7 mars, le début d’un rapport de force consistant ?

Tout reste encore ouvert

vendredi 10 mars 2023, par Auteurs divers.

Est-ce que la contestation va rester sagement dans les jupes des syndicats et de leur objectif restreint du retrait de la contre-réforme retraites, avec aussi les augmentations de salaires, ou est-ce qu’un nombre conséquent de personnes vont déborder à la fois du cadre et des objectifs ?
Rien n’est moins sûr. Car à part des minorités rétives ici et là, et de beaux gestes dans certaines manifs et actions, on voit un peu partout des masses plutôt calmes et dociles qui n’osent pas, ou qui n’ont pas encore un goût suffisamment prononcé pour la révolte.

En même temps dirons peut-être certains, obtenir le retrait de la réforme serait une victoire importante, pouvant ouvrir la voie à d’autres. Vu le laminage général ce serait déjà énorme sans doute.

En l’absence de révolte générale, se rabattre alors sur les stratégies prudentes et mesurées des syndicats pour viser seulement le retrait (temporaire) de cette contre-réforme, si on bloque suffisamment fort et longtemps ensemble. Moyennement stimulant.
Car soit la cocotte explose pour de bon, soit on risque fort de se faire encore bananer, de poireauter dans la mélasse encore tout en subissant désastres sociaux et climatiques.

Les syndicats ne sont-ils que le reflet de l’état des forces et envies des salariés, ou contribuent-ils vraiment à asseoir l’attentisme et l’enlisement dans le réformisme ?
Un peu des deux ? Ca dépend des secteurs, des syndicats et des moments ?

Entre méthode Coué, attentisme, volontarisme, désespoir actif, patience, prudence, envie de tout renverser...

Comme les médias de milliardaires ne vont pas tout relater, voici quelques exemples d’actions et luttes des 7-8-9 mars :

7 mars, le début d’un rapport de force consistant ?

Marée humaine dans les rues ce mardi. Des chiffres qui partout battent des records de mobilisation

➡️ 700.000 à Paris, 245.000 à Marseille, 100.000 à Bordeaux, 100.000 à Lille, 100.000 à Toulouse, 75.000 à Nantes, 55.000 à Grenoble, 52.000 à Lyon, 50.000 à Clermont-Ferrand, 42.000 à Montpellier, 30.000 à Brest …
➡️ Au total, les syndicats annoncent 3,5 millions de manifestants. Le ministère de l’Intérieur n’en compte « que » 1,28 million. D’un côté comme de l’autre, c’est historique. Mais du côté du comptage de la police, c’est un chiffre inédit pour un mouvement social depuis 61 ans, c’est à dire depuis le début du comptage officiel !
➡️ Mais le nombre ne fait pas tout si la foule en colère n’occupe pas durablement l’espace, si sa présence n’est pas visible, si la colère ne dérange pas l’ordre en place. Des secteurs sont donc en grève reconductible et mènent des blocages économiques : raffineries, centrales électriques, routiers et cheminots. Il importe de les soutenir et les rejoindre, mais aussi de compléter par d’autres actions ces mouvements de grève.
➡️ Face à cette protestation d’une ampleur inouïe, le silence de Macron, parti se faire filmer en train de boire des bières en Afrique, semble de plus en plus vertigineux. Le niveau de mépris est stratosphérique. Certains riches et puissants ne s’inquiètent que lorsque leur intégrité personnelle ou celle de leurs biens sont menacées. Apparemment, nous sommes encore loin de lui faire peur.
➡️ Alors dès demain, on continue dans la rue, dans le cadre de la grève féministe et de la journée internationale des droits des femmes. Jeudi, multiplions les blocages. Prochaines dates nationales annoncées par les syndicats : des manifestations le 11 mars et une nouvelle grosse journée de grève mardi 15 mars...

(post de Contre Attaque)

7 mars, le début d’un rapport de force consistant ?

A mort le patriarcat ! A mort le capitalisme ! Vive la révolution féministe !

🔥En cette journée du 8 mars, nous sommes toustes debout face au patriarcat, une idéologie extrêmement violente qui enseigne aux hommes que tout leur appartient et qu’il est dans leur bon droit de s’accaparer ce que bon leur semble. Cette logique est main dans la main avec le capitalisme pour créer une culture de la domination et de la compétition. Cette logique conduit nécessairement à la prédation des ressources naturelles, sans se soucier des conséquences sur autrui. Aujourd’hui plus que jamais, nous avons besoin d’une culture féministe, basée sur l’égalité et l’entraide. A mort le patriarcat ! A mort le capitalisme ! Vive la révolution féministe !

🚩 LES BLOCAGES STRATÉGIQUES ONT COMMENCÉ

Ce lundi 6 mars, de nombreux blocages stratégiques ont déjà démarré dans tout le pays. Aperçu :
➡️ Trois des quatre terminaux méthaniers qui permettent d’importer du gaz naturel liquéfié (GNL) en France, ont été mis à l’arrêt pour « sept jours », a indiqué la CGT.
➡️ À Paris, les trois usines d’incinération sont bloquées par des égoutiers, éboueurs et énergéticiens. Pour rappel les éboueurs entrent en grève reconductible.
➡️ Aucune goutte de carburant ne sortira de la raffinerie de Donges jusqu’à vendredi, 13h30, a annoncé la CGT Énergie. Contrairement à ce qu’affirme Véran, la grève est écologique.
➡️ Ce lundi, dès 5h un barrage filtrant était organisé la centrale nucléaire de Cattenom (57). Les quatre réacteurs de la centrale du Tricastin (Drôme) sont tenus par les grévistes. La grève dans l’énergie a retiré du réseau près de 12.500 mégawattheures.
➡️ Plusieurs universités ont reconduit ou démarré des blocages ce lundi, notamment Caen, Rennes et bien d’autres.
➡️ En banlieue parisienne, le port de Gennevilliers, premier port d’Île-de-France a été bloqué par des travailleurs de différents secteurs.
➡️ À la veille de la grande grève, déjà plus de 500 stations service sont en rupture partielle ou totale de carburant...

7 mars, le début d’un rapport de force consistant ?

(posts de Contre Attaque)

Divers

  • Pour soutenir la grève, comment fonctionne la caisse de solidarité ? : Dans le cadre du mouvement social contre la réforme des retraites, tout le monde ne peut pas faire grève : certains ne travaillent pas ou plus, d’autres n’en ont pas la possibilité (indépendants, trop petite entreprise, statut précaire), d’autres encore occupent un poste dont l’arrêt n’aurait aucun véritable impact sur l’économie et le rapport de force actuel… L’un des moyens de participer au mouvement est de donner aux caisses de grève, pour permettre à ceux qui la font de tenir le plus longtemps possible et ainsi, de faire plier le gouvernement pour le bonheur des classes laborieuses ! (...)
  • Retour en photos sur la mobilisation stéphanoise contre la réforme des retraites et pour un autre monde ! : 50 000 personnes mobilisées !
    Blocage de la RN88 ! Plusieurs centaines de tags ! Solidarité, grève générale et sabotage !
  • Rideaux sur l’économie ! - Pendant que d’autres bloquent des raffineries, des trams, des périph ou des incinérateurs, on a aussi voulu participer à la fête en bloquant tout contre la réforme des retraites.
    Dans la nuit du 6 au 7 mars on a fait une balade pour bloquer des magasins et voulait donner la recette. (...)
  • Béton Lyonnais désarmé par les militant-es de YFC Lyon et XR Lyon : Samedi 04 Mars 2023, des militant-es de Youth for Climate Lyon et Extinction Rébellion Lyon ont désarmé le site de Béton Lyonnais, entreprise de fabrication de béton à Décines-Charpieu (69). L’entreprise, qui a déjà fait l’objet de nombreuses sanctions administratives, est aujourd’hui illégalement installée sur le site qu’elle exploite, et met en danger la ressource en eau potable en fabricant du béton dans les zones de protection rapprochée et éloignée du captage d’eau potable de La Rubina.

UNIS ET DETER 🔥

Superbe image à Paris en fin de manifestation où des personnes ont installé une immense banderole « La colère gronde, la riposte s’élève ». Dans le même temps, des pompiers rejoignaient le cortège de tête, acclamés par des manifestants en jaunes, en noir et de toutes les couleurs. Pour la première fois depuis longtemps sur Paris, la police a été tenue en échec à plusieurs reprises face à des manifestants plus déterminés que jamais.

- Vidéo : https://fb.watch/j7hG8u7ECT/

LA RUE TIENT EN RESPECT MACRON ET SA POLICE

On le savait, le 07 mars n’est qu’une étape dans la lutte. Le début d’un bras de fer. Ou d’une partie d’échecs. Sûrement un peu des deux.
Qu’importe le jeu, il apparaît clairement que cette journée a tourné à l’avantage de la rue et de ceux qui refusent cette réforme des retraites, et globalement le monde de Macron.

Victoire si l’on s’en tient au simple dogme des chiffres : la CGT annonce 3,5 millions de personnes dans la rue partout en France alors que le ministère de l’intérieur dénombre 1,28 millions de manifestants. Les estimations sont quoiqu’il en soit énormes et un record depuis le début de la mobilisation.
Victoire également sur l’ampleur de la grève, que ce soit dans le secteur privé ou public, avec de nombreux blocages de dépots, de routes ou d’établissements scolaires.

Maintenant, l’enjeu essentiel des prochaines heures (et prochains jours), va être de réussir à accompagner ceux qui vont continuer la grève dans leur secteur, notamment grâce à des blocages, des actions de sabotage ou des occupations.

Victoire enfin, et elle est sûrement plus inattendue, sur le terrain de la rue en elle-même. Notamment à Paris. Car depuis le début de ce mouvement, tout le monde avait constaté que la nouvelle stratégie de la préfecture, alliée à un manque d’imagination et de stratégie du cortège de tête et de toutes ses composantes, avait anesthésié les manifs parisiennes, massives mais inoffensives.
Ce 07 mars fût totalement différent. Le nombre de personnes dans le cortège de tête, mais aussi et surtout leur détermination et leur solidarité face aux attaques policières ont surpris le dispositif et rendu possible une liberté et une offensivité enfin retrouvée. Le tout dans une ambiance beaucoup plus festive, colorée et spontanée.

Ce qui a frappé lors de cette manifestation, c’est comment le point de bascule du rapport de force ne tient qu’à un fil. Car la police a usé de la même stratégie que les fois précédentes : charger à la moinde petite vitrine brisée. Sauf que cette fois, les manifestants n’ont pas couru de façon erratique et ont réussi à rester en bloc. Et à certains moments, ils ont même réussi à répliquer aux charges, avec des contre charges parfois très offensives, à base de pavés, bombes artisanales, feux d’artifice et gros pétards.
Résultat : à plusieurs reprises, les forces de l’ordre, y compris la BRAV, ont du reculer sous la pression des manifestants. A certains moments, la peur a même clairement changé de camp.

Cette image d’une partie de la rue qui décide de ne plus se laisser frapper, insulter et humilier est un peu une allégorie d’une partie du pays qui décide de réagir de la même façon face au pouvoir : arrêter de se faire marcher dessus, rester debout, et rester solidaires.

Ce n’est évidemment pas une victoire finale. Loin de là. Et la lutte s’annonce encore très longue et compliquée pour réussir à faire plier Macron, qui a fait de cette réforme une question de principe.
Mais ce qui s’est passé ce 7 mars ouvre la voie à une issue potentiellement favorable. En tout cas, un horizon plus excitant.
Reste à construire la suite.

7 mars, le début d’un rapport de force consistant ?

💪 APRÈS UN NOMBRE RECORD DE MANIFESTANTS (ENVIRON 3 MILLIONS) : A L’ABORDAGE !

🛑 RAFFINERIES, PORTS, UNIVERSITÉS, AÉROPORTS, ÉBOUEURS, LYCÉES, TRANSPORTS, GARES, RONDS-POINTS : BIENTÔT LA PARALYSIE ? ✋
Alors que le 7 Mars, la police annonçait le plus grand nombre de manifestants depuis la création de son service de comptage en 1962 (1, millions, 3,5 millions selon les organisateurs), la bataille a enfin commencé.
En parallèle, on comptait aujourd’hui plus de 150 rassemblements féministes dans le cadre de la journée symbolique du 8 mars.

Voici une petite liste vraiment non exhaustive, résumant quelques unes des actions de blocages dans le cadre la grève ces dernières 48h, il est impossible de toutes les lister.
Merci de nous envoyer des informations en commentaires ou par messages.

TRAINS : Moyenne de deux TER sur cinq, certaines gares totalement à l’arrêt, UN TGV et un OUIGO sur trois en circulation d’après la direction de la SNCF ;
PORTS : Marseille, Fos, Lyon, Nantes, Saint-Nazaire, Brest, Lorient, La Rochelle, Rouen, Le Havre, Lille, Bayonne, Dunkerque, Pointe des Galets, la Réunion.
RONDS-POINTS/ AXE ROUTIERS : Saint-Pierre et Saint-Denis de la Réunion, Besançon, Rennes, Rodez, Tavaux, Perpignan, Caen, Rouen, Gennevilliers, Châtellerault, Haguenau, Abbeville, Saint-Brieuc, Caen, Lorient,
RAFFINERIES : Flandres, Normandie, Lavéra, la Fos-sur-Mer, Gravenchon, Feyzin, Donges, la Mède, Le Lamentin. Plus rien ne rentre, taux de 70 à 100 % de grévistes.
Selon l’AFP, 6% de pénuries dans les stations services, la Sarthe, l’Indre-et-Loire et le Calvados sont les départements les plus touchés.
ÉBOUEURS : Montbéliard, Antibes, Montpellier, Paris, incinérateurs d’Ivry sur Seine et Issy les Moulineaux au point mort, plus rien ne rentre.
ÉNERGIE : De nombreuses coupures ciblées, site Amazon de Pau, parlementaires/élus (Gérard Larchet, Olivier Dussopt), blocages de nombreuses centrales (usine hydroélectrique de Bonson, centrales de Chooz, Civeaux etc), mobilisation en Martinique sur les blocages.
USINES : Gueugnon (Aperam), Ergué-Gabéric (Bolloré), Florange (ArcelorMittal)
UNIVERSITÉS : campus à l’arrêt hier et aujourd’hui : Amiens, Angers, Besançon, Brest, Caen, Clermont-Ferrand, Grenoble, La Rochelle, Lille 2, Lyon 2, Limoges, ENS, Nantes, Nanterre, Paris 8, Pau, Poitiers, Rouen, Strasbourg, Saint-Étienne, Tours, ENSA (Bretagne, Grenoble, Belleville), Malaquais, Montpellier
LYCÉES : Au moins 400 établissements mobilisés mercredi dont 250 totalement bloqués.

Ensemble rien ne nous résiste.

Action non revendiquée.
- Vidéo : https://fb.watch/j8QFePDRB2/

(posts de CND)

ANT !

700 000 A PARIS
3,5 MILLIONS SUR TOUT LE PAYS
CE N’EST QUUN DEBUT
LE MOUVEMENT MONTE, NOUS SOMMES PEUT-ETRE EN MARCHE VERS LE PLUS GRAND MOUVEMENT SOCIAL DE L’HISTOIRE DE FRANCE
245 000 à Marseille, 120 000 à Toulouse, 100 000 à Bordeaux, 100 000 à Lille, 75 000 à Nantes, 50 000 à St Etienne,... mais aussi dans les petites villes, 25 000 à Rodez, 23 000 à Bayonne, 16 000 à Foix.... et grève et blocage reconductibles de toutes les raffineries, de 3 centres méthaniers sur 4, les 3 usines d’incinération parisiennes bloquées et en grève reconductible, une grève reconductible à la SNCF, RATP, chez les éboueurs et centres d’incinérations, dans la chimie, les Ports et docks, le Verre et céramique, dans l’Energie, électriciens et gaziers avec reprise en main de la production sur de nombreux sites, grève reconductible dans une bonne partie de l’Education nationale et dans toute la région parisienne, grève illimitée ou reconductible ans bon nombre d’entreprises du privé, grèves et blocages illimités dans plusieurs universités et de nombreux lycées... CE N’EST QUUN DEBUT...

ON VA TOUT REPRENDRE !

LA LEÇON DU JOUR, C’EST QUE LES PRINCIPAUX SECTEURS QUI STRUCTURENT L’ECONOMIE DU PAYS SONT EN GREVE RECONDUCTIBLE, RAFFINEURS, CHEMINOTS, TRAMINOTS, ELECTRICIENS ET GAZIERS, EBOUEURS, PORTS ET DOCKS.... ET QUILS ONT UN LARGE SOUTIEN POPULAIRE
ALORS, QUEL QUE SOIT SON SECTEUR PROFESSIONNEL, BEAUCOUP OU PEU MOBILISÉ, EN ASSEMBLE GENERALE, EN COMITE DE MOBILISATION, EN COLLECTIFS OUME ISOLÉS, C’EST DANS CE MOUVEMENT EN TRAIN DE SE GENERALISER QUIL FAUT S’ENGAGER, QUIL FAUT REJOINDRE, QUIL FAUT PRENDRE SA PLACE
C’EST COMME CA QUON GAGNERA

MARS, PORTS EN GREVE ET BLOQUÉS

Grèves reconductibles massives et ports morts sur les 8 ports de Rouen, Marseille, Brest, Bayonne, Dunkerque, Le Havre et ports fluviaux de Lyon et Lille
ON REPREND TOUT !

Gournay-sur-Aronde : A Storengy, les salariés du stockage de gaz menacent de mettre « La France dans le noir »

EN GREVE ILLIMITÉE A 80%, ILS ONT POSÉ UN ULTIMATUM AU GOUVERNEMENT
"ILS PENSENT QUON RIGOLE, MAIS ON VA LE FAIRE, ON VA METTRE LA FRANCE DANS LE NOIR"

https://www.oisehebdo.fr/2023/03/08/gournay-sur-aronde-storengy-stockage-gaz-greve/

(posts de Jacques Chastaing)

🔴 7 FÉVRIER DANS LE NORD : L’AVENIR APPARTIENT À CELLEUX QUI BLOQUENT TÔT


Si vous vous contentez d’aller dans les manifs, vous ne vous êtes peut-être pas rendu·es compte que la grève a pris un tournant historique ce mardi 7 mars 2023. Plus de 100.000 personnes dans le Nord-Pas-de-Calais ont non-seulement manifesté, mais, surtout, procédé à des actions de blocage. Le blocage des flux a été particulièrement efficace dans toute la région. Un mode opératoire jamais vu depuis les Gilets Jaunes. Récit.

◾ Lille : ça bloque de partout !
À Sequedin et Villeneuve d’Ascq, des grévistes des transports sont allés bloquer le dépôt Ilévia très tôt le matin (4h30). Très peu de bus ont circulé sur la MEL ce mardi.
Les lycées Faidherbe (Lille) et Queneau (Villeneuve d’Ascq) et l’université Lille 3 ont été bloqué jusqu’à presque 11h (avec une convergence lycéenne vers Lille 3).
Le Port de Lille, au niveau du rond-point proche de l’A25, a été bloqué jusque 8h30. Le technicentre SNCF d’Hellemmes a été bloqué jusqu’à 9h30. Constatant que le dépôt est vide, une assemblée générale s’est lancée peu après.
Le CRT de Lesquin (centre régional de transport) et zone de La Pilaterie près de Mons-en-Baroeul ont été bloqués.
Au delà des blocages, la grève a été particulièrement suivie : à l’échelle nationale, 42% de grévistes chez EDF, 39% à la SNCF, 25% dans la fonction publique. Dans l’éducation, cette mobilisation a rendu l’« accueil minimum » compliqué dans certains établissements. 13 écoles ont totalement fermé rien qu’à Lille, soit un tiers des établissements publics (79 écoles en tout public-privé confondu). Le Théâtre du Nord a annulé des représentations. Les éboueur·se·s, très mobilisés, ont provoqué une perturbation du service de collecte des déchets dans 12 villes de la métropole. Les métiers de première ligne sont fondamentaux dans un mouvement de masse. Force aux grévistes !
◾ Hors de Lille : pareil.
Coupures d’élec’ à Neuville-en-Ferrain (au Nord de Lille) et Boulogne-sur-Mer (Auchan), revendiquées par la CGT. 2 des 6 réacteurs de la centrale nucléaire de Gravelines sont à l’arrêt. Beau combo !
Le dépôt pétrolier de Mardyck (près de Dunkerque) est bloqué. Selon les grévistes, il faudra attendre quelques jours de blocage pour en ressentir les effets. Voilà qui donne le ton.
Une opération escargot à Cambrai, avec 30 à 40 véhicules participants. Le blocage des Zones Industrielles de Carvin de Valenciennes. La zone de Capécure à Boulogne a été bloquée dès 3h30 du mat’ : mais où les grévistes trouvent leur déter’ !?
Dans plusieurs villes, comme à Saint-Omer, des voies ont été bloquées pour ralentir le trafic. À Valenciennes, une tentative de bloquer l’A23 a été empêchée par les flics qui ont fait usage de lacrymos.
◾ Plus de 100.000 manifestant·es dans le NP2C
10.000 à Dunkerque, 9.000 à Boulogne, 7.000 à Valenciennes, 6.000 à Calais, 5.000 à Arras, 4.500 à Douai, 3.000 à Cambrai, 2.900 à Maubeuge, 2.000 à Béthune et 400 à Fourmies (chiffres des syndicats). Soit 50.000 personnes hors-Lille - 10 villes en tout !
À Lille, la manifestation a rassemblé environ 60.000 personnes (11.500 selon la police, 100.000 selon la CGT). Vraisemblablement plus que le 31 janvier. La VDN a constaté un temps d’1h45 entre la tête et la fin du cortège passé devant ses locaux. La police était particulièrement présente, et a réinvesti la stratégie de l’encadrement des éléments qualifiés de radicaux. Une présence renforcée devant les enseignes du Capital (banques, assurances...) et des fouilles plus nombreuses à l’entrée de la manif, près de la Porte de Paris.
L’enjeu semble ailleurs que dans les manifs. Cette journée de blocages est historique, et ça parle de la reconduction de la grève dans les jours qui viennent. Ça devrait être particulièrement suivi parmi les cheminot·es, l’énergie, les étudiant·es & lycéen·es. Le 8 mars est la journée internationale pour le droit des femmes. Le lendemain, la jeunesse appelle à se mobiliser. Le surlendemain, les jeunes appellent à faire grève pour le climat ! Ces éléments montrent-ils que cette mobilisation bascule doucement vers un « mouvement social » qui œuvrera à la transformation de la société ? Demain nous le dira !
🔎 Rendez-vous à retenir pour ce mercredi 8 mars :
- Dès le matin sur les piquets de grève près de chez vous
- 11h Lille Flandres (voie 0) : AG interprofessionnelle
- 11h Lille 2 (salle E302) : AG du personnel, des profs et des étudiant·es
- 13h Place de la République : rassemblement pour les droits des femmes & minorités de genre
- 14h30 Porte de Paris : Manifestation féministe contre la réforme des retraites

(post de Lille Insurgée)

7 mars, le début d’un rapport de force consistant ?

🌺 7 MARS À NANTES : PENSER PRINTEMPS

- Récit -
La journée démarre sur les piquets et les blocages. Le top départ fixé depuis des semaines est lancé. À Nantes, des feux éclairent les routes devant l’aéroport ou sur la ligne de tram, des lycées sont bloqués, la ville est calme.
Marée humaine, désormais presque habituelle au miroir d’eau à 11h. La foule est encore plus dense que lors des dernières manifs. Une banderole géante est déployée sur le point de départ : « tu nous mets 64, on te re-mai 68 ». La BAC, extrêmement nombreuse, fait des fouilles, rentre dans le cortège en formation, mène des arrestations préventives. Plus loin, des tracteurs de la Confédération Paysanne sont longuement bloqués pour les empêcher de rejoindre la manif. Comme depuis le début du mouvement, les autorités ont choisi la stratégie de la tension.
Le cortège de tête s’étend à perte de vue, il y a des milliers de personnes. Beaucoup de jeunes, des cortèges féministes, anticapitalistes, des syndicalistes, la « zbeulinette » qui distribue de la nourriture et passe du son… En tout, nous sommes 75.000 dans les rues de Nantes. Plus nombreux qu’en Mai 68. Sans doute plus que jamais.
Dès la première intersection, le cortège bifurque. Direction : la gare. Pas question de rejouer le même parcours que d’habitude, qui ne dérange rien et s’éloigne du centre. Quelques tags fleurissent immédiatement dans la rue cossue qui longe le lycée Clémenceau. En surplomb de la gare, la police tire immédiatement des grenades. La manifestation est partie depuis 10 minutes. Première barricade, premiers affrontements, première ligne de parapluie qui contient la répression. La gare n’est pas atteinte, mais la tonalité du jour est donnée : on ne se laisse plus faire.
Retour dans le parcours principal, l’ambiance est de plus en plus tonique. À 50 Otages, les syndicalistes d’EDF ont déployé une banderole énorme sur leur bâtiment. Quelques centaines de mètres plus loin, c’est déjà l’overdose de lacrymogènes. Les tentatives de sortir du parcours imposé sont réprimées, mais il y a du répondant. Feux d’artifice, peinture, le dispositif lance plusieurs charges, la foule ne recule pas, avance de nouveau. Les joueurs de tennis qui renvoient les lacrymos sont de retour. Après avoir été coupé, le cortège de tête se reforme. La BAC arrête très violemment plusieurs manifestant-es en posant le pied dessus, comme au safari.
Dans la confusion, la foule déborde partout. Par exemple, des centaines de personnes se retrouvent presque par hasard Place Royale, zone « rouge » formellement interdite par la préfecture. Des vitrines de luxe rue d’Orléans sont touchées. Une commissaire crie au mégaphone : « ceux qui s’approcheront de nous sont considérés comme des blackblocs ». La croisée des trams est un champ de bataille.
Quai de la Fosse, nouvelles tentatives de bifurcation, nouveaux gaz. Une Tesla garée sur le parcours est explosée. Une piste de danse s’improvise en bord de Loire. Il y a des flux et reflux. Les dizaines de milliers de personnes présentes finissent par s’engouffrer à contre-cœur sur le pont, vers l’île de Nantes. On ne compte plus les personnes, y compris syndicalistes, qui dénoncent ce parcours imposé, répétitif et à l’écart des points stratégiques. Mais déjà de la fumée s’élève depuis la zone des Machines sur l’île.
Des poubelles sont en feu, les gaz tombent à nouveau. Un chantier est utilisé pour former des barricades. Les affrontements durent longtemps, et l’usage de gaz est considérable. Plusieurs blessés sont signalés, notamment un syndicaliste CGT touché par un tir de LBD dans le thorax, et un jeune homme blessé au-dessus de l’œil par un tir tendu de lacrymo. Il échappe de peu à la mutilation.
À 14h30, des milliers de personnes sont toujours sur place, refusant de partir. Une teuf s’improvise, grâce a une personne ayant ramené sa sono portative sur son dos. Bonne ambiance et moment de joie, interrompue par des charges très violentes, à nouveau. Le porteur de musique est arrêté. Pour quel motif ? « Propagation de bonheur en manif » ?
Au même moment, la « zbeulinette » est entourée par un essaim d’agents de la BAC. Des syndicalistes protestent contre cet encerclement. Ils sont copieusement gazés et chargés. La remorque et le véhicule qui la tractait sont saisis par les policiers. Les 4 occupant-es sont interpellé-es et emmené-es au poste. Il n’y a aucun motif légal, à part d’avoir été là, d’avoir permis au gens de se rassembler, de se retrouver, de danser.
Ces attaques systématiques contre la musique sur l’île de Nantes, en bord de Loire, non loin de la noyade de Steve, démontrent encore une fois le cynisme glacé du pouvoir. En solidarité, une grosse délégation se rend devant le commissariat, avec notamment de nombreux syndicalistes. L’ambiance est tendue. Un cordon de police casqué devant le commissariat menace d’arrêter d’autres personnes. La route est bloquée temporairement. Un député FI va visiter les geôles, les élus ayant le droit d’entrer sans permission préalable dans tous les lieux d’enfermement. Les informations recueillies confirment que l’interpellation de la Cagette des Terres n’a aucun fondement légal, c’est une pure intimidation contre tout ce qui peut donner de l’énergie et de la puissance au mouvement. Au total, 11 interpellations sont signalées, et on ne compte pas les blessé-es.
Plusieurs AG se sont tenues en différents points de la ville à l’issue de cette journée déterminée, assemblées souvent fournies et motivées. Il a été question de reconduction de la grève, d’actions, de blocages… Beaucoup de choses se préparent, le printemps sera chaud. À suivre !

7 mars, le début d’un rapport de force consistant ?

🔴 AMIENS, MILLAU ET AILLEURS : LA POLICEBLOQUE

Plus que les manifestations, ce sont les blocages économiques qui feront pencher la balance des prochains jours. Les actions stratégiques qui paralysent les flux et font perdre de l’argent aux patrons sont sans doute la seule forme capable actuellement de faire reculer le gouvernement. Les autorités l’ont bien compris. Ce mercredi 8 mars, les forces de l’ordre attaquent des blocages.

- Ce matin, un énorme déploiement de CRS a été envoyé pour débloquer la zone industrielle d’Amiens, qui était solidement bloquée depuis hier par des grévistes.
- À Millau, des grévistes, notamment paysans, ont organisé une action « péage gratuit » sur le célèbre et immense viaduc, situé sur l’autoroute A75. Les gendarmes ont violemment réprimé l’opération, en arrêtant plusieurs personnes brutalement. Sur la photo du bas de notre visuel, que nous avons floutée, un homme arrêté a le visage ensanglanté. Un paysan serait hospitalisé.
- Hier, un dépôt RATP bloqué par les grévistes à Paris a été attaqué à coups de grenades lacrymogènes, permettant à plusieurs bus de sortir.

Si les blocages sont le nerfs de la guerre, il faut aussi penser les moyens de se défendre face aux agents du capital qui, partout, seront envoyés pour débloquer.

🔥 8 MARS : LE POINT SUR LES BLOCAGES

Des dizaines de blocages ont eu lieu ou sont en cours, ce mercredi 8 mars, contre la réforme des retraites et le gouvernement. Un aperçu des nombreuses actions sur tout le territoire :

- Nantes : un barrage des dockers a été mis en place à l’entrée de la zone portuaire de Cheviré. Plusieurs kilomètres de bouchons sur la route de Pornic et à l’entrée du pont qui enjambe la Loire ce matin.
- Saint-Nazaire : blocage du port.
- Lyon : les grévistes ont décidé de l’arrêt complet des installations de la raffinerie de Feyzin. Une raffinerie met une à deux semaines à redémarrer, l’outil de travail est donc stoppé, signe d’une grève dure.
- Paris : les poubelles commencent à s’amasser dans les rues. 1800 tonnes de déchets n’ont pas été récoltées et les trois incinérateurs parisiens sont à l’arrêt.
- Caen : pour la deuxième journée consécutive, le périphérique de la ville a été bloqué par des barrières enflammées ce matin.
- Quimper : blocage de l’usine d’Ergué-Gabéric appartenant à Bolloré depuis ce matin.
- Dunkerque : blocage du dépôt pétrolier depuis ce matin, sous la neige.
- Brest : blocage au port de Brest depuis 5h30 ce matin.
- Lille : blocage du port, sous la neige, pour la deuxième journée consécutive.
- Niort : quatre barrages autour de la zone industrielle.
- Grenoble : blocage du centre logistique de La Poste et d’un dépôt de bus.
- Marseille : blocage du grand port maritime. Blocage de la plate-forme courrier et du dépôt de transport en commun de Saint-Pierre. Aucun tramway ne circulait ce matin, 24 lignes de bus sont également concernées
- Rouen : blocage de la zone industrielle
- Saint-Étienne : blocage du Centre Technique Municipal
- Marckolsheim, en Alsace, près de Colmar. Une écluse bloquée par les grévistes évacuée par un énorme dispositif de CRS.
- Millau : opération péage gratuit réprimée par les gendarmes...

(posts de Contre Attaque)

MARS À LILLE : BLOCAGES RECONDUITS POUR LA GRÈVEMINISTE


Après d’intenses blocages et manifs la veille, la journée du mercredi 8 mars a encore été haute en couleurs. À commencer par le violet car le ton était donné pour la journée internationale des droits des femmes. Lille 2, Sciences Po, le Port de Lille, le technicentre SNCF d’Hellemmes : autant d’endroits bloqués dès le petit matin. Et manifs féministes l’après-midi. Résumé.

◾ Lille 2 et Sciences Po bloqués puis fermés
Le gouvernement fait passer sa réforme merdique en se disant féministe : « les femmes profiteront particulièrement de cette réforme ». Oui, si elles bossent 2 ans de plus. Le prix est cher à payer pour avoir droit à l’égalité. À Lille 2, les étudiant·es ont bien compris le subterfuge et affichent des pancartes, tracts & banderoles au croisement entre la bataille contre la réforme des retraites et les luttes féministes. Le blocage a tenu pendant plusieurs heures avant que le doyen n’annonce la fermeture administrative du site. Des enseignant·es ont notamment rejoint le blocage pour soutenir les étudiant·es mobilisé·es.
Idem à Sciences Po Lille où la fermeture du site a aussi été annoncée.
◾ Piquets de grève et blocages
Du côté du Port de Lille, le blocage a été reconduit suite à une belle détermination la veille. Les flics sont intervenus, et les bloqueur·ses sont partie en gageant la charge de revanche.
Au Technicentre SNCF, un piquet de grève, sous forme de barrage filtrant, a permis aux grévistes de mesurer l’ampleur de la mobilisation de la veille, sans pour autant bloquer l’activité ce mercredi.
◾ Assemblées au croisement des corps mobilisés
À 11h, une AG interprofessionnelle a eu lieu à la Gare Lille Flandres (Voie 0). Des postier·es, des cheminot·es, des profs, des étudiant·es et des précaires (entre autres) ont pris la parole pour marquer cette double volonté de reconduire la grève et de créer des passerelles solides entre les secteurs en lutte.
Dans le même temps, une AG du personnel et étudiant·es de l’Université de Lille a eu lieu à Lille 3. Même esprit de convergence, ici entre la jeunesse et des profs, fonctionnaires ou contractuels de la fonction publique.
Dans les 2 espaces, on rappelle cette date clé du 8 mars pour les luttes féministes, et le rendez-vous associé, à 13h à République. Des deux côtés, un départ commun est organisé, sous forme de mini-manif sauvage.
◾ 8 mars féministe !
Dans le même temps, un rassemblement est organisé devant la Gare Lille Flandre en soutien aux femmes kurdes victimes des États autoritaires de Turquie, de Syrie, d’Iran et d’Irak. On y retrouve un gratin d’élu.e.s FI (J. Poix), Verts (N. Sedou), PS (M. Aubry) et Renaissance (V. Duhamel) qui viennent faire leur BA de la journée.
Sur la place de la République, des prises de parole ont lieu pendant 1h de plusieurs collectifs, organisations politiques, associations, avant de se former un cortège pour se diriger vers la Porte de Paris et rejoindre la manif.
14h30. Manif’ féministe contre la réforme des retraites. Plusieurs cortèges féministes y prennent forme. L’un deux prend la tête de cortège avec une banderole « Ni Patron·ne, ni patrie, ni patriarcat », devant la CGT et la banderole intersyndicale qui font la moue. 3000 personnes ont défilé, à grand renfort de slogans féministes.
◾ Le mouvement ne s’arrête pas
D’autres blocages sont prévus, et les 3 prochaines journées sont comme suit :
- Mouvement de la jeunesse ce jeudi 9 mars
- Mouvement climat ce vendredi 10 mars (14h)
- Manif contre la réforme des retraites ce samedi 11 mars à 14h, Porte de Paris (appelé par l’intersyndicale)

Et le mercredi 15 mars.

(post de Lille Insurgée)

CA VA COUPER MANU !

La CGT Energie vient d’organiser une opération coup de poing à Saint Denis en coupant le courant notamment du Stade de France et du chantier du Village Olympique.
Une action qui mérite la médaille d’or pour le moment dans ces jeux contre la réforme des retraites.
Mais le game reste encore ouvert pour de nombreux jours ! Et fuck ces JO qui puent le fric, la destruction d’espaces verts et la surveillance algorithmique.

(post de CND - 9 mars)

7 mars, le début d’un rapport de force consistant ?

LE TOUR DES BLOCAGES DUMARS

Nombreux blocages ce jeudi dans toute la France contre la casse des retraites et son monde. Tour de France de la lutte :

➡️Marseille : à l’heure de midi, 300 personnes ont envahi les voies ferrées de la gare Saint-Charles et paralysé le trafic ferroviaire de la cité phocéenne.
➡️Saint-Denis : grosse action de la CGT Energie. Les électriciens ont organisé une opération coup de poing en coupant le courant notamment du Stade de France et du chantier du Village Olympique.
➡️Paris : les éboueurs bloquent toujours l’incinérateur d’Ivry et les déchets s’accumulent. Plusieurs lycées ont été bloqués, et une manifestation de la jeunesse a pris les rues, avant d’être nassée par un très gros dispositif policier.
➡️Le Havre. : la zone industrielle de Gonfreville L’orcher toujours bloquée pour le 3e jour
➡️Bordeaux : des piquets sont organisés dans les entreprises Enedis, Sabena ou le géant pétrochimique Yara. Ce matin, c’est à la centrale nucléaire du Blayais qui était également touchée, provoquant l’arrêt des travaux de maintenance.
➡️Nîmes : barrage filtrant sur le rond point de la zone industrielle de Grézan
➡️Saint-Nazaire : le Grand port maritime de Nantes-Saint-Nazaire bloqué pour le deuxième jour consécutif par les dockers, portuaires et marins
➡️Nantes : blocage sous le pont de Cheviré, provoquant des bouchons monstres. Des étudiants de la fac de Nantes ont également envahi les pelouses du rectorat en début d’après-midi.
➡️Caen : opération escargot des électriciens et gaziers sur le périphérique ce matin.
➡️Sud Ouest : blocage du péage de Boulou sur la A9 près de la frontière avec l’Espagne.
➡️Lille : blocage des accès à l’autoroute ce matin.
➡️Des dizaines de facs et de lycées bloqués.

(post de Contre Attaque)


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