été démontré. En revanche, les forces israéliennes n’hésitent pas à mener des raids lourdement armés dans des lieux de soin, au milieu des patients, contre des individus incapables de se défendre et recevant des soins.
L’armée israélienne présente les hommes tués comme des « terroristes ». Mais le directeur de l’établissement explique que « l’opération a eu lieu dans le service de rééducation du troisième étage, où Bassel Ghazawi était soigné depuis le 25 octobre » précisant que l’homme ne pouvait « plus bouger du tout ».

Israël a créé des unités dont la spécialité est de combattre déguisées en civil, comme « l’unité Duvdevan ». L’objectif est d’aller commettre des exécutions extra-judiciaire en zone palestinienne sans être repérés.

Non seulement ces pratiques – le fait d’exécuter des blessés qui ne peuvent plus bouger, par surprise – sont bien peu courageuses, mais elles violent le droit. Quand bien même les trois palestiniens tués seraient des « combattants », il est formellement interdit de tuer de sang froid un ennemi blessé. En principe, une armée devrait même le soigner et le faire prisonnier. Cette action est donc un crime de guerre caractérisé.

Pourtant, les soutiens d’Israël félicitent cette actions commando, et font même le parallèle avec la série israélienne Fauda, qui glorifie les soldats de Tsahal. Encore une fois, l’État colonial bénéficie d’une impunité totale.

- vidéo : https://fb.watch/pUGBoMGSQ2/

À LA FRONTIÈRE DE GAZA : DES COLONS FANATIQUES BLOQUENT L’AIDE HUMANITAIRE

À Gaza, des dizaines de milliers de civils ont été tués, dont plus de 10.000 enfants, et des milliers d’autres mutilés par les attaques de l’armée israélienne. Près de 2 millions sont déplacés et privés de logement. Tous souffrent de faim et de soif, à cause des privations extrêmes imposées par Israël.

Le peuple de Gaza est enfermé derrière des murs, à subir un massacre, et dépend des rares camions d’aide humanitaire qui viennent apporter un peu de nourriture. L’État israélien ne se contente par d’envoyer des bombes, il organise une famine contre un peuple entier, pour transformer Gaza en mouroir inhabitable.

Figurez-vous que, pour certains colons fanatiques, ce n’est pas encore suffisant en terme d’atrocité.
Depuis une semaine, des groupes fascistes israéliens bloquent la frontière entre l’Égypte et Gaza pour bloquer l’aide humanitaire envoyée par l’ONU. Pour eux, envoyer un peu de nourriture à une population assiégée serait de la complicité de terrorisme ! Ces gens sont dans une optique ouvertement génocidaire : ils pensent qu’aucun civil n’est innocent. Il faut donc s’en débarrasser.

Encore plus grave, on trouve des français sur ce blocage. Par exemple une vidéo a été diffusée où l’on entend une voix française commenter l’action, confondre « Hamas » et « Gaza » et tenir des propos criminels et haineux. Cette française, c’est Nili Kupfer-Naouri, qui dirige le groupuscule « Israel is forever », elle est avocate et spécialiste en immobilier. Elle est membre du Likoud, le parti de Netanyahou, et répète en boucle qu’aucun palestinien n’est innocent. Elle avait déjà tenu ces propos exterminateurs sur Cnews en octobre. Elle rêve d’un « grand Israël » Biblique qui s’étend non seulement sur les territoires palestiniens mais aussi sur les pays arabes voisins.

Ainsi, on compte plus de 4000 français dans l’armée israélienne qui commet actuellement des crimes contre l’humanité – dont certains se sont filmés en train de perpétrer des exactions – mais aussi des français qui s’engagent dans les organisations les plus extrémistes et suprémacistes qui existent en Israël.
S’agit-il de terrorisme ? Seront-ils éternellement impunis ?

- vidéo : https://fb.watch/pVUUv5_NKY/

(posts de Contre Attaque)

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Guerre à Gaza : la France complice ? - Revue Damoclès

- Guerre à Gaza : la France complice ? - Revue Damoclès
La coopération militaire et sécuritaire entre la France et Israël est en totale contradiction avec la signature par la France des textes internationaux — notamment les Conventions de Genève, le Traité sur le commerce des armes (TCA) ou la Position commune de l’Union européenne sur les exportations d’armements — qui lui confère des obligations non seulement de respecter, mais également de faire respecter le droit international humanitaire.
Nous savons que la France a joué par le passé un rôle important dans l’armement
d’Israël et le développement de son industrie militaire, allant jusqu’à lui fournir la bombe atomique
(cf. notre étude La Coopération militaire et sécuritaire France-Israël). Plus de trois mois après le lancement de l’offensive punitive de l’armée israélienne dans la bande de Gaza, en riposte à l’action terroriste du Hamas du 7 octobre 2023, de quels éléments disposons-nous sur les relations militaires que la France entretient aujourd’hui avec Israël ?
Tour d’horizon des transferts d’armements de la France en direction d’Israël.
(...)

Divers

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LA FAMINEGNE À GAZA, 10 ÉTATS OCCIDENTAUX SUSPENDENT LEUR FINANCEMENT À L’AGENCE DE L’ONU POUR LESFUGIÉS

– 10 pays dont la France, l’Allemagne et les USA, complices directs du génocide en définançant l’UNRWA

Le 26 janvier, la Cour Internationale de Justice, la plus haute juridiction internationale, a rendu une décision historique. Elle a reconnu, par 16 juges sur 17, que l’accusation de génocide à l’encontre du peuple palestinien par l’État d’Israël était juridiquement fondée, crédible et nécessitait une mise en accusation et une enquête approfondie.

Les médias occidentaux ont tout fait pour masquer l’importance de cette décision et le risque de génocide en cours. C’est la première fois qu’un État du bloc occidental est mis en accusation pour des faits aussi graves au XXIe siècle. Pourtant, Israël et ses alliés ont décidé d’allumer un contre-feu, pour détourner l’attention et accuser les palestiniens et l’ONU.
Dès le lendemain, un article paru dans le média états-unien Axios accusait l’UNRWA, l’agence de l’ONU qui aide les palestiniens, d’être « complice du terrorisme ». Cette « enquête » prétendait que des employés palestiniens de cette agence humanitaire auraient pu participer à l’attaque du 7 octobre. Mais l’article ne se basait que sur les déclarations des services de l’armée israélienne. L’auteur de l’article a lui-même des liens directs avec Tsahal.

L’UNRWA emploie 13.000 personnes et vient en aide quotidiennement à plus de 2 millions de gazaouis. Sans elle, la population assiégée dans l’enclave palestinienne n’aurait quasiment aucun soutien de l’extérieur. L’accusation israélienne porte sur 12 employés, qui ont été immédiatement licenciés sans attendre la contre-enquête menée en interne. Pour 12 employés suspectés sur 13.000, la plupart des États occidentaux décident de suspendre leur financement à l’UNRWA.

Les États-Unis, le Canada, l’Italie, l’Allemagne, la Suisse, les Pays-Bas, l’Australie, le Royaume-Uni, la Finlande, la France, le Japon, l’Autriche ou encore la Roumanie ont annoncé l’arrêt de leur participation. Concrètement, cela veut dire que même quand Israël est mise en cause par la plus haute cour internationale pour les plus graves crimes qui puissent exister, l’Occident continue de prendre fait et cause pour l’oppresseur et à accuser l’opprimé.

Quelques pays ont refusé cette manipulation grotesque et annoncé qu’ils continueraient à financer l’UNRWA : l’Irlande, la Norvège, la Turquie, le Luxembourg et l’Espagne. Que l’on se rende bien compte : l’écrasante majorité des pays occidentaux soutient matériellement les massacres commis par Israël, en fournissant des armes, en soutenant diplomatiquement les attaques et en maintenant des échanges économiques avec l’État colonial. Et dans le même temps, ces États coupent les vivres à une population qui souffre de famine.

Un article bouleversant de la CNN raconte l’horreur absolue qui règne à Gaza. Le reportage de cette chaîne américaine raconte le calvaire d’une mère de famille qui explique que « le sommeil est tout ce qui peut distraire ses enfants de la faim qui leur ronge le ventre », qu’elle mendie de la nourriture dans « les rues boueuses du sud de Gaza », que les enfants essaient d’obtenir un maigre repas pas jour. Cet article raconte la maladie, les enfants aux visages jaunes, les vertiges, la diarrhée, l’eau sale consommée par les réfugiés.
« Lorsque les camions de secours arrivent dans la bande, les gens se grimpent les uns sur les autres pour récupérer de l’aide. Les enfants vivant dans la rue, après avoir été forcés de quitter leur foyer à cause des bombardements israéliens, pleurent et se battent pour du pain rassis » relate également CNN, qui évoque cet âne tué pour le manger, les habitants morts sous les bombes en cherchant de l’eau, les gens sont obligés d’abattre des arbres pour obtenir du bois de chauffage, les mouches qui propagent des maladies… Ce tableau cauchemardesque évoque les pages les plus sombres de l’histoire humaine.

Le chef des secours d’urgence de l’ONU déclare que 400.000 gazaouis sont frappés par la famine. Les experts des droits de l’homme de l’ONU avertissent qu’« Israël détruit le système alimentaire de Gaza et utilise la nourriture comme une arme contre le peuple palestinien ».
« Nous ne pourrons pas gagner la guerre si nous ne détruisons pas l’UNRWA. Et cette destruction doit commencer immédiatement » expliquait Noga Arbell, ancienne responsable du ministère des affaires étrangères devant le Parlement Israélien au début du mois de janvier.

La famine est une méthode de guerre consciente et délibérée pour détruire les gazaouis. En lançant des accusations infondées, en criminalisant les organismes humanitaires, Israël est en train de parvenir à ses fins. Avec le soutien de nos dirigeants.

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HARCELÉES POUR AVOIR SOUTENU LA PALESTINE

Ce sont deux jeunes femmes non blanches, qui ne se connaissent sans doute pas, mais subissent des persécutions insupportables pour leur soutien à la cause palestinienne. On vous explique.

➡️ Émilie Gomis est une ancienne basketteuse de l’équipe de France, elle compte pas moins de 194 sélections à son actif. Elle était membre de la commission des athlètes du comité olympique français, en vue des JO 2024 de l’été prochain. En octobre, la sportive a dénoncé le nettoyage ethnique à Gaza avec un simple post sur les réseaux sociaux. La basketteuse avait rapidement supprimé sa publication et s’était même excusée, mais cela n’a pas suffit.
Pour cette publication éphémère, Émilie Gomis a été virée de son poste, sans avertissement ni possibilité d’appel. Un comité opaque jugeait il y a quelques semaines qu’elle aurait porté une « atteinte avérée aux principes éthiques ».
Le 2 février, cet acharnement est allé encore plus loin : on apprend qu’une enquête pour « apologie du terrorisme » a été ouverte contre elle. Émilie Gomis sera entendue la semaine prochaine en audition libre dans le cadre d’une enquête « confiée à la direction de la police judiciaire de Paris, par le pôle national de lutte contre la haine en ligne, le 14 décembre 2023 ». Ses avocats dénoncent une convocation « ahurissante ». Dans le même temps, de nombreuses personnalités, dont le député Meyer Habib, qui font quotidiennement l’apologie du racisme et du génocide jusque sur les plateaux télés n’ont jamais été inquiétés.

➡️ Rima Hassan Mobarak est une juriste franco-palestinienne. La jeune femme est née dans un camp de réfugiés en Syrie, car son père a été chassé de Palestine lors de la Nakba en 1948, la grande épuration ethnique qui a créé l’État israélien. Cette année-là, des centaines de milliers de palestiniens avaient été chassés de leur terre et sont parqués depuis plusieurs générations dans des camps en Syrie, au Liban ou à Gaza.
Rima Hassan Mobarak est arrivée en France à l’âge de 10 ans et est devenue juriste. Elle milite pour la cause palestinienne avec une grande dignité, réclamant le droit au retour pour les palestiniens chassés en 1948 et la création d’un État démocratique et multiconfessionnel en Palestine.
Non seulement elle n’est guère invitée dans les médias – alors qu’elle maîtrise parfaitement le sujet et pourrait apporter des éclairages décisifs au public sur la guerre en cours – pendant que les propagandistes israéliens monopolisent les plateaux télés, mais son engagement lui vaut des campagnes diffamatoires très violentes sur les réseaux sociaux.
Rima Hassan avait un contrat avec l’entreprise L’Oréal. Sous la pression des fanatiques pro-israéliens, ce contrat a été suspendu l’automne dernier. Julien Bahloul, chouchou des médias et porte-parole de Tsahal, s’est félicité sur internet d’une « immense victoire contre la haine et l’apologie du terrorisme » et affirme que « Rima Hassan prétendait à un visage moderne, libéral, de paix. Aujourd’hui le masque est tombé, sa haine a été dévoilée à tous ».
Le 6 novembre, Rima Hassan recevait une photo d’obus israéliens avec un message inscrit en français dessus : « Rima, tiens cadeau pour tes copains de Hamas ».
En ce début du mois de février 2024, les persécutions continuent. Rima Hassan était conviée à la cérémonie en l’honneur des « 40 femmes de l’année 2023 » du magazine économique Forbes, prévue en mars prochain à Paris. Les réseaux sionistes fanatiques ont fait annuler l’événement.
Le célèbre présentateur pro-israélien Arthur a lancé la charge en traitant sur les réseaux sociaux la juriste d’antisémite. Il a été rejoint par les représentants du CRIF, par Julien Bahloul et autres personnalités radicalement sionistes, suprémacistes et autres racistes.
Cette « polémique » montée de toute pièce a été victorieuse. Rima Hassan annonce ce 3 février « avec colère et tristesse que toute la cérémonie de remise des trophées Forbes destinée à récompenser les 40 femmes françaises de l’année pour leur engagement, leur parcours et leur carrière, a été annulée en raison des pressions et intimidations ».
La juriste souligne avec justesse que ces opérations viennent « majoritairement d’hommes qui se croient tout-puissants et tout permis » et qui visent des femmes, coupables de ne pas se taire et de ne pas penser comme eux.

➡️ Ces affaires scandaleuses s’inscrivent dans le cadre d’une chasse aux sorcières de grande envergure : censure de toute voix critique d’Israël dans les médias de masse, diffusion en flux continu des éléments de langage de l’armée coloniale, arrestations de syndicalistes pour « apologie du terrorisme », diffamations très violentes et systématiques contre la France Insoumise ou le NPA, dessin animé « Wardi » racontant la vie d’une fillette de Gaza retiré des projets scolaires par le rectorat de Paris, pressions au sein du monde de la recherche pour ne pas parler de la question palestinienne, censure au sein des universités… Et ce phénomène n’est pas que français, on ne compte plus les personnalités censurées ou punies aux USA ou en Allemagne pour avoir dénoncé le génocide à Gaza.

En 2024, il vaut mieux être néo-nazi, commettre des agressions racistes ou tenir des propos islamophobes en direct à la télévision que dénoncer des crimes contre l’humanité et s’opposer au colonialisme et au fascisme.

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🇮🇱 GÉNOCIDE EN COURS : COMMENT ISRAËL RASE GAZA

Une analyse d’images du satellite Copernicus révélée par la chaîne anglaise BBC montre comment l’État israélien rase méthodiquement Gaza pour transformer le territoire en champ de ruine inhabitable où ne règne que la mort.
Plus de la moitié des bâtiments de Gaza ont été endommagés ou détruits depuis le 7 octobre. L’analyse suggère qu’entre 144.000 et 175.000 bâtiments ont été endommagés ou détruits dans l’ensemble de la bande de Gaza. Cela représente entre 50 et 61% des bâtiments de Gaza.

Selon les Nations Unies, environ 1,7 million de personnes, soit plus de 80% de la population de Gaza, sont déplacées, près de la moitié d’entre elles étant entassées à l’extrême sud de la bande de Gaza.

Ces dernières semaines, les destructions de masse touchent particulièrement les villes du sud de la bande de Gaza : Khan Younis et Rafah, qui étaient présentées il y a 4 mois comme des zones protégées et où se sont réfugiés les civils fuyant les bombes. Toutes les agglomérations urbaines sont rayées de la carte. La ville de Gaza n’existe plus.

L’ampleur de ces destruction est supérieure aux plus intenses bombardements de la Seconde Guerre Mondiale sur les villes allemandes. Ces destructions n’ont aucune finalité stratégique autre que semer la désolation : Israël n’a atteint aucun des objectifs militaires annoncés il y a 4 mois : ni libération d’otages, ni infrastructures « terroristes ». Juste de l’anéantissement pur et simple.

Les bombardements sont accompagnés, au sol, de dynamitages et d’incendies de masse d’immeubles, de maisons et de bâtiments publics par l’armée israélienne. Des soldats se filment d’ailleurs en train de faire sauter des bâtiments en rigolant. La consigne est claire : qu’il ne reste plus rien.

Ces destructions visent aussi le patrimoine : les mosquées, les églises, les vestiges archéologiques et même les cimetières sont pilonnés et détruits à tout jamais. C’est une culture entière qui est éliminée. Plus de 100 sites patrimoniaux de Gaza ont été soit détériorés, soit entièrement rasés. Parmi eux, un cimetière romain vieux de plus de 2000 ans ou la mosquée al-Omari, construite au VIIe siècle.

Israël dévaste aussi les terres agricoles, comme le montrent les images satellite. Dans une vidéo mise en ligne le 4 novembre, le colonel Yogev Bar-Shesht, déclarait dans une interview réalisée à Gaza : « Quiconque revient ici, s’il revient ensuite, trouvera de la terre brûlée. Pas de maisons, pas d’agriculture, rien. Ils n’ont pas d’avenir ».

Massacres de masse, éradication de toute vie, destructions systématique, effacement du patrimoine et de la mémoire : c’est un peuple entier et son histoire qu’Israël efface sous nos yeux.

(posts de Contre Attaque)


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