21 septembre, une observatrice de la LDH et un journaliste arrêtés à Montpellier !

De nouveaux faits scandaleux révèlent la nature autoritaire et brutal du régime et de sa police

mardi 24 septembre 2019, par Gilets jaunes.

Lisez ces deux articles qui montrent une fois de plus que le régime en a rien à faire des lois, de la liberté de la presse et de la « démocratie » quand il a besoin de réprimer les manifestants qui le dérangent.

- sur Libération : Pourquoi une observatrice de la LDH a-t-elle été placée en garde à vue lors de la manif des gilets jaunes ?

extrait :

Surtout, on entend l’interpellée crier : « Je suis observatrice de la Ligue des droits de l’homme, je refuse de donner mon matériel de protection ! »

La vidéo la plus complète (4 minutes) de la scène a été publiée par un collectif de « journalistes indépendants », La Mule du pape. Le vidéaste finit d’ailleurs par être lui aussi interpellé.

- sur le média libre et indépendant La mule du pape, dont un journalise a été mis en garde à vue : Vague d’interpellations d’observateurs à Montpellier

Arrestation d’une observatrice de la LDH et d’un journaliste de La Mule
par [La mule du pape->https://www.youtube.com/channel/UCq1h0IRq3hZT-1VC5hQFtFA]
https://www.youtube.com/watch?v=FL2Y2T6EZK4&feature=youtu.be

Selon nos informations, plusieurs observateurs de l’acte 45 des gilets jaunes à Montpellier, ont été interpellés et emmenés par la police, ce samedi 21 septembre. Notre journaliste Gérôme Mary-Trébor en fait partie, alors que des policiers ont tenté de se saisir de son matériel, ainsi que le streameur gilet jaune Tintin en plein live, et une observatrice de la LDH Montpellier.

Nous avons depuis appris que Tintin a été relâché et s’est vu confisqué son matériel. Camille Halut et Gérôme Mary-Trébor auraient été arrêtés pour “rébellion“. Selon nos sources, des CRS ont essayé d’arracher le sac à dos de l’observatrice, pourtant siglée et chasublée. Notre journaliste, quant à lui, aurait été brutalement interpellé.

Les manoeuvres d’obstruction à la liberté d’observer et d’informer sont très nombreuses quant au mouvement social, et notamment lors des mobilisations des gilets jaunes. Comme la LDH l’a déjà renseigné dans deux rapports, qui ont récemment abouti à une saisine du Défenseur des Droits, journalistes et observateurs font régulièrement l’objet de mesures d’éloignement arbitraires, voire de violences de la part des forces de l’ordre.

21 septembre 2019 acte 45, une observatrice de la LDH arrêtée à Montpellier
Le journaliste est aussi arrêté en direct à la fin de la vidéo

Alors ? Toujours persuadé que la france est une merveilleuse démocratie et que les flics sont là pour gentiment nous protéger quand on conteste ?

A l’époque des horribles attentats contre Charlie Hebdo, des millions de gens étaient dans la rue pour défendre les journalistes et la liberté d’expression.
Là, pas grand monde. Peut-être parce que les merdias et les gouvernements n’y invitent pas ?
Peut-être parce que c’est le gouvernement lui-même et sa flicaille qui sont à la source des brutalités et pas des islamistes hallucinés ?


Forum de l’article

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  • 21 septembre, une observatrice de la LDH et un journaliste arrêtés à Montpellier ! Le 3 octobre 2019 à 18:20, par Gilet

    un article sur l’interpellation et la garde à vue de IanB à Montpellier le 28 septembre 2019. Encore des éléments qui démontrent les brutalités policières et la folie du système en place

    Répondre à ce message

  • 21 septembre, une observatrice de la LDH et un journaliste arrêtés à Montpellier ! Le 30 septembre 2019 à 18:00, par Gilet

    - D’autres exactions policières du même tabac, par Désarmons-les :
    La police en roue libre ne s’arrête plus

    Suite à l’arrestation violente de Ian B, membre de notre collectif invité à accompagner l’Observatoire des Pratiques Policières à Montpellier lors de la manifestation des Gilets Jaunes du samedi 28/09, nous appelons à un rassemblement de soutien devant le Tribunal de Grande Instance de Montpellier à 14h.

    Nous publions par ailleurs ici le récit détaillé des évènements qui ont conduit à son interpellation à partir du recoupement des témoignages des différents témoins directs présents.

    Une première scène de violence, des manifestants trouvent refuge dans un centre commercial, le Polygone à Montpellier, lorsque les vigiles, véritables auxiliaires de police, les gazent à coup d’extincteur pour les repousser dehors.*

    Des policiers anti-émeute ont alors surgi d’une ruelle à droite en matraquant les manifestants afin de les empêcher de rentrer dans le Polygone.

    Ils entament alors une vague d’arrestations arbitraires, habitude policière ces derniers temps pendant les manifestations où il semble qu’il faille davantage faire d’exemple que de s’encombrer de la véracité de faits qui auraient été commis. Après leur charge, se forme nécessairement un "’attroupement" qui devient en soi un "faisceau d’indices concordants" d’intentions de commettre des délits.

    L’observatrice de la LDH, qui filme la scène, interpelle les agents en soulignant l’arbitraire des interpellations. Elle est agressée par des coups de boucliers qui la repoussent. Elle avait déjà été interpellée à deux reprises les semaines passées dans des circonstances similaires **

    Lorsqu’elle demande le RIO du flic des compagnies départementales d’intervention (CDI, bandes bleues sur les casques), elle n’obtient aucune réponse.
    Elle s’adresse alors au responsable du CDI qui lui dit de se retirer. Il lui répond que les manifestants aussi sont violents et qu’elle « expose sa sécurité » tout en la poussant.
    Elle continue à filmer et est repoussée violemment de nouveau puis est violentée à coups de bouclier à nouveau par un CDI. Ian protège alors l’observatrice et les manifestants en déviant le bouclier de sa main.

    Cela n’arrête pas la brutalité des CDI qui continuent de pousser les personnes et assènent un nouveau violent coup de bouclier à l’observatrice LDH ainsi qu’aux gens qui l’entourent. Elle signifie au responsable à plusieurs reprises qu’il est complice de cette violence, et a pour seule réponse un autre coup de bouclier.
    Le responsable l’accuse alors de provoquer la police alors que, comme d’autres personnes le soulignent, elle ne se place que dans son rôle d’observation.
    Elle est à nouveau poussée et le responsable lui dit qu’elle n’est pas au dessus des lois…

    Ian est alors un peu en arrière, on l’entend s’écrier à un moment : « Vous êtes minables ... vous choppez quelqu’un, vous attrapez comme ça, vous savez rien en fait ! ».

    S’en suit alors une scène hors du réel, un CDI désigne clairement Ian en le pointant du doigt à un de ses collègues.
    Notre camarade est alors statique face à eux, en retrait.
    Le CDI quitte alors sa ligne pour le charger tête la première en avant dans le ventre et le fait tomber contre une murette. Un de ses collègues arrive, arrache la casquette de Ian en lui assenant un coup de matraque sur la tête.
    Il le fait basculer violemment au sol : l’un le tire afin de l’allonger tandis que l’autre met son genou sur son épaule et le pousse dessus tout en effectuant une rotation.
    Ian est alors allongé sur le coté droit : un des CDI l’étrangle avec son tee-shirt tandis que l’autre appuie sur son bras gauche provoquant ainsi une torsion qui pourrait entrainer une luxation de l’épaule. Cette manoeuvre hyper violente est destinée à lui passer une des menottes alors qu’il n’oppose aucune résistance et ne témoigne aucune agressivité.
    Puis, ils le retourner et pratiquent un plaquage ventral tout en continuant de l’étrangler, puis le maintiennent en pliage ventral.
    Ces deux gestes techniques d’intervention violents ont déjà tué en provoquant des étouffements lorsque cette position se prolongeait, et nous les dénonçons fermement.
    Durant tout ce temps, l’observatrice LDH est entravée dans son observation et est contrainte de filmer entre les bottes d’un policier.

    Ils emmènent ensuite Ian à travers le centre commercial, l’observatrice les suit, elle est à nouveau repoussée par le responsable des CDI qui lui dit « Toi je t’ai déjà dit de rester la bas » et que « pour des raisons de sécurité elle doit reculer. Que tu fasses ton travail il n’y a pas de problème mais tu recules ».
    Un autre policier cagoulé s’approche alors d’elle en masquant de sa main l’objectif de la caméra et en ironisant sur le fait qu’il ne fait que mettre sa main et qu’il en a le droit.

    https://www.facebook.com/groups/blocagemontpellier34/permalink/445525766087988
    https://www.liberation.fr/checknews/2019/09/23/pourquoi-une-observatrice-de-la-ldh-a-t-elle-ete-placee-en-garde-a-vue-lors-de-la-manif-des-gilets-j_1753012
    https://www.lamuledupape.com/2019/08/24/trois-observatrices-de-la-ldh-placees-en-garde-a-vue-lors-du-g7/

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  • 21 septembre, une observatrice de la LDH et un journaliste arrêtés à Montpellier ! Le 29 septembre 2019 à 11:55, par Gilet

    et encore d’autres éléments à charge contre la flicaillerie :
    Acte 46 à Toulouse : un journaliste RT France matraqué par des membres des forces de l’ordre (VIDEO) - Peu après l’incident, les tensions demeuraient encore vives. Dans une autre séquence filmée par notre reporter, un policier lance un « je vous emmerde » à un membre de la LDH qui lui demandait des explications. + Ce n’est pas la première fois, que notre journaliste est victime d’un tel acte : le 25 mai dernier, à Toulouse, alors qu’il assistait à une interpellation sur le boulevard Lazare Carnot, il avait été pris pour cible par ce qui semble être un commissaire divisionnaire (reconnaissable grâce au grade présent sur son uniforme). Ce dernier lui avait alors porté plusieurs coups de matraque au niveau des jambes.

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  • 21 septembre, une observatrice de la LDH et un journaliste arrêtés à Montpellier ! Le 27 septembre 2019 à 00:56, par Camille Z

    Un autre exemples de la réalité de la répression, parmi des dizaines d’autres : Entrave au droit de manifester - Témoignage. Gardé-à-vue, fouillé à nu et interdit de paraître à Paris pour 6 mois, pour avoir manifesté - « Le 21 sur Paris j’ai participé à la manif pour le climat ». Celui qui écrit ces mots ne s’attendait sans doute pas à faire partie des 158 gardé-à-vues ce samedi, pour le seul fait d’avoir exercé leur droit à manifester. Encore moins de subir l’humiliation d’une fouille à nu, et d’être condamné à l’interdiction de paraître à Paris pour 6 mois. Témoignage.

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  • 21 septembre, une observatrice de la LDH et un journaliste arrêtés à Montpellier ! Le 25 septembre 2019 à 21:52, par Maltese 26

    Se jeter d’une falaise.... Le niveau s’élève... Désolé mais le grotesque ne m’intéresse pas.

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